Bonjour à tous !
Après un petit temps d'attente, le sixième chapitre est là ! Et le début des mauvaises décisions !
Bonne lecture !
Peter admirait son nouveau scooter, émerveillé. Il était splendide, peint en rouge vif et doré sur les bordures. Tony s'était excusé de n'avoir pas repris les couleurs de Spider-Man, mais il avait craint que du bleu n'éveille trop les soupçons. « De toute façon, les couleurs d'Iron Man font l'unanimité » avait-il ajouté d'un air péremptoire qui avait fait s'esclaffer l'adolescent.
Il effleura le siège en cuir, frais et doux sous ses doigts, puis avisa le casque posé sur le porte-bagages. Il venait de le refermer autour de son visage lorsque Morgan poussa la porte du garage, la curiosité grignotant ses pupilles écarquillées.
— Oooh, Pete, tu vas faire une balade ?
— Peut-être, répondit-il en souriant. Pourquoi, citrouille ? Tu voudrais m'accompagner ?
— Je peux ? S'il te plait, s'il te plait, s'il te plaiiiit !
Peter rit face à l'air obstiné de la fillette.
— Je ne suis pas certain que tu sois assez grande pour une promenade en scooter. Il faudrait demander à tes parents.
— Ils diront oui ! affirma-t-elle en redressant le menton, avec une telle assurance que Peter rit à nouveau. Alleeeeez, Pete !
— Désolé, Mo, mais leur avis n'est pas négociable !
Elle fit la moue mais consentit à hocher la tête, faisant virevolter sa longue tresse brune. Le regard qu'elle coula en direction de la moto était plein d'espoir.
OOO
— Seulement si elle porte sa doudoune renforcée et un casque en nanoparticules. Ce n'est pas discutable, dit fermement Tony après que Peter lui ait présenté la requête de la fillette.
Celle-ci grimaça :
— Une doudoune ? Mais papa, il fait trop chaud !
— Et je ne conduis pas SI mal que ça, ajouta Peter.
Toutefois, il était secrètement rassuré par la décision de Tony — la sécurité de Morgan n'avait pas de prix. D'ailleurs, son tuteur ne céda pas :
— C'est ça, ou pas de balade. Vous avez le choix, les enfants.
— Bon, okaaaay, marmonna Morgan.
Malgré son air boudeur, les contours d'un sourire victorieux firent frémir ses lèvres. Elle laissa Tony l'envelopper dans sa doudoune préférée, d'un joli rose pailleté couronné de fausse fourrure blanche, avant de rejoindre Peter dehors.
Il l'aida à enfiler le casque assorti, aussi gros qu'une boule de bowling et doté de visières lumineuses, puis remit son propre casque et s'installa précautionneusement derrière le guidon du scooter. Morgan se blottit derrière lui, nouant les bras autour de sa taille et se pressant contre son dos. Elle ne pesait pas plus lourd qu'un potiron.
— Amusez-vous bien, Gremlin numéro un et Gremlin numéro deux ! leur dit Tony qui les avait suivi, en leur faisant un coucou de la main. Soyez à l'heure pour le goûter ou il n'y aura plus de gâteau au chocolat pour vous, Maman aura tout mangé !
— A tout à l'heure papa !
— A plus, Tony !
Et Peter appuya sur l'accélérateur, arrachant un ronronnement fracassant au moteur.
La vitesse fit glapir Morgan de bonheur. Le vent claquait contre leurs visages, la forêt se métamorphosait en tableau de gouache vert vif et dorée tout autour d'eux. Grâce à ses sens d'araignée, Peter n'avait aucun mal à esquiver les obstacles qui pouvaient se dresser sur leur chemin, slalomant artistiquement entre les buissons et les rochers.
Il s'arrêta au coeur de la forêt et enleva brièvement son casque pour reprendre son souffle. Des perles de sueur roulaient sur son front et il étouffa un bâillement derrière sa main.
— C'est trop bien, encore mieux que le vélo ! s'extasia Morgan derrière lui. Papa t'a dit que je sais faire du vélo sans les roulettes ?!
— Non, mais c'est impressionnant, citrouille, sourit-il avec un regard amusé.
— Mais je préfère le scootère !
— Scooter, Mo.
— On peut refaire un tour de scootère, dis, diiiis ?
— Il faudrait peut-être rentrer, suggéra plutôt Peter. C'est bientôt l'heure du goûter, Tony et Pepper nous attendent…
— S'il te plaiiit !
Peter hésita. La fatigue accumulée au cours des derniers jours commençait à brouiller son esprit, mais Morgan avait l'air si convainquant, avec ses grands yeux brillants d'espoir et son sourire qui aurait pu faire fondre un marshmallow… alors il acquiesça et remit son casque, prêt à faire un nouveau tour de la forêt en grandes pompes sur son scooter neuf pour le plaisir de la fillette.
Malheureusement, les choses ne se déroulèrent pas comme prévu.
Le manque de sommeil s'était rappelé plus intensément à lui, il avait l'impression qu'une chape de plomb s'était brutalement écrasée sur son corps. Il devenait plus difficile d'anticiper les anfractuosités du chemin, les rires de Morgan le déconcentraient, ses pensées semblaient chercher à s'échapper de sa boîte crânienne en coulant par ses oreilles…
Tout à coup, il y eut une forme au milieu du chemin. Une forme qui ressemblait à celle d'un animal — un sanglier ? — et qu'il esquiva de justesse, braquant avec brusquerie le guidon vers la droite. Et soudainement…
Le choc lui coupa le souffle.
L'espace d'un battement de cils, il fut incapable de différencier le ciel du sol. Tout était sens dessus-dessous, le monde n'était qu'un entremêlement de sensations confuses aux couleurs criardes. Il y eut un bruit de choc, puis il fut incapable de respirer. Il lui fallut un long moment pour réaliser qu'il était couché sur l'estomac, la joue enfoncée contre un mélange de terre, de feuilles craquantes et de brindilles. Sa tête avait violemment cogné le sol et sans le cocon protecteur de son casque, il aurait probablement perdu connaissance.
Des étoiles dansaient dans le bleu vif du ciel, s'attardant au milieu des nuages.
— Morgan, parvint-il à murmurer.
Il y avait un goût de métal dans sa bouche.
Malgré les vertiges qui l'assaillaient, il parvint à se redresser sur les coudes. Son coeur se mit à battre plus fort et la peur à se frayer un passage dans ses veines.
— Morgan, répéta-t-il, l'affolement gagnant ses nerfs. Morgan ?!
Son scooter gisait à un mètre de là, encastré dans un tronc d'arbre. Et il y avait une forme allongée à côté, une forme rose pailleté, emmitouflée de fausse fourrure blanche…
— Oh mon Dieu, Morgan !
Ignorant les élancements qui traversaient son corps et sa tête, il se précipita aux côtés de la petite fille.
Elle clignait lentement des yeux derrière la visière de son casque, l'air un peu hébété. Sa doudoune s'était transformée sous l'impact, se déployant pour former un coussin protecteur sous son corps. A première vue, elle était indemne, hormis un vilain hématome qui obscurcissait sa joue gauche.
— Morgan, est-ce que tu m'entends ?
— P-Pete, balbutia-t-elle. Qu-qu'est-ce qu'il se passe Pete ? Où… où on est ?
Elle chercha à redresser sa nuque, mais Peter l'immobilisa avec douceur.
— Ne bouge pas, d'accord ? J-je vais… il faut… il faut qu'on prévienne ton père.
Il chercha son téléphone, mais celui-ci avait été projeté hors de sa poche lors de l'impact. Il jura mentalement, puis réalisa que Tony devait déjà savoir ce qu'il leur était arrivé : il n'y avait aucune chance qu'il n'ait pas glissé un traceur dans le casque de sa fille, sans compter sur son propre casque, probablement directement relié à Friday…
— Oh non, murmura-t-il, l'effroi gagnant son corps, répandant une onde glacée dans ses veines.
Oui, Tony allait arriver d'une minute à l'autre, alerté par l'IA. Et lorsqu'il verrait la scène…
— Oh non, répéta-t-il, la respiration s'affolant, les poumons soudainement en feu. Non non non…
Morgan murmura quelque chose, mais il ne parvint pas à l'entendre à travers le bourdonnement qui avait pris possession de ses oreilles.
Il venait de réaliser qu'il avait manqué de la blesser…
Non : il avait manqué de la tuer.
Il remarqua confusément qu'il s'était mis à trembler, il peinait à respirer, ses poumons lui faisaient mal…
Soudainement, il y eut un bruit de réacteur, puis une nouvelle voix, une voix grave et étrangement calme, presque rassurante… A travers la brume qui parasitait son champ de vision, il vit deux armures dorées se poser à côté d'eux. La première prit Morgan dans ses bras avec d'infinies précautions, tandis que la seconde se tournait vers lui et lui tendait deux mains métalliques et puissantes. Peter fut incapable de bouger pour les saisir. Voyant son absence de réaction, l'armure l'enlaça d'une étreinte d'acier, et ils décollèrent.
OOO
Lorsqu'ils se posèrent à l'entrée du chalet, la respiration de Peter était toujours chaotique et son coeur commençait à lui faire mal, comme si une main s'était faufilée dans sa poitrine pour le presser impitoyablement. Oh mon Dieu, était-il en train de faire une attaque ?
— … ter, Peter, regarde-moi !
On retira son casque, puis glissa les doigts sous son menton pour le forcer à redresser le visage. Des yeux bruns, bordés d'inquiétude, se plongèrent dans les siens.
— Peter, petit, respire.
Il n'y arrivait pas. Des barreaux invisibles enserraient sa poitrine, l'air ne parvenait plus se faufiler jusqu'à ses poumons. Les étoiles étaient revenues dans son champ de vision, plus pressantes que jamais — l'aveuglant de flash noirs.
— Merde, merde merde merde… Peter, il faut que tu te calmes. Tout va bien, Morgan va bien, tu vas bien, d'accord ? Essaie de copier ma respiration.
Il sentit vaguement qu'on attrapait sa main puis qu'on la posait contre un tissu doux, frais. Il reconnut la chemise de Tony, puis son torse qui s'élevait à un risque régulier et profond sous sa paume moite.
— Inspire, un, deux, trois, quatre… retiens, un, deux, trois, quatre… expire, un, deux, trois, quatre… et on recommence… c'est bien, bambino, très bien. Continue…
Il essayait, aspirant tant bien que mal des gorgées d'air glacé. Sous ses doigts battaient le souffle et le coeur de Tony. Il ferma les yeux et se concentra sur cette mélodie apaisante, sur sa voix douce qui lui répétait que tout allait bien. Peu à peu, le noeud se desserra dans son oesophage et l'air circula plus facilement jusqu'à ses poumons.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, ceux de Tony reflétaient une telle angoisse qu'il voulut s'excuser. Toutefois, il n'en eut pas le temps : soudainement, son tuteur le serra contre lui, l'enveloppant d'une étreinte tendre, chaleureuse, qui fit monter une vague de culpabilité jusqu'à sa gorge.
— M-Morgan, parvint-il à articuler. C-comment…
— Morgan va bien. Un peu secouée, mais elle est indemne. Pepper est avec elle, répondit aussitôt Tony en enveloppant son visage entre ses mains calleuses. Comment tu te sens, bambino ?
— J-je ne sais pas… je suis désolé…
— Shhh, ne le sois pas. Tu as mal quelque part ?
Peter hésita. Son crâne l'élançait, il avait l'impression que son coeur battait derrière son oeil droit. Par réflexe, il porta la main à son front. Tony sembla aussitôt alarmé.
— Tu t'es cogné la tête ?
— J-je ne me souviens pas… je suis tombé…
Avec beaucoup de douceur, son tuteur passa la main dans ses cheveux. Peter ne put retenir un léger gémissement de douleur lorsqu'il effleura une partie sensible de son cuir chevelu.
— Okay, okay, on va t'allonger un peu… viens, bambino…
Il ne méritait pas toute cette tendresse, toute cette inquiétude… Peter voulut le lui dire, mais sa langue refusait de coopérer, comme si elle avait triplé de volume. Il ne put que laisser Tony le soutenir à l'intérieur du chalet et l'installer sur le canapé, sans jamais cesser de caresser sa joue et de lui dire que tout irait bien.
— Je vais appeler Dr. Strange, dit doucement Tony en déposant délicatement un plaid sur ses épaules. Essaie de rester éveillé, okay ?
L'adolescent voulut hocher la tête, mais la douleur électrisa sa nuque et une nouvelle exclamation de douleur lui échappa.
— Shhhh. Ça va aller, Pete.
Il n'aurait su dire si une minute ou une heure s'était écoulée avant que le visage grave de Stephen Strange ne se déploie au-dessus de lui, l'enveloppant de ses yeux bleus perçants.
— Hey, Peter, dit-il de sa voix grave tout en examinant attentivement ses pupilles. Regarde-moi, s'il te plait. Stark m'a dit que tu as eu un accident ?
— Bon… bonjour Mr. Strange. Oui, le scooter a dérapé…
— Appelle-moi Stephen. Si tu es encore capable de parler, ça ne devait pas être trop grave. Peux-tu suivre cette lumière ?
Il fit apparaitre une petite lueur qu'il vit virevolter autour de sa tête, puis marmonna des paroles incompréhensibles en posant ses doigts sur le visage de l'adolescent — il eut l'impression que la douleur dans sa tête s'estompa légèrement sous leur pression légère. Finalement, Dr. Strange tourna son regard quelque part à la droite de Peter, là où devait se tenir Tony, et déclara :
— Ce n'est rien, seulement un traumatisme crânien léger. Avec ses capacités curatives, il devrait récupérer en quelques heures à peine. Je lui préconise beaucoup de repos et très peu de stress.
— Vous êtes sûr qu'il va bien ? Il a fait une crise de panique lorsque je l'ai récupéré… c'est lui qui conduisait le scooter…
— L'aspect psychologique va au-delà de mes compétences, mais s'il semble affecté par la situation, je vous conseille de lui trouver un bon psychiatre. J'ai quelques noms en réserve, si vous le désirez.
— Euh, oui, okay, on verra… merci, Dr. Strange.
Il y eut un bruit étrange, comme si l'air s'était déchiré pour ouvrir un passage vers un autre monde, puis le silence — et une caresse légère, agréable, contre son front.
— Tu as entendu le docteur, bambino. Repose-toi, murmura la voix de Tony contre son oreille.
— Je suis désolé, réussit à balbutier Peter en battant des cils. M-Morgan…
— Morgan va bien, je vais aller la voir. Toi, détends-toi et repose-toi, c'est tout ce que je te demande.
Tony se pencha et embrassa son front, et la culpabilité fut si intense que Peter dut serrer les dents pour ne pas pousser un gémissement de détresse.
OOO
Il avait failli tuer Morgan.
Cette pensée s'était plantée comme une mauvaise herbe dans son esprit.
Malgré les paroles réconfortantes de Tony — puis de Pepper, qui vint à son chevet pour lui apporter de la soupe de poulet et un grand verre de jus de fruits — Peter ne pouvait s'ôter cette idée de la tête. Il avait failli tuer celle qu'il considérait comme sa petite soeur.
Un bleu violacé s'étendait désormais sous l'oeil gauche de la fillette, et cette seule vision suffisait à lui tordre le coeur. Pourtant, elle ne semblait pas lui en vouloir ; au contraire, elle avait insisté pour le rejoindre sur le canapé et se blottir contre lui, l'inquiétude creusant ses joues rondes d'enfant alors qu'elle nichait son visage contre son épaule.
— Doucement, il a besoin de repos, murmura Tony après que Peter ait fermé les yeux, dans une tentative désespérée de fuir la réalité pour la contrée plus douce — et mensongère — de ses rêves.
— Pete est malade à cause de moi ?
— Non, mon coeur, bien sûr que non. Et Peter n'est pas malade, il doit simplement dormir un peu. Il a eu beaucoup d'émotions, comme toi. Je crois que ni lui, ni toi n'irez sur un deux-roues avant un bon moment. Viens, allons dans ta chambre.
— Mais je veux rester avec lui !
— Tu pourras demain, crevette. Viens te coucher, Maman t'attend en haut…
La candeur de la fillette était presque douloureuse à affronter.
Comment pouvait-elle être si gentille, après ce qu'il lui avait fait ? Et comment Tony pouvait-il encore accepter de l'héberger et de le traiter comme s'il était son propre enfant ?
Lors de la nuit qui succéda à l'accident, alors qu'il avait finalement rejoint son lit et fixait le plafond, le coeur au bord des lèvres, il vit la silhouette familière du fantôme de May s'avancer à la périphérie de son champ de vision. Elle avait l'air grave, ses yeux étaient des puits d'obscurité qui semblaient prêts à l'engloutir.
— L'as-tu fait exprès, mon chéri ? demanda-t-elle de sa voix douce et pernicieuse.
Il n'eut pas la force de répondre.
— Voulais-tu te débarrasser d'elle ? Elle est leur véritable enfant, après tout…
— Je ne veux pas t'écouter, murmura-t-il en enfouissant son visage dans son oreiller. Tu dis n'importe quoi. Tais-toi.
— Tu sais que j'ai raison, n'est-ce pas ? Il y a cette pensée en toi… cette idée que sans elle, tu serais le seul enfant des Stark… le seul véritable enfant des Stark…
Elle secoua la tête, tandis qu'un soupir semblait s'arracher de sa poitrine.
— Et moi qui pensais que tu étais fier d'être un Parker, si j'avais su…
— Tais-toi, tais-toi, TAIS-TOI !
Mais elle ne se tut pas. Elle resta là, penchée au-dessus de son lit, l'harcelant de sa voix de velours, faisant grandir la graine de culpabilité et d'effroi qui enfonçait ses racines jusqu'aux tréfonds de son esprit…
OOO
Tony essaya de le convaincre que tout allait bien. Qu'il n'était pas le monstre qu'il s'imaginait être — le monstre que May lui soufflait à demi-mot qu'il était.
— C'était un accident, décréta-t-il dès le lendemain, après avoir constaté que Peter allait mieux — sa tête ne lui faisait presque plus mal et les plaies superficielles sur ses bras et ses jambes s'étaient refermées. Et ni Morgan ni toi n'êtes blessés. C'est tout ce qui importe.
Mais c'était faux.
Ce qui importait, c'était qu'à cause de lui, Morgan aurait pu mourir.
A cause de lui, qui était devenu cinglé, parlait au fantôme de sa tante et ne fermait plus l'oeil de la nuit...
Il fallait qu'il trouve une solution pour que cela s'arrête. Pour qu'il retrouve des nuits apaisées, pour que les doutes qui empoisonnaient ses pensées disparaissent. Pour que cette May froide et sinistre échappée de ses cauchemars ne vienne plus s'accrocher à son coeur et le détourner des Stark…
Alors dès que Tony et Pepper eurent le dos tourné, l'adolescent se glissa jusqu'à l'armoire à pharmacie de leur salle de bain et fouilla dans les boîtes de médicaments, jusqu'à ce qu'il déniche ce qu'il cherchait. Nichés dans un écrin blanc, renfermant en eux la solution à ses problèmes, les cachets semblaient l'appeler, comme s'ils murmuraient des paroles d'envoûtement — ce qui était idiot, bien sûr.
Ce n'était que des somnifères.
Et voici donc le début d'une excellente idée de Peter (haha NON).
J'espère que ça vous aura plu, on est arrivé à environ la moitié de cette petite histoire !
N'hésitez pas à commenter, suivre, etc. vous connaissez la musique !
Et si vous cherchez d'autres petites histoires d'Irondad, j'en ai une autre en cours dans ma sacoche, n'hésitez pas à regarder "Behind green eyes" sur mon profil :)
A bientôt !
