JOHAN.

CHAPITRE 2.

Auteur : Jarleen
Date de création : Juin/Juillet 2001
Droits : Aucun des personnages ne m'appartient (sauf Johan), ils sont tous propriété exclusive de la WB, d'Amblin, etc.
Notes : Bon, la première partie, c'était plus la présentation. Là, on rentre dans le vif du sujet. Anna est embauchée, et Carter revient aux urgences...
Fanfic tout public (G)

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Mark et Kerry examinèrent sérieusement la candidature d'Anna. Elle avait déjà travaillé aux urgences, c'était un atout, et puis tout le monde était content de son travail lorsqu'elle travaillait aux urgences, aussi bien Kerry et Mark qu'Anspaugh et Morgenstern. Mais là, il y avait Carter. Kerry n'avait pas dit à Mark que le père de l'enfant était probablement Carter. Et elle n'avait pas envie que Carter soit déstabilisé par cet enfant, d'autant plus qu'il se remettait déjà assez difficilement du choc de la mort de Lucy. Après de nombreuses discussions et des ré-examens de toutes les candidatures, Anna fut tout de même choisie parmi les 30 candidats au poste. Elle était ravie quand Kerry l'appela pour lui annoncer la nouvelle.

Anna commençe donc à travailler début Août. Elle fait tout d'abord connaissance avec Cléo. Puis au fil des jours, elle revoit Mark et Elizabeth, et les félicite d'être ensemble. Elle fait également la connaissance de Luka, puis Deb, Abby et Dave. Elle revoit aussi Benton et Romano, et tout le personnel infirmier : Yosh, Chuny, Malik, Lydia… Elle est contente de se retrouver ici. C'est finalement la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Puis elle demande à Mark des nouvelles de ses anciens collègues : Doug, Carol, Jeanie et Maggie. Mais elle n'ose rien lui demander à propos de Carter, et personne ne lui en parle spontanément. Depuis qu'elle est revenue, elle ne l'a pas vu du tout. Peut-être a-t-il quitté les urgences ? Peut-être est-il parti très loin ? Elle n'en sait rien, et elle imagine toutes sortes de choses. Mais elle a tout de même remarqué que son casier est encore là, aux urgences. Alors où est-il ? Elle est venue à Chicago pour lui, et il n'est même pas là. Et elle a peur que Kerry se doute de quelque chose si elle lui demande où il est.

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Quelques jours s'écoulent. Tout se passe pour le mieux. Anna a sympathisé avec tout le monde, s'entend bien avec Cléo… Mais Carter lui manque. Un jour, alors qu'elle se trouve dans la salle de repos, seule, elle se met à repenser à Carter et à la relation plutôt ambiguë qu'ils avaient entretenue il y a maintenant plus de 2 ans. Perdue dans ses pensées, elle se lève et s'approche du casier de Carter. Elle pose la main sur la plaque de cuivre noire où sont fièrement gravées les lettres de son nom, un peu irrégulières, en capitales : JOHN CARTER, MD. Elle sourit en repensant à l'anecdote de cette plaque : John avait voulu lui prouver qu'il n'était pas un petit bourgeois effrayé par le travail manuel, qu'il n'avait pas peur de se salir les mains, et il avait lui-même gravé sa plaque à l'aide d'un pyrograveur. Mais il avait trouvé le moyen de se brûler. Elle le revoit encore, arrivant aux urgences avec une brûlure du 2° degré d'au moins 5 cm sur la main gauche. Elle s'était toujours demandé comment il avait fait son compte. Mais en tout cas, il avait réussi à faire sa plaque, et il l'avait fixé seul à son casier.

A cet instant Kerry arrive dans la salle de repos. Anna sort de ses pensées et retire vivement sa main du casier de John, mais Kerry l'a vue, et cela ne fait que confirmer ce qu'elle pensait. Les deux femmes se sourient, aussi mal à l'aise l'une que l'autre. Kerry se dirige vers la cafetière. Silence. Puis Anna se décide. Elle prend une grande inspiration, et commence à parler.

Anna : Au fait, Kerry, je n'ai encore pas vu John. Il travaille toujours ici ?

Kerry : Oui, mais il ne revient qu'en septembre.

Anna (étonnée) : Il est en vacances ?

Kerry : Non, il est à Atlanta (elle marque une pause, puis continue) dans un centre de désintoxication spécialisé pour les médecins drogués aux narcotiques

Anna (très étonnée) : Carter ? Toxico ? (Elle sourit, nerveusement) C'est une blague…

Kerry fait non de la tête : Il s'injectait du fentanol.

Anna (s'asseyant) : Mais…Comment en est-il arrivé là ?

Kerry se sert de café, et vient s'asseoir face à Anna.

Kerry : A la rentrée dernière, Carter s'est occupé d'une jeune étudiante, Lucy. Ils s'entendaient plutôt bien, au début en tout cas, et elle était la meilleure élève qu'il ait jamais eu. Nous aimions tous Lucy, ici. Elle aidait tout le monde, faisait toujours de son mieux… Mais Carter et elle ont été poignardés par un schizophrène le soir de la Saint-Valentin…

Anna : Oh, mon dieu…

Kerry (la gorge nouée, ayant du mal à articuler) : Lucy est morte.

Anna : Je suis vraiment désolée…

Kerry : Carter s'en est beaucoup voulu. Il pensait qu'il n'avait pas assez supervisé le travail de Lucy ce soir-là. Il s'est senti, d'une certaine manière, responsable de sa mort.

Anna : …Oui, je comprends…

Kerry : Avec cette agression, Carter a eu un rein perforé. Il a été opéré, et il est resté longtemps sous narcotiques. Trop longtemps en fait : Il est devenu dépendant. Nous nous en sommes rendu compte au moi de mai dernier. Nous aurions dû le virer tout de suite, mais Carter est un bon médecin. Alors nous avons préféré l'envoyer dans un centre de désintoxication spécialisé.

Anna fait oui de la tête, compatissant avec la peine de Kerry.

Kerry : Le centre nous donne régulièrement de ses nouvelles, et apparemment, il va beaucoup mieux. Il rentre normalement fin Août, et nous le reprenons début septembre.

Anna (encore sous le choc de la nouvelle) : Je n'aurais jamais imaginé que Carter puisse faire une chose pareille…

Kerry : Nous non plus, Anna. Mais l'agression, la mort de Lucy… Ca a fait trop d'un coup pour lui. Et c'est normal. Il n'a pas voulu aller voir de psychiatre, il nous disait que tout allait bien… Mais ce n'était pas vrai. Et il a craqué… Bon, je dois retourner travailler. On se voit plus tard…

Anna : Oui…

Anna réfléchit longtemps. Cette nouvelle l'étonne beaucoup. Elle connaissait bien Carter, et jamais elle n'aurait imaginé qu'il puisse se droguer. Après ce qui était arrivé à Chase… Il devait vraiment être très mal pour en arriver là.

Un peu perdue dans ses pensées, elle retourne tout de même travailler.

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Elle arrive en salle 3 où se trouve déjà Abby avec une jeune femme enceinte. Abby lui donne le bilan de la patiente :

Abby : Voici Julia Fisher. 23 ans, enceinte de 8 mois. On l'a retrouvée inconsciente dans la rue. D'après des témoins elle marchait tranquillement et puis elle est tombée d'un coup par terre. Sa tension est a 15.9. Pouls un peu élevé.

Anna : D'accord. Julia, je suis le Dr Del Amico. C'est moi qui vais vous examiner. Alors, où avez vous mal exactement ?

Julia : Je n'ai pas mal, mais je suis très fatiguée, et j'ai l'impression que ma tête va exploser.

Anna : Vous est-il déjà arrivé récemment de tomber inconsciente comme ça ?

Julia : Oui. La semaine dernière, mais pas très longtemps.

Anna (examinant les pupilles de Julia) : Vous avez eu des migraines, des vertiges ?

Julia : Oui, un peu.

Anna : D'accord. Abby, je veux nfs, gazs du sang, recherche de toxiques. Et appelle la radiologie. Je veux faire un scan cran pour être sure que ça ne vient pas de là.

Abby (partant pour téléphoner à la radiologie) : ok, j'y vais tout de suite.

Anna : Julia, on va faire un scanner de votre tête pour vérifier que votre perte de conscience ne vient pas d'un problème au niveau du cerveau.

Abby (revenant dans la salle) : C'est bon, on peut la descendre maintenant.

Anna : Alors on y va.

Julia (très nerveuse) : C'est pas dangereux ? Avec les radiations ?

Anna : Non, c'est de toutes petites doses. Il n'y a aucun danger, ni pour vous ni pour le bébé.

Elles descendent en radiologie. Le scanner ne révèle aucune lésion ou problème du cerveau. Elles remontent aux urgences, et Anna poursuit l'examen. Abby revient avec les résultats des analyses demandées par Anna. Celle-ci les examine. Il n'y a rien de vraiment alarmant, et Anna pense qu'il s'agit juste d'un fort stress que Julia ne peut contrôler. Mais c'est tout de même dangereux car il augmente la tension et c'est très mauvais pour le bébé et Julia.

Anna : Julia, vous semblez très stressée. Qu'est-ce qui vous met dans un état pareil ?

Julia (avec un léger sourire) : Ca doit être le bébé. Je…J'ai très peur.

Abby : C'est votre premier enfant ?

Julia : Oui.

Anna : C'est normal d'avoir peur. Mais là, vous êtes terrorisée. De quoi avez vous peur ? De l'accouchement ?

Julia : Oui, de l'accouchement…Et puis de ce qui va se passer après.

Anna : Qu'est-ce qui va se passer après ?

Julia : Je ne sais pas. Mon copain est parti, je vais me retrouver seule avec cet enfant. J'ai peur de ne pas y arriver. Je travaille, mais…

Abby : Votre famille ne vous aide pas ?

Julia : Non, mes parents et moi sommes fâchés. Et mon frère vit en Thaïlande… Elever un enfant à deux, c'est déjà dur, mais alors seule…

Anna : Est-ce que vous voulez vraiment cet enfant ?

Julia : Oui, bien sûr. Je veux le garder, je ne supporterai pas de l'abandonner. Je l'aime déjà… Mais j'ai simplement terriblement peur de me retrouver seule, et de ne pas l'élever correctement.

Anna : Si vous voulez vraiment cet enfant, et que vous l'aimez, il n'y a aucune raison pour que vous ne réussissiez pas à être une bonne mère.

Julia : Peut-être, oui…

Anna : Vous savez, aujourd'hui il y a des tas de mères célibataires. Et elles se débrouillent très bien, pour la plupart…

Julia (réfléchit une minute, puis regarde Anna) : Vous aussi, c'est ça ?

Anna la regarde, faisant semblant de pas comprendre, priant intérieurement pour que Julia n'insiste pas là-dessus. Abby relève les yeux du dossier et regarde Anna, attendant une réponse de sa part.

Julia : Oui, vous aussi vous êtes une mère célibataire, non ? Vous en parlez comme si vous en étiez une…

Anna (souriant légèrement) : …Oui, vous avez raison. J'élève seule mon fils.

Julia : Et vous tenez le coup ?

Anna : Je ne vous cache pas qu'il y a des hauts et des bas…Mais oui, je tiens le coup.

Julia : Vous avez du courage…

Anna : Mais vous aussi Julia. Vous y arriverez, j'en suis sure.

Julia sourit. Anna termine l'examen, fait une échographie, prescrit les médicaments nécessaires à la baisse de la tension de Julia, puis lui donne des adresses de centres de conseils, plannings familiaux et psychanalystes qui pourront la rassurer et la conseiller sur son avenir. Et Anna continue sa garde. La fin de journée est plutôt calme, et lorsqu'elle termine sa garde elle se dirige chez Doc Magoo pour manger un peu. Là-bas, elle tombe sur Abby. Elle commande quelque chose puis va s'asseoir à coté d'elle. Elle est plutôt mal à l'aise, parce que maintenant Abby est au courant pour Johan. Et de son coté, Abby est aussi mal à l'aise car elle se doute qu'elle n'aurait jamais dû être au courant de ça.

Anna : Comment ça va ?

Abby : Bien. On vient de terminer avec une jeune femme qui avait une plaie par balle. Elle est montée au bloc, mais elle va s'en sortir. Et toi ?

Anna : Oh, la routine. Des maux de ventre, des bronchites, rien de bien passionnant…

Abby sourit. Il y a un moment de silence entre les deux jeunes femmes. Puis Anna reprend

Anna : Tu sais, pour cette après-midi… Ce que j'ai dit à Julia…

Abby : Ne t'inquiètes pas, je ne dirais rien à personne.

Anna sourit : Je te remercie.

Le silence se réinstalle. Anna se demande si elle doit tout raconter à Abby, maintenant qu'elle est au courant. Abby ne sait pas quoi lui dire. Elle ne veut pas forcer Anna, mais si elle veut en parler, elle est prête à l'écouter et la soutenir.

Abby : Tu sais, si tu veux en parler…

Anna commence à parler : Quand Johan est né, je ne savais pas que je me retrouverai seule pour l'élever. Pourtant c'est de ma faute…

Abby : De ta faute ?

Anna : Oui, Max était formidable avec lui. Il s'en occupait vraiment bien, il l'aimait. Mais Max n'était pas son père. Et lorsqu'il l'a su, il nous a quitté. Johan avait trois mois.

Abby : Quel âge a-t-il aujourd'hui ?

Anna : Il a un an et demi. Alors pendant plus d'un an je me suis battue, seule, pour l'élever. J'enchaînais les gardes de nuit, et c'était vraiment pas génial.

Abby : Et tu n'as jamais revu son vrai père ? Pour qu'il t'aide…

Anna : Non, je ne l'ai jamais revu. Il ne sait pas qu'il a un fils. Mais je suis revenue ici pour lui dire.

Abby : Oh, il habite Chicago ?

Anna : …Oui.

Abby : Je suis sure qu'il sera très heureux de voir son fils.

Anna : Ca, je n'en suis pas si sure…

D'un coup, le bip d'Abby se met à sonner.

Abby : Oh, c'est les Urgences. Il faut que j'y aille. (elle se lève) En tout cas, si tu as besoin d'aide, si tu veux parler, ou même si tu as besoin d'une baby-sitter, n'hésite pas à m'appeler.

Anna : Je te remercie, Abby.

Sur ce, Abby s'en va. Anna la regarde s'éloigner, pensive. Elle vient de se faire une amie. Elle ne connaît pas encore trop Abby, mais elle est persuadée qu'elle peut avoir confiance.

Leur amitié grandit au fil des jours. Abby garde Johan de temps en temps, discute beaucoup avec Anna, qui finit par lui révéler que Carter est le père de Johan.

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Le mois d'Août passe ainsi. Anna trouve peu à peu sa place au sein du service, elle est en bons termes avec tout le personnel, et elle jongle avec les horaires, enchaînant gardes de jour et gardes de nuit (bien que Kerry ait allégé le nombre de celles-ci). Elle confie souvent Johan à Abby, lorsque sa baby-sitter ne peut pas le garder, ou lorsqu'Abby le lui demande. Johan se plaît bien à Chicago. Il fait chaque jour d'énormes progrès dont Anna est très fière.

Puis le mois de septembre arrive. Carter rentre d'Atlanta, complètement détoxiqué. Il est heureux à l'idée de retrouver Chicago. Le voyage Atlanta/Chicago lui semble vraiment très long. Il regarde sans cesse à travers le hublot les milliers de kilomètres qui l'ont séparé de Chicago et de sa vie pendant plus de 3 mois. Il ne cesse de penser aux réactions possibles de ses collègues à son égard. Ils vont peut-être le traiter comme un pestiféré, ou alors faire comme si de rien était, ou… Son esprit se brouille, et il finit par s'endormir. Peter vient le chercher à l'aéroport, accompagné de Cléo. Dès qu'ils se voient, les 2 hommes se serrent dans leurs bras, affectueusement. Puis Carter embrasse Cléo, qui lui souhaite la bienvenue chez lui, à Chicago…

Peter : Alors, Carter, comment ça va ?

Carter : Disons que ça pourrais aller mieux, mais ça va !

Cléo : Tu as fait un bon voyage ?

Carter (en souriant) : Oui, j'ai dormi un peu. C'est l'hôtesse qui m'a réveillé en arrivant.

Peter : Et ta cure ?

Carter : C'était long, pénible, et ennuyeux à mourir.

Peter fait une sale tête

Carter (avec un petit sourire) : Mais ça a marché, et c'est tout ce qu'il fallait !

Cléo : Oui, c'est l'essentiel. Allons y maintenant. Tout le monde à l'hôpital est impatient de te revoir…

Carter : Vraiment ? Personne n'est fâché ou… ?

Cléo : Bien sur que non ! Allez viens Carter.

Peter : Oui, allons y.

Ils récupèrent les bagages de Carter et montent dans la voiture. Ils démarrent et partent en direction l'appartement de Carter pour aller déposer ses affaires.

Durant tout le trajet qui mène chez lui, Carter reste silencieux. Et comme Peter n'est pas très bavard à l'origine, Cléo se décide à mettre une cassette dans l'autoradio, et chante par dessus. Un mélange de country-pop-rock détonant ! Entendant la voix de Cléo légèrement fausse, Carter et Peter se mettent à sourire, puis se laissant emporter par les mélodies, commencent à fredonner les refrains avec Cléo. Ainsi, ils arrivent tous les 3 plus détendus à destination.

Arrivés en bas de son immeuble, Carter invite Cléo et Peter à monter chez lui. Ils acceptent son offre, et tous trois remontent donc les bagages de Carter dans son appartement. Ensuite, Carter leur offre à boire et les laisse seuls quelques minutes, le temps d'aller se changer. Lorsqu'il revient, il est lavé, rasé, habillé, parfumé, et fin prêt à retrouver le County.


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Carter pousse la porte du service des urgences, suivi de Cléo et Peter. Il jette un coup d'œil aux alentours. Tout le monde se tourne vers lui. Il est terrorisé comme un gamin qui vient de faire une bêtise et qui attend de savoir quelle punition ses parents vont lui donner… L'espace d'un instant, il se remémore toute sa vie dans ce service : Ses premiers pas comme étudiant, puis son stage en chirurgie, puis Anna, Lucy et son plongeon dans la drogue.

La mort de Lucy. Ca faisait près de 3 mois qu'il n'y avait pas songé. Un horrible frisson lui parcours le dos, puis il revient à lui lorsqu'il entend tout le monde en chœur qui lui souhaite la bienvenue. Alors qu'il avance doucement dans le couloir, se dirigeant vers la salle de repos pour aller prendre sa blouse, Mark s'approche de lui, lui donne une tape amicale sur l'épaule et lance un "Content de te revoir, Carter !". Carter sourit. De toutes part du services, des mains chaleureuses sont tendues vers lui et il peut entendre des compliments et autres marques d'affections.

Quand soudain il tombe sur un visage qui lui est familier mais qu'il n'avait pas revu depuis des années…

Carter : Anna ?

Anna (souriant) : Salut Carter, je suis contente de te revoir.

Carter (très étonné) : Et moi donc… Qu'est-ce que tu fais ici ?

Anna : Eh bien, je travaille ici. En pédiatrie, aux urgences.

Carter : Sans blagues ? C'est super…

Anna : Oui, c'est super…

Kerry : Oh, Carter j'aimerais vous voir quelques instants !

Carter : Oui, Dr Weaver, j'arrive. (à Anna) Eh bien, à plus tard, alors.

Sur ce, Carter suit Kerry, qui l'emmène avec Mark dans la salle de réunion pour parler des conditions de sa réintégration dans le service. Anna le regarde s'éloigner et reste là, seule, les yeux rivés sur la porte de la salle de réunion qui vient de se refermer. Elle avait tellement attendu ce moment… Carter était enfin là. Il était revenu. Et elle n'avait pas senti son cœur battre si fort depuis bien longtemps…

A suivre...

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