Bonjour tout le monde.

Alors aujourd'hui j'ai une demande qui concerne tous les lecteurs qui ont mis mon histoire dans leur liste de "favoris".

Ça fait longtemps que j'écris, j'ai même annoncé que je cessais de publier, mais je suis revenue sur cette décision après avoir vu les films "The Hobbit". Et l'envie m'est venue d'écrire une histoire sur Bilbo et Thorín.

Pour mes autres histoires, qui ne sont pas de ce fandom, j'avais des lecteurs et des lectrices assidus qui m'enchantaient avec leurs commentaires. J'avais des "mises en favoris", mais pas tant que ça finalement.

En tout cas, pas autant que pour celle là.

Du coup, je ne sais pas ce que vous pensez de cette histoire, sauf qu'apparemment, vous attendez le mail qui vous avertira qu'un autre chapitre est publié.

Ma demande de ce soir, c'est que vous me laissiez un petit mot, histoire de me dire pour quelle raison vous la lisez.

Je n'attends pas 10 lignes de commentaires, mais juste une petite phrase qui m'explique pourquoi vous aimez la lire.

Alors :

Clarymea : Désolée, mais je ne connais pas un seul des fandoms dont tu t'es servie pour écrire tes histoires !

Croquett3 : Tu as des lectures très éclectiques, c'est bien !

Miss Mad Reader : Une traductrice de fic ? Alors là, chapeau bas, faut avoir le courage de se lancer là-dedans ! Bravo !

Myhana, et Selena Psycho : Vous aimez le même genre apparemment. Teen wolf et Harry potter ont un bel avenir avec vous deux !

Calinmonamour : Tu as un pseudo tout mignon ! lol ! Et comme pour Clarymea, je ne connais pas du tout les fandoms qui t'ont inspiré pour tes histoires...

Soyez sympa avec moi et laissez-moi un petit commentaire. Ça me remontera le moral qui n'est pas bien haut en ce moment. Je ne sais pas si j'attends impatiemment que ce satané divorce soit enfin prononcé ou si j'espère que ça traine...

C'est débile, mais après 37 ans de mariage, je sais pas trop quoi penser de mon avenir...

Bon, j'arrête là et je vous laisse juge de ce que vous allez faire après avoir lu ce "roman".

En tout cas, merci pour tout.

oOoOo

Réponse aux reviews :

Merci Anaelle ! Kíli et Tauriel, ça sera pour le prochain chapitre. En attendant, tu devras te contenter de celui là, qui n'est pas follichon, mais qui a besoin d'exister.

Bonne lecture !

oOoOo

Chapitre 19

Bilbo était toujours dans le lit et serrait la chemise de Thorín. Il ne savait pas pourquoi, mais l'odeur du roi qui l'imprégnait l'apaisait et il s'allongea en la mettant tout contre lui. Il ferma les yeux et repensa à ce qu'il avait ressenti alors qu'il était dans les bras du nain et il se mit aussitôt à rougir.

Comment avait-il pu se comporter de la sorte ? Même si le nain lui avait dit qu'il avait été heureux qu'il le fasse, il se demandait s'il allait pouvoir le regarder sans être horriblement gêné...

La fatigue prit finalement le dessus et il se pelotonna dans le grand lit recouvert de la belle fourrure blanche et s'endormit, avec un doux sourire sur les lèvres...

oOoOo

Kíli était tellement pressé de voir sa belle qu'il s'était changé en un temps record et avait dévalé tous les niveaux si rapidement qu'il avait failli glisser plusieurs fois et arriver en bas plus vite que prévu. Mais heureusement, sa bonne étoile avait veillé sur lui et il était saint et sauf.

Il allait pour passer les grandes portes d'Erebor quand une des sentinelles de garde le salua en lui souhaitant un bon après-midi. S'arrêtant net, il fit demi-tour, se traitant d'idiot tout en se dirigeant vers les écuries de la montagne.

Pourquoi prendre le risque de se salir en traversant à pied la vallée et en mettant plus de temps que s'il y allait en poney ?

Décidément, l'amour le rendait un peu bête...

Après avoir fait seller Eclair, il sortit de la montagne et prit la direction de Dale...

oOoOo

Thorín avait retrouvé Balín et Ori et ils attendaient les conseillers afin d'organiser le repas du soir.

-Je ne suis pas sûr qu'ils vont apprécier de ne pas avoir été mis au courant... Ronchonna Balín.

-Au courant de quoi ?

-Que tu aies un One...

-Mais personne ne pouvait deviner que son altesse Bilbo serait le One de sa majesté ! S'indigna Ori.

-De toute façon, ce qui est fait est fait et on ne peut pas revenir dessus. Ils devront s'y faire.

-Nos lois vont dans ce sens alors...

Balín ne put terminer sa phrase que la lourde porte s'ouvrit et laissa le passage à trois très vieux nains dont un qui avait du mal à se déplacer.

-Votre majesté... S'exclamèrent-ils en cœur.

-Lord Fràduin, Grolün, Mórlin... Salua Balín.

Thorín les salua d'un signe de tête puis attendit qu'ils s'assoient avant de regarder Balín.

-Le prince Kíli est allé à Dale afin de convier le roi Bard ainsi que le roi Thranduil à un diner ce soir.

Les conseillers grognèrent à l'entente du nom du roi des elfes, mais des accords commerciaux ayant été signés, ils devaient admettre qu'une invitation de temps en temps pouvait être supportable.

-Ceci afin que le prince Kíli puisse faire sa demande auprès de Tauriel, elfe de Greenwood. Continua Balín d'un ton calme.

-Comment ?

-Quoi ?

Fràduin et Grolün s'étaient exclamés en même temps et s'étaient levés, clairement indignés par ce que venait de leur annoncer Balín.

-Votre majesté, il est inconcevable qu'un prince de Durïn fricote avec un elfe !

-C'est un déshonneur total de penser qu'un membre de la famille royale puisse se mélanger avec quelqu'un comme ça !

-Silence ! Eclata Thorín. Il n'est pas de votre ressort de décider qui mon neveu peut fréquenter. J'ai déjà arrangé l'union entre Kíli et Tauriel avec Thranduil et nous nous sommes mis d'accord.

-Sans nous en faire part ? S'indigna le troisième nain, Mórlin, qui n'avait rien dit jusqu'à présent.

-Je suis le roi, vous êtes là pour me conseiller, mais je prends les décisions qui me conviennent.

-Que va nous rapporter une telle union ? Grogna Fràduin.

-Le bonheur de mon neveu est suffisant. Claqua Thorín, clairement énervé.

-Vous dites que vous vous êtes mis d'accord, continua Grolün, mais sur quoi ?

Balín regarda Thorín et attendit de savoir si oui ou non, il allait leur dire pour le collier. Thorín eut un petit sourire en coin et se redressa.

-J'ai rendu le collier de Lasgalen à son véritable propriétaire...

Les voix des trois conseillers s'élevèrent, fortement contrariés à l'idée qu'un tel bijou soit sorti de la montagne sans qu'ils aient été prévenus.

-Taisez-vous ! S'exclama Thorín. Cette vieille histoire a fait bien trop de tort à ma famille et j'ai décidé que cette querelle devait prendre fin. Kíli fera sa demande ce soir, en présence de Thranduil et de Bard ainsi que leur suite. En tant que conseiller, vous êtes également invités...

Le ton avec lequel Thorín avait fini sa phrase indiquait clairement qu'ils étaient effectivement invités, mais que s'ils ne voulaient pas venir, il ne leur en voudrait pas.

-Thorín... tu devrais peut-être leur dire pour qui tu sais...

-Et j'ai une autre nouvelle à vous annoncer.

-Encore une union ? Ricana Fràduin.

Thorín regarda le nain d'un air qui lui fit rabaisser la tête, conscient qu'il était allé un peu trop loin.

-Effectivement, ce que je vais vous annoncer peut aboutir à une union. J'ai rencontré mon One...

-Votre majesté, quelle bonne nouvelle !

-Peut-on connaitre de nom de cette naine chanceuse ?

-Il ne s'agit pas d'une naine...

Les conseillers se regardèrent en silence. Il était de notoriété publique que le roi avait une inclinaison pour la gent masculine mais pour eux, qui étaient parmi les plus anciens, si les couples d'un même sexe étaient acceptés sans problème, et qu'ils savaient que le prince Fíli serait son successeur, ils estimaient que pour lui c'était différent et que ça ferait mauvais effet qu'il s'unisse avec un mâle.

-Et il ne s'agit pas d'un nain non plus. Ne vous méprenez pas, le fait que j'ai un One ne change rien à ma décision de rendre mon neveu Fíli héritier du titre et du royaume.

-Peut-on connaitre son nom ? S'il ne s'agit pas d'un nain, est-ce un homme ? Demanda Fràduin.

Un homme était une solution plus acceptable à leurs yeux qu'un elfe. Déjà qu'un des princes allait se marier avec l'une d'entre eux...

-Il s'appelle Bilbo et c'est un hobbit.

-Pardon ?

-Comment ?

-Un quoi ?

Les conseillers n'en revenaient pas. Un hobbit ?

Il s'agissait de la race la plus petite et la moins apte à se battre qui pouvait exister sur toute la Terre du Milieu et c'était un des leurs qui allait être aux côtés de leur roi ?

-Il s'appelle Bilbo Baggins, c'est un hobbit et il est le One de notre roi. Expliqua Balín.

-Comment un hobbit s'est retrouvé de ce côté de la montagne ? Demanda Grolün, étonné.

-C'est une malheureuse histoire qui ne concerne que notre roi et Bilbo. Finit Balín.

Fràduin se leva et s'inclina devant son roi.

-Il me semble que notre présence ne changera rien et que vous avez de toute façon pris votre décision. Je pense qu'il n'est donc pas nécessaire que nous restions plus longtemps.

-Je ne me rappelle pas avoir dit que cette réunion était terminée... Rétorqua Thorín, incroyablement calme.

-Votre majesté, loin de moi l'idée de vous manquer de respect, mais je pense que ce que Fràduin veut dire, est que notre inimitié avec les elfes est trop enracinée pour que nous acceptions si facilement que l'un des nôtres s'unisse avec l'un d'entre eux.

-C'est avec des préjugés tels que ceux-là que des guerres détruisent des peuples. Le roi Thrór était comme vous, mais je ne suis pas mon grand-père et il est temps que ces querelles intestines finissent. Vous avez été prévenus parce que vous êtes mes conseillers, mais comme l'a dit lord Fràduin, votre présence n'est plus requise. Vous pouvez disposer.

Interloqué par la façon un peu cavalière dont ils venaient d'être congédiés, les trois conseillers s'inclinèrent devant leur roi et sortirent le plus dignement qu'ils purent.

-Tu n'as pas été très diplomatique sur ce coup-là... Marmonna Balín une fois la porte fermée.

-Je devrais les renvoyer pour leur insolence ! S'exclama Thorín. Peut-être que je devrais les remplacer par des nains plus jeunes et plus ouverts d'esprit.

-Moi aussi ? Demanda Balín.

-Bien sûr que non ! S'il y a une personne dont je ne pourrais jamais me passer c'est bien toi.

-Je suis heureux de l'entendre... et maintenant, si nous parlions de l'organisation du repas ?

-Avons-nous la certitude de la présence de ceux qu'aura invités son altesse Kíli ? Demanda alors Ori qui s'était fait tout petit pendant l'échange entre son roi et les conseillers.

-Je suis certain qu'il fera tout ce qu'il peut pour les convaincre.

-Ton neveu doit être tout excité à l'idée de faire sa déclaration, n'est-ce pas ?

-Oui et j'espère seulement qu'elle va accepter parce que je ne suis pas sûr du tout de supporter Kíli ayant un chagrin d'amour...

Balín se racla la gorge et tripota quelques papiers qui étaient devant lui, tout en marmonnant des paroles incompréhensibles, quant à Ori, il inspecta minutieusement sa plume, comme si elle allait lui révéler des secrets.

-Tu me caches quelque chose ? Lui demanda Thorín en croisant ses mains devant lui.

Son conseiller cessa de bouger et baissa la tête pendant quelques instants avant de le regarder dans les yeux.

-Tu ne risques pas d'être obligé de supporter ton neveu avec un éventuel chagrin d'amour, parce qu'à mon avis, l'elfe n'attend que ça elle aussi...

-Et comment tu sais ça ? Lui demanda Thorín d'une voix dangereusement basse.

-Hem... promet-moi de ne pas t'emporter...

Le grognement sourd qu'il entendit ne lui inspira pas trop confiance, mais maintenant qu'il avait commencé, il n'avait pas d'autre choix que de lui dire tout ce qu'il savait.

-Balín... Insista Thorín.

-Et bien ça fait au moins deux ans que Kíli et Tauriel se voient...

-Où ?

-Chez Bard...

-Parce qu'il est au courant ? S'exclama Thorín en colère.

-En fait non... c'est sa fille Sigrid qui...

-Donc Fíli le sait aussi...

-Je n'en suis pas sûr... mais franchement...

-Pourquoi est-ce que ça ne m'étonne même pas d'apprendre qu'il fasse comme si rien ne se passait ? S'écria Thorín en se levant.

-Fíli aime son frère et ne veut pas le voir malheureux. Mais comme tu n'es pas vraiment ouvert sur ce sujet, Sigrid a eu pitié de lui et s'arrangeait pour qu'ils puissent se voir sans craindre ta fureur...

Thorín cessa net de marcher de long en large quand il entendit son conseiller lui dire ça. Il avait raison.

Il y a peu de temps encore, il aurait pu déclarer la guerre aux elfes rien que pour ça. Mais maintenant, il admettait que son comportement était bien trop dur et surtout, que c'était toute sa famille qu'il punissait pour une chose dont ils n'avaient fait que subir les conséquences tout au long de ces années.

Il regarda Balín, reprit place à ses côtés et prit la feuille sur laquelle était écrit les noms des participants au banquet.

-Il y aura trois rois à notre table ce soir et il ne faut surtout pas commettre d'impairs, continua alors Balín. La table de la salle à manger d'apparat est suffisamment grande, mais il faudra la surélever afin que nos invités soient correctement installés. De notre côté, je pense faire installer une estrade, de cette façon, nous serons tous à la même hauteur. Il faudra que ton fauteuil soit placé au milieu et que Thranduil et Bard soient en face de toi. Fíli n'étant pas là, Kíli sera à ta gauche et Tauriel sera à côté de Thranduil. Tant que l'annonce de leurs fiançailles n'est pas officielle, ils ne peuvent pas être l'un à côté de l'autre. Les deux autres enfants de Bard sont encore jeunes, mais je sais que le roi de Dale privilégie la famille par rapport à l'étiquette, donc, ils seront placés à côté de leur père... pour les autres...

Thorín écoutait avec attention les recommandations de Balín à qui il faisait totalement confiance, mais dès qu'il entendit le mot fiançailles, son esprit s'envola jusqu'à sa chambre, là où se trouvait celui qui avait pris son cœur. Pouvait-il se permettre d'annoncer à Thranduil et à Bard qu'il avait trouvé son âme sœur le soir où Kíli ferait sa demande ?

Assurément non. Ce banquet était pour son neveu et rien que pour lui.

-... et nous ne pouvons pas oublier d'inviter Azog le roi des orcs. Ça serait définitivement un manque de diplomatie assez grave entre notre peuple et le leur, n'est-ce pas ?

Thorín regarda Balín et se rendit compte qu'il n'avait pas du tout prêté attention à ce qu'il disait. Mais il ne pouvait décemment pas lui avouer ça.

-Bien sûr... nous ne pouvons pas nous permettre ça.

-Et donc, je vais faire aménager les écuries pour qu'il y ait de la place pour son warg. Ce sont de grandes bêtes et...

-Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?

-Tu ne m'écoutais pas... qu'est-ce que j'ai bien pu dire qui a fait que je t'ai perdu ?

-Je pensais à Bilbo...

-J'aurais dû m'en douter... concentre-toi encore un peu mon gars et tu pourras le retrouver, on n'en a plus pour très longtemps.

Ori toussota tout en cachant un sourire. Voir son roi perdre contenance était rare, mais la cause était suffisante aux yeux du scribe pour qui l'amour prévalait sur beaucoup de chose. Cela leur prit encore une petite heure pour décider ce qu'ils serviraient à table.

Entre les nains qui étaient principalement des carnivores, les elfes qui étaient pour la plupart des végétariens et les hommes qui mangeaient de tout, ils avaient la chance de pouvoir contenter tout le monde, sans même connaitre leurs goûts spécifiquement.

-Je fais descendre la liste aux cuisines pour que Bombur ait le temps de tout préparer. Annonça Ori. Puis-je lui suggérer de prendre des aides cuisiniers ? Je pense que ça ne sera pas du luxe et ils pourraient aussi faire le service.

-Qu'en penses-tu ? Demanda Balín à Thorín.

-Je suis d'accord. On a tout vu ?

-Il reste encore un point. Bard et ses enfants rentreront chez eux après le banquet, mais pour Thranduil et sa suite ?

-Que suggères-tu ?

-Franchement, je ne sais pas trop... le mobilier de nos chambres d'invités n'est pas vraiment prévu pour des personnes aussi grandes. Mais nous pouvons toujours leur proposer de rester et nous verrons bien ce qu'ils diront. Ils se sont déplacés pour voir Bard, peut-être qu'ils repartiront à Dale...

-Fais nettoyer les quartiers des invités quand même, que nous ne soyons pas pris au dépourvu.

-C'est noté. Bien, je crois que ce coup-ci on a tout vu, tu peux aller retrouver ton hobbit !

Thorín regarda Balín qui lui souriait, mais attendit qu'Ori sorte avant de lui parler.

-Tu crois qu'il occupe trop mes pensées ?

-Il est ton One, personne ne peut rien dire ou faire contre ça. Il sera là ce soir ?

-Je pensais lui demander de m'accompagner, mais je ne suis pas sûr qu'il soit prêt à voir tant de monde. Et cette soirée est pour Kíli, pas pour moi...

-Tu devrais lui en parler, qu'il ne se sente pas négligé. Je pense que Kíli sera content de le voir aussi, après tout, c'est grâce à lui que vous vous êtes rencontré.

-Je vais y réfléchir...

-On se retrouve ce soir alors ?

Balín regroupa ses papiers et s'inclina devant Thorín avant de sortir. Le roi resta assis quelques instants avant de se lever. Il repensa à tout ce qu'il lui était arrivé depuis peu. La reconquête de la montagne après le décès de son grand-père et de son père, le mariage de Fíli, la découverte de son One, le futur mariage de Kíli.

Et si tout se passait bien, il pourrait également prendre le hobbit comme époux. Quelle plaisante perspective...

oOoOo

Kíli était à Dale. Il était tellement excité à l'idée de voir celle pour qui son cœur battait qu'il devait prendre sur lui pour se calmer. Son oncle lui avait donné une tâche à accomplir et il devait la mener à bien. Il fut accueilli avec les honneurs et escorté jusqu'à la grande maison que Bard avait héritée de son ancêtre.

Bien sûr, il y avait encore quelques travaux d'aménagement à faire, mais le souverain de Dale était quelqu'un qui avait toujours pensé aux autres avant lui. Et si sa demeure était très largement suffisante pour lui et ses deux enfants, elle était assez délabrée. Elle comportait deux étages mais il n'y avait que le rez-de-chaussée et le premier qui avait eu droit aux embellissements.

Le dernier n'avait pas moins de six chambres et si elles étaient habitables, elles étaient meublées très simplement. Son frère et lui avaient participé au nettoyage des lieux et il se rappelait parfaitement comment Fíli s'était comporté à chaque fois que Sigrid entrait dans la pièce qu'ils restauraient. Avait-il l'air aussi bête quand il se trouvait en présence de Tauriel ?

Le jeune prince sourit en repensant au jour ou la jolie blonde était venue leur proposer des rafraichissements. Fíli avait tellement tremblé en prenant le verre qu'elle lui avait tendu qu'il en avait renversé la moitié sur lui. L'éclat de rire de Sigrid l'avait mortifié, surtout quand elle avait pris un bout de tissu pour éponger sa tunique.

Mais le pire, ça avait été quand elle lui avait finalement demandé de la retirer afin qu'elle la mette à sécher. Son frère avait tellement rougi qu'il n'avait pas pu se retenir de rire lui aussi.
Décidément non, il n'était pas aussi niais devant l'elfe.

Il suivait le serviteur quand il fut introduit dans la salle de réception où se trouvaient Bard, Thranduil, Tauriel et deux autres elfes, tous assis autour d'une grande table.

-Mes seigneurs... je vous présente mes respects.

Kíli s'inclina devant eux et salua également les autres personnes qui se tenaient debout, au coin de la pièce. Les serviteurs furent surpris qu'un prince s'adresse à eux et ils lui rendirent son salut, appréciant qu'un nain ait un peu plus de délicatesse que les elfes qui ne les avaient même pas regardés.

-Votre altesse ! Quel plaisir de vous voir ! S'exclama Bard en se levant et en s'approchant de lui.

-Je vous en prie, appelez-moi Kíli.

-Alors vous m'appellerez Bard dans ce cas, après tout, vous faites partie de ma famille.

Thranduil fit la moue en entendant ça, mais il se rassura en se disant que comme Tauriel n'était pas liée avec lui par le sang, il ne risquait pas d'avoir un nain dans la sienne...

-Asseyez-vous donc avec nous et dites-nous quelle nouvelle vous nous apportez. Parce que je suppose que vous n'êtes pas venus pour rien ? Déclara Bard en regardant l'elfe rousse qui avait baissé les yeux.

Il était au courant de ce que sa fille Sigrid manigançait à chaque fois que les elfes venaient le voir et si au début il n'était pas d'accord avec la façon dont elle s'arrangeait pour que Kíli et Tauriel se voient en privé, il s'était fait une raison. Après tout, l'elfe devait être majeure depuis bien plus longtemps qu'il pouvait seulement l'imaginer et elle avait le droit de fréquenter qui elle voulait.

Et comme il n'était pas censé le savoir, il supposait que Thranduil ne devait pas l'être non plus.
Quoi qu'avec le roi des elfes, on ne pouvait être sûr de rien...

-Je suis venu à la demande du roi Thorín Oakenshield qui vous prie d'accepter de venir, vous et vos enfants, à sa table ce soir. Vous êtes bien sûr convié à ce diner, votre majesté, ainsi que votre suite. Déclara Kíli en s'adressant à Thranduil.

Le grand blond le regarda comme s'il était un insecte malfaisant, mais le nain s'était adressé à lui avec courtoisie et quand il posa ses yeux sur sa capitaine de la garde, elle avait l'air tellement angoissé à l'idée d'un refus qu'il soupira discrètement avant de se redresser.

-Transmettez mes remerciements à votre oncle et dites-lui que nous viendrons avec plaisir ! Lui répondit alors Bard.

Kíli regarda Thranduil et attendit tranquillement qu'il lui donne sa réponse, même s'il était clair qu'il bouillait d'impatience...
Il était sûr que le roi faisait exprès de laisser planer un doute quant à son éventuelle acceptation, mais il resta souriant et stoïque.

-J'accepte également.

Pas de merci, mais Kíli n'en attendait pas de toute façon.

-Bien, nous vous attendons donc vers vingt heure ce soir.

Il s'inclina à nouveau et sans se départir de son sourire, il fit demi-tour et sortit de la pièce.

Il se dépêcha de rentrer à la montagne, il avait un cadeau à fignoler et à emballer...

oOoOo

Kíli était revenu à la montagne rapidement. Il avait laissé son poney aux écuries et était retourné à la boutique de Bofur où le fabricant de jouet l'attendait, toujours souriant.

-Alors ? T'étais où ?

-A Dale, j'avais un message à donner à Bard. Vous pensez qu'il est fini ?

Bofur s'approcha de l'arc et l'examina sous toutes les coutures, mais il fit la moue en le rendant à un Kíli qui se mordit la lèvre en le reprenant.

-C'est pas terrible... j'le savais... Marmonna le prince en baissant la tête, dépité.

-C'qui m'agace, c'est que j'pourrais jamais t'avoir comme apprenti dans ma boutique. Avec toi, j'aurais pu vendre plus de jouets que j'pourrais jamais en faire...

-Comment ? S'exclama Kíli en regardant d'un air étonné le nain en face de lui.

-Ton arc est magnifique ! J'aurais pas fait mieux. Ton elfe devrait vraiment être difficile si elle le refuse ! Mais si c'est l'cas, j'le mets en vitrine et j'suis sûr de m'faire un paquet d'bénéfices ! Emballe-le avant que j'te l'prenne gamin !

Ravi, Kíli reprit l'arc et le posa sur une table pour fixer et tendre la corde. L'arme était vraiment grande, mais il prit la décision de l'essayer quand même. Il ne pouvait surtout pas se permettre d'offrir un cadeau qui ne tienne pas.

Il avait encore un peu de temps devant lui avant de devoir aller se préparer pour le repas du soir, alors après avoir nettoyé et poli l'arc une dernière fois, il descendit aux arènes afin de voir ce que ça donnait. Il n'était pas seul, Dwalín était là, ainsi que les jeunes soldats qui paraissaient épuisés après avoir passé une journée entière à courir et s'entrainer.

Il se dirigea vers le rack qui était dans un petit recoin et choisit une flèche assez grande. Les nains n'appréciaient pas spécialement cette arme, mais Thorín avait décidé que tout le monde devait savoir un tenir un. Une hache ou une épée était bien en cas d'attaque, mais un arc avait l'avantage de décimer l'ennemi de plus loin.

Et comme les gardes de Dale venaient de temps en temps entretenir leur forme avec Dwalín, il y avait des arcs, des lances et des épées de différentes tailles. Il recula ensuite, tout en restant dans l'allée et visa la cible qui était à plusieurs dizaines de mètres. Il banda l'arc doucement, testant la corde et la tendit le plus qu'il pouvait avant de lâcher la flèche qui fila droit dans le centre.

-Bien joué gamin ! S'exclama Dwalín en lui tapant sur l'épaule. Toujours aussi doué !

-Merci...

-Il est pas un peu grand pour toi cet arc ?

-Il est pas pour moi... Marmonna Kíli.

-Ah... j'suppose qu'il est pour ta rouquine ?

-Tu crois qu'il lui plaira ? S'inquiéta le prince. Les sculptures ne sont pas de trop ?

-Faudrait vraiment qu'elle soit difficile... t'as fait du beau boulot. P'tète même que Thranduil sera impressionné...

-C'est pas lui que je veux impressionner.

-T'inquiète pas alors, ça va bien s'passer.

-J'espère...

-File te préparer, il faut qu'tu sois à ton avantage ce soir ! J'veux voir la tête du roi des mangeurs de feuilles quand tu f'ras ta d'mande ! S'esclaffa Dwalín.

Kíli quitta les arènes en souriant et en inclinant légèrement la tête en passant devant les jeunes soldats qui le saluèrent. Il avait trois bonnes heures devant lui, mais elles ne seraient pas de trop avec tout ce qu'il avait à faire. D'abord choisir des vêtements qui le feraient paraitre à son avantage et ensuite il devrait réussir à tresser ses cheveux.

Dans la culture naine, les nattes avaient une signification suivant l'endroit où elles étaient placées et la façon dont les mèches étaient tressées. Ce soir, il pourrait porter celles qui indiqueraient qu'il n'était plus libre et que son cœur était pris.

Mais pouvait-il le faire avant de connaitre la réponse ?

Il subirait un déshonneur total si jamais il tenait pour acquis quelque chose qui s'avérait faux et il n'y avait qu'une personne à qui il pouvait demander conseil.

Son oncle, le roi en personne...

oOoOo

La sieste de Bilbo lui avait fait un bien fou. Il s'éveilla avec un sentiment de plénitude comme jamais il n'avait ressenti. Le roi n'était pas à ses côtés, mais le lien ne devait sans doute pas être aussi fort qu'ils le craignaient s'ils pouvaient s'éloigner l'un de l'autre sans avoir de malaise. Etait-ce à cause de ce qu'ils avaient fait ensemble ?

Bilbo rougit de honte de d'embarras quand il se rappela la façon dont il s'était frotté sans vergogne contre le nain. Oín lui avait bien expliqué tout ce que son corps pouvait lui offrir comme plaisir et il en avait eu un avant-goût très plaisant. Il lui avait également affirmé que l'amour entre deux hommes était très agréable quand toutes les précautions étaient prises et que les deux partenaires étaient consentants.

Il avait encore très peur de ce que pourrait lui demander le roi, quand il en aurait assez du peu qu'il lui accordait, mais il avait eu plusieurs fois la confirmation qu'il pouvait faire confiance aux nains, enfin ceux qu'il avait rencontrés. Aucun d'entre eux n'avaient eu de gestes ni de paroles déplacés envers lui.

En fait, il avait même l'impression que depuis qu'il s'était révélé être le compagnon du souverain, tout le monde était au petit soin pour lui. C'était étrange d'être le centre de l'attention de tout un peuple et ça lui pesait un peu. Lui qui avait vécu sa vie en faisant bien attention à passer le plus inaperçu possible avait un garde du corps à sa disposition, un docteur qui avait fait en sorte que ses cicatrices soient devenues presque invisibles et le souverain d'une montagne qui faisait tout pour lui plaire.

Il avait à manger autant qu'il le désirait et surtout, il se sentait protégé, sentiment qu'il ne se rappelait pas avoir eu... Mais pour l'instant, il devait aller aux toilettes et il était angoissé à l'idée d'avoir mal, même si le docteur lui avait assuré qu'il était bien cicatrisé lors de sa dernière consultation.

Il repoussa la couverture et la fourrure et ouvrit la bouche en remarquant qu'il était nu, puis il se rappela pourquoi et soupira en prenant la chemise du roi qui était roulée en boule à côté de l'oreiller. Il était son compagnon et il devrait un jour cesser de rougir parce qu'il y avait de forte chance que cette situation se reproduise.

Surtout qu'il avait un partenaire plus que disposé à lui rendre ce service...
Il l'enfila et rigola en constatant qu'elle était bien deux fois trop grande pour lui et que même s'il fermait les boutons jusqu'en haut du cou, le col était tellement large qu'il lui laissait une de ses épaules découverte.

Il s'approcha du bord du lit et se rendit compte avec désespoir que sa canne n'était pas à portée de main. Il se mordilla la lèvre inférieure, se demandant s'il allait faire appel à Kolya ou s'il allait se débrouiller seul. Mais le docteur lui avait dit qu'il devrait patienter encore plusieurs jours, voire une ou deux semaines avant que le muscle ne soit sollicité, sinon, il risquait de boiter pour le restant de ses jours.

Mais franchement, est-ce que déranger une personne pour si peu valait le coup ? Il décida que non.

Prenant son courage à deux mains, il tendit le bout de son bon pied et tout en s'accrochant aux draps, il se laissa glisser doucement, mais le sol lui parut soudainement bien plus bas que ce qu'il pensait et il haleta en sentant le drap glisser avec lui.

Le petit cri de panique qu'il poussa ne fut rien en comparaison de la peur qui le saisit quand la porte de la chambre fut poussée brusquement et que Kolya entra.

-Tout va bien votre altesse ? Mais que faites-vous ? S'inquiéta le soldat en s'approchant de lui.

-J'voulais juste aller à la salle de bain, mais ma canne était pas à côté du lit !

-Mais il fallait m'appeler, je suis là pour ça ! Permettez-moi de vous prendre la main afin de vous aider.

-J'pensais y arriver tout seul... Murmura Bilbo en baissant la tête.

-Laissez-moi vous aider... je vous assure que ça ne me dérange pas. C'est un grand honneur que m'a fait notre roi en m'assignant à votre sécurité et rien ne peut me rendre plus fier que d'être à votre service !

Bilbo regarda le nain en souriant.

-Alors aidez-moi en allant me chercher ma canne, s'il vous plait.

-Vous ne voulez pas que je vous amène à la salle de bain ?

Le hobbit se mit à rougir légèrement. Il savait que Kolya se doutait de ce qu'il voulait faire, mais ça restait quand même gênant.

-Je vais vous chercher votre canne, asseyez-vous en attendant, d'accord ? Déclara le soldat quand il se rendit compte de la gêne qu'avait provoquée sa question.

Il approcha une chaise et attendit que son protégé soit bien assis avant d'aller chercher la canne qui avait été posée près de la porte.

-La voilà. Vous n'avez plus besoin de moi ?

-J'pense que ça ira, mais vous pouvez rester dans la chambre jusqu'à c'que j'sorte ?

-Bien sûr !

Bilbo se déplaça doucement et referma la porte derrière lui. Il n'avait pas de problème pour se déshabiller étant donné qu'il avait la chemise sur lui et il s'installa, le cœur battant un peu plus vite que la normale. La peur de la douleur était toujours présente et il se demanda si elle disparaitrait un jour...

Il savait qu'il était crispé mais au bout de quelques minutes, il soupira en secouant la tête. Ça ne servait à rien de retarder l'inévitable alors tout en tenant la chemise à deux mains, il se força à se détendre et laissa la nature faire son travail...

oOoOo

Kolya se tordait les doigts tout en marchant de long en large le long du mur qui le séparait du hobbit. Ce petit homme avait subi le pire des sévices et apprendre qu'il était le compagnon d'un roi n'avait absolument pas changé sa façon de se comporter, il était toujours aussi humble et gentil. Il se rappelait encore la façon dont il l'avait défendu face à la colère du roi quand il avait déserté son poste.

C'était certes une absence autorisée et même ordonnée par le docteur, mais un bon soldat ne serait parti. Le capitaine Dwalín avait peut-être mal jugé sa capacité à obéir à un ordre...

Il en était là de ses réflexions quand la porte s'ouvrit à nouveau et que Bilbo sortit en boitillant.

-Vous allez bien votre altesse ? S'inquiéta-t-il.

-J'vais parfaitement bien !

-Vous boitez pourtant...

-Ma canne ! Le docteur va m'attacher sur le lit s'il l'apprend... jurez-moi de jamais lui dire !

-Seulement si vous restez appuyé contre le mur le temps que je vous la ramène. C'est ça ou je vous porte jusqu'à votre lit !

-Même pas cap' ! S'exclama Bilbo.

-Vous ne devriez pas prendre mes paroles à la légère... Rétorqua Kolya qui n'était pas sûr d'avoir compris l'expression du hobbit.

-Bon... j'vous attends... Capitula le petit homme en s'appuyant lourdement sur le mur derrière lui.

Il n'eut pas à patienter longtemps avant de poser sa main sur sa canne et il admit en son for intérieur qu'il était tout de même plus facile pour lui de se déplacer avec.

-Vous aimez lire ? Demanda-t-il à son garde une fois bien installé sur le matelas.

-Oui votre altesse. Même si je n'ai pas souvent l'occasion de le faire...

-S'il vous plait, arrêtez d'm'appeler votre altesse, je suis Bilbo...

-Mais je ne pourrais pas...

Bilbo soupira, s'attendant à encore entendre cette réponse. Il fallait vraiment qu'il se fasse à l'idée de faire partie de la famille royale maintenant qu'il était le compagnon du souverain de cette montagne.

-D'accord... alors vous pouvez aller m'chercher un livre ? Capitula-t-il.

-Quel genre de lecture désirez-vous ?

-J'ai commencé un livre quand j'étais à l'infirmerie, mais j'ai pas eu l'temps d'le finir.

-D'accord, je vais envoyer quelqu'un le chercher.

-Kolya ?

-Oui votre altesse ?

-Je m'appelle Bilbo... mais merci !

Kolya s'inclina en souriant. Le roi avait de la chance d'avoir un tel compagnon. Il serait vraiment un plus pour tous les habitants de cette montagne...

oOoOo

Thorín n'avait plus que quelques mètres qui le séparaient de ses appartements, mais il s'arrêta et se tourna quand il entendit des bruits de pas rapides qui venaient vers lui.

-Mon oncle !

-Kíli ? Tu es déjà de retour ?

-Oui ! Et j'aurais une question à te poser ! S'exclama son neveu en essayant de reprendre son souffle.

-Calme-toi d'abord !

Reprit plutôt sévèrement, le jeune prince se redressa et passa ses mains sur ses vêtements afin de reprendre contenance.

-Tu devrais apprendre à te contrôler un peu plus, Kíli. Il ne sied pas à un prince de se comporter de la sorte.

-Pardon mon oncle... S'excusa Kíli en baissant la tête.

-Je suppose que ta question est importante et ne peut pas attendre ?

Kíli releva la tête et regarda son oncle droit dans les yeux en souriant.

-Non... je dois me préparer pour ce soir !

-On devrait peut-être en parler en privé, tu ne crois pas ? Dit Thorín en s'avançant et en ouvrant la porte de ses appartements.

Kíli entra dans le bureau à sa suite et fit quelques pas en avant, puis il fit demi-tour avant de finalement se mettre à marcher de long en large.

Thorín sourit en le voyant faire et croisa ses bras sur sa poitrine, prenant l'attitude qu'il savait imposante.

-Et si tu me parlais avant de creuser une tranchée dans le sol ?

-Elle vient ! S'exclama alors Kíli avec impatience.

Puis il se rendit compte de la façon dont il s'adressait au roi et se reprit, en essayant de paraitre un peu plus digne et plus mature.

-Enfin je veux dire, le roi Bard ainsi que le roi Thranduil ont accepté ton invitation. Ils sont tous attendus pour ce soir vingt heure.

-Bien. Balín et moi avions prévu cette réponse et nous avons organisé le repas ainsi que leur éventuelle présence dans la montagne pour la nuit. Et maintenant, si tu me posais cette fameuse question ?

-Crois-tu que je puisse me permettre de faire les tresses d'union dans mes cheveux ? Est-ce que je peux faire ma demande ce soir ? Et si elle refuse, comment faire pour ne pas perdre la face devant toute cette assemblée ? Est-ce que je dois lui donner l'arc ce soir ou est-ce que je dois attendre ? Et...

-Tu n'avais pas qu'une seule question à ce que je vois... Le coupa Thorín en souriant, mais je crois que tu t'angoisses pour rien. Après tout, il me semble qu'elle a déjà accepté ta cour, vu que vous vous fréquentez depuis près de deux ans...

-Mais non ! S'exclama Kíli en rougissant.

-Je suis au courant Kíli, ne me ment pas je te prie.

Le jeune nain baissa la tête en reconnaissant l'erreur qu'il avait faite en voyant l'elfe sans le consentement de son oncle.

-J'avais peur de ta réaction... je ne voulais pas te mettre en colère, mais je savais que tu ne le prendrais pas bien et...

-Et tu avais parfaitement raison. Mais ce n'est plus le cas maintenant et j'apprécierais beaucoup qu'à l'avenir, tu me fasses à nouveau confiance.

-Mon oncle... je n'ai jamais perdu confiance en toi... mais c'est juste que...

-Que tu avais peur de moi et je ne veux plus que ça se reproduise. Tu es mon neveu, tu es ma famille et en tant que tel, tu ne dois pas avoir peur de moi.

-Ce n'est pas de toi que j'avais peur, mais de ce que tu aurais pu penser de moi...

-Kíli, rien de ce que tu pourras faire ne me fera jamais avoir honte de toi.

-Merci mon oncle...

Thorín s'approcha de son neveu et posa doucement son front contre celui de son neveu.

-Tu peux faire tes tresses d'union et faire ta demande. En fait, cette invitation a été lancée dans ce but et tu peux également offrir l'arc à ton elfe. Je suis sûr qu'elle appréciera quelque chose que tu as fait de tes mains.

-Alors je vais me préparer maintenant ! S'exclama joyeusement Kíli. Est-ce que Bilbo sera de la fête ? J'aimerai qu'il soit là lui aussi !

Thorín regarda autour de lui et fronça les sourcils en se rendant compte que Kolya n'était pas à son poste.

Etait-il arrivé quelque chose à Bilbo ? Pourquoi n'avait-il pas été prévenu ?

oOoOo

A suivre...

oOoOo

Et merci de me lire.

Bizz

Ticoeur

Bon.

ça fait 3 fois que j'essaye de faire une présentation qui soit pas trop merdique, mais j'ai l'impression que FFNET a envie de me mettre des bâtons dans les roues ce soir !

Alors si y'a un truc qui vous embête, dites-le moi, mais j'abandonne pour ce soir. Demain, je ferais le nécessaire si y'a besoin.