Chapitre 3

Bien sûr, je sais que vous pensez que le conseil de la bibliothécaire était quelque chose que je ne pouvais pas faire.

Premièrement parce que nous connaissons tous le tempérament de mon professeur de potion.

Il me dirait que je ne suis qu'une stupide enfant qui n'a rien de mieux à faire que d'essayer de lui faire perdre son précieux temps.

Et deuxièmement, je ne pouvais pas lieu parler.

Je ne pouvais tout simplement pas.

Cela me mettrait en tête quelque chose de très stupide que je regretterais pour le reste de ma vie.

Je savais tout ça.

Mais ce conseil restait encré dans mon esprit chaque minute.

Une part de moi – celle que j'ignorais avoir – me disait simplement que ce ne serait pas si mal.

Après tout, ce serait une excuse pour lui parler.

Et, figurez-vous que cela faisait deux semaines qu'Hermione m'avait promis une solution et qu'il n'y en avais toujours pas.

Et aujourd'hui, c'était lundi.

Et il était là, parlant avec sa voix de velours, sa peau pale contrastant avec ses robes noires, ses cheveux tombant devant ses yeux maintenant et ensuite, me conduisant à la folie à chaque minute.

J'allais exploser aujourd'hui.

Je m'imaginais criant à la classe entière que j'étais amoureuse du professeur le plus haït que Hogwarts n'ait jamais eu.

Je ne pouvais rien lui demander c'était une idée terrible.

Si je restait à côté de lui trop longtemps j'exploserais et…

Et ensuite, mon chaudron explosa.

Ce n'était pas simplement l'avoir fait fondre ni avoir renverser de la potion partout…

Il avait littéralement explosé, recouvrant mes camarade de classe et moi-même d'un liquide pourpre qui était supposé être bleu.

- Retenue Weasley, et trente point pour Griffondor ! cria-t-il, en colère, son visage pale maintenant aussi rouge que ma potion. Maintenant, nettoyez ce désordre avant que je décide de faire quelque chose de drastique !

J'étais pétrifiée, mais je me suis hâtée de commencer à nettoyer avant qu'il ne crie à nouveaux.

Je sentit des larmes courir sur mes joues.

Comment est-ce possible que je sois amoureuse d'un homme qui me crie dessus comme si j'étais un chien ?

Après un long moment, il reparla, maintenant d'un ton froid qui me faisait sentir des frissons le long de mon échine.

- Qu'est-ce que vous avez, Weasley ? Pas que vous étiez un génie avant, mais maintenant, vous laissez votre esprit vagabonder et vous ruiner tout les potions simple que je vous donne à faire. Et je ne vous incite pas à faire quelque chose de compliquer. Elles sont simple, si facile qu'un élève de première année pourrais les faire correctement !

C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que nous étions seul dans la classe tout le monde était sortit pour manger.

Je n'avais même pas entendu la cloche sonner j'était si absorbée par mes pensée de propre-haine.

Là, il était devant moi, ses robes couvertes de reste pourpre sur la table, portant simplement un t-shirt noir et un pantalon noir.

- Je n'ai pas réfléchit… murmurais-je, le priant de comprendre.

- C'était évident. Me coupa-t-il avec un sourire arrogant. Bien que réfléchir n'était pas très difficile pour vous avant.

Était-ce mon imagination ou venait-il de me faire un compliment à sa manière un peu tordue ?

Je ne pouvais m'empêcher de sourire, même avec la douleur dans ma poitrine risquant de me casser en deux.

Et il remarqua ce sourire.

J'ai réalisé ça lorsque son expression devint fâchée et qu'il cria de frustration.

- Qu'est-ce qu'il y a maintenant ?

- Je vous aime… dis-je d'une voix très claire.

Oh non, oh non.

Je plaquai mes mains sur ma bouche, trop choqué pour faire autre chose.

Lui, apparemment, était aussi très choqué, alors il me regarda comme si j'étais folle sa bouche s'ouvrit.

- Je suis désolée…

J'essayais de dire quelque chose mais rien ne vint.

Mais mes stupides excuses le sortirent de sa surprise, bien qu'il semblait hors d'état de parler.

- Qu'est-ce qui vous à fait dire ça non de Dieu ? dit-il d'un ton stupéfait, comme s'il avait été terrassé par cette révélation.

- Que j'étais désolée ?

- Que vous étiez amoureuse de moi !

- Je n'ais pas dit que j'étais amoureuse de vous. Dis-je, me sentant plus confiante. J'ai dit que je vous aimais. * je ne pouvais plus revenir en arrière maintenant*. Et si j'ai dit ça, c'est parce que j'aime…

- D'accord, j'ai entendu ! me coupa-t-il, secouant la tête comme s'il essayait de chasser sa confusion. Maintenant, je ne sais pas si je dois vous envoyer à l'infirmerie car vous n'êtes certainement pas bien, ou si je dois simplement enlever cinquante point à Griffondor et parler avec le directeur du fait que vous aller être expulsée !

- Expulsée ! criais-je de frustration, encore à genoux devant lui. Pourquoi serais-je expulsée ?

- Parce que vous essayer de vous moquer de moi, et que les élèves de sont pas autorisé à se moquer des professeur de cette façon !

Il semblait assez puéril en disant cela.

- Je ne me moque pas de vous ! dis-je en me relevant, des larmes coulant à nouveau sur mes joues lorsque mon tempérament de Weasley pris le meilleur de moi. Je ne pouvais tout simplement pas  le tenir plus longtemps  cause de cette stupide potion que je n'aurait jamais du boire !

Ses yeux brillaient assez dangereusement à présent.

- Alors, laissez-moi voir si j'ai compris… dit-il, reprenant un ton froid. Vous avez bu un filtre d'amour. Et ensuite, vous m'avez vu, et maintenant, vous êtes amoureuse de moi.

Il souriait malicieusement.

- Bien, Miss Weasley, je suis désolé de vous dire que les filtres d'amours son interdit dans cette école et que maintenant, vous serez certainement expulsée.

- Ce n'était pas un filtre d'amour. Dis-je d'un ton résigné. C'étais une potion qui vous fait réalisé qui vous aimer. Je l'ai bu pour soutenir une amis et ensuite, j'ai découvert que, de tout le monde, c'était de vous que je suis vraiment amoureuse.

Il gela, son sourire mourrant lorsqu'il réalisa ce que je venais de dire.

Il regarda en bas pendant une minute, mais lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, il paraissait tout aussi perdu que je l'étais.