Disclaimer : Une nouvelle fois, tout ce que vous reconnaissez de l'univers Camp Rock, appartient à Disney. J'emprunte seulement le temps d'écrire ma nouvelle folie et si je peux avoir Shane en échange, je veux bien tout remettre en place à la fin mdr. Sinon, je vais inviter quelques guest star dans cette fic mais j'en reparlerais au fur et à mesure. L'idée vient cependant de SubaruShiro (thanks sista) et d'un rêve que j'ai fait y a longtemps. Dernier point, au début de chaque chapitre, j'inclurais l'extrait d'une chanson qui est en rapport avec ce qu'il se passe dedans, selon moi. Toutes sont en anglais mais je mettrais la traduction ainsi que l'interprète, rassurez-vous. (Purée plus ça vient plus ils sont longs mes disclaimer mdr) Voilà j'ai tout dit, hormis que les reviews sont mon seul salaire.
Maybe you were just afraid / Knowing you were miles away / From a place where you needed to be / And you are right here with me. / If it's you and me forever / you and me right now / I'd be all right (Peut être étais-tu juste effrayée / De savoir que tu étais à des kilomètres / Du lieu où tu avais besoin d'être, / Et ce, juste ici avec moi. / Si c'est toi et moi pour toujours, / Si c'est toi et moi maintenant, / Je serais d'accord.)
Jonas Brothers, Fly with me
Fly with me (Vole avec moi)
Pov de Mitchie
« - Je veux pas, boudais-je en rejoignant l'entrée. En plus je suis fatiguée, je veux dormir. La fête pour mon départ était géniale mais trop longue !
« - Mitchie, soupira ma mère, il faut qu'on rentre à Paris.
« - Et tu n'avais qu'à rentrer avant six heures du matin, ajouta mon père en prenant ma valise.
« - Non mais vous pourriez avoir pitié d'une fille amoureuse qui va être séparée de son copain pour au moins un mois. Trente jours et un milliard de miles. Sans compter neuf heures de décalages horaire et…
« - On a compris, m'interrompit maman. Allez monte dans la voit…
Elle fut interrompue par un klaxon et je me penchais pour sauter sur place avant de courir en voyant mon copain arriver. Je saluais Kaycie, la remerciant de l'avoir amené puisqu'il était aussi HS que moi mais je m'en moquais. Il était là, c'était tout ce qui importait. Il sourit à mon enthousiasme et m'embrassa tendrement avant de me signaler que j'avais le regard fatigué.
« - Et le cruel manque de tes bras et de ta présence ne fait qu'ajouter à la morosité que je ressens à l'idée de quitter cette ville au profit de Paris, débitais-je contre lui.
« - Dis donc tu parles bien quand t'es fatiguée. La prochaine fois que tu viens, je t'inscris au marathon, comme tu seras poète juste pour moi, se moqua-t-il.
« - Mouais c'est ça ! T'as le droit d'y croire, bâillais-je.
« - Mitchie on t'attend pour partir, signala mon père me faisant soupirer.
« - Steve, ça t'ennuie si on l'emmène ? Promis je l'empêcherais pas de prendre son avion.
« - Ok d'acc. On se retrouve porte d'embarquement sept !
Il acquiesça et m'ouvrit la portière faisant sourire sa sœur. Elle ne parut cependant pas étonnée de le voir prendre place à côté de moi ni de le voir me serrer contre lui. Pour ma part, je lui rendais son étreinte en souriant. Qu'importe ce qu'il faisait la veille, il trouvait toujours le moyen de m'accompagner jusqu'à la porte d'embarquement. Songer à mon départ serra ma gorge et je me mordis la lèvre pour réfréner mes larmes. Ces vacances avaient riches en émotions et d'un côté j'étais contente de partir afin de pouvoir souffler mais repartir, une nouvelle fois, loin de Shane m'était toujours autant douloureux et je ne voulais pas qu'il me voit encore partir les yeux pleins d'eau.
On arriva trop vite et je saluais Kaycie qui m'expliqua qu'elle préférait attendre son frère ici. Main dans la main, je suivais Shane qui me raccompagna jusqu'à ma famille. Je saluais mon père et le pris dans mes bras lui promettant de revenir rapidement ce qui le fit rire.
« - Tu sais ma fille, ça ne sert à rien de me dire ça puisque je ne te vois jamais longtemps… Mais t'es la bienvenue quand tu veux, ajouta-t-il en me serrant contre lui.
Je sentis mon regard s'embuer à ces mots et je luttais pour ne pas pleurer alors que maman et Ludovic saluaient mon copain en lui assurant qu'ils avaient été ravis de le rencontrer. Pour ma part je restais encore quelques secondes dans les bras de mon père puis je me tournais vers Shane. Il semblait trouver la situation amusante et je le fixais perplexe.
« - Si tu voyais ton regard de petite fille punie, tu rirais aussi, m'expliqua-t-il.
« - Mais je suis punie, dis-je clairement. Je suis obligée de choisir entre briser le cœur de maman en restant ici, bon et mes études, et me briser le cœur en m'éloignant de mon père et de mon copain. C'est un choix déchirant !
« - Je sais.
Tout en parlant, il me prit la main et je me blottis contre lui, tentant d'ignorer les rires de ma famille. Je poussais mon copain pour qu'on s'éloigne un peu et quand ce fut bon, je chuchotais :
« - Je sais que j'aurais dû le dire l'autre fois mais j'ai adoré rencontrer ta famille et surtout ça me touche que tu aies voulu me la présenter.
« - Mitchie, je…
« - Chut, je n'ai pas fini. Pour moi cette rencontre comptait beaucoup et elle m'a rassuré en quelque sorte. Selon Demi je devrais perdre cette manie de te comparer à Davie mais il faut que tu saches et que tu entendes surtout, que j'ai beau être avec toi depuis moins longtemps que je suis restée avec cet imbécile, je me sens plus proche de toi et plus heureuse quand tu es près de moi que je n'aurais pu l'être avec lui. Ce que je vis avec toi n'a pas de prix et je crois que je mourrais si tu me quittais maintenant. Je…
« - Chut, souffla-t-il en posant son index sur mes lèvres. Ecoute je ne te l'ai jamais dit, même si tu dois t'en douter puisque tu as rencontré Marylin, mais j'ai également eu des copines avant toi et moi aussi je te compare parfois à elles. Et ce que je vis avec toi compte beaucoup plus pour moi. Tu n'es pas comme les autres Mitchie Torrès et je me félicite chaque jour d'avoir la chance de sortir avec toi. Et puis qui sait, maintenant que je connais ta famille je ne serais peut-être plus obligé de me cacher dans un hôtel quand je viendrais te voir. Comme Demi et Miley, je pourrais dormir chez toi… Peut-être même avec toi, chuchota-t-il en me fixant.
« - Maman ne te laissera plus dormir à l'hôtel maintenant mais de là à dormir avec moi, je ne sais pas. Viens me voir à Paris et j'en parle avec elle, promis, souris-je connaissant sa réponse.
Il sourit à son tour et m'embrassa tendrement. Je lui répondis avec la même douceur me collant doucement à lui et lorsque l'air nous sépara, je murmurais :
« - Ne me laisse pas repartir Shane, ça me fait trop mal ici, dis-je en mettant sa main sur mon cœur.
« - Si ça ne tenait qu'à moi, ma star, je ne te laisserais même plus t'approcher de cet aéroport que je déteste en ce moment-même.
« - Alors garde-moi. Sois égoïste et enferme-moi chez toi.
Il sourit à mes mots alors que je sentais que je pleurais, une nouvelle fois. Mais ça n'avait aucune importance. Je voulais juste l'entendre me promettre de me garder ici avec lui.
« - Mitchie, je te promets qu'à la minute où tu as ton diplôme, je viens te chercher moi-même à Paris et je ramène ici. Je t'enferme chez moi pendant au minimum une semaine juste pour pouvoir profiter de toi le plus possible mais pas avant. Passe ton diplôme et finis tes études pour avoir les yeux brillants de fierté. Je t'aime comme un fou et je ne veux que ton bonheur ma star…
« - So don't let's me go! (Alors ne me laisse pas partir !)
« - Je n'ai pas compris ta langue mais je comprends tes mots. Et je ne peux pas. Je sais que ton bonheur passe par la concrétisation de tes rêves et ton rêve, ma puce, c'est d'être styliste… Ça me brise le cœur de te laisser partir mais c'est pour ton bien. Et je sais que tu reviendras. Tout ce que je te demande c'est de continuer de m'aimer et d'être toi-même quand je ne suis pas là.
« - Je t'aime, pleurais-je, un peu plus chaque jour mais ça fait trop mal de repartir.
Il n'ajouta rien se contentant d'essuyer ma joue puis m'embrassa alors qu'au même moment, notre vol était annoncé. Je m'accrochais aussitôt à lui alors qu'il me serrait contre lui comme s'il luttait contre son envie de me laisser partir. J'entendis Ludovic rire de nous mais je m'en moquais. Je réglerais ça après. Pour le moment seules les lèvres désespérément douces et chaudes mon copain comptaient. L'air nous sépara et je notais qu'aujourd'hui, lui aussi avait le regard embué. Je souris à travers mes larmes et lui promis de lui téléphoner dès que je serais arrivée alors qu'il m'emmenait prendre mon avion. Maman tendit à l'hôtesse nos cartes d'embarquements et tendit qu'elle les vérifiait, je me tournais vers mon copain.
« - I miss you but I love you so so much for that, guy. You're the best boyfriend and the only one guy of my life.
« - Quoi, demanda-t-il perplexe.
« - J'ai dit : « Tu me manques mais je t'aime énormément pour ça mec. Tu es le meilleur copain et le seul et unique homme de ma vie. »
« - Je t'aime aussi Mitchie. N'en doute jamais. Tu es la seule que je veux.
Cette nouvelle et pourtant si simple déclaration refit couler mes larmes mais je m'en moquais. Il m'aimait, je l'aimais et même si je devais repartir, la vie me semblait belle. C'est tout ce que je demandais. L'hôtesse se racla la gorge et je compris que je devais réellement partir aussi je déposais simplement mes lèvres sur celle de mon copain que je pressais quelques secondes puis je m'éloignais. Je me retournais tous les dix pas pour voir qu'il me suivait des yeux. Au moment où j'allais le perdre de vue je m'arrêtais et fis un cœur avec mes mains. Geste qu'il me rendit alors que j'essuyais mes larmes en continuant d'avancer. Jamais un départ n'a été aussi douloureux constatais-je en m'asseyant quelques minutes plus tard. Je soupirais longuement et fouillais dans mon sac pour en sortir un mouchoir.
« - Dis donc, se moqua Ludovic. Qu'est-ce que tu pleures !
« - Et alors, l'agressais-je. J'ai le droit d'être amoureuse !
« - Calme-toi ma belle, intervint maman. Désolée Mitchie souffre d'hypersensibilité depuis bébé et ça s'est accentuée quand j'ai quitté New York.
« - Oh, je l'ignorais, dit-il ennuyé.
Pour ma part, je pris mon portable et envoyais un message à mon copain. « On foule encore le même sol mais déjà mon cœur est à l'agonie. Je t'en prie, viens me chercher. Je ne survivrai pas à un nouveau départ. »
Pov de Shane
Mitchie s'éloigna de moi et je soupirais mentalement. Ça devenait difficile de la laisser repartir. Je souris en la voyant s'arrêter très souvent pour me regarder. Elle finit par s'arrêter juste avant de tourner et utilisa ses mains pour dessiner un cœur. Le mien rata un battement et je fis le même geste, me retenant de la rejoindre avec beaucoup de mal. Depuis que son avion avait été annoncé, je me retenais de pleurer, non pour mon image qui en prendrait un coup, mais pour elle. Ça lui semblait tellement difficile de retourner à Paris aujourd'hui que je préférais lui faciliter les choses et pleurer en silence ce départ qui me déchirait le cœur autant qu'elle. Je fus tiré de mes pensées par un geste sur le côté et notais la présence de certains fans. Evidemment, songeais-je dépité. Steve suivit mon regard et sourit en voyant la légère grimace que je fis. J'allais d'ailleurs me tourner vers lui, quand mon portable vibra. Oubliant tout, je le pris et ouvris le message de Mitchie. J'avais raison, pensais-je. Ce départ lui est trop douloureux. Me faisant une note mentale de lui répondre quand je serais seul, je le rangeais puis je m'éloignais, après avoir proposé à mon futur beau-père, qui sait un jour peut-être, de venir manger à la maison, à l'occasion. Je n'avais cependant pas fait trois pas qu'un groupe de fans m'accosta. Ravalant ma peine et mon envie de les envoyer au diable, je leur parlais quelques instants, acceptant sans rechigner de signer des autographes ou de prendre des photos avant de leur assurer que oui, le prochain album était terminé.
« - On tourne le clip de notre nouvelle chanson cette semaine, leur confiais-je.
Ce n'était pas réellement un secret mais j'aimais bien que nos fans sachent avant la presse nos projets. Quand je leur confiais une info ainsi, j'avais l'impression de partager un moment spécial avec eux. Comme s'ils faisaient partie des amis à qui je racontais mes problèmes. Même si je ne leur confiais pas n'importe quoi.
Je quittais l'aéroport et rejoignis ma sœur qui me fixa quelques secondes avant de démarrer. Je savais qu'elle pouvait lire mon regard comme un livre mais j'appréciais qu'elle ne fasse aucune remarque.
« - Elle revient quand, demanda-t-elle simplement.
« - En février, soupirais-je. Mais je vais voir pour aller en France à mon tour. Je ne sais pas encore quand mais je ne vais pas supporter d'attendre six semaines pour aller la voir.
« - C'est clair… Surtout que t'as les moyens d'aller la voir tous les week-ends.
Je la regardais choqué puis je soupirais en me souvenant que Mitchie m'avait déjà dit un truc similaire. Enfin il me semble. On arriva devant la maison du groupe avant que je n'en sois sûr et j'embrassais ma sœur avant d'entrer pour me coucher.
« - Toi, dis-je en croisant Demi dans la cuisine, plus jamais tu organises la fête de départ de ma copine !
Elle rit puis retourna au salon alors que je montais me coucher. Je n'avais pas dormi de la nuit, pour ne pas rater le départ de ma belle mais j'étais HS. Je pris cependant soin d'envoyer un message à ma copine. « Ton message me déchire le cœur ma belle. Presque autant que ton départ. Ton absence creuse un trou dans ma poitrine que je ne pourrais pas combler tant que je ne te serrerais pas tout contre moi. Pas tant que je ne te verrais plus me sourire et me dire que tu m'aimes. » Je l'envoyais puis m'allongeais pour récupérer le plus de sommeil possible seulement mon portable vibra quelques minutes plus tard et j'ouvris un œil fatigué. « Si tu savais comme je souffre de partir. J'ai mal à la poitrine et mes yeux ne cessent de pleurer. Jamais je n'aurais cru que partir me fasse aussi mal. C'est comme si on m'avait arraché le cœur pour te le donner. » Je fixais mon téléphone plus qu'étonné tout en cherchant mes mots. « Ton message me laisse perplexe. Veux-tu que je te rende ton cœur ? » Je restais éveillé afin d'avoir sa réponse aussitôt et lorsqu'elle arriva, je respirais. « Non, je veux juste rester dans tes bras. Désolée je suis fatiguée, je dois raconter n'importe quoi. Je vais dormir un peu. Bisous » Je souris et décidais de ne pas répondre préférant me reposer également.
Pov de Mitchie
Je grognais quand on me secoua l'épaule et ouvris un œil pour voir maman. Elle me prévint que nous allions atterrir et je le remerciais avant de m'étirer. Quand ce fut bon, je pris mon portable et souris en voyant que Shane m'avait écrit. Il venait d'être réveillé par Jason pour qu'ils aillent tourner leur clip. N'empêche j'ai hâte, qu'ils le sortent. Rien que savoir qu'ils ont écrit cette chanson en pensant à Demi et moi… Je lui répondis que je sortais de chez Morphée à cause de l'atterrissage puis j'allais me recoiffer rapidement, avant de m'attacher. Cela étant, quand l'avion fut immobile, je commençais par enfiler manteau, écharpes et gants avant de sortir.
Quand j'arrivais devant la maison, je sortis mon appareil photo et maman m'observa perplexe.
« - Quoi ? J'ai envie de montrer à Shane a quoi ressemble sa copine quand elle est en mode esquimaux !
Elle rit mais posa sa valise avant de me prendre en photo puis on entra. J'enlevais mes épaisseurs puis je filais dans ma chambre pour envoyer la fameuse photo, tout en appelant mon copain.
« - Hey c'est sympa de m'appeler mais tu déranges, ou je bosse. Dans tous les cas rappelle ou laisse un message après le bip.
« - Non mais c'est quoi ce répondeur, me moquais-je. Bon puisque je dérange, eh bien je raccroche. Salut Superstar !
Je raccrochais amusée, et lui envoyais un mail avec la nouvelle photo de moi puis j'envoyais un message à mes amis les prévenant de mon retour. Dix minutes plus tard, je repartais, le parapluie à la main, sait-on jamais, pour rejoindre mes amis. J'étais pressée d'avoir de leur nouvelles.
Je ne rentrais chez moi que vers vingt-trois heures et je filais me coucher afin d'être en forme pour mon retour en cours. J'ai hâte de voir la tête de la Beverly quand elle verra mon super bronzage naturel ! Je m'endormis rapidement et lorsque mon portable sonna sept heures plus tard, je bâillais longuement avant de filer sous la douche tout en réfléchissant à mon look de la journée. Je finis par me décider et quand je fus de retour dans ma chambre, j'enfilais une jupe en jeans, des collants en laine bleus, j'ajoutais un sous pull de la même couleur puis une chemise noire que je nouais au-dessus de mon nombril. Tout fait très avant-gardiste songeais-je amusée avant de descendre prendre mon petit-déjeuner.
Quand j'arrivais devant la faculté, j'allais saluer Camille, Lydie ainsi que Ophélie et je les écoutais se raconter leurs vacances n'hésitant pas à les interroger. Visiblement je ne suis pas la seule à avoir passée des vacances inoubliables. Penser à mon séjour à LA me rappela la douleur que j'avais ressenti en me séparant de Shane et je ravalais un soupir avant de lui envoyer un message. « Voilà comme tu le voulais, je suis de retour dans ma ville et dans ma vie mais ton absence empêche le soleil de briller dans mon cœur. Miss you. » Il ne m'avait pas rappeler depuis mon appel de la veille et je me demandais si je ne l'étouffais pas trop seulement mon portable vibra m'empêchant de me questionner plus longtemps. « Je peux t'appeler dans une heure ? Je n'ai pas osé hier de peur de te réveiller mais ta voix me manque cruellement. Presque autant que ta présence au creux de mes bras. » Je souris en lisant ces mots et j'allais y répondre quand Théo arriva.
« - Dis donc, c'est un romantique ton copain, souffla-t-il en lisant par-dessus mon épaule. !
« - Je sais, ris-je gênée. Mais moi je l'aime comme ça.
Sur ces mots, je répondis à mon copain lui expliquant que j'entrais en cours dans quelques minutes puis je lui donnais mes horaires afin qu'il sache quand m'appeler avant de conclure par un « miss you » que je pensais trop souvent. Soyons clair, j'aime ma vie ici mais j'aime être dans ses bras également… La sonnerie m'empêcha d'aller plus loin dans mes pensées et on entra tous en cours. Ophélie sourcilla en voyant mon super look et me demanda si j'avais eu le temps de m'habiller au matin et je ris.
« - Ouais mais j'ai décidé de jouer la carte de l'avant-gardisme. Et tant pis si ça ne plait pas aux autres. Mon copain est fou de mon style donc… Je veux aller le revoir, soupirais-je.
Elle rit et le professeur Donayu arriva et décida d'en faire passer quelques uns sur la sellette comme il le disait souvent. Etrangement, ou non, je fus désignée et je fis face à mes camarades, prête à recevoir une pluie de reproches. Comme fait exprès Beverly trouva tous les défauts du monde à ma tenue sauf un, je n'avais pas fait de faute de couleurs, même si selon elle, j'étais trop basique. J'attendis sagement me retenant avec beaucoup de mal de lui donner mon avis sur les échasses qu'elle a aux pieds puis je pus me rasseoir sans déprimer. Et pour cause, je savais parfaitement ce qui m'attendait en étant habillé de la sorte donc…
Pov de Shane
Les deux semaines qui suivirent le départ de ma copine me parurent durer une éternité et je fus de plus en plus à cran si bien que j'allais voir Mike. Quand je frappais à la porte de son bureau, il fut étonné de me voir mais se reprit et me demanda ce que j'avais à être aussi désagréable.
« - Je suis là pour ce problème justement, soupirais-je. Ecoute, je sais qu'avec la promo de Please Be Mine, on va être très pris mais je me demandais si ça t'ennuyais que je m'absente un week-end ?
« - Tu vas à Paris, demanda-t-il amusé.
« - New York, enfin Hope Valley pour être précis. Je pars qu'un week-end mais j'ai besoin de faire une pause où je vais frapper quelqu'un et j'ai pas envie de me brouiller avec quelqu'un donc…
« - Bon ok. Je t'accorde trois jours de repos, mais avant ça, tu me fais le plaisir d'aller à l'interview radio de demain matin et avec le sourire, ok ?
« - Pas de problème. Merci Mike, assurais-je en me levant.
Manque de chance, il n'avait pas fini de me parler et je passais une demi-heure à lui expliquer pourquoi j'étais comme ça et surtoutpuis me demanda pourquoi j'allais à New York. Ah ah, ça tu ne sauras pas mec désolé. Cela étant, quand je rejoignis mes amis plus tard, j'étais déjà plus heureux. Enfin si je peux dire. Disons que j'avais moins envie de serrer les poings quoi. Je n'avais qu'un appel à passer. Appel qui me faisait un peu peur je l'avoue, mais quand même. Espérons que Steve sera d'accord.
Je passais deux heures à lui expliquer ce que j'avais exactement en tête et pour cause, ça concerne sa fille donc… Je finis cependant par avoir son accord et je lui demandais le numéro de Connie. Je ne lui avais que très peu parler mais je ne pourrais pas échapper à cet appel je le sentais. Je patientais jusqu'à vingt-trois heures puis je l'appelais. Si j'avais bien compté, il était huit heures chez ma copine.
« - Bonjour, qui est à l'appareil ? Bonjour madame Torrès, c'est Shane, fis-je tendu. Oh bonjour Shane, comment vas-tu ? Très bien, très bien et vous ? Pareillement. Par contre, je suis désolée mais Mitchie est partie travailler et… Je sais, c'était vous que j'appelais justement. Je voulais vous parler de l'anniversaire de votre fille.
Elle rit et me demanda ce que j'avais en tête. Je lui expliquais l'idée rapidement puis on se mit d'accord sur les conditions, qui furent plus nombreuses que celles de Steve et j'eus enfin le second accord. Je n'avais plus qu'à attendre que ma copine reçoive sa lettre à présent. Enfin dès que je l'aurais posté ça va de soit.
Cinq jours plus tard, elle m'envoya un message me prévenant qu'elle venait de recevoir mon cadeau et qu'elle acceptait ce qui me fit plaisir. Je décidais donc de faire mon sac rapidement puis je partis en éclaireur afin que tout soit prêt lorsqu'elle arriverait. Soit vendredi soir puisqu'elle était en cours cette semaine. Je suis un petit veinard sérieux !
Il ne me fallut qu'une petite journée pour tout préparer et je passais la journée suivante à me balader avec mes amis dans les rues de ma ville natale. Hope Valley étant minuscule on en fit vite le tour mais ça ne me dérangeait pas, au contraire, puisqu'on finit la journée en allant jouer au basket là où on avait toujours joué plus jeune.
« - Bon allez je me sauve, dis-je quand je sentis mon portable vibrer. J'ai d'autres projets pour ce soir !
« - On te voit demain ?
« - Non je suis d'anniversaire tout le week-end. Mais si j'ai un créneau je vous préviens, assurais-je avec l'impression de leur faire l'aumône d'un peu de mon temps.
Heureusement mes amis ne semblaient pas le voir comme ça et je m'éloignais après leur avoir serré la main. Quand je fus loin, Jed me cria de rattraper et j'obéis avant de tenter un panier à trois points… Que je ratais sans surprise ! Ouais bon tout le monde n'est pas Troy Bolton, songeais-je amusé. Je rentrais rapidement dans la maison de mes parents et je pris une douche avant de me préparer à aller chercher ma copine à l'aéroport dès qu'elle m'aurait prévenu de son arrivée. En attendant, je revérifiais tout puis quand je reçus son message, je quittais la maison serein… Et fébrile à l'idée de ne l'avoir que pour moi tout un week-end.
Quand elle arriva, je quittais ma voiture et la cherchais caché derrière mes lunettes avant de sourire en la voyant. Sans réfléchir, je la rejoignis rapidement et la pris dans mes bras dès que je pus, alors qu'elle me rendait mon étreinte aussitôt. Dès lors je n'avais plus conscience de rien, sauf que j'avais enfin ma copine dans mes bras. C'était tout ce qui m'importait. Je m'éloignais cependant et je l'embrassais doucement avant de chuchoter contre ses lèvres qu'on avait de la route à faire. Trois heures pour être précis. Elle acquiesça et après avoir récupérer sa valise, on fila au parking et je repris le volant de la voiture que ma famille laissait dans la maison.
Durant le trajet, elle me raconta la semaine qu'elle avait vécue et je souris à son enthousiasme. Elle semblait bien se remettre de notre séparation malgré tout. Alors pourquoi moi ça m'atteignait autant ? Je promis de réfléchir à la question rapidement préférant me concentrer sur la route. Je fus néanmoins surpris en voyant la main de ma petite amie se poser sur le levier de vitesse et je profitais d'un feu rouge pour entrelacer nos doigts et lui voler un baiser, me régalant secrètement d'entendre son rire.
On arriva sous les coups de minuit et je coupais le moteur en soupirant de soulagement. J'habiterais plus loin j'aurais pris un taxi. On sortit de la voiture et je m'étirais longuement avant de prendre la valise de ma copine qui rit. Je l'interrogeais du regard tout en ouvrant la porte qu'elle prit soin de fermer derrière elle.
« - C'est rien mais tu semblais rallonger à vue d'œil. Je suis même certaine que j'aurais pu voir ton ventre si tu n'avais pas ton manteau, rit-elle.
Je la fixais perplexe puis j'oubliais ces mots, préférant fondre sur ses lèvres quitte à lui faire peur à cause de ma brusquerie. Heureusement, elle répondit à mon baiser avec autant de fougue et je quittais le sol. Sans cesser de l'embrasser, je lui enlevais son manteau ainsi que son écharpe puis fis tomber le mien au sol avant de la serrer tout contre moi. Le manque d'air nous sépara quelques secondes mais je replongeais sur ses lèvres dès que ce fut bon alors qu'elle s'agrippait à moi ne me laissant pas m'éloigner d'elle. Seulement lorsque l'air nous sépara une nouvelle fois, elle m'empêcha de reprendre possession de ses lèvres préférant poser son visage dans mon cou.
« - Fatiguée, demandais-je doucement.
« - Exactement, admit-elle. Mais je n'ai pas envie d'aller dormir, de peur de me réveiller dans mon lit à Paris.
« - Et si je te prouve que tu ne rêves pas, tu irais te coucher ?
« - Oui, souffla-t-elle contre ma peau qu'elle embrassa rapidement.
Je frissonnais à ce contact et m'éloignant légèrement je la pris dans mes bras, telle une mariée et je montais la déposer, sur son lit, dans la chambre que j'avais prévu pour elle. Quand je revins avec sa valise, je la vis sourire franchement et j'allais l'interroger quand elle prit la parole :
« - Maintenant je suis certaine de ne pas rêver.
« - Et pourquoi, demandais-je en venant l'embrasser.
« - Parce que quand je rêve de toi et de ce genre de moment, ce n'est pas dans une chambre quelconque que tu m'emmènes, avoua-t-elle les joues rouges. Mais dans la tienne.
« - Ah ça aurait été avec plaisir mais tes parents m'ont expressément demandé qu'on fasse chambre à part, si je voulais que tu puisses venir donc… On fera chambre à part la nuit, avouais-je.
Elle acquiesça et m'embrassa avec tendresse avant de bâiller longuement. Comprenant le message je lui volais un doux baiser puis je lui souhaitais de bien dormir avant de quitter sa chambre à regret. J'allais verrouiller le rez-de-chaussée puis je remontais pour la voir dans le couloir.
« - Tu cherches quelque chose en particulier, demandais-je en la voyant refermer la chambre de Gaby.
« - Euh oui, la salle de bain.
J'acquiesçais simplement la lui désignais avant de lui proposer une visite pour le lendemain, ce qui la fit rire. Elle accepta cependant ma proposition et je la laissais faire ce qu'elle voulait dans la salle de bain préférant rentrer dans ma chambre pour me changer. La porte ouverte, j'attendis qu'elle libère la pièce pour m'y engouffrer seulement elle se contenta d'ouvrir la porte quand ce fut bon, et j'allais frapper lui demandant confirmation. Je l'entendis rire et elle vint ouvrir la porte en grand, sa brosse à dent dans la bouche. Je souris et pris la mienne pour l'imiter. Elle eut cependant finit avant moi et embrassa ma joue me souhaitant bonne nuit avant de rejoindre sa chambre.
Pov de Mitchie
Quand je me réveillais le lendemain, je soupirais de bien-être au rêve que j'avais fait puis j'ouvris les yeux… J'eus un temps d'arrêt en voyant le papier peint vert et je grimaçais. Je déteste cette couleur pour être franche, mais au moins j'étais certaine que je n'avais pas rêvé hier. J'avais bel et bien dormi à Hope Valley, dans la maison de famille de mon copain. Cette constatation me réveilla totalement et je sortis du lit avant de vouloir le rejoindre dans sa chambre seulement je me stoppais devant la porte en me demandant quoi faire. Si ça se trouve il n'avait pas très envie que je le vois dormir… Mais moi j'aimais beaucoup l'idée. Ouvrant doucement la porte, je frappais mais n'obtins aucune réponse aussi j'ouvris plus grand. Shane était là en train de dormir bien sagement et je l'observais quelques secondes avant de me décider. Fermant derrière moi, je m'allongeais à côté de lui. Heureusement que le soleil est déjà debout, constatais-je en voyant ses vêtements de la veille éparpiller un peu partout. Je m'allongeais sur le ventre et appuyée sur mes coudes, je l'observais dormir dessinant du regard les traits de son visage. Il est magnifique c'est clair.
Je restais ainsi une minute ou peut-être une heure puis je le vis grimacer avant de chasser une mouche invisible de son visage. Sa main sur sa bouche et les yeux toujours clos, il soupira avant de murmurer :
« - Bon allez mec, debout ta copine ne devrait pas tarder à se réveiller !
Je me retins de rire franchement continuant de l'observer en silence passer sa main dans ses cheveux pour les coiffer, enfin je crois, puis il chercha son portable sur son chevet. Lorsqu'il le localisa, il tourna la tête pour regarder l'heure probablement mais se stoppa en me voyant.
« - Salut, dis-je simplement.
« - Salut, répondit-il d'une voix mal réveillée. T'es réveillée depuis longtemps ?
« - Assez pour savoir que t'es magnifique quand tu dors, que tu te parles au réveil et que c'est difficile de résister à l'envie de t'embrasser.
« - Alors arrête de résister, sourit-il.
Je ris doucement mais me penchais pour lui voler un baiser comme lui la veille. Seulement je ne m'étais pas éloigner de trois millimètres qu'il me retint contre lui pour m'embrasser réellement. A ce moment-là, je soupirais de bien-être puis m'allongeais doucement sur lui appréciant de sentir ses mains frôler ma taille pour me serrer contre lui. Je mis mes deux mains de part et d'autre de son visage sur son oreiller pour ne pas être totalement allongée sur lui mais avant que je ne puisse être fatiguée, il nous fit basculer me faisant passer sous lui. Je souris contre sa bouche et quand l'air nous manqua je le sentis embrasser mon cou. Ses baisers étaient si doux que je fermais les yeux appréciant ce moment des plus câlins. Une de ses mains se posa sur ma taille alors qu'il retrouvait la zone de mon cou si sensible et je m'accrochais à lui. Je me cambrais légèrement quand je sentis sa main passer sous mon débardeur pour frôler mon ventre et malgré moi je repensais à la seule fois où il s'était permis ce genre de geste. Je me tendis aussitôt et Shane s'écarta pour me fixer. A contrecœur, je décidais de lui rappeler l'attitude de Maxime. Ce soir-là, on était chez lui et on s'embrassait pendant que « Le cité des anges » tournait en fond sonore. Comme ce matin, il embrassait mon cou et en frôlant mon ventre et c'était magique… Jusqu'à ce que le frère de Jason ne vienne nous rappeler son existence en se moquant de mon copain. Shane me fixa d'abord curieux puis perplexe avant de détourner le regard, ce qui me fit bizarre.
« - Hey, soufflais-je en cherchant à croiser son regard, qu'est-ce que tu as ?
« - Rien, c'est juste que j'avais oublié cette fin de soirée. Ne t'en fais pas, je ne nous en veux pas… Et pour te le prouver, je te propose qu'on se fasse un petit-déj en amoureux, ajouta-t-il plus joyeux.
« - On n'est que deux, je te signale, dis-je amusée.
« - Raison de plus pour en profiter !
Sur cette remarque il prit mon menton et pressa ses lèvres contre les miennes avant de s'éloigner avec douceur. Je ris et le suivis jusqu'à la cuisine où on prépara notre petit-déjeuner tout en cherchant quoi faire de la journée. Pour ma part, restée blottie dans ses bras me convenait mais je n'avais pas envie de lui imposer une activité qui n'allait pas lui plaire. Même si je prenais l'avion de dix-sept heures trente sept. Heureusement, Shane sembla se rappeler que je partais tôt demain puisqu'il finit par me demander ce que je voulais faire pour notre unique journée en tête à tête.
« - Honnêtement, paresser dans tes bras devant la télé toute la journée me plaît assez mais sinon on peut toujours faire un tour dans le coin. Tu me feras visiter ta ville. Et quand tu viendras à Paris, si tu reviens un jour, plaisantais-je, je terminerai de te faire découvrir mon Paris.
« - Si ça ne tenait qu'à moi, je repartirais avec toi mais la promo de Please Be Mine commence lundi donc… Coupons ton idée en deux. On se balade jusque dix-sept heures et après on s'installe devant la télé. D'accord ?
« - Pourquoi acceptes-tu mon idée sans rien proposer de ton côté ?
« - Eh bien, parce que c'est ton anniversaire et que j'ai envie que tu en gardes un excellent souvenir. Ensuite parce que moi j'ai déjà eu ce que je voulais. A savoir toi près de moi pour un week-end, et surtout parce que ton idée d'activité normale me plaît beaucoup.
Je souris et vins l'embrasser tendrement avant de lui proposer de ne me faire aucun cadeau. Ce voyage était le plus beau qu'il pourrait me faire. Enfin presque mais l'autre étant impossible celui-là me convenait parfaitement. Il accepta en grimaçant et on commença à manger les yeux dans les yeux. Cette impression d'être seul au monde me plaisait même si j'étais mal à l'aise. Je cherchais à savoir ce qu'il attendait de ce week-end et malgré moi, j'avais peur qu'il ait envie qu'on fasse l'amour. Je n'étais pas prête. Et même si ce qu'il m'avait dit hier était encore frais dans ma tête, je n'oubliais pas qu'on n'avait seulement l'interdiction formelle de dormir ensemble la nuit. Mais la journée nous étions libre donc…
« - Shane, demandais-je brusquement. Mes parents ont fixé quoi d'autres comme conditions à son séjour ici ?
« - Tu veux la version codée de tes parents ou la plus simple ?
« - La plus rapide.
« - Ton père a exigée que tu repartes de cette maison en étant toujours vierge et avec le sourire. Que tu promettes de revenir bientôt et que tu passes un bon séjour. Ta mère a ajouté qu'on ne devait pas dormir ensemble et que tu devais garder ton pyjama ou tes vêtements sauf quand tu te lavais, seule, précisa-t-il en levant l'index comme pour appuyer ce mot, que tu passes un bon anniversaire et que si jamais je te forçais, ne serait-ce qu'à enlever une de tes chaussures, elle montait à Los Angeles et venait me faire manger Venice beach… C'est à peu près tout, sourit-il. Pourquoi au fait ?
« - Bah c'est idiot mais j'avais peur que tu attendes quelque chose de moi en échange de ce cadeau.
« - Ah non, m'assura-t-il. Juste que tu passes un bon séjour. Que voudrais-tu que j'attende d'autre de toi ? Une chemise ?
« - Mais non, ris-je, mais… Tu sais comme Davie qui voulait bien m'accompagner à LA si en échange j'acceptais à court termes d'accepter de lui faire l'amour et…
« - Hey je ne suis pas ton ex copain ma puce. Je vois que tu n'es pas prête alors pourquoi je t'en parlerais ?
« - Mais tu voudrais bien ?
« - Naturellement. Ecoute je suis un homme et parfois on a besoin de satisfaire certains besoins comme dirait Ryan, mais à aucun moment je compte te presser ou te forcer à quoique ce soit. Je t'aime Mitchie et ce que j'ai dit à ton ex la seule fois où je l'ai vu est vrai. Si je dois attendre dix ans, alors j'attendrais, parce que si je te forçais, je ne pourrais pas me regarder en face. Alors ne te tracasse pas avec ça. On ira à ta vitesse et à aucun moment je ne veux que tu te forces juste parce que tu as peur que je te quitte d'accord ?
Je hochais la tête et vins l'embrasser, le remerciant de sa franchise puis lui promis de ne pas me forcer et d'attendre d'être prête puis on décida de se préparer pour visiter Hope Valley. J'ai hâte de voir où il a grandi !
Et voilà pour ce soir j'arrête. Que pensez-vous de ce chapitre ? Du départ déchirant de Mitchie ? De leurs larmes à tous les deux ? De son retour et le début de ses cours ? De leur SMS ? De l'idée de Shane pour l'anniversaire de Mitchie ? De leur matin câlin ? Et la conversation qui a clôturer ce chapitre ? Moi perso, j'adore comment ils en parlent sans tabou, au petit-déjeuner. Mdrr
Miss Tagada (L)