Disclaimer : Non, non, rien n'est à moi, tout, tout, est à JK, non, non,
rien n'est à moi, tout, tout, est à JK.(ben oui !)
PARTIE 1
-Non, cela est tout simplement impossible !!
-Qu'est-ce qui est impossible, Tu sais bien que RIEN n'est vraiment impossible. Ce sorcier est devenu fou et rien ne pourra l'arrêter désormais. Il faut des amis sûrs. Or tu sais que parmi tes amis, se cache un espion.Tu joue un jeu dangereux James, et tu semble oublier que tu a une femme, et un fils désormais.
-Mais enfin, je sais qu'aucun ne trahirait, Ni Sirius, ni Peter, ni Remus ! C'est vous qui jouez avec le feu : plus on sera divisés, moins on sera forts, vous le savez bien !
Ses yeux étincelaient. Rien que l'idée que l'un de ses amis pouvaient le trahir et s'allier aux Ténèbres le mettait en rage. Les yeux bleus de Dumbledore se firent durs.
-James, je sais que c'est dur à avaler. Nous n'y pouvons rien. Ne sois pas inconscient, je te prie. S'il n'y avait que ta vie en jeu, tu ferais ce que tu voudrait. Mais ce n'est pas le cas. Nous avons des preuves formelles qu'un espion se cache parmi tes amis, et tant que nous ne savons pas qui c'est, tu dois te méfier de tout le monde.
James baissa la tête, mais ses yeux restaient brillants de colère. Jamais qui que ce soit ne pourrait le faire douter de ses trois amis.
************************
-Demain, c'est décidé, je t'emmène dîner aux chandelles ! Cela fait si longtemps que l'on n'a pas été tous les deux seuls, toi et moi.
James regardait la femme encore jeune qui se tenait en face de lui amoureusement. Elle était si belle.jamais rien ne les séparerait, pas même la mort, ils se l'étaient promis.Elle fit son possible pour ne pas voir ce regard.
-James, tu sait bien que c'est impossible. et Harry , qu'est-ce que tu comptes en faire, l'amener avec nous peut-être ? Mais elle se mordit la langue ; Bien sûr, elle savait ce que son mari allait lui répondre, qu'ils n'avaient qu'à le confier à Sirius, ce ne serait pas la première fois !. Et cela lui faisait mal de remettre cette conversation sur le tapis.
-Et puis, on est aussi bien ici, tu ne trouves pas ? Elle avait dit cela en lui jetant un regard on ne peut plus explicite. Pas besoin de restaurant ni de chandelles.juste toi et moi.
Elle sut que la partie était gagnée quand elle le vit sourire, de manière un peu coquine. Allons, ce n'était pas cette fois encore que James Potter arriverait à résister à Lily Potter, sa femme !
Mais quand le visage du jeune homme s'assombrit de nouveau, elle se sentit vraiment inquiète.
-Lily, tu les connaît aussi bien que moi ; Dis-moi lequel, lequel pourrait faire une chose pareille ? Dumbledore a du faire une erreur ! Il a pris pour argent comptant une simple calomnie ! Tu le sais, ça a toujours été à la vie, à la mort entre nous quatre !
Les Maraudeurs.Le temps de Poudlard semblait bien loin à présent.mais pas au point de trahir ! Même après la fin de leurs études, ils étaient toujours restés les quatre inséparables, même si le mariage de James avait parfois pu laisser un froid.vite surmonté. Un traître.Il se souvint soudain d'une phrase moldue que sa mère lui avait apprise autrefois : « Il est plus honteux de douter de ses amis que d'en être trompé ». C'était de là que lui venait son honnêteté et sa loyauté sans faille envers ses amis. Il ne voulait pas douter d'eux. Si Voldemort réussissait à les séparer, alors, cela signifiait que c'était définitivement la fin. Mais justement, il y avait un problème.Comme l'avait dit Dumbledore, ce n'était pas que son honneur, ni même sa vie, qui étaient en jeu, mais aussi celle de sa femme et de son fils.Il n'avait pas le droit de les mettre en danger parce qu'il avait voulu se fermer les yeux à la vérité. Il fallait donc qu'il cherche ce traître.
Tard dans la nuit, cette question le remuait encore et l'empêchait de dormir. Qui, qui, qui, QUI !! Il n'y avait qu'un moyen de savoir, c'était de mener l'enquête. Mais surtout, il ne devait pas éveiller les soupçons du traître en question.
Voyons.Essayons d'être objectif. Facile à dire ! Ce sont de mes amis dont il est question, de mes amis, que dis-je, de mes frères ! L'un d'eux est contre moi. Il s'est allié a mon pire ennemi. Il veut me tuer.
Ca ne peut pas être Sirius. Ca ne peut pas être Rémus. Ca ne peut pas être Peter.
Allons, un peu de sérieux !C'est nécessairement l'un des trois. Voyons. Procédons par ordre.
Ce ne peut pas être Sirius. Nos familles se connaissent depuis si longtemps ! Et puis, lui et moi, on se connaît depuis toujours . Je donnerais ma vie pour lui. Et il ferait pareil pour moi, c'est sûr. Pas Sirius.
Ce ne pas non plus être Peter. On s'est trop souvent entraidé. Enfin, surtout moi, c'est vrai, lui, il avait tellement de mal avec les cours !, Mais n'empêche qu'il m'a bien aidé à me débloquer de ma peur panique chaque fois qu'il s'agissait de parler à cette fille magnifique qu'était, et que reste (il sourit dans le noir et effleura l'épaule de sa femme qui dormait à côté de lui) Lily Evans, devenue (il sourit à nouveau) Lily Potter. Il se revoyait tout jeune et tout timide, tandis que Sirius se moquait plus ou moins discrètement de lui, osant à peine la regarder. Peter s'était rapidement rendu compte du problème de son ami et l'avait rassuré et fait s'approcher peu à peu de Lily. En effet, lui, Peter, il l'a connaissait bien ! Apparemment, d'après ce que Lily lui avait raconté par la suite, c'était à elle qu'il venait confier tous ses problèmes, dus à une timidité presque maladive et à ses peu de réussites en cours.Peu à peu, elle s'était elle aussi mise à lui confier des choses, comme par exemple qu'un certain James Potter ..Enfin disons qu'elle ne lui était pas indifférent et que si par hasard.lui qui le connaissait bien.eh bien, elle serait prête à lui parler, voilà. Enfin, Pas Peter donc.
Ca ne pouvait pas non plus être Rémus. Toujours aussi impossible. Rémus était réservé, mais ce bon Lunardd ferait tout pour ses amis. La veille encore, il lui avait assuré que si il avait besoin de lui, il était là. D'ailleurs, les Maraudeurs avaient toujours beaucoup fait pour lui, comme par exemple, devenir des Animagi, ce qui n'est pas une mince affaire ! Même s'il est vrai que peu à peu, cela s'était plutôt imposé comme un défi qu'ils s'étaient lancé, sans plus vraiment de rapport avec le loup-garou. Donc, pas Rémus non plus
Aucun des trois donc. Dumbledore avait du se tromper. Tous les quatre, rien, jamais, ne les séparerait.
**********************
Les jours passèrent, et James oublia ces soucis. Il y avait la guerre, peut- être, mais lui était entouré d'une femme et d'un fils qu'il aimait plus que tout, et de trois amis qui feraient tout pour le protéger. « La vie est belle », pensait-il chaque matin, en se réveillant aux côtés de sa femme.
-James ?
Le jeune homme se retourna. Il était seul dans le salon puisque Lily était allé coucher le bébé puis était allé dormir à son tour, prétextant qu'elle était fatiguée. La tête de Sirius flottait dans la cheminée.
-Oh, Sirius, qu'est-ce qui se passe ?
-C'est assez important. Je peux entrer ?
En effet, James se rendit compte que son ami avait le visage grave, ce qui était plutôt rare, et signe de quelque chose de vraiment grave. Il eût soudain peur. C'était la guerre.qui donc s'était fait tué cette fois-ci ?
-Mais bien sûr, voyons, entre !
La tête de Sirius disparut, bientôt remplacée par le sorcier en entier.
-Ahhh, c'est quand même plus agréable pour parler !
-Alors, je t'écoute, qu'as-tu à me dire de si important ? Quelles sont les dernières nouvelles ?
Il avait prononcé cette dernière phrase avec de l'appréhension dans la voix. Sirius s'en rendit compte. De toute façon, en ce moment, chaque fois qu'on rencontrait quelqu'un, c'était toujours avec cette question sur les lèvres, avec la même nuance de crainte. Sirius s'empressa donc de le rassurer.
-Non, non, ne t'inquiètes pas, pas de morts pour aujourd'hui, on dirait que Tu-Sais-Qui fatigue en ce moment., dit-il d'un ton qui se voulait ironique, mais complètement loupé.
-Alors, qu'est-ce qui est si important pour que tu viennes me déranger à cette heure là ?
Sirius rugit.
-Te déranger ? Et ben , parlez-moi des amis. !
Il avait dit cela pour rire, bien sûr, mais James ne put s'empêcher de se sentir un peu amer : Précisément, ses amis étaient-ils tous bien ses amis ? Il aurait aimé éloigner cette pensée de son esprit, mais elle ne le lâcha pas de toute la conversation avec son ami.
Sirius enchaîna.
-Bon, voilà. Tu te souviens comme moi, de ce que le professeur Dumbledore t'avait proposé de faire, comment il t'a proposé de devenir ton gardien du secret, puis comment tu as refusé, en refusant en plus de dire pourquoi.
« Je n'allais quand même pas lui dire qu'il était trop vieux, et que j'avais peur qu'il meure avant la fin de la guerre ! D'autant plus qu'il est encore plus une cible que moi, et je ne voudrais vraiment pas que ce soit une raison de plus pour notre ennemi de le torturer si jamais il était pris.... »Pensa James.
-Bon ben voilà. Je me suis dit que l'idée de gardien du secret était quand même très bonne, et que même si tu ne veux pas de Dumbledore, on pourrait quand même la creuser.
-Que veux tu dire ?
-Eh bien, je pense que si tu te cachais, et que tu le confiais avec ce sortilège à l'un d'entre nous, tu serais plus en sécurité.Chaque jour, Tu- Sais-Qui fait de nouveaux ravages, et un jour, ce sera à ton tour.
James se demanda s'il devait lui parler de ce que lui avait dit Dumbledore. « Définitivement non »pensa-t-il « même si ce n'est pas lui, il pourrait en parler à n'importe qui, ce qui pourrait être dangereux. »
-Et donc, que me proposes-tu ? ou plutôt qui, puisque toute la question est là, si j'ai bien compris.
Sirius sembla étonné.
-Eh bien, l'un de nous, de toute façon, peu importe, qui que ce soit, tu sera toujours en sécurité avec nous !
-Ecoute, je vais y réfléchir.C'est vrai que ton idée est certainement bonne, mais.
-Mais ?
James hésita.
-Mais cette décision mérite réflexion, tu ne trouves pas ? La vie de plusieurs personnes est en jeu, et tu le sais.Mais ne t'inquiètes pas. Je vais y réfléchir, et je te ferai signe dès que je me serais décidé. A présent, il est tard, et il est temps pour nous aussi d'aller dormir. Tache de te reposer !
En effet, Sirius était toujours très occupé, et dormait peu au bout du compte. Mais ce soir là, James le vit hésiter. Il semblait vouloir ajouter quelque chose.
-Euh, James ?
Il avait dit cela avec une petite voix qui ne lui était pas habituelle. Une voix encore plus sérieuse que précédemment, ce qui était encore plus inhabituel.
-Oui, Sirius ?
Sirius avala sa salive.
-Je voulais juste te dire que si tu as besoin de quelqu'un, si tu ne sais pas quoi faire, je suis là. Même si le monde s'écroulait autour de toi, même si tous tes amis te trahissaient, je suis là.
James sursauta à l'allusion à la trahison. Et si c'était lui ? Si c'était lui qui jouait un jeu ?Non, impossible, se reprit-il. Ces yeux là ne peuvent pas mentir. Ce regard ne peut pas être faux. Il eût soudain très peur. S'il te plaît, Patmol, ne m'abandonne pas ! je veux bien souffrir, je veux bien mourir, mais faîtes que ce regard-là ne mente pas !
-Merci Patmol. Je n'oublierai pas.
-Bonsoir Cornedrue.
-Bonsoir Patmol.
************************
Il y repensait encore en se couchant. Sirius s'était quasiment proposé pour être son gardien du secret. Mais pourquoi ne l'avait-il pas fait franchement ? la pudeur ? La timidité ? Voilà qui n'était pas le genre de Sirius.Et si.Il se prit à maudire Dumbledore : « à présent, je n'aurai plus jamais la paix ! » Il pouvait se sentir parfaitement calme en pleine guerre, menacé à tout instant par le plus grand Mage Noir depuis bien longtemps, mais entouré de ses amis, mais de devoir se méfier d'eux l'épuisait et le rendait malade. Il sentit Lily remuer à côté de lui. Allons, il avait en plus réussi à la réveiller! Comme si un bébé hurlant souvent en pleine nuit ne suffisait pas.Il aurait tellement voulu la protéger e tout cela, lui épargner aux moins ces soucis.Comme si elle n'en avait pas assez comme ça, de soucis, à cause de la guerre, à cause de son fils, à cause de son mari aussi, car il savait bien qu'elle s'inquiétait pour lui, surtout depuis cette histoire de trahison.
-Jim ?
-Oui ? tu devrais plutôt dormir tu sais.
-Oui, mais avoue qu'avec toi qui remue comme un chien bouffé par les puces, ce n'est pas très facile !
-Un chien bouffé par les puces ? Moi ?!?
James s'était redressé, indigné. Puis, après quelques instants, il dit d'une voix mielleuse :
-Avoue que tu aimerais bien que ce soit un autre sac à puces qui soit à ma place, non. ?
Depuis longtemps, le fait que Lily avait été autrefois vaguement attirée par Sirius et qu'elle était « vaguement » sortie avec lui était devenu un sujet de taquineries entre eux deux. Lily dit d'une voixmalicieuse :
-Mumh.C'est vrai qu'un chien peut parfois se révéler moins encombrant qu'un cerf.
-« Encombrant » ?!?Tu me considère comme encombrant ? Eh ben merci, vas donc le chercher ton chien de pacotille !
James s'était redressé et parlait d'une voix faussement indignée. Lily essaya de l'étouffer son un oreiller en disant :
-Pas si fort ! Tu vas réveiller Harry !
James se débattit et ils partirent tous deux d'un grand éclat de rire. Lily laissa échapper un « ah, on se croirait au bon vieux temps de Poudlard ! » qui renfrogna aussitôt James. Le bon vieux temps de Poudlard.oui, il était bien fini ce temps ! Lily se rendit aussitôt compte du changement chez son mari. Elle dit d'une voix un peu inquiète :
-Tu penses à Sirius, n'est-ce pas ?J'ai entendu parler en bas, et je me suis doutée que c'était lui.
-Je pense à lui, à Rémus, à Peter. C'est affreux. Je n'arrive pas à y croire. J'ai beau essayer, tu peux me croire !
-Oh, je te crois. Mais ce n'est pas en passant des nuits blanche que ça va t'aider !
-Je sais, mais qu'y puis-je ?
Lily dit d'une voix très amoureuse :
-bah, à nous deux, on est plus fort que tout non ? je te promet que notre harry grandira dans la joie et l'amour de ses parents, car la guerre sera finie depuis longtemps.
James lui répondit d'une voix un peu mélancolique :
-Oui, j'espère.à propos de famille, tu te souviens de notre conversation ? tu sais, donner un petit frère, ou une petite s?ur à Harry.le moment me semble approprié, non ?
Lily sourit dans le noir. Allons, elle reconnaissais bien là son Jimmy ! Changer d'humeur en quelques secondes, ça, il savait faire !!
Et malgré la guerre, la menace, les trahison, ils mirent en route le deuxième.
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PARTIE 1
-Non, cela est tout simplement impossible !!
-Qu'est-ce qui est impossible, Tu sais bien que RIEN n'est vraiment impossible. Ce sorcier est devenu fou et rien ne pourra l'arrêter désormais. Il faut des amis sûrs. Or tu sais que parmi tes amis, se cache un espion.Tu joue un jeu dangereux James, et tu semble oublier que tu a une femme, et un fils désormais.
-Mais enfin, je sais qu'aucun ne trahirait, Ni Sirius, ni Peter, ni Remus ! C'est vous qui jouez avec le feu : plus on sera divisés, moins on sera forts, vous le savez bien !
Ses yeux étincelaient. Rien que l'idée que l'un de ses amis pouvaient le trahir et s'allier aux Ténèbres le mettait en rage. Les yeux bleus de Dumbledore se firent durs.
-James, je sais que c'est dur à avaler. Nous n'y pouvons rien. Ne sois pas inconscient, je te prie. S'il n'y avait que ta vie en jeu, tu ferais ce que tu voudrait. Mais ce n'est pas le cas. Nous avons des preuves formelles qu'un espion se cache parmi tes amis, et tant que nous ne savons pas qui c'est, tu dois te méfier de tout le monde.
James baissa la tête, mais ses yeux restaient brillants de colère. Jamais qui que ce soit ne pourrait le faire douter de ses trois amis.
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-Demain, c'est décidé, je t'emmène dîner aux chandelles ! Cela fait si longtemps que l'on n'a pas été tous les deux seuls, toi et moi.
James regardait la femme encore jeune qui se tenait en face de lui amoureusement. Elle était si belle.jamais rien ne les séparerait, pas même la mort, ils se l'étaient promis.Elle fit son possible pour ne pas voir ce regard.
-James, tu sait bien que c'est impossible. et Harry , qu'est-ce que tu comptes en faire, l'amener avec nous peut-être ? Mais elle se mordit la langue ; Bien sûr, elle savait ce que son mari allait lui répondre, qu'ils n'avaient qu'à le confier à Sirius, ce ne serait pas la première fois !. Et cela lui faisait mal de remettre cette conversation sur le tapis.
-Et puis, on est aussi bien ici, tu ne trouves pas ? Elle avait dit cela en lui jetant un regard on ne peut plus explicite. Pas besoin de restaurant ni de chandelles.juste toi et moi.
Elle sut que la partie était gagnée quand elle le vit sourire, de manière un peu coquine. Allons, ce n'était pas cette fois encore que James Potter arriverait à résister à Lily Potter, sa femme !
Mais quand le visage du jeune homme s'assombrit de nouveau, elle se sentit vraiment inquiète.
-Lily, tu les connaît aussi bien que moi ; Dis-moi lequel, lequel pourrait faire une chose pareille ? Dumbledore a du faire une erreur ! Il a pris pour argent comptant une simple calomnie ! Tu le sais, ça a toujours été à la vie, à la mort entre nous quatre !
Les Maraudeurs.Le temps de Poudlard semblait bien loin à présent.mais pas au point de trahir ! Même après la fin de leurs études, ils étaient toujours restés les quatre inséparables, même si le mariage de James avait parfois pu laisser un froid.vite surmonté. Un traître.Il se souvint soudain d'une phrase moldue que sa mère lui avait apprise autrefois : « Il est plus honteux de douter de ses amis que d'en être trompé ». C'était de là que lui venait son honnêteté et sa loyauté sans faille envers ses amis. Il ne voulait pas douter d'eux. Si Voldemort réussissait à les séparer, alors, cela signifiait que c'était définitivement la fin. Mais justement, il y avait un problème.Comme l'avait dit Dumbledore, ce n'était pas que son honneur, ni même sa vie, qui étaient en jeu, mais aussi celle de sa femme et de son fils.Il n'avait pas le droit de les mettre en danger parce qu'il avait voulu se fermer les yeux à la vérité. Il fallait donc qu'il cherche ce traître.
Tard dans la nuit, cette question le remuait encore et l'empêchait de dormir. Qui, qui, qui, QUI !! Il n'y avait qu'un moyen de savoir, c'était de mener l'enquête. Mais surtout, il ne devait pas éveiller les soupçons du traître en question.
Voyons.Essayons d'être objectif. Facile à dire ! Ce sont de mes amis dont il est question, de mes amis, que dis-je, de mes frères ! L'un d'eux est contre moi. Il s'est allié a mon pire ennemi. Il veut me tuer.
Ca ne peut pas être Sirius. Ca ne peut pas être Rémus. Ca ne peut pas être Peter.
Allons, un peu de sérieux !C'est nécessairement l'un des trois. Voyons. Procédons par ordre.
Ce ne peut pas être Sirius. Nos familles se connaissent depuis si longtemps ! Et puis, lui et moi, on se connaît depuis toujours . Je donnerais ma vie pour lui. Et il ferait pareil pour moi, c'est sûr. Pas Sirius.
Ce ne pas non plus être Peter. On s'est trop souvent entraidé. Enfin, surtout moi, c'est vrai, lui, il avait tellement de mal avec les cours !, Mais n'empêche qu'il m'a bien aidé à me débloquer de ma peur panique chaque fois qu'il s'agissait de parler à cette fille magnifique qu'était, et que reste (il sourit dans le noir et effleura l'épaule de sa femme qui dormait à côté de lui) Lily Evans, devenue (il sourit à nouveau) Lily Potter. Il se revoyait tout jeune et tout timide, tandis que Sirius se moquait plus ou moins discrètement de lui, osant à peine la regarder. Peter s'était rapidement rendu compte du problème de son ami et l'avait rassuré et fait s'approcher peu à peu de Lily. En effet, lui, Peter, il l'a connaissait bien ! Apparemment, d'après ce que Lily lui avait raconté par la suite, c'était à elle qu'il venait confier tous ses problèmes, dus à une timidité presque maladive et à ses peu de réussites en cours.Peu à peu, elle s'était elle aussi mise à lui confier des choses, comme par exemple qu'un certain James Potter ..Enfin disons qu'elle ne lui était pas indifférent et que si par hasard.lui qui le connaissait bien.eh bien, elle serait prête à lui parler, voilà. Enfin, Pas Peter donc.
Ca ne pouvait pas non plus être Rémus. Toujours aussi impossible. Rémus était réservé, mais ce bon Lunardd ferait tout pour ses amis. La veille encore, il lui avait assuré que si il avait besoin de lui, il était là. D'ailleurs, les Maraudeurs avaient toujours beaucoup fait pour lui, comme par exemple, devenir des Animagi, ce qui n'est pas une mince affaire ! Même s'il est vrai que peu à peu, cela s'était plutôt imposé comme un défi qu'ils s'étaient lancé, sans plus vraiment de rapport avec le loup-garou. Donc, pas Rémus non plus
Aucun des trois donc. Dumbledore avait du se tromper. Tous les quatre, rien, jamais, ne les séparerait.
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Les jours passèrent, et James oublia ces soucis. Il y avait la guerre, peut- être, mais lui était entouré d'une femme et d'un fils qu'il aimait plus que tout, et de trois amis qui feraient tout pour le protéger. « La vie est belle », pensait-il chaque matin, en se réveillant aux côtés de sa femme.
-James ?
Le jeune homme se retourna. Il était seul dans le salon puisque Lily était allé coucher le bébé puis était allé dormir à son tour, prétextant qu'elle était fatiguée. La tête de Sirius flottait dans la cheminée.
-Oh, Sirius, qu'est-ce qui se passe ?
-C'est assez important. Je peux entrer ?
En effet, James se rendit compte que son ami avait le visage grave, ce qui était plutôt rare, et signe de quelque chose de vraiment grave. Il eût soudain peur. C'était la guerre.qui donc s'était fait tué cette fois-ci ?
-Mais bien sûr, voyons, entre !
La tête de Sirius disparut, bientôt remplacée par le sorcier en entier.
-Ahhh, c'est quand même plus agréable pour parler !
-Alors, je t'écoute, qu'as-tu à me dire de si important ? Quelles sont les dernières nouvelles ?
Il avait prononcé cette dernière phrase avec de l'appréhension dans la voix. Sirius s'en rendit compte. De toute façon, en ce moment, chaque fois qu'on rencontrait quelqu'un, c'était toujours avec cette question sur les lèvres, avec la même nuance de crainte. Sirius s'empressa donc de le rassurer.
-Non, non, ne t'inquiètes pas, pas de morts pour aujourd'hui, on dirait que Tu-Sais-Qui fatigue en ce moment., dit-il d'un ton qui se voulait ironique, mais complètement loupé.
-Alors, qu'est-ce qui est si important pour que tu viennes me déranger à cette heure là ?
Sirius rugit.
-Te déranger ? Et ben , parlez-moi des amis. !
Il avait dit cela pour rire, bien sûr, mais James ne put s'empêcher de se sentir un peu amer : Précisément, ses amis étaient-ils tous bien ses amis ? Il aurait aimé éloigner cette pensée de son esprit, mais elle ne le lâcha pas de toute la conversation avec son ami.
Sirius enchaîna.
-Bon, voilà. Tu te souviens comme moi, de ce que le professeur Dumbledore t'avait proposé de faire, comment il t'a proposé de devenir ton gardien du secret, puis comment tu as refusé, en refusant en plus de dire pourquoi.
« Je n'allais quand même pas lui dire qu'il était trop vieux, et que j'avais peur qu'il meure avant la fin de la guerre ! D'autant plus qu'il est encore plus une cible que moi, et je ne voudrais vraiment pas que ce soit une raison de plus pour notre ennemi de le torturer si jamais il était pris.... »Pensa James.
-Bon ben voilà. Je me suis dit que l'idée de gardien du secret était quand même très bonne, et que même si tu ne veux pas de Dumbledore, on pourrait quand même la creuser.
-Que veux tu dire ?
-Eh bien, je pense que si tu te cachais, et que tu le confiais avec ce sortilège à l'un d'entre nous, tu serais plus en sécurité.Chaque jour, Tu- Sais-Qui fait de nouveaux ravages, et un jour, ce sera à ton tour.
James se demanda s'il devait lui parler de ce que lui avait dit Dumbledore. « Définitivement non »pensa-t-il « même si ce n'est pas lui, il pourrait en parler à n'importe qui, ce qui pourrait être dangereux. »
-Et donc, que me proposes-tu ? ou plutôt qui, puisque toute la question est là, si j'ai bien compris.
Sirius sembla étonné.
-Eh bien, l'un de nous, de toute façon, peu importe, qui que ce soit, tu sera toujours en sécurité avec nous !
-Ecoute, je vais y réfléchir.C'est vrai que ton idée est certainement bonne, mais.
-Mais ?
James hésita.
-Mais cette décision mérite réflexion, tu ne trouves pas ? La vie de plusieurs personnes est en jeu, et tu le sais.Mais ne t'inquiètes pas. Je vais y réfléchir, et je te ferai signe dès que je me serais décidé. A présent, il est tard, et il est temps pour nous aussi d'aller dormir. Tache de te reposer !
En effet, Sirius était toujours très occupé, et dormait peu au bout du compte. Mais ce soir là, James le vit hésiter. Il semblait vouloir ajouter quelque chose.
-Euh, James ?
Il avait dit cela avec une petite voix qui ne lui était pas habituelle. Une voix encore plus sérieuse que précédemment, ce qui était encore plus inhabituel.
-Oui, Sirius ?
Sirius avala sa salive.
-Je voulais juste te dire que si tu as besoin de quelqu'un, si tu ne sais pas quoi faire, je suis là. Même si le monde s'écroulait autour de toi, même si tous tes amis te trahissaient, je suis là.
James sursauta à l'allusion à la trahison. Et si c'était lui ? Si c'était lui qui jouait un jeu ?Non, impossible, se reprit-il. Ces yeux là ne peuvent pas mentir. Ce regard ne peut pas être faux. Il eût soudain très peur. S'il te plaît, Patmol, ne m'abandonne pas ! je veux bien souffrir, je veux bien mourir, mais faîtes que ce regard-là ne mente pas !
-Merci Patmol. Je n'oublierai pas.
-Bonsoir Cornedrue.
-Bonsoir Patmol.
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Il y repensait encore en se couchant. Sirius s'était quasiment proposé pour être son gardien du secret. Mais pourquoi ne l'avait-il pas fait franchement ? la pudeur ? La timidité ? Voilà qui n'était pas le genre de Sirius.Et si.Il se prit à maudire Dumbledore : « à présent, je n'aurai plus jamais la paix ! » Il pouvait se sentir parfaitement calme en pleine guerre, menacé à tout instant par le plus grand Mage Noir depuis bien longtemps, mais entouré de ses amis, mais de devoir se méfier d'eux l'épuisait et le rendait malade. Il sentit Lily remuer à côté de lui. Allons, il avait en plus réussi à la réveiller! Comme si un bébé hurlant souvent en pleine nuit ne suffisait pas.Il aurait tellement voulu la protéger e tout cela, lui épargner aux moins ces soucis.Comme si elle n'en avait pas assez comme ça, de soucis, à cause de la guerre, à cause de son fils, à cause de son mari aussi, car il savait bien qu'elle s'inquiétait pour lui, surtout depuis cette histoire de trahison.
-Jim ?
-Oui ? tu devrais plutôt dormir tu sais.
-Oui, mais avoue qu'avec toi qui remue comme un chien bouffé par les puces, ce n'est pas très facile !
-Un chien bouffé par les puces ? Moi ?!?
James s'était redressé, indigné. Puis, après quelques instants, il dit d'une voix mielleuse :
-Avoue que tu aimerais bien que ce soit un autre sac à puces qui soit à ma place, non. ?
Depuis longtemps, le fait que Lily avait été autrefois vaguement attirée par Sirius et qu'elle était « vaguement » sortie avec lui était devenu un sujet de taquineries entre eux deux. Lily dit d'une voixmalicieuse :
-Mumh.C'est vrai qu'un chien peut parfois se révéler moins encombrant qu'un cerf.
-« Encombrant » ?!?Tu me considère comme encombrant ? Eh ben merci, vas donc le chercher ton chien de pacotille !
James s'était redressé et parlait d'une voix faussement indignée. Lily essaya de l'étouffer son un oreiller en disant :
-Pas si fort ! Tu vas réveiller Harry !
James se débattit et ils partirent tous deux d'un grand éclat de rire. Lily laissa échapper un « ah, on se croirait au bon vieux temps de Poudlard ! » qui renfrogna aussitôt James. Le bon vieux temps de Poudlard.oui, il était bien fini ce temps ! Lily se rendit aussitôt compte du changement chez son mari. Elle dit d'une voix un peu inquiète :
-Tu penses à Sirius, n'est-ce pas ?J'ai entendu parler en bas, et je me suis doutée que c'était lui.
-Je pense à lui, à Rémus, à Peter. C'est affreux. Je n'arrive pas à y croire. J'ai beau essayer, tu peux me croire !
-Oh, je te crois. Mais ce n'est pas en passant des nuits blanche que ça va t'aider !
-Je sais, mais qu'y puis-je ?
Lily dit d'une voix très amoureuse :
-bah, à nous deux, on est plus fort que tout non ? je te promet que notre harry grandira dans la joie et l'amour de ses parents, car la guerre sera finie depuis longtemps.
James lui répondit d'une voix un peu mélancolique :
-Oui, j'espère.à propos de famille, tu te souviens de notre conversation ? tu sais, donner un petit frère, ou une petite s?ur à Harry.le moment me semble approprié, non ?
Lily sourit dans le noir. Allons, elle reconnaissais bien là son Jimmy ! Changer d'humeur en quelques secondes, ça, il savait faire !!
Et malgré la guerre, la menace, les trahison, ils mirent en route le deuxième.
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