/!\ Je ne serais peut-être pas en mesure de poster demain donc je poste ce soir (donc il y a deux chapitres à lire si vous n'avez rien lu aujourd'hui) si je peux finalement, vous aurez le prochain chapitre demain tout de même.
Chapitre 6
pov Jamie
Quand je rentrai avec Charlie, Edward et Bella étaient assis l'un en face de l'autre en train de travailler. Seul Edward me vit car sa position le lui permettait. Je lui offris un grand sourire, mon plan marchait alors même que le plan gâteau avait été un gâchis, j'espérai que Bella serait contente parce qu'il était beau, quand même. Je râlai à propos de moi-même bavant sur le futur mec de ma sœur. Je montai à l'étage pour chercher le code parental que Bella avait mis sur ma télé pour pouvoir regarder les séries qui m'étaient désormais interdites.
Charlie m'avait dit que je n'irai pas au lycée demain, même si Carlisle ne m'avait pas donné de jours de repos. Ça m'embêtait presque parce que je ne savais pas si Edward et Bella allaient savoir se débrouiller sans moi dans leur relation. Heureusement, je connaissais maintenant le secret d'Edward et n'avait pas à préparer le dernier gâteau de mon précédent plan puisque les statues n'avaient pas besoin de manger.
-§-
Pendant que Charlie travaillait et que Bella passait son samedi après-midi à la réserve malgré l'avertissement de Jake – allant jusqu'à y aller à bord même de cet avertissement – je m'ennuyais devant la télé parce qu'aucune chaîne ne proposait de série, c'était l'heure des télé-réalités. J'éteignis la télé et usais de ce temps pour réfléchir à Edward Cullen. C'était quand même une drôle de coïncidence que je sois attirée par les Edward Cullen et que justement, l'un d'eux était l'âme-sœur de Bella.
Il fallait que j'en ai le cœur net. J'ouvris mon ordi portable et l'allumai, après qu'il se soit mis en route, je fis une recherche dans l'annuaire. Il y avait un Edward Cullen à Tacoma, dans le même état que nous, 5h20 de route. Il me fallait prendre cette opportunité, je devais savoir si j'étais attirée par les Edward Cullen ou seulement celui-là, ce qui serait effrayant, ça briserait toutes mes convictions. J'attendis que Charlie rentre pour le prévenir que je partais et où j'allais. Ça éviterait à Bella de courir partout pour me chercher, comme à Phœnix, quand j'avais suivi un papillon qui devait m'emmener au royaume des fées – Bella m'avait retrouvée avant que le papillon ne le puisse, il avait un pouvoir de concentration proche de zéro. Maintenant, je savais que le royaume des fées n'existait pas, j'avais 7 ans à l'époque, j'ai grandi depuis.
Charlie rentra, je descendis et lui souris.
« Je dois aller voir Edward Cullen.
« Tu veux que je t'y amène ?
« Non, c'est bon. Je suis de nouveau normale et saine d'esprit, je peux conduire.
« Oui, bon, rentre avant 20h.
« D'accord.
À la moitié du trajet, je réalisai que c'était plutôt long. J'avais mis mon téléphone comme GPS pour me guider. Charlie appela une seconde fois, il avait laissé un message la première fois mais je savais qu'il ne fallait pas répondre en conduisant alors je le laissai encore tomber sur le répondeur. Je n'avais pas écouté le message non plus pour la même raison. Je me dis que je n'allais pas pouvoir repartir directement, il allait falloir que je dorme, je ne savais ni où ni comment, je n'avais pas pris de pyjama. Il était évident que je ne pourrais pas faire l'aller-retour pour rentrer à temps mais si je rentrais demain avant 20h, ça irait, non ?
Il faisait nuit depuis un moment quand j'arrivai devant la petite maison, au numéro 13, je me garai près du trottoir et vérifiai l'heure sur l'écran de la radio, 0h17, c'était tard mais les lumières étaient allumées à l'intérieur de la maison. Après avoir frappé à la porte, j'attendis, un peu nerveuse. Je ne savais pas ce que j'allais pouvoir dire. Et si j'étais attiré par cet Edward Cullen, aussi ? Et si je ne l'étais pas ? La porte s'ouvrit sur une dame d'une quarantaine d'années, elle avait un dégradé de cheveux roux et les yeux bleus.
« Oui, c'est pour quoi ? Me demanda-t-elle.
« Heu, Edward Cullen est là ?
Elle plissa les yeux mais hocha la tête.
« Chéri ? Appela-t-elle.
Bon, Edward Cullen n'allait pas être son fils, il était donc lui aussi... vieux. L'homme apparut finalement, il avait les cheveux blonds, une barbe peu épaisse autour de la mâchoire, assez charismatique malgré son âge.
« Oui ?
Je le fixai pendant un moment pour voir ce que ça me ferait mais ça ne me faisait rien du tout. Il était juste un quarantenaire sans importance pour mes émotions. Je n'étais pas attirée par les Edward Cullen, seulement par celui de Forks. Génial, Bella allait me tuer quand elle le saurait.
« Tout va bien ? Demanda la dame.
« Pas trop, répondis-je, lasse. J'aime bien un garçon et je voulais savoir pourquoi lui, précisément.
« Qu'est-ce que nous avons à voir avec ça ? S'enquit-elle.
« Il s'appelle Edward Cullen comme votre mari, je me disais que c'était à cause de son nom mais en fait, non.
« Je ne comprends pas, déclara-t-elle.
« Moi non plus, fit son mari.
« Ça n'a aucun sens pour vous ? Ça en avait pour moi, c'était logique.
« Jamie Swan ? Appela quelqu'un derrière moi.
Je me tournai pour faire face à deux policiers, une femme et un homme en uniforme s'approchaient de moi.
« Oui, c'est moi.
« Bonsoir, ton père nous a appelé, tu dois nous suivre.
« Je vais aller en prison ?
La policière m'offrit un sourire rassurant.
« Non, bien sûr que non, nous allons seulement t'emmener au commissariat où ton père pourra venir te chercher.
« D'accord, fis-je rassurée.
Je fis un signe au couple pour leur dire au revoir et suivis les policiers jusqu'à leur voiture, garée derrière la mienne.
« J'ai ma voiture, les arrêtai-je alors qu'ils comptaient me faire monter dans la leur.
« Donne-moi tes clés, je vous suis avec elle, dit le policier.
Je lui donnai mes clés, il n'allait probablement pas me la voler, puisqu'il était flic. Au commissariat, ils me firent patienter à l'entrée sur les chaises situées contre le mur opposé du guichet, je m'installai sur une chaise et attendis. Il y avait un homme qui attendait lui aussi à quelques chaises de moi, je me levai et m'approchai de lui.
« Vous allez aller en prison ? Lui demandai-je.
« J'espère bien que non, j'attends un pote qui est en garde à vue.
« Il va aller en prison ?
« Techniquement, il y est un peu, sourit-il. Il a juste été arrêté en état d'ébriété sur la voie publique, il aura juste une amende.
« Je n'ai pas le droit de boire de l'alcool, lui appris-je.
Ça le fit rire.
« Ça n'est pas aussi drôle qu'on le pense, m'assura-t-il.
La dame derrière le guichet nous regardait avec sévérité comme si elle nous surveillait. Je m'attendais à ce qu'elle nous arrête à tout moment pour bavardage. Bradley, puisqu'il me dit s'appeler ainsi, me raconta quelques anecdotes sur les soirées alcoolisées qu'il avait passées. Il me racontait le moment où il s'était réveillé et qu'il s'était rendu compte qu'il avait un chien qu'il n'avait pas la veille. Ce qui m'avait fait penser aux loups de l'histoire que Jake nous avait raconté un soir d'été, j'avais cru tout cet été-là que les Quileutes étaient des loups-garous jusqu'à ce que mon père me prouve que je me trompais. Je venais de finir de lui raconter cette histoire quand mon père m'appela. Quand je tournai la tête vers lui, je fus surprise de voir Edward Cullen à ses côtés. Pas celui de Tacoma, celui de Forks. Je me levai et les rejoignis, Charlie me prit dans ses bras.
« Oh mon dieu, Jamie, ne refais jamais ça.
« Qu'est-ce que tu fais ? Fis-je, la voix un peu étouffée vu qu'il me serrait trop la cage thoracique.
Il se recula. Charlie ne m'avait jamais fait de câlin, auparavant, il n'y avait que Bella qui m'en faisait, alors c'était bizarre. Peut-être que ce n'était pas mon père ? Peut-être que s'il y avait deux Edward Cullen avec un physique différent, il y avait deux hommes physiquement pareil avec un nom différent ?
« Qui êtes-vous ? Demandai-je.
« Jamie ?
« Ton père, Charlie Swan, répondit Edward à sa place.
Charlie lança un regard décontenancé à Edward puis à moi.
« Je pensais... tu ne fais jamais de câlin.
Il caressa ma tête, frotta sa main par dessus mes cheveux. Voilà, c'était ça qu'il faisait.
« Tu ne me fais jamais peur, d'habitude.
Alors il suffisait que je lui fasse peur pour avoir un câlin ?
« Je ne vais plus te laisser conduire, souffla-t-il.
« Mais...
« Jamie, tu as fait cinq heures de routes pour retrouver Edward, tu penses bien qu'il n'irait pas au lycée de Forks s'il habitait à Tacoma, non ?
« Mais ce n'était pas lui que je voulais voir.
« Pourquoi tu as voulu voir un inconnu qui porte le même nom que lui ?
Je ne pouvais pas le dire, pas devant Edward, il saurait qu'il m'attirait. Il le savait peut-être déjà, raison pour laquelle il me détestait mais je ne voulais pas lui confirmer ce détail. Mieux valait le doute.
« Bon, souffla Charlie. Je vais prévenir que je suis là, reste avec Edward.
Je hochai la tête. Je suivis Charlie du regard jusqu'à ce qu'il soit hors de vue puis me tournai finalement vers Edward.
« J'ai l'impression que tu me détestes, m'annonça-t-il, un léger sourire en coin.
J'écarquillai les yeux. Il ne savait rien alors ? Il pensait que je le détestais et c'était pourquoi il me détestait ?
« Oui, affirmai-je.
J'avais essayé de mettre toute ma conviction dans ce ''oui'' puis me sentis horriblement mal d'avoir menti. Je fermai les yeux et respirai pour éviter de rétablir la vérité avec un ''non''. Alors c'était comme ça qu'on se sentait quand on mentait ? Heureusement, Charlie arriva avant que j'explose pour dire la vérité.
« On va aller à l'hôtel, déclara mon père. Ce ne serait pas prudent de repartir maintenant.
Nous allâmes jusqu'à l'hôtel situé à quelques mètres du commissariat à pied. Charlie demanda trois chambres et entrepris de payer les chambres d'avance.
« Je peux payer la mienne, contesta Edward tandis que la réceptionniste lorgnait sur lui.
« C'est le petit-ami de ma sœur, la rouspétai-je.
Charlie lança un regard soupçonneux vers Edward tandis que la réceptionniste fit un sourire contrit.
« Je ne suis pas son petit-ami, réfuta Edward.
« Bientôt, corrigeai-je.
« Non plus.
« Ma fille n'est pas assez bien, c'est ça ?
Edward prit un air hésitant, ne sachant plus comment répondre.
« Je plaisante, gamin, se moqua Charlie en lui tapotant l'épaule. Et non, je t'ai fait conduire jusqu'ici, je paye les chambres.
J'obtins la chambre 15, Charlie prit la 17, accolée à la mienne et Edward entra dans la 14, de l'autre côté du couloir, face à ma porte. Je pris une douche, me lavai les cheveux et le corps avec les produits disponibles. Une fois douchée et séchée, j'enfilai mon shorty et mon t-shirt, laissant le reste sur la petite table contre le mur. J'essayai de m'endormir mais j'étais trop concentrée sur Edward... qui dormait à un couloir de moi. Je pouvais peut-être... juste être amie avec lui. Ça aiderait pour son histoire avec Bella puisqu'elle et moi étions proches. Je me levai pour sortir de ma chambre afin d'avoir une discussion avec lui et réalisai que j'étais en culotte et en t-shirt. Je mis mon pantalon de jogging puis sortis de la chambre, ouvrant et fermant la porte avec précaution pour ne pas risquer que Charlie ne m'entende, il pourrait rapidement se faire des films. Je retins ma main avant de frapper et la laissai doucement retomber contre moi, me balançant d'un pied sur l'autre, je ne savais plus trop si c'était une bonne idée. Je commençai à faire demi-tour quand la porte d'Edward s'ouvrit. Il était tout habillé encore, il ne dormait pas non plus, apparemment.
Je revins sur mes pas pour lui faire face, le fixai dans les yeux, j'allai lui dire que je ne le détestais pas mais à la place, j'avais envie de... J'avançai d'un pas, il ne bougea pas, resta silencieux, un deuxième pas et je me retrouvai très proche de lui, je montai sur les pointes de mes pieds, il posa sa main sur ma hanche et se baissa légèrement pour combler la distance qui nous séparait. Nos lèvres entrèrent en collision, son autre main passa derrière ma nuque tandis que notre baiser devint plus précipité. Il recula, je suivis le mouvement, il ferma la porte, réussissant à ce qu'elle ne fasse aucun bruit. Nos positions s'inversèrent et ce fut moi qu'il fit reculer puis pivoter pour me coincer contre le mur. Quand je ne pus plus respirer, il quitta ma bouche pour parcourir ma mâchoire puis mon cou de baisers alors que je serrai son t-shirt dans mes poings. Il lécha ma peau à cet endroit qui me semblait terriblement sensible. Sa main sur ma hanche remonta, glissant sur mes côtes pour englober mon sein, qu'il caressa pendant qu'il me torturait à l'aide de baisers sur mon cou. Il revint à mes lèvres quand il décida que j'avais pris suffisamment d'air. Ses mains, sa bouche, tout son corps étaient froids, comme les pieds pendant les nuits d'hivers mais ça n'était pas aussi désagréable qu'on pouvait le penser. Pas quand c'était lui qui faisait ça.
Il retira mon t-shirt, ce qui me donna une autre pause pour respirer. Il posa ses mains autour de ma tête, ses doigts entrelacés à mes cheveux humides, il me fixait dans les yeux avec un désir enflammé, j'étais dans le même état et j'étais sûre que je le regardai de la même façon. Je retirai son t-shirt, il éloigna ses mains pour me le permettre. Je caressai son torse finement musclé pendant qu'il m'embrassait de nouveau. Je voulais davantage alors j'entrepris de défaire sa ceinture mais il m'arrêta agrippant mes poignets et les colla au mur autour de ma tête.
« Bon sang, non... fit-il dans un murmure douloureux. Je ne peux... ça me tue on ne doit pas... et puis je ne sais même si tu ne le regretterai pas, même si je pouvais.
je l'embrassai plutôt que le laisser continuer à parler.
« D'accord, soufflai-je contre sa bouche. Mais continue, juste, c'est bien, j'aime bien, je veux ça encore.
Il relâcha mes poignets, fis glisser ses mains le long de mes bras que je ne redescendis que quand il atteignit mes épaules, je plaçai mes bras autour de sa nuque. Il se recula légèrement, caressa mes flancs puis se baissa pour déposer un baiser dans mon cou. Il me caressa de la langue en remontant sur ma mâchoire, ses mains s'étaient immobilisées sur mes hanches. Il m'embrassa un moment puis finalement, redescendis pour me titiller le cou, je le mordis à l'épaule, j'avais l'impression de mordre directement dans l'os qui ne serait protégé que d'une mince couche de caoutchouc mais ça me permit de calmer mes émotions parce que tout ce câlin était intense.
« Tu me mords, vraiment ?
Je ricanai dans son épaule et posai ma tête contre elle pendant qu'il me maintenait toujours les hanches.
« J'ai menti, avouai-je. Je ne te déteste pas.
« Ça me semble évident, maintenant.
Je décollai la moitié de mon visage de son épaule et fis un bisou à la place. Il recula légèrement son buste, je restai collée au mur, il posa son front contre le mien, les yeux fermés. Je réalisai alors ce qu'on avait fait.
« Comment ça a pu arriver ? Marmonnai-je.
Il sourit mais n'ouvrit pas les yeux. Comment pouvait-on passer d'aucune relation d'aucune sorte à faire pratiquement l'amour contre un mur ?
« Ça n'aurait pas dû arriver, répondit-il sur le même ton. Je n'ai rien contrôlé.
C'était la merde, maintenant. J'avais tout foutu en l'air.
« C'était ma faute, lâcha-t-il dans le silence.
« Non, c'était la mienne. C'est moi qui suis venue.
« Tu allais faire demi-tour, j'ai ouvert la porte.
« Tu savais que j'étais là ?
« Ouais.
« C'est un pouvoir de statue ?
« Je ne suis pas une statue, Jamie.
« Tu savais ce qui allait se passer ?
« Non, pas en ouvrant la porte et tu ne devrais pas être là.
« À Tacoma ?
« Dans cette chambre.
« Je sais, c'est pas bien.
Il laissa pourtant son front contre le mien, ses mains toujours posées contre mes hanches, les miennes contre le haut de son torse. Mais ni lui ni moi n'avions envie de mettre fin à ça maintenant, pas quand on savait que ça n'arriverait plus. Parce que je n'étais pas Bella. Son front recula mais son corps resta là, son visage était sérieux, il revint à moi pour m'embrasser, doucement cette fois. Il se recula finalement, je baissai les bras et plus rien de lui ne me touchait à présent mais il restait devant moi, je n'avais qu'à pas à faire pour me recoller à lui. Je sentis le manque mais ne dis rien parce que c'était ce qu'il fallait faire, se séparer. Ce qu'on avait fait, c'était plus intense que les câlins de Jake. Edward se crispa ce qui mit fin à mes réflexions sur ce que je venais d'expérimenter avec lui.
« On n'a qu'à dire que c'était exceptionnel, je ne voulais pas saboter les choses pour Bella et toi.
« Il n'y a rien entre Bella et moi, Jamie.
Je souris, je savais bien que si, il finira bien par le découvrir... ou l'admettre.
« Qui est Jake ?
« Hum, où t'as entendu parler de lui ? Lui demandai-je.
Il hésita mais finit par me répondre :
« Bella.
Oui, bien sûr, c'était évident qu'elle avait parlé de lui.
« C'est son meilleur ami, t'inquiète pas. C'est mon ex aussi.
« D'accord... tu devrais aller dormir.
Je n'avais toujours pas sommeil.
« Va dormir, répéta-t-il, faisant glisser sa main sur ma joue. Bonne nuit.
Je récupérai mon t-shirt et l'enfilai avant de retourner dans ma chambre sans faire de bruit. Je mis du temps à m'endormir.
Est-ce que ça vous surprend où est-ce que vous l'aviez vu venir ? xD
On connait donc la raison pour laquelle Jamie a voulu voir cet Edward Cullen à Tacoma. Ça reste aussi idiot que de penser qu'il faisait 5h de route pour aller au lycée, cela dit, mdr.
