Auteur(s) : les deux follasses (Athalanie et Mél co-auteur)
Catégorie : Parodie, pur délire
Pairing : surprise !
Rating : PG-13
NDA : que dire de plus, mis à part qu'on s'enfonce de plus en plus....Merci à nos reviewers ! Et désolées du retard.... Le texte qui va suivre est un délire, n'y cherchez pas de sens.
DISCLAIMER : comme d'habitude, rien n'est à nous.
L'histoire sans fin des délires de Poudlard
Chapitre 2 : Le singe à trois têtes et Hagrid, deux personnes pour le moins étranges.
Une semaine s'était écoulée et la lune de miel d'Harry et d'Aragorn était désormais terminée. Chacun retourna alors dans son monde : Harry à Poudlard et Aragorn en Gondor (NDA : bon débarras) :
- C'est promis, tu viendras me voir en Gondor pendant les vacances ? lui demanda Aragorn.
- Bien sûr, Aragornichounet ! A bientôt !
Sur ce, Harry embrassa son doux époux, monta dans le Poudlard Express et rata la marche. Mais il se rattrapa de justesse en s'agrippant à une boule de poils. Surpris, il leva les yeux et aperçut la chose la plus étrange qu'il lui ait été donné de voir, mis à part des hobbits : un singe à trois têtes, qui s'enfuit aussitôt, effrayé par cet hominidé louche, avec en plus une cicatrice. Harry se cogna la tête contre le premier mur, histoire de ne plus halluciner. Il songeait sérieusement à arrêter l'eau très prochainement. Quoi qu'il en soit, Hermione et Ron l'attendaient dans un compartiment. Il entama donc ses recherches.
- Toc toc ?
- Yo mon frère !
Harry tourna la poignée qui lui resta dans la main. Agacé, il la jeta négligemment en arrière. Elle heurta la tête de Pansy Parkinson, qui s'évanouit, mais tout le monde s'en moquait. On la laissa donc en plan dans le couloir. Le jeune imbécile poussa la porte et tomba sur une sorte de rappeur, casquette à l'envers, cheveux blonds. Il écoutait une musique affreuse qui répétait sans cesse "gna gna gna gna gna". Il salua Harry en lui faisant un geste obscène.
- Emmenems, clone d'Eminem, se présenta-t-il en se fourrant un doigt dans le pif.
Harry prit peur (NDA : quelle petite nature) et referma le compartiment. Il en ouvrit un autre, occupé cette fois-ci par Malefoy. Avant qu'il n'ait eu le temps de ressortir, le jeune (NDA : et superbe) Serpentard lui lança :
- Ah, Potter ! Déjà de retour ? Alors comme ça, tu t'es marié avec un....moldu ? C'est ça, hein, Potter ? Eh bien, tu réponds pas ? Oh mais, je comprends ! Sang-de-bourbe et Poil de carotte ne sont pas avec toi !
- Maiheu ! protesta Harry en foudroyant Malefoy du regard. Sans plus faire attention à son ennemi (NDA : Franchement, je me demande comment il fait. Une belle bête pareille !) Il sortit du compartiment et en essaya un autre. C'était toujours pas le bon. Il était habité par un jacuzzi, squatté lui- même par les jumeaux Weasley et par un singe à trois têtes.
Mais Drago, qui n'avait pas fini de faire chier Harry, sortit de sa cage (NDA : oh, le beau lapsus révélateur !) et sauta aux pieds du Gryffondor, auxquels il s'agrippa. Harry se sentit alors pris de colère :
- Malefoy lâche-moi !
- Non Potter ! Tu es....trop stupide ! espèce de....espèce de.....
Pendant ce brillant monologue, Harry continuait de rechercher ses potes en tirant Drago. (NDA : co-auteur, tu n'as pas honte ?). Il sentait comme un poids à ses chevilles, mais il mettait ça sur le compte du surmenage. Et pourtant, il était en train de "tirer" Drago Malefoy, d'après le co-auteur. Ce dernier (Drago, pas le co-auteur), mordait les pieds de Harry (NDA : quoiqu'on se poserait des questions), avant de tomber brusquement dans les pommes. Il eut néanmoins le temps de balbutier une dernière phrase avant d'expirer....heu....de s'évanouir.
- Potter,....lave....lave-toi les pieds....
- Maiheu ! protesta Harry en bourrant Malefoy de coups de pieds, ce qui le réveilla presto.
- Potter, petit blaireau ! hurla Drago en collant une baffe monumentale au Potter en question.
- Maiheu ! Je suis pas à Poufsouffle, moi ! grogna Harry.
Mais le pire dans cette histoire, ce n'était pas le sang gluant qui ruisselait comme de la morve le long de la lèvre d'Harry, mais sûrement l'ongle que s'était cassé Drago en le giflant.
- Oh mon dieu ! gémit-il en examinant son ongle cassé. Ma manucure ! Je défaille ! Vite mes médicaments !
Il sortit alors de sa robe de sorcier une boîte de pilules, en prit une pleine poignée et l'avala. L'étiquette affichait : "pentothal". Harry tressaillit.
- Malefoy, c'est....du....Pentothal , demanda-t-il, incrédule.
- Pauvre Potter. Analphabète, en plus.
- Mais ce...c'est du sérum de vérité, non ?
- Potter, ce truc n'a jamais réussi à faire parler un perroquet, déclara Drago en dardant sur Harry un regard méprisant.
-Maiheu ! se plaignit Harry, ayant recours au seul mot de son vaste vocabulaire.
Drago ne parlait plus à présent. Il voulut cependant sortit une vannerie à son pire ennemi, mais à la place....:
- Je n'ai jamais voulu te dire du mal, Harry, au contraire.....
Mais en réalisant ce qui venait juste de sortir de sa bouche, il se mit à vomir. Harry ,lui aussi, gerba partout. Le sérum avait agit !
Pourtant, son père lui avait juré que ces pilules permettait d'améliorer les performances sexuelles. Faites confiance à la famille. Il ne lui avait jamais dit que ça changeait la personnalité. Harry regardait Drago, surpris. Il avait cessé de rendre son déjeuner. Drago, fou de colère, tenta de lui gerber dessus, mais le jet atteignit Ron, qui, inquiet de ne pas voir son ami Harry Potter, était parti à sa recherche.
- Malefoy, fils de pute !cria-t-il. Il n'avait pas oublié le massacre. Il décida de tester un nouveau sort et échoua, portant désormais une robe à fleurs. (Note du co-auteur : l'auteur est complètement stupide !) En effet, Drago, malgré son aspect "je t'emmerde Harry" était en fait très épris de lui. (NDA : Aargh ! Je meurs ! A mort le co-auteur !Heu...excusez-moi). Mais Harry ne savait pas très bien ce qu'il ressentait pour lui, il aimait Aragorn très profondément (Et là, on entend la musique des "feux de l'amour", de "Santa Barbara" et de "Dallas" réunies). Mais pour l'instant, il fallait trouver l'élixir d'intelligence. Harry décida alors de planter là Malefoy et de partir avec Ron et Hermione faire des recherches dans un compartiment à l'écart. En effet, Hermione avait assez de bouquins dans ses affaires pour rechercher moults choses ! (NDA : l'auteur est en état de choc. Méchante co-auteur !)
"WARNING ! Self destruction system has been activated ! WARNING !"
Le train s'arrêta net, des lumières rouges clignotèrent dans le couloir. L'obscurité envahit tout. Harry, aveuglé, se prit une baffe par un singe à trois têtes dont il avait égratigné la queue en marchant allègrement dessus.
- Mais qu'est-ce qui se passe ? hurla Ron pour couvrir le vacarme, complètement paniqué.(NDA : mais plus pour longtemps, hin hin!....J'ai honte, c'est vraiment bas).
- Aucune idée ! répondit Hermione en tâtonnant pour trouver un interrupteur.
Des volets en acier avaient recouvert toutes les portes et fenêtres du train fou. La situation était critique. En effet, la situation était plus que désespérée. Tout le monde braillait. Une ambiance de mort régnait dans le train, comme si l'air était pollué par le trépas lui-même ou pire, par..... "enfant du soleil, la la la la la la la !"...hum. Bref, c'était une ambiance très lourde à supporter, et Ron s'évanouit, suivi de Harry. Mais en fait de malheur, c'était en réalité un heureux présage. Hermione fut la première à s'en rendre compte. Un homme magnifique, d'une beauté sans pareille, avait pénétré dans le wagon. Car devant les yeux émerveillés de la jeune fille (et des deux auteurs) se tenait, auréolé d'une lumière divine (ou plutôt par celle des projecteurs) William le Sanguinaire, alias Spike, vampire avec une puce dans la tête de son état. Il était vêtu d'un grand manteau en cuir noir, d'un pantalon du même acabit qui lui moulait bien les fesses, il avait la clope au bec et les cheveux décolorés. Le pied, quoi. Il marcha sans faire exprès sur Harry et Ron et se planta devant Hermione, dans une position digne d'une statue grecque.
Harry et Ron poussèrent un petit grognement en coeur :
- Argh !
Hermione était comme paralysée de bonheur devant ce si sexy animal.
- Hé toi ! File-moi un whisky ! Et sans glace. C'est que ça fait soif le soleil (Note du co-auteur : "enfant du soleil"....)! ordonna Spike le sexy.
- O.....ou......oui.....Maître, bien sûr ! ....gémit Hermione en se prosternant. (Note du co-auteur : "Enfants du soleil....") et en s'éloignant vers la buvette.
Spike se recoiffa avec sa main droite, ayant oublié qu'il venait juste d'y appliquer du gel. Mais le plus gros problème vint de la sécurité anti- incendie qui se déclencha à cause de la fumée de cigarettes et qui trempa le dieu du sexe, le rendant encore plus sexy. Hagrid périt d'ailleurs noyé pour la seconde fois, l'eau ayant transformé le train en Titanic.
Harry se réveilla à cause de l'eau qui ruisselait sur son beau visage angélique( NDA : l'auteur doute de la véracité de cette constatation) Il se leva abasourdi et secoua doucement l'épaule de Ron, qui fit aussitôt un bond de 2 mètres de haut. En retombant sur ses pieds, il se mit à chanter, sans aucune raison :
"Enfants du so...."
- TA GUEULE ! hurlèrent Spike, Harry et Hermione en choeur. Harry lui jeta le sort "Fermatus ta gueulus" et Ron ne put ainsi plus l'ouvrir. Le balafré s'enquit alors de l'identité du nouvel arrivant. Hermione, elle, était en extase.
- Je suis William le Sanguinaire, dit Spike de la belle gueule. Et toi, qui es-tu, bel ange innocent ?
Ron lança un regard de pistolet mitrailleur au blond, mais ne put rien faire à cause du maléfice. Harry, croyant que le compliment s'adressait à lui, fit un magnifique saut de l'ange en direction de Spike, dans le but inavoué de lui tomber dans les bras. Mais ce dernier se déplaça légèrement sur la droite, permettant à Harry de s'aplatir la gueule.
Hermione resta bouche bée, mais réussit quand même à articuler son nom. Spike lui décocha un grand sourire, qui rata sa cible et atteignit le singe à trois têtes qui errait dans le couloir.
- Vous pouvez pas fermer vos gueules, non ? hurla Spike. J'ai des choses importantes à vous apprendre.
Les trois nazes se regardèrent alors interloqués. Un si bel homme pouvait- il avoir un cerveau ?
- C'est très important ! C'est à propos du l'élixir d'intelligence ! Quelqu'un d'autre est sur sa trace. Il ne faut plus le chercher maintenant ou vous mourrez ! (incroyable, Spike qui se préoccupe de quelqu'un d'autre que lui-même !)
- Mais, qui est à sa poursuite ? Demanda naïvement Harry.
- Celui qui cherche l'élixir d'intelligence s'appelle.....Mais au moment où il révéla l'horrible nom les auteurs entendirent un bruit extérieur, qui les empêcha d'écouter.
- Non ! C'est pas possible ! C'est horrible ! Pas elle ! hurlèrent les trois zozos effrayés.
- Puisque je vous le dis ! s'exclama Spike, un peu agacé. C'est vrai d'ailleurs, il s'était cassé la tête à trouver cette fichue voie 9 3/4 (il s'était trompé de pilier et en avait résulté une belle bosse) et puis voilà qu'on mettait en doute sa parole.
- Mais t'es qui pour nous dire ça, toi ?demanda Ron. Le fait que quelqu'un soit plus beau que lui n'était pas pour lui plaire.
- Je suis le nouveau directeur de Poudlard, annonça solennellement Spike.
- Mon dieu....souffla Hermione d'un ton joyeux.
- Merci, dit Spike. Mais il faut que vous arrêtiez Tara!
- Bien sûr, mais où la trouver ?
- Chez Buffy Summers, une andouille ! Elle sera pas dure à trouver !
- C'est qui Buffy ? s'enquit Hermione, toujours fascinée par son nouveau directeur.( pensée d' Hermione : je crois que je vais m'arranger pour me faire convoquer souvent cette année)
- Et Dumbledore ? demanda Harry, très inquiet pour le vieux débris. C'était bien le seul d'ailleurs.
- J'ai pas le droit de vous le dire, répondit sèchement le beau vampire en se séchant les cheveux. NDA : je rappelle que le couloir est toujours rempli de flotte et que les compartiments sont bloqués. Ah oui, le compte à rebours pour l'auto-destruction est à 5 mn, mais tout le monde discute sans y faire attention.
- Mais....mais pourquoi ?
- Parce que j'ai signé un pacte avec les auteurs, expliqua Spike.
A ce moment-là, le portable de Harry sonna :
- Allo ?.....Oui?....Ah bonjour! Comment vas-tu ?.....Heu.....non....j'ai pas le temps! .....Non, ne pleure pas.....s'il te plaît....Non......Oh écoute.....Oh tu fais chier !
CLANG !! Harry raccrocha au nez de son interlocuteur. Les trois autres le regardèrent, puis se regardèrent, stupéfaits.
- Ben quoi ? vociféra Harry, énervé.
- Heu Harry.....commença Hermione. C'était qui ?
- Oh, c'était ce chieur de Frodon ! Il voulait un rencard !
- ......fut la réponse éclairée des trois blaireaux.
- Excusez-moi, les interrompit Harry. Vous en avez pas marre d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux ? Allez zou ! Tous à la flotte !
Et Harry, sous les yeux médusés d'un(e) rat de bibliothèque, d'un joueur d'échec et d'un vampire, plongea dans l'eau et traversa tout le couloir en crawl impeccable, avant de chuter dans une bouche d'égoût. Il dénicha alors un monument très étrange. Harry était suivi par Ron, Spike, Hermione( et par Flipper), qui s'étaient finalement rendu compte que le train allait exploser d'une minute à l'autre. C'était un magnifique temple en or entouré d'une sorte de bulle. Ils nagèrent vers cette chose et y entrèrent. C'était une bulle d'air. Ils furent alors éblouis par la clarté du lieu, et soudain, entendirent des voix : (NDA : vade retro, Jeanne d'Arc !)
- Zia, attends !
- Non Esteban, je n'ai pas le temps ! Il faut....sauver le monde !
(NDA : le co-auteur est sacrément conditionnée par les "mystérieuses cités d'or" à mon grand désappointement. J'en profite pour préciser qu' "enfants du soleil" est le générique de ce dessin animé diffusé sur la cinquième en ce moment.) En fait, au lieu d'un temple en or, ils réalisèrent qu'ils avaient nagé jusqu'au lac de Poudlard. Leur deuxième prise de conscience : ils n'avaient plus de souffle. Spike, étant vampire, n'avait pas ce problème. Mais il devait assister à la répartition en tant que nouveau directeur. Il laissa donc les trois imbéciles au fond de l'eau. Harry, Ron et Hermione se noyèrent et leurs corps ne furent retrouvés que deux semaines plus tard, le directeur n'ayant pas jugé utile de préciser aux enquêteurs qu'il avait lâchement abandonné ses élèves. Il y eut de grandes réjouissances lors de leur enterrement. Voilà, fin de l'histoire. Désolée, mais le tome 5, vous pouvez vous asseoir dessus. Voldemort prit le pouvoir et instaura une dictature mondiale. Tous les Gryffondor furent envoyés à Azkaban. Hagrid fut forcé de manger des scrouts à pétard jusqu'à indigestion. Sirius Black fut pendu par les pieds jusqu'à ce que mort s'ensuive. Rogue entama une carrière de travlo au bois de Boulogne. Les autres profs se suicidèrent en masse. Mme Trelawney s'empala sur son télescope. Drago Malefoy détrôna la Reine d'Angleterre et se couronna à la place, mais Roi d'Angleterre, pas reine. Le monde sombra dans les ténèbres et le chaos. Aragorn se maqua avec Sauron. Legolas organisa un loto déshabilleur entre les survivants. Les Orcs devinrent intelligents (c'est possible une telle chose ?) et même certains entamèrent une carrière de philosophe. Le singe à trois têtes se lança dans la contrebande d'alcool. Quand à Spike, il devint le prince consort du royaume de France (on est effectivement retourné à la monarchie absolue entre-temps), aux côtés de l'auteur. Le co-auteur fut jeté dans la Bastille, reconstruite pour l'occasion.
(Note du co-auteur : Le co-auteur pense que la fille qui se trouve à côté d'elle devrait arrêter l'héroïne avant de venir en cours) Bref. Harry, Ron, Hermione et Spike étaient donc à la surface du lac et regardaient le château avec émerveillement. Spike était sous le choc. Harry aperçut soudain une silhouette qui lui était familière. Il reconnut alors Aragorn, sortit de l'eau et se jeta dans ses bras. Ils se roulèrent alors un de ces patins !Ce dernier était là pour une raison bien précise :
- Mon chéri (avec une ou sans cerise ?), je pensais te voir arriver par le train. De toute façon, je suis venu pour te ramener ta robe et ton livre de divination. Tu les avais oubliés dans notre chambre.
Mais nos deux tourtereaux n'eurent pas le temps de pousser plus avant leurs retrouvailles. Le nouveau directeur, Spike, les sépara brutalement, en envoyant Aragorn contre un arbre.
- Interdit de se becqueter dans le parc de MON école ! s'exclama-t-il en foudroyant Harry du regard.
- Mr le directeur, l'interpella timidement Hermione en tirant sur sa manche. Ce n'est pas becqueter, mais bécoter....
Spike eut l'air ennuyé, mais toujours galant, il frappa Ron, qui n'avait rien dit, et le projeta directement dans son dortoir.
- Peu importe, c'est pareil. Cinquante points de moins pour Gryffondor ! Quand à vous, continua-t-il en s'adressant au pauvre Aragorn assommé, DEHORS !
- Mais...intervint Harry qui devint soudain rouge de colère. NE T'AVISE PLUS JAMAIS DE TOUCHER A MON MARI !!
Il avait sorti ça sans se rendre compte à qui il parlait. L'amour donne des ailes, dit-on. Spike était sur le cul pour le coup. Il ne pensa même pas à retirer d'autres points à Gryffondor. Tout ce qu'il voulait, c'était choper ce merdeux de Harry et lui niquer sa grande gueule (je suis désolée, je m'égare) Se rappelant qu'il n'était pas censé battre les élèves (NDA : et le pauvre Ron, alors ?), il ignora Harry, prit son élan, démarra sa tronçonneuse et découpa Aragorn en morceaux sous les yeux horrifiés de son veuf et d'Hermione, pétrifiés. Puis il fit un basket avec l'équipe des Chicago Bulls, avec pour ballon la tête d'Aragorn. Et enfin, il abandonna ce beau rêve, et se contenta de lâcher ses dogues allemands vampires sur la victime qui s'enfuit en jappant dans la Forêt Interdite.
- Pas d'intrus à Poudlard ! s'exclama-t-il solennellement en se frottant les mains.
- Kaï kaï kaï ! (Aragorn, au loin dans la forêt)
Spike se recoiffa d'un geste magnifique. Il l'était déjà mais bon.....Bref, pas la peine d'épiloguer sur cet être au teint si pur. Il força Hermione et Harry à le suivre jusqu'à la grande salle. Tout le monde était sain et sauf, ayant été évacués à la dernière minute par le GIGN sorcier. Ces derniers avaient fourni des parachutes à tout le monde. Seul celui d'Hagrid ne s'était pas ouvert, et ce dernier s'était écrasé au fond d'un ravin. Lorsqu'ils entrèrent, tout le monde accueillit Spike avec enthousiasme : les Serpentard étaient heureux de ce nouveaux directeur, les filles aussi, et les garçons aussi (ils en avaient trop ras-le-bol de ce diseur de morale !) De plus, il était nettement plus attirant que Dumbledore, ce vieux débris rabougri. Spike s'assit sur le siège du directeur, et se mit à l'aise en s'allumant une cigarette. Hagrid défunta illico ; il était allergique à la fumée de clope. Le nouveau directeur, après s'être brûlé avec son briquet, commença son discours en posant ses jambes de rêve sur la table.
- Chers élèves, Dumbledore est mort. (il s'arrêta une seconde, puis pouffa de rire) Vous avez pas vu la rime ? Dumbledore.....mort ? Non ? Pas grave. (les élèves étaient sous le choc).Bref, Moi c'est Spike.
Il y avait aussi du nouveau chez les professeurs. Celui de Défense contre les forces du mal était une femme. Elle s'appelait Arcantata. Mais revenons au discours de Spikey.
- Cette année sera vraiment différente de toutes les autres. Les cours n'auront plus lieu le jour, mais la nuit. Chaque élève sera assigné à un cours de mécanique et chacun doit avoir son livre "comment enlever des puces magnétiques d'un corps "humain". Pour terminer, le jus de citrouilles sera remplacé par le divin sang. Bonne nuit et amusez-vous bien !
Sur ce, Spikounet tua Hagrid en lui plantant un pieu dans le coeur, par erreur ("Je croyais que c'était un vampire !"), puis but un verre de sang frais. Les profs s'évanouirent. Les Serpentard, eux, semblaient au septième ciel, comme s'ils avaient gagné chacun une peluche de Gizmo, le Mogwaï. Et c'était peut-être bien la vérité, car Drago Malefoy fut aperçu un peu plus tard (dans son lit, par l'auteur), serrant amoureusement dans ses bras une peluche Gizmo en pure laine des Shetlands. Mais passons.
Les Serpentard entamèrent une danse indienne de la joie sur leur table. Hagrid se prit un tomahawk innocent en pleine poire et bouffa les pissenlits par la racine. Serdaigle, comprenant où étaient leur intérêt, dansèrent la bourrée campagnarde.
Harry était exaspéré par le manque de maturité des élèves de son école. Mais Mr "j'ai-la-grosse-tête" stoppa ses simagrées lorsque Spike lança un slow sur la platine. A cet instant, les lumières se tamisèrent et le vampire s'avança courtoisement vers Hermione. Harry se sentit alors humilié.
Les yeux d'Hermione brillaient de mille feux. Ils brillèrent encore plus lorsque Spike la dépassa pour danser avec l'auteur, qui n'avait pu résister à l'idée de danser avec un tel homme. Hermione, furieuse, envoya un crochet du droit à l'auteur, qui se baissa à temps. Ce fut Hagrid qui reçut le coup, et il se transforma instantanément en charpie.
- Ca va pas non ! s'exclama l'auteur, vexée.
- Enlève tes sales pattes de MON directeur !
La situation s'envenima avec l'arrivée intempestive du co-auteur.
- Vous êtes tous des CONS ! hurla-t-elle. Sauf toi Spike, bien sûr, dit- elle d'un ton mielleux en le regardant de toute son admiration. Spike la regardait aussi d'un air qui ne trompait personne : il semblait ébloui par cette apparition. (NDA : ......Ben voyons.....)Mais à cet instant, Harry et co se jetèrent sur l'auteur et le co-auteur en cognant dans tous les sens.
Ce fut un déballage de violence gratuite qui enchanta toute l'école. Les élèves s'étaient réunis en cercle autour des combattants. Drago Malefoy avait ouvert un bureau de paris, fréquenté désormais par tous. Beaucoup avaient parié des sommes faramineuses sur leur poulain. Spikey arbitrait la bagarre, complètement inégale. L'auteur s'acharnait sur Ron, en le baffant frénétiquement. Sans faire exprès, elle arracha la tête d'Hagrid (quel bonheur) qui tentait d'arrêter la bagarre. Le co-auteur faisait des prises de kung-fu en sautillant dans tous les sens, ce qui fit que la moitié des élèves complètement innocents se retrouva sur le carreau.
Remarquons bien que dans cette scène aussi subtile qu'inutile apparut le singe à trois têtes; Ron lui shoota dedans en voulant faire une pichenette à l'auteur, celle-ci se retourna et lui infligea une frite monumentale. Spike, lui, s'agaçait durant ce spectacle. Il semblait complètement surexcité et voulait participer. Mais revenons à l'action. Le co-auteur essaya de mettre les doigts dans les yeux d'Hermione, mais celle-ci fit un bond de côté et ce fut le singe à trois têtes qui prit tout.
Tout à coup, un son mélodieux retentit. C'était l'auteur, qui, en ayant assez de ce foutoir, voulait chanter la paix, fumer du shit et avoir une fleur dans les cheveux.
- C'est quoi ce bruit immonde ? demanda Harry en se bouchant les oreilles.
Le remède avait été douloureux, mais efficace. La bataille avait cessé. L'auteur était debout sur la table des Serdaigles et braillait. "ALLONS ENFANTS DE LA PATRII-EUH LE JOUR DE GLOIRE EST AR....." Le co-auteur se joignit à la chanson en chantant en version rap "ENFANTS DU SOLEIL'". Leurs efforts conjugués provoquèrent l'effondrement du clocher, un brisage de tympans généralisé, ainsi qu'un lancement de tomates et d'objets contondants. Hagrid mourut, traversé par un balai à chiottes. (Note du co- auteur : l'auteur lui en veut à Hagrid, hein? Mais elle est naze, car il est déjà mort depuis belle lurette.)
Mais les deux auteurs ne s'arrêtèrent pas là. Ce n'était pas quelques tomates et la mort d'Hagrid qui allaient stopper nos deux nouvelles stars. Elles reprirent alors de plus belle : "Enfants du soleil, tu parcours la terre, le ciel, tu cherches ton chemin, c'est ta vie, c'est ton destin!......."
Tout le monde leva alors son briquet en le balançant de gauche à droite, et chanta en choeur en vivant de grands moments de nostalgie. Mais à ce moment- là entra l'abominable chien des neiges ! Celui-ci, affamé, dévora Hagrid, puis les auteurs réalisèrent que leur histoire se transformait en maternelle. Elles envoyèrent donc tout le monde en cours, effacèrent des mémoires des élèves la scène précédente et disparurent. (NDA : Qui a dit "Bon débarras"?)
Le premier cours des Gryffondor était celui des jeux de hasard. Spike avait instauré ce cours en pensant que ça ouvrirait l'esprit des élèves. La salle était remplie de boules de billard, de billards, de cartes de poker et de pianos. Hagrid se prit malencontreusement une boule de billard dans l'oeil et s'écroula, terrassé par la mort.
Pauvre Hagrid, pensa Harry,(Bon débarras, pensa l'auteur)Mais c'est la vie. Harry et Ron étaient plus qu'heureux d'assister à ce cours. Malefoy était là aussi, car les Serpentards avaient ce cours en commun avec nos amis les petits Gryffons.
- Alors Potter ? T'as perdu ton larbin de mari ? ricana Malefoy en pénétrant dans la salle.
Harry sentit les larmes baigner ses yeux verts et courut se réfugier dans les toilettes des filles. Il se précipita dans un cabinet, vira le singe à trois têtes et tira la chasse sur Hagrid qui disparut dans les égoûts. Puis il s'assit sur la cuvette, ouvrit son journal et commença à le lire tranquillement. Un article attira son attention :
" Exécution ce matin d'un condamné à mort, Rubéus Hagrid, gardien des clefs et des lieux à Poudlard, ordonnée à la suite d'un procès équitable par les auteurs. Un des auteurs, qui a souhaité rester anonyme, a prononcé un long discours pour expliquer cet acte :
- Il était trop chiant et il nous prenait la tête. Il devait crever.
Le corps d'Hagrid a été jeté dans du fumier, à l'encontre de ses souhaits. Un des élèves de Poudlard, Drago Malefoy, a bien voulu nous accorder une interview :
- Il nous emmerdait vraiment trop. Parfois, il faisait irruption dans un cours et dansait le kasatchock ( NDA : je ne suis pas du tout sûre que ça s'écrive de cette manière)avant de repartir."
Et pendant ce temps là, en Alaska :
- Nuik nuik ?
- Nuiik !
- Ui, Nuik !
(NDA : ......)
Mais revenons à nos trois amis. Ron et Hermione s'inquiétaient de la santé d'Harry, et leur inquiétude augmenta lorsqu'il alla s'enfermer dans les toilettes.
- Harry ? S'il te plaît, ouvre-nous ! supplia Hermione. Pourquoi t'inquiètes-tu de cette petite brosse à chiottes de Malefoy ?
- On étaient morts d'inquiétude à cause de toi ! On a quitté le cours et Gryffondor a perdu 70 points à cause de nous !
- QUOI !!!!!???hurla Harry en sortant des chiottes. Il était rouge de rage. Il était tellement furieux qu'il avait oublié de se rhabiller. Hermione et Ron s'évanouirent. Hagrid glissa sur du papier et se fracassa le crâne sur le carrelage. Harry, gêné, se refringua et releva ses amis.
- Désolé, j'ai perdu mon sang-froid. En fait....
Mais son monologue fut interrompu par le très estimé professeur de potions, le professeur Rogue, qui entra gaiement et sans honte dans les toilettes des filles.
- Potter, retenue+match de Quidditch+sortir toilettes.
Et il repartit.
- C'était quoi cette façon de parler ? interrogea Hermione, intriguée.
- Je crois qu'il parle petitnègrelang, dit Harry.
- Eh ! N'insulte pas les peuples de l'Afrique, mon frère ! hurla Hermione.
- Mais non heu ! ....Ca s'appelle comme ça, c'est tout.
- Mon frère m'a raconté quelque chose là-dessus ! C'est très rare.
- Et comment l'obtient-on ? demanda Hermione tandis qu'elle refermait le couvercle des chiottes pour qu'Hagrid ne sorte pas. Tiens d'ailleurs, il s'était fait un nouveau pote, qui s'appelait Gandalf le gris-clair.
- Je crois qu'il faut fusionner avec un rappeur, expliqua Ron.
- Fusionner ? C'est-à-dire ? questionna Harry très naïvement.
Ron et Hermione se regardèrent, résignés. Ca allait être dur. Ron prit Harry par le bras et l'emmena s'asseoir sur un lavabo. Puis, il s'installa en face de lui et le fixa.
- Harry, tu connais l'histoire de la cigogne ?
- ????Pardon ????
- Tu sais que les bébés ne sont pas apportés par des cigognes, comme dans Dumbo ?
Harry ouvrit des yeux grands comme des soucoupes.
- C'est vrai ?
Ron soupira et jura de suicider. Hermione vint à sa rescousse.
- Laisse tomber Ron. Tu te souviens de ta lune de miel torride avec Aragorn ?
- Ron, tu as couché avec mon mari ? demanda Harry, choqué.
- Mais non, c'est à toi qu'elle parle, abruti ! se défendit Ron en frappant le lavabo, qui s'effondra sur Hagrid.(se reprenant, et sur un ton solennel) Je sais que tu ne peux pas comprendre, Harry, c'est vrai. Aragorn et toi ne pourrez jamais avoir d'enfants.
- Mais....Mais pourquoi ? demanda Harry, les larmes aux yeux.
- Mais y sait rien ce type ! dit Hermione, indignée.
- Calme-toi s'il te plaît, Hermione. Paix aux hommes de bonne volonté, a dit notre Seigneur à tous. Harry, tu es un jeune garçon et Aragorn un homme. Il faut une femme et un homme pour faire un enfant. Il faut le polichinelle et le tiroir si tu préfères, expliqua Ron, qui avait entretemps revêtu un costume de moine.
Harry réalisa le sacrifice qu'avait accompli Aragorn en l'épousant. Il avait renoncé à un héritier pour le Gondor. Harry savait désormais qu'Aragorn l'aimait vraiment. Mais le Harry en question n'avait pas vraiment saisi pourquoi. Il avait vaguement discerné qu'il aurait besoin d'un polichinelle et d'un tiroir, mais le reste, petzouille. Il ne voyait pas pourquoi son très tendre époux n'aurait pas les moyens de se procurer un polichinelle. C'était donc une question de pognon.
- Vous pensez qu'Aragorn et moi, on aura pas assez d'argent pour acheter un polichinelle et un tiroir ? s'enquit-il anxieusement.
Hermione et Ron se lancèrent un regard désespéré, qui représentait un dialogue silencieux.
"Mais qu'est-ce qu'il a encore compris, lui ?"disaient les yeux de Ron, exaspérés.
" Aucune idée", répondaient ceux d'Hermione.
Hermione laissa Ron se taper la tête contre le mur, inspira un grand coup et revint voir Harry. Lui faire enregistrer quelque chose allait être "mission impossible".
Ta tan tan tan tan tan tan tan tan tududu tududu.....(Air de mission impossible)
- Harry, tu es vraiment désespérant. Il faut la bouillie et le pot de confiture, déclara Hermione.
- Oui, un renard et un poulailler, expliqua Ron, qui avait décidé d'aider son ami à s'instruire.
Harry ne comprenait toujours pas. Il était vraiment niais.(Cf ses sourires à deux euros)Son air inexpressif faisait peine à voir.
- Ou une brioche et un four ! reprit Ron, agacé.
Nous passerons cette scène censurée durant laquelle Ron expliqua crûment la fusion entre deux être et tout ce qui s'ensuit avec un vocabulaire plutôt bof.
- Ah ! J'ai compris !(NDA: Noooon????) C'est quand Aragorn se met derriè...CENSURE.
Ron et Hermione poussèrent un soupir de soulagement et s'épongèrent le front pour la 126ème fois. Ah non, Ron en était à 128. Après deux heures de parlotes, ils avaient réussi. Histoire de se remettre de ses émotions, Ron éclusa une bouteille entière de Beaujolais nouveau.
- Mais pourquoi ça empêche de faire des enfants ?
Ron s'étouffa en buvant sa deuxième bouteille et Hermione secoua la tête. Tout était à recommencer.
- JE VAIS LE TUER !!!vociféra Ron en se jetant sur Harry et en commençant à l'étrangler.
- Ron, calme-toi...conseilla Hermione sans conviction, en retenant mollement la manche de Ron qui s'acharnait sur Harry. Ce dernier perdait petit à petit ses couleurs. Bientôt il passerait à l'état de cadavre.
Ce fut à ce moment critique que Spike entra. Personne ne savait ce qu'il faisait là et personne ne souhaitait le savoir. Il sépara aisément l'étrangleur et l'étranglé.
- On se calme, petite vermine ! dit-il.
Il était suivi de quatre hommes vêtus de salopettes.
- Alors tirez-vous sales rats ! ordonna-t-il aux nazes. Puis, il ajouta pour lui-même : " Mon diable, les gosses ! Quelle plaie !"
- Quoi ? demanda Hermione.
- Heu, rien . . . Je disais, les gosses, qu'est-ce que ça me plaît !
Puis il se tourna vers les quatres hommes qui l'avaient suivi :
- Débarrassez-moi tout ça ! Mettez les fouets sur l'étagère là-bas, la table de torture par ici....
- Mais que faites-vous ? demanda Harry, intéressé.
- C'est la nouvelle salle de retenue, expliqua Spike en supervisant la mise en place d'un chevalet. Oui, parfait. Amenez Hagrid, on va essayer si tout fonctionne.
- On ne peut pas, s'excusa l'un des hommes d'un ton contrit.
- Et pourquoi ?
- Il est passé dans le broyeur à bouffe !
Spike prit un air ennuyé.
- Dommage....tant pis. Ron ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Ron n'était pas vraiment rassuré, contrairement à Harry qui semblait impatient d'utiliser le matériel. Il était d'ailleurs en position, couché sur une table. Un des hommes le vira à coups de pieds au cul. Harry alla s'écraser trois mètres plus loin, mais le singe à trois têtes avait heureusement amorti la chute. Dépité, Harry sortit des cabinches avec Ron et Hermione. Il était en train de se dire qu'il allait se coucher moins con cette nuit ! (NDA : c'est possible, une telle chose ?)
Ils partirent en direction de la grande salle, mais sur le chemin, ils croisèrent un être inattendu, en fait si, il était très attendu, puisqu'il s'agissait du singe à trois têtes ! Bref, ils croisèrent quand même le chemin de quelqu'un auquel ils ne pensaient plus du tout. En effet apparut alors un personnage vraiment très étonnant (NDA : et très ennuyant, aussi) : C'était Dobby, l'elfe de maison.
- Harry Potter court un grand danger ! Harry Potter doit quitter son mari ! Harry Potter doit se laver les pieds !
- Oh, ta gueule le nain ! hurla Harry.
Sur ce, il shoota dedans, et le pauvre petit elfe-de-maison se crasha dans un puits de lave qu'un auteur mal intentionné (NDA : Qui ? Moi ? * air innocent* jamais !) avait placé là. Après s'être refermé sur Hagrid et Dobby, le puits de lave salvateur disparut. Les trois blaireaux haussèrent les épaules et se dirigèrent vers le tableau d'affichage qui traînait en plein milieu de la salle, histoire de voir s'il y avait du nouveau. Un affiche monopolisait l'attention de tout le monde, qui était dans un état proche de l'extase.
* Interlude*
- Alors, en peu de temps, vous êtes devenue une star du panneau d'affichage ? demanda le présentateur.
- Oh, exactement, répondit négligemment l'affiche en fumant un cigare, vautrée dans un fauteuil en cuir rouge. Il faut dire qu'avec mon charisme extraordinaire.....
Mais l'affiche s'enflamma au contact du cigare, ce qui mit fin à cet interview débile.
* Fin de l'interlude*
L'affiche disait : "Election d'une Reine de Beauté ! Inscrivez-vous rapidement !"
Hermione se redressa aussitôt, la mine haute. Elle retira sa cape d'une façon très particulière (Cf "Les Deux Tours", et Gandalf). Sa cape tomba alors à terre, découvrant Hermione en maillot de bain trois pièces (Haut, bas, chaussettes).
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ? demanda Harry à Ron.
- Mais t'es vraiment abruti ou quoi ?
- Ron, qu'est-ce que ça veut dire, abruti ?
Ron envisagea une seconde de tuer Harry, mais réussit à se contrôler.
- Harry ? Laisse tomber.....c'est trop complexe à définir (Du moins pour toi....)
- Je vais me présenter ! s'exclama soudain Harry, transfiguré.
- Harry, mon petit, commença Ron en prenant un ton condescendant. C'est l'élection d'une "Reine", pas d'un "Roi".
- Je suis reine du Gondor, expliqua Harry, très fier (à moins que ce ne soit fière ?).
Puis il se précipita vers la file d'attente aux inscriptions.
- Harry, attends ! Et l'élixir d'intelligence ?
- Mais on a le temps ! Faut bien s'amuser un peu non ?
- Attends ! Tu te fous de ma gueule là ? vociféra Ron. Qu'est-ce que tu fais depuis le début de la fanfic, hein ?
- Heu....
- Alors ?
Mais à ce moment-là, un homme en goguette sortit de la salle d'inscription pour voir le nombre de personnes qui restait. Il était jeune, il était beau, il sentait bon le sable chaud (mon légionnaire !). C'était Obi-wan Kenobi. Dans la file d'attente, il y avait aussi Hagrid. Mais un tireur isolé lui tira une balle en pleine tête !(NDA : Pourquoi vous me regardez comme ça ? Je suis innocente !) Pratiquement toutes les filles de Poudlard s'étaient présentées, plus quelques jeunes garçons qui avaient visiblement des problèmes d'identité (ex : les jumeaux), de lecture( ex : Crabbe et Goyle) et d'intelligence (Qui mis à part Harry Potter ?). Obi-wan se sentit soudain très fatigué et avala douze cachets d'aspirine. Puis, il aperçut une mouche. Terrifié, il attrapa son sabre laser, visa l'immonde bestiole, ferma les yeux dans ce but et coupa.....la tête d'Hagrid, celle d'une statue et une tapisserie qui lui tomba dessus.
- Obi-wan ?
- Oui, c'est moi, répondit le concerné en s'extirpant de la tapisserie. Qui me demande ?
- Le......garde champêtre !!!
- Oh mon dieu ! Non, pas lui ! Fermez les yeux, petits sorciers et sorcières ! Car c'est.....un monstre !
- Argh ! hurlèrent les élèves en choeur.
Le garde champêtre était un homme assez bizarre avec des bottes en caoutchouc, une longue barbe, un casquette ricard(TM), un tee-shirt Mickey et un short jaune fluo. Son visage avait un aspect assez repoussant et inspirait la haine.
- Crève charogne ! lui lança Obi-wan. Et sur ce, il lui coupa la tête. Bon, où en étions-nous ? demanda-t-il aux enfants.
Mais avant de pouvoir faire un seul geste, il s'effondra, victime d'une attaque cardiaque. Les élèves ne savaient plus quoi faire.
- Il faut lui faire du bouche à bouche, décréta Harry, une lueur bizarre dans les yeux.
Cette proposition fut suivie d'un chuchotement approbateur.
- Je vais me dévouer, dit Harry en mimant le parfait sacrifié.
Mais le ton de sa voix laissait entendre que le don de soi n'avait rien à voir là-dedans.
- Pas si vite ! C'est moi qui vais le faire ! s'exclama une fille.
- Que dalle, je me sacrifie tous les jours, moi ! hurla une autre en bousculant les deux candidats.
- Justement, tu devrais en laisser un peu aux autres ! grommela une troisième en dégainant un stylet qu'elle planta dans le bras de sa voisine.
- Dégagez de mon chemin, pouffiasses ! hurla une quatrième en collant un gnon à Harry.
Une baston démarra. Tout le monde avait oublié qu'Obi-wan était en train de passer l'arme à gauche. A ce moment-là, sans se soucier de la bataille, le co-auteur apparut dans une luminosité aveuglante et se dirigea vers Obi- wan..
- Je suis venu te sauver, bel inconnu.
Obi-wan était aveuglé, mais n'en croyait pas ses oreilles. Et en fait, ce n'était qu'un rêve (NDA : ou un cauchemar ?). Lorsqu'il ouvrit les yeux, toujours souffrant de douleur, il aperçut une tête penchée sur son visage. C'était Harry.
- AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGHHHHH !!!!!!!!!hurla Obi-wan, terrorisé. Se croyant attaqué, il lança son poing en avant, par réflexe. Harry fut touché et alla s'écraser dans les bras d'Hagrid, qui rendit l'âme. Mais ce n'était pas le problème le plus important. En voulant se relever, le Jedi trébucha et retomba. Ses fesses se fichèrent dans le puits de lave, qui s'était innocemment rouvert. Se rendant compte qu'il avait le feu au cul, Obi-wan sauta au plafond, décrocha le lustre, et s'abattit sur la table des Serdaigle qui fut détruite en un clin d'oeil.
Hagrid creva une nouvelle fois, écrasé par la table. Bref, nous nous égarons. Le jour du défilé de mode arrivait à grand pas (Hi hi hi !). Un dimanche midi, alors qu'il bouffait dans la grande salle, Harry eut tout à coup un éclair de génie.
- Hey Ron ! J'ai eu un flash !
- Ah oui, et lequel ? T'as enfin compris la fusion ?
- Meuh non ! ....C'est à propos de l'élixir ! La femme qui l'a créé, elle voulait celui de beauté non ?
- Ben ouais ! T'as fini ton exposé ? On peut s'barrer ?
- Non, refusa Harry. Elle sera au défilé, j'en suis sûr !
- Tu sais que tu es moins con que t'en as l'air ?
Harry esquissa alors un beau sourire niais, comme il en avait l'habitude.
- C'est cooooooool !! s'exclama Harry en produisant un sourire éclatant.
- Harry, tu ne devrais pas gâcher l'encre de l'auteur, avec tous ces "o", l'avertit Hermione en piochant discrètement dans l'assiette de Ron.
- ??????fut la réponse claire et nette du garçon-qui-avait-survécu.
- J'ai rien dit, soupira Hermione.
- C'est cooool ! se réexclama Harry en laissant voir toutes ses dents, salies par les morceaux d'épinards.
Hermione et Ron échangèrent un regard résigné. Depuis son mariage, le Quotient Intellectuel de leur ami avait atteint des profondeurs abyssales.(NDA : Même avant, il n'était pas très haut). Hermione pensait qu'un bon petit verre d'élixir d'intelligence permettrait à Harry de se remettre sur pieds. Ses réflexions furent interrompues par un morceau de frite qui vola allègrement à travers la salle et se colla sur le front de Harry. C'était Spike, qui, se barbant prodigieusement à force de rester assis, avait confectionné un lance-pierres et catapultait toute son assiette ainsi qu'Hagrid sur les élèves. Quelques-uns, très endommagés par ce bombardement, gisaient, la tronche dans la ratatouille. Harry se tourna vers le lanceur de projectiles et lui adressa son sourire copyrighté :
- C'est cool !! répéta-t-il, son visage illuminé par une lueur débile.
Ron n'en pouvait plus. Il allait y avoir un mort si ça continuait.
- Harry Potter doit fait ce que Dobby a dit à Harry Potter ! (NDA : pas la peine de faire un dessin, l'énervant Dobby a fait son come-back) Harry Potter doit trouver l'élixir et partir vers les lointaines plaines d'Australie ! Harry Pot....
BOUM.
Ron avait eu le temps de hisser une enclume au-dessus de la tête de Dobby. Celle-ci lui tomba donc sur la gueule.
- Ron ! hurla Harry. Il avait des choses importantes à nous dire !
- A nous dire ? Ou à te dire ? J'en ai marre d'être toujours au second plan ! Je veux être un héros aussi !
- Voilà qu'il nous refait une crise de jalousie ! s'exclama Hermione, alarmée.
- J'en ai gros sur la patate ! reprit Ron, fou de rage. C'est toujours "Ouah, c'est Harry Potter !" et jamais "Ouah, c'est Ron Weasley !" Je vais te ......
Mais on ne sut jamais ce que Ron voulait faire à Harry, car à ce moment crucial, Spike balargua un bloc de ciment sur le rouquin.(NDA : c'est fou ce qu'on arrive à lancer avec un lance-pierre) Celui-ci plongea dans sa ratatouille.
- Oh mon dieu, il a tué Ron ! déplora Hermione en pleurant à cause du choc. A moins que ce ne soit à cause des oignons.
- C'est cool ! commenta très spirituellement Harry en souriant bêtement et en levant les pouces en signe de victoire.
- Mais arrête crétin !
Hermione, irritée, tapa sur Harry, qui se retrouva la tête dans la soupière. Mais néanmoins, on l'entendit encore bafouiller quelque chose à travers la bouffe.
- Bfrg ....bla ! (NDA : traduit par "C'est cool !")
- Rmph rmph rmph ! lâcha Ron sous le bloc.
- Il parle ! Ecoutez ! Il parle !
Une lumière divine balaya alors le bloc de béton et une musique chanta :
- Hallelujah, Hallelujah !
- Vite ! Tout le monde à genoux pour une prière en l'honneur du Dieu Ron, le brave ! hurla Hermione, transfigurée. Il a resurgi de l'enfer pour nous !
- ENFER ? ENFER ? Qui a parlé de l'enfer ? demanda Spike tel un chien fou.(NDA : les comparaisons du co-auteur sont douteuses)
Il se précipita sur Hermione, la saisit par les épaules et la secoua.
- Tu vas parler ? Tu vas parler oui ?
- Heu.....pouvez arrêter....secouer ? balbutia Hermione.
Spike la lâcha, comprenant qu'il n'obtiendrait rien par la force.
- Ron est revenu d'entre les morts !
Spike jeta un coup d'oeil au bloc de ciment : Ron frappait avec ses poings peu musclés le bloc dans le but de le briser, ce qui n'était pas joué d'avance.
- Je ne crois pas, non, dit Spike en refoulant sa déception.
Il s'assit sur le bloc, croisa les jambes, prit son air le plus enjoleur et s'adressa à Hermione :
- Tu sais, ma belle petite sorcière, tu as deux beaux yeux.
- OUAH ! Tu sais compter jusqu'à deux !
- Ne sois pas si gentille avec moi !
- Mais je ne suis pas gentille, abruti ! (NDA: mais comment Hermione ose-t- elle parler de cette façon à son directeur ?) T'es fini à l'urine ou quoi ?
- Mais arrête ! Tu vas me faire rougir.
- Mais pourquoi ne suis-je entourée que par des crétins ? se plaignit Hermione en quittant la salle. Mais elle n'eut pas le temps de sortir, touchée par un pudding au curry. C'était Drago Malefoy, qui n'avait pu résister à l'occasion, ni à la tentation, de blesser à mort son ennemie mortelle.
- Malefoy ! Interdit de jeter des objets contondants sur tes camarades ! l'engueula Spike. Quarante points de moins pour Serpentard !
- Mais vous venez de le faire ! se défendit Malefoy, qui n'en croyait pas ses splendides yeux. Le directeur était de plus mauvaise foi encore que son père.
- Insulte à magistrat ! Vingt points en moins !
Spike, pas gêné, sortit Harry de la soupière et le projeta sur Malefoy. Ce dernier, ayant prévu un coup de ce genre, saisit une gigantesque raquette en béton armé et renvoya Harry sur le directeur. Le vampire, pas en reste concernant la connerie, prit la première casserole, bloqua la nouvelle balle et relança le tout sur le Serpentard. On assista à une belle partie de tennis, qui se solda par la victoire de Malefoy 6-5. Spike, vexé, lui confisqua tout son stock de gel. Oh, mais qui allait nettoyer les chiottes alors ? (NDA : le co-auteur n'apprécie pas du tout Drago, contrairement à l'auteur)
Ron était toujours sous son bloc. Ils l'avaient laissé là, uniquement dans le but d'en faire de nouveaux rideaux.
- Rmph rmph !
- Oh, tu vas pas te taire un peu, non ? s'énerva Hermione.
- Hermione, qu'est-ce que t'as en ce moment ?demanda Harry. T'as l'air toute chafouinette. On t'as vendu des haricots qui voulaient pas cuire ?
- Non, c'est que.....(rougit)je suis indisposée.
- Ah ? commenta Harry.
Il n'avait bien sûr rien compris.
- Harry ? Ca ne va pas ? Tu as compris, hein ?
- Heu......
- Mais c'est pas vrai ! B..... de m.... ! T'es trop c.. ou quoi ?
Et Hagrid fut foudroyé par un tel langage ordurier. Quand au singe à trois têtes, il préféra ignorer la scène, trop occupé à tournoyer autour des bougies.
A suivre......
Note des auteurs : - Le singe à trois têtes appartient à LucasArts, et au jeux vidéo de la série "Monkey Island" !(donc on ne se fait pas de fric en s'en servant !)
Catégorie : Parodie, pur délire
Pairing : surprise !
Rating : PG-13
NDA : que dire de plus, mis à part qu'on s'enfonce de plus en plus....Merci à nos reviewers ! Et désolées du retard.... Le texte qui va suivre est un délire, n'y cherchez pas de sens.
DISCLAIMER : comme d'habitude, rien n'est à nous.
L'histoire sans fin des délires de Poudlard
Chapitre 2 : Le singe à trois têtes et Hagrid, deux personnes pour le moins étranges.
Une semaine s'était écoulée et la lune de miel d'Harry et d'Aragorn était désormais terminée. Chacun retourna alors dans son monde : Harry à Poudlard et Aragorn en Gondor (NDA : bon débarras) :
- C'est promis, tu viendras me voir en Gondor pendant les vacances ? lui demanda Aragorn.
- Bien sûr, Aragornichounet ! A bientôt !
Sur ce, Harry embrassa son doux époux, monta dans le Poudlard Express et rata la marche. Mais il se rattrapa de justesse en s'agrippant à une boule de poils. Surpris, il leva les yeux et aperçut la chose la plus étrange qu'il lui ait été donné de voir, mis à part des hobbits : un singe à trois têtes, qui s'enfuit aussitôt, effrayé par cet hominidé louche, avec en plus une cicatrice. Harry se cogna la tête contre le premier mur, histoire de ne plus halluciner. Il songeait sérieusement à arrêter l'eau très prochainement. Quoi qu'il en soit, Hermione et Ron l'attendaient dans un compartiment. Il entama donc ses recherches.
- Toc toc ?
- Yo mon frère !
Harry tourna la poignée qui lui resta dans la main. Agacé, il la jeta négligemment en arrière. Elle heurta la tête de Pansy Parkinson, qui s'évanouit, mais tout le monde s'en moquait. On la laissa donc en plan dans le couloir. Le jeune imbécile poussa la porte et tomba sur une sorte de rappeur, casquette à l'envers, cheveux blonds. Il écoutait une musique affreuse qui répétait sans cesse "gna gna gna gna gna". Il salua Harry en lui faisant un geste obscène.
- Emmenems, clone d'Eminem, se présenta-t-il en se fourrant un doigt dans le pif.
Harry prit peur (NDA : quelle petite nature) et referma le compartiment. Il en ouvrit un autre, occupé cette fois-ci par Malefoy. Avant qu'il n'ait eu le temps de ressortir, le jeune (NDA : et superbe) Serpentard lui lança :
- Ah, Potter ! Déjà de retour ? Alors comme ça, tu t'es marié avec un....moldu ? C'est ça, hein, Potter ? Eh bien, tu réponds pas ? Oh mais, je comprends ! Sang-de-bourbe et Poil de carotte ne sont pas avec toi !
- Maiheu ! protesta Harry en foudroyant Malefoy du regard. Sans plus faire attention à son ennemi (NDA : Franchement, je me demande comment il fait. Une belle bête pareille !) Il sortit du compartiment et en essaya un autre. C'était toujours pas le bon. Il était habité par un jacuzzi, squatté lui- même par les jumeaux Weasley et par un singe à trois têtes.
Mais Drago, qui n'avait pas fini de faire chier Harry, sortit de sa cage (NDA : oh, le beau lapsus révélateur !) et sauta aux pieds du Gryffondor, auxquels il s'agrippa. Harry se sentit alors pris de colère :
- Malefoy lâche-moi !
- Non Potter ! Tu es....trop stupide ! espèce de....espèce de.....
Pendant ce brillant monologue, Harry continuait de rechercher ses potes en tirant Drago. (NDA : co-auteur, tu n'as pas honte ?). Il sentait comme un poids à ses chevilles, mais il mettait ça sur le compte du surmenage. Et pourtant, il était en train de "tirer" Drago Malefoy, d'après le co-auteur. Ce dernier (Drago, pas le co-auteur), mordait les pieds de Harry (NDA : quoiqu'on se poserait des questions), avant de tomber brusquement dans les pommes. Il eut néanmoins le temps de balbutier une dernière phrase avant d'expirer....heu....de s'évanouir.
- Potter,....lave....lave-toi les pieds....
- Maiheu ! protesta Harry en bourrant Malefoy de coups de pieds, ce qui le réveilla presto.
- Potter, petit blaireau ! hurla Drago en collant une baffe monumentale au Potter en question.
- Maiheu ! Je suis pas à Poufsouffle, moi ! grogna Harry.
Mais le pire dans cette histoire, ce n'était pas le sang gluant qui ruisselait comme de la morve le long de la lèvre d'Harry, mais sûrement l'ongle que s'était cassé Drago en le giflant.
- Oh mon dieu ! gémit-il en examinant son ongle cassé. Ma manucure ! Je défaille ! Vite mes médicaments !
Il sortit alors de sa robe de sorcier une boîte de pilules, en prit une pleine poignée et l'avala. L'étiquette affichait : "pentothal". Harry tressaillit.
- Malefoy, c'est....du....Pentothal , demanda-t-il, incrédule.
- Pauvre Potter. Analphabète, en plus.
- Mais ce...c'est du sérum de vérité, non ?
- Potter, ce truc n'a jamais réussi à faire parler un perroquet, déclara Drago en dardant sur Harry un regard méprisant.
-Maiheu ! se plaignit Harry, ayant recours au seul mot de son vaste vocabulaire.
Drago ne parlait plus à présent. Il voulut cependant sortit une vannerie à son pire ennemi, mais à la place....:
- Je n'ai jamais voulu te dire du mal, Harry, au contraire.....
Mais en réalisant ce qui venait juste de sortir de sa bouche, il se mit à vomir. Harry ,lui aussi, gerba partout. Le sérum avait agit !
Pourtant, son père lui avait juré que ces pilules permettait d'améliorer les performances sexuelles. Faites confiance à la famille. Il ne lui avait jamais dit que ça changeait la personnalité. Harry regardait Drago, surpris. Il avait cessé de rendre son déjeuner. Drago, fou de colère, tenta de lui gerber dessus, mais le jet atteignit Ron, qui, inquiet de ne pas voir son ami Harry Potter, était parti à sa recherche.
- Malefoy, fils de pute !cria-t-il. Il n'avait pas oublié le massacre. Il décida de tester un nouveau sort et échoua, portant désormais une robe à fleurs. (Note du co-auteur : l'auteur est complètement stupide !) En effet, Drago, malgré son aspect "je t'emmerde Harry" était en fait très épris de lui. (NDA : Aargh ! Je meurs ! A mort le co-auteur !Heu...excusez-moi). Mais Harry ne savait pas très bien ce qu'il ressentait pour lui, il aimait Aragorn très profondément (Et là, on entend la musique des "feux de l'amour", de "Santa Barbara" et de "Dallas" réunies). Mais pour l'instant, il fallait trouver l'élixir d'intelligence. Harry décida alors de planter là Malefoy et de partir avec Ron et Hermione faire des recherches dans un compartiment à l'écart. En effet, Hermione avait assez de bouquins dans ses affaires pour rechercher moults choses ! (NDA : l'auteur est en état de choc. Méchante co-auteur !)
"WARNING ! Self destruction system has been activated ! WARNING !"
Le train s'arrêta net, des lumières rouges clignotèrent dans le couloir. L'obscurité envahit tout. Harry, aveuglé, se prit une baffe par un singe à trois têtes dont il avait égratigné la queue en marchant allègrement dessus.
- Mais qu'est-ce qui se passe ? hurla Ron pour couvrir le vacarme, complètement paniqué.(NDA : mais plus pour longtemps, hin hin!....J'ai honte, c'est vraiment bas).
- Aucune idée ! répondit Hermione en tâtonnant pour trouver un interrupteur.
Des volets en acier avaient recouvert toutes les portes et fenêtres du train fou. La situation était critique. En effet, la situation était plus que désespérée. Tout le monde braillait. Une ambiance de mort régnait dans le train, comme si l'air était pollué par le trépas lui-même ou pire, par..... "enfant du soleil, la la la la la la la !"...hum. Bref, c'était une ambiance très lourde à supporter, et Ron s'évanouit, suivi de Harry. Mais en fait de malheur, c'était en réalité un heureux présage. Hermione fut la première à s'en rendre compte. Un homme magnifique, d'une beauté sans pareille, avait pénétré dans le wagon. Car devant les yeux émerveillés de la jeune fille (et des deux auteurs) se tenait, auréolé d'une lumière divine (ou plutôt par celle des projecteurs) William le Sanguinaire, alias Spike, vampire avec une puce dans la tête de son état. Il était vêtu d'un grand manteau en cuir noir, d'un pantalon du même acabit qui lui moulait bien les fesses, il avait la clope au bec et les cheveux décolorés. Le pied, quoi. Il marcha sans faire exprès sur Harry et Ron et se planta devant Hermione, dans une position digne d'une statue grecque.
Harry et Ron poussèrent un petit grognement en coeur :
- Argh !
Hermione était comme paralysée de bonheur devant ce si sexy animal.
- Hé toi ! File-moi un whisky ! Et sans glace. C'est que ça fait soif le soleil (Note du co-auteur : "enfant du soleil"....)! ordonna Spike le sexy.
- O.....ou......oui.....Maître, bien sûr ! ....gémit Hermione en se prosternant. (Note du co-auteur : "Enfants du soleil....") et en s'éloignant vers la buvette.
Spike se recoiffa avec sa main droite, ayant oublié qu'il venait juste d'y appliquer du gel. Mais le plus gros problème vint de la sécurité anti- incendie qui se déclencha à cause de la fumée de cigarettes et qui trempa le dieu du sexe, le rendant encore plus sexy. Hagrid périt d'ailleurs noyé pour la seconde fois, l'eau ayant transformé le train en Titanic.
Harry se réveilla à cause de l'eau qui ruisselait sur son beau visage angélique( NDA : l'auteur doute de la véracité de cette constatation) Il se leva abasourdi et secoua doucement l'épaule de Ron, qui fit aussitôt un bond de 2 mètres de haut. En retombant sur ses pieds, il se mit à chanter, sans aucune raison :
"Enfants du so...."
- TA GUEULE ! hurlèrent Spike, Harry et Hermione en choeur. Harry lui jeta le sort "Fermatus ta gueulus" et Ron ne put ainsi plus l'ouvrir. Le balafré s'enquit alors de l'identité du nouvel arrivant. Hermione, elle, était en extase.
- Je suis William le Sanguinaire, dit Spike de la belle gueule. Et toi, qui es-tu, bel ange innocent ?
Ron lança un regard de pistolet mitrailleur au blond, mais ne put rien faire à cause du maléfice. Harry, croyant que le compliment s'adressait à lui, fit un magnifique saut de l'ange en direction de Spike, dans le but inavoué de lui tomber dans les bras. Mais ce dernier se déplaça légèrement sur la droite, permettant à Harry de s'aplatir la gueule.
Hermione resta bouche bée, mais réussit quand même à articuler son nom. Spike lui décocha un grand sourire, qui rata sa cible et atteignit le singe à trois têtes qui errait dans le couloir.
- Vous pouvez pas fermer vos gueules, non ? hurla Spike. J'ai des choses importantes à vous apprendre.
Les trois nazes se regardèrent alors interloqués. Un si bel homme pouvait- il avoir un cerveau ?
- C'est très important ! C'est à propos du l'élixir d'intelligence ! Quelqu'un d'autre est sur sa trace. Il ne faut plus le chercher maintenant ou vous mourrez ! (incroyable, Spike qui se préoccupe de quelqu'un d'autre que lui-même !)
- Mais, qui est à sa poursuite ? Demanda naïvement Harry.
- Celui qui cherche l'élixir d'intelligence s'appelle.....Mais au moment où il révéla l'horrible nom les auteurs entendirent un bruit extérieur, qui les empêcha d'écouter.
- Non ! C'est pas possible ! C'est horrible ! Pas elle ! hurlèrent les trois zozos effrayés.
- Puisque je vous le dis ! s'exclama Spike, un peu agacé. C'est vrai d'ailleurs, il s'était cassé la tête à trouver cette fichue voie 9 3/4 (il s'était trompé de pilier et en avait résulté une belle bosse) et puis voilà qu'on mettait en doute sa parole.
- Mais t'es qui pour nous dire ça, toi ?demanda Ron. Le fait que quelqu'un soit plus beau que lui n'était pas pour lui plaire.
- Je suis le nouveau directeur de Poudlard, annonça solennellement Spike.
- Mon dieu....souffla Hermione d'un ton joyeux.
- Merci, dit Spike. Mais il faut que vous arrêtiez Tara!
- Bien sûr, mais où la trouver ?
- Chez Buffy Summers, une andouille ! Elle sera pas dure à trouver !
- C'est qui Buffy ? s'enquit Hermione, toujours fascinée par son nouveau directeur.( pensée d' Hermione : je crois que je vais m'arranger pour me faire convoquer souvent cette année)
- Et Dumbledore ? demanda Harry, très inquiet pour le vieux débris. C'était bien le seul d'ailleurs.
- J'ai pas le droit de vous le dire, répondit sèchement le beau vampire en se séchant les cheveux. NDA : je rappelle que le couloir est toujours rempli de flotte et que les compartiments sont bloqués. Ah oui, le compte à rebours pour l'auto-destruction est à 5 mn, mais tout le monde discute sans y faire attention.
- Mais....mais pourquoi ?
- Parce que j'ai signé un pacte avec les auteurs, expliqua Spike.
A ce moment-là, le portable de Harry sonna :
- Allo ?.....Oui?....Ah bonjour! Comment vas-tu ?.....Heu.....non....j'ai pas le temps! .....Non, ne pleure pas.....s'il te plaît....Non......Oh écoute.....Oh tu fais chier !
CLANG !! Harry raccrocha au nez de son interlocuteur. Les trois autres le regardèrent, puis se regardèrent, stupéfaits.
- Ben quoi ? vociféra Harry, énervé.
- Heu Harry.....commença Hermione. C'était qui ?
- Oh, c'était ce chieur de Frodon ! Il voulait un rencard !
- ......fut la réponse éclairée des trois blaireaux.
- Excusez-moi, les interrompit Harry. Vous en avez pas marre d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux ? Allez zou ! Tous à la flotte !
Et Harry, sous les yeux médusés d'un(e) rat de bibliothèque, d'un joueur d'échec et d'un vampire, plongea dans l'eau et traversa tout le couloir en crawl impeccable, avant de chuter dans une bouche d'égoût. Il dénicha alors un monument très étrange. Harry était suivi par Ron, Spike, Hermione( et par Flipper), qui s'étaient finalement rendu compte que le train allait exploser d'une minute à l'autre. C'était un magnifique temple en or entouré d'une sorte de bulle. Ils nagèrent vers cette chose et y entrèrent. C'était une bulle d'air. Ils furent alors éblouis par la clarté du lieu, et soudain, entendirent des voix : (NDA : vade retro, Jeanne d'Arc !)
- Zia, attends !
- Non Esteban, je n'ai pas le temps ! Il faut....sauver le monde !
(NDA : le co-auteur est sacrément conditionnée par les "mystérieuses cités d'or" à mon grand désappointement. J'en profite pour préciser qu' "enfants du soleil" est le générique de ce dessin animé diffusé sur la cinquième en ce moment.) En fait, au lieu d'un temple en or, ils réalisèrent qu'ils avaient nagé jusqu'au lac de Poudlard. Leur deuxième prise de conscience : ils n'avaient plus de souffle. Spike, étant vampire, n'avait pas ce problème. Mais il devait assister à la répartition en tant que nouveau directeur. Il laissa donc les trois imbéciles au fond de l'eau. Harry, Ron et Hermione se noyèrent et leurs corps ne furent retrouvés que deux semaines plus tard, le directeur n'ayant pas jugé utile de préciser aux enquêteurs qu'il avait lâchement abandonné ses élèves. Il y eut de grandes réjouissances lors de leur enterrement. Voilà, fin de l'histoire. Désolée, mais le tome 5, vous pouvez vous asseoir dessus. Voldemort prit le pouvoir et instaura une dictature mondiale. Tous les Gryffondor furent envoyés à Azkaban. Hagrid fut forcé de manger des scrouts à pétard jusqu'à indigestion. Sirius Black fut pendu par les pieds jusqu'à ce que mort s'ensuive. Rogue entama une carrière de travlo au bois de Boulogne. Les autres profs se suicidèrent en masse. Mme Trelawney s'empala sur son télescope. Drago Malefoy détrôna la Reine d'Angleterre et se couronna à la place, mais Roi d'Angleterre, pas reine. Le monde sombra dans les ténèbres et le chaos. Aragorn se maqua avec Sauron. Legolas organisa un loto déshabilleur entre les survivants. Les Orcs devinrent intelligents (c'est possible une telle chose ?) et même certains entamèrent une carrière de philosophe. Le singe à trois têtes se lança dans la contrebande d'alcool. Quand à Spike, il devint le prince consort du royaume de France (on est effectivement retourné à la monarchie absolue entre-temps), aux côtés de l'auteur. Le co-auteur fut jeté dans la Bastille, reconstruite pour l'occasion.
(Note du co-auteur : Le co-auteur pense que la fille qui se trouve à côté d'elle devrait arrêter l'héroïne avant de venir en cours) Bref. Harry, Ron, Hermione et Spike étaient donc à la surface du lac et regardaient le château avec émerveillement. Spike était sous le choc. Harry aperçut soudain une silhouette qui lui était familière. Il reconnut alors Aragorn, sortit de l'eau et se jeta dans ses bras. Ils se roulèrent alors un de ces patins !Ce dernier était là pour une raison bien précise :
- Mon chéri (avec une ou sans cerise ?), je pensais te voir arriver par le train. De toute façon, je suis venu pour te ramener ta robe et ton livre de divination. Tu les avais oubliés dans notre chambre.
Mais nos deux tourtereaux n'eurent pas le temps de pousser plus avant leurs retrouvailles. Le nouveau directeur, Spike, les sépara brutalement, en envoyant Aragorn contre un arbre.
- Interdit de se becqueter dans le parc de MON école ! s'exclama-t-il en foudroyant Harry du regard.
- Mr le directeur, l'interpella timidement Hermione en tirant sur sa manche. Ce n'est pas becqueter, mais bécoter....
Spike eut l'air ennuyé, mais toujours galant, il frappa Ron, qui n'avait rien dit, et le projeta directement dans son dortoir.
- Peu importe, c'est pareil. Cinquante points de moins pour Gryffondor ! Quand à vous, continua-t-il en s'adressant au pauvre Aragorn assommé, DEHORS !
- Mais...intervint Harry qui devint soudain rouge de colère. NE T'AVISE PLUS JAMAIS DE TOUCHER A MON MARI !!
Il avait sorti ça sans se rendre compte à qui il parlait. L'amour donne des ailes, dit-on. Spike était sur le cul pour le coup. Il ne pensa même pas à retirer d'autres points à Gryffondor. Tout ce qu'il voulait, c'était choper ce merdeux de Harry et lui niquer sa grande gueule (je suis désolée, je m'égare) Se rappelant qu'il n'était pas censé battre les élèves (NDA : et le pauvre Ron, alors ?), il ignora Harry, prit son élan, démarra sa tronçonneuse et découpa Aragorn en morceaux sous les yeux horrifiés de son veuf et d'Hermione, pétrifiés. Puis il fit un basket avec l'équipe des Chicago Bulls, avec pour ballon la tête d'Aragorn. Et enfin, il abandonna ce beau rêve, et se contenta de lâcher ses dogues allemands vampires sur la victime qui s'enfuit en jappant dans la Forêt Interdite.
- Pas d'intrus à Poudlard ! s'exclama-t-il solennellement en se frottant les mains.
- Kaï kaï kaï ! (Aragorn, au loin dans la forêt)
Spike se recoiffa d'un geste magnifique. Il l'était déjà mais bon.....Bref, pas la peine d'épiloguer sur cet être au teint si pur. Il força Hermione et Harry à le suivre jusqu'à la grande salle. Tout le monde était sain et sauf, ayant été évacués à la dernière minute par le GIGN sorcier. Ces derniers avaient fourni des parachutes à tout le monde. Seul celui d'Hagrid ne s'était pas ouvert, et ce dernier s'était écrasé au fond d'un ravin. Lorsqu'ils entrèrent, tout le monde accueillit Spike avec enthousiasme : les Serpentard étaient heureux de ce nouveaux directeur, les filles aussi, et les garçons aussi (ils en avaient trop ras-le-bol de ce diseur de morale !) De plus, il était nettement plus attirant que Dumbledore, ce vieux débris rabougri. Spike s'assit sur le siège du directeur, et se mit à l'aise en s'allumant une cigarette. Hagrid défunta illico ; il était allergique à la fumée de clope. Le nouveau directeur, après s'être brûlé avec son briquet, commença son discours en posant ses jambes de rêve sur la table.
- Chers élèves, Dumbledore est mort. (il s'arrêta une seconde, puis pouffa de rire) Vous avez pas vu la rime ? Dumbledore.....mort ? Non ? Pas grave. (les élèves étaient sous le choc).Bref, Moi c'est Spike.
Il y avait aussi du nouveau chez les professeurs. Celui de Défense contre les forces du mal était une femme. Elle s'appelait Arcantata. Mais revenons au discours de Spikey.
- Cette année sera vraiment différente de toutes les autres. Les cours n'auront plus lieu le jour, mais la nuit. Chaque élève sera assigné à un cours de mécanique et chacun doit avoir son livre "comment enlever des puces magnétiques d'un corps "humain". Pour terminer, le jus de citrouilles sera remplacé par le divin sang. Bonne nuit et amusez-vous bien !
Sur ce, Spikounet tua Hagrid en lui plantant un pieu dans le coeur, par erreur ("Je croyais que c'était un vampire !"), puis but un verre de sang frais. Les profs s'évanouirent. Les Serpentard, eux, semblaient au septième ciel, comme s'ils avaient gagné chacun une peluche de Gizmo, le Mogwaï. Et c'était peut-être bien la vérité, car Drago Malefoy fut aperçu un peu plus tard (dans son lit, par l'auteur), serrant amoureusement dans ses bras une peluche Gizmo en pure laine des Shetlands. Mais passons.
Les Serpentard entamèrent une danse indienne de la joie sur leur table. Hagrid se prit un tomahawk innocent en pleine poire et bouffa les pissenlits par la racine. Serdaigle, comprenant où étaient leur intérêt, dansèrent la bourrée campagnarde.
Harry était exaspéré par le manque de maturité des élèves de son école. Mais Mr "j'ai-la-grosse-tête" stoppa ses simagrées lorsque Spike lança un slow sur la platine. A cet instant, les lumières se tamisèrent et le vampire s'avança courtoisement vers Hermione. Harry se sentit alors humilié.
Les yeux d'Hermione brillaient de mille feux. Ils brillèrent encore plus lorsque Spike la dépassa pour danser avec l'auteur, qui n'avait pu résister à l'idée de danser avec un tel homme. Hermione, furieuse, envoya un crochet du droit à l'auteur, qui se baissa à temps. Ce fut Hagrid qui reçut le coup, et il se transforma instantanément en charpie.
- Ca va pas non ! s'exclama l'auteur, vexée.
- Enlève tes sales pattes de MON directeur !
La situation s'envenima avec l'arrivée intempestive du co-auteur.
- Vous êtes tous des CONS ! hurla-t-elle. Sauf toi Spike, bien sûr, dit- elle d'un ton mielleux en le regardant de toute son admiration. Spike la regardait aussi d'un air qui ne trompait personne : il semblait ébloui par cette apparition. (NDA : ......Ben voyons.....)Mais à cet instant, Harry et co se jetèrent sur l'auteur et le co-auteur en cognant dans tous les sens.
Ce fut un déballage de violence gratuite qui enchanta toute l'école. Les élèves s'étaient réunis en cercle autour des combattants. Drago Malefoy avait ouvert un bureau de paris, fréquenté désormais par tous. Beaucoup avaient parié des sommes faramineuses sur leur poulain. Spikey arbitrait la bagarre, complètement inégale. L'auteur s'acharnait sur Ron, en le baffant frénétiquement. Sans faire exprès, elle arracha la tête d'Hagrid (quel bonheur) qui tentait d'arrêter la bagarre. Le co-auteur faisait des prises de kung-fu en sautillant dans tous les sens, ce qui fit que la moitié des élèves complètement innocents se retrouva sur le carreau.
Remarquons bien que dans cette scène aussi subtile qu'inutile apparut le singe à trois têtes; Ron lui shoota dedans en voulant faire une pichenette à l'auteur, celle-ci se retourna et lui infligea une frite monumentale. Spike, lui, s'agaçait durant ce spectacle. Il semblait complètement surexcité et voulait participer. Mais revenons à l'action. Le co-auteur essaya de mettre les doigts dans les yeux d'Hermione, mais celle-ci fit un bond de côté et ce fut le singe à trois têtes qui prit tout.
Tout à coup, un son mélodieux retentit. C'était l'auteur, qui, en ayant assez de ce foutoir, voulait chanter la paix, fumer du shit et avoir une fleur dans les cheveux.
- C'est quoi ce bruit immonde ? demanda Harry en se bouchant les oreilles.
Le remède avait été douloureux, mais efficace. La bataille avait cessé. L'auteur était debout sur la table des Serdaigles et braillait. "ALLONS ENFANTS DE LA PATRII-EUH LE JOUR DE GLOIRE EST AR....." Le co-auteur se joignit à la chanson en chantant en version rap "ENFANTS DU SOLEIL'". Leurs efforts conjugués provoquèrent l'effondrement du clocher, un brisage de tympans généralisé, ainsi qu'un lancement de tomates et d'objets contondants. Hagrid mourut, traversé par un balai à chiottes. (Note du co- auteur : l'auteur lui en veut à Hagrid, hein? Mais elle est naze, car il est déjà mort depuis belle lurette.)
Mais les deux auteurs ne s'arrêtèrent pas là. Ce n'était pas quelques tomates et la mort d'Hagrid qui allaient stopper nos deux nouvelles stars. Elles reprirent alors de plus belle : "Enfants du soleil, tu parcours la terre, le ciel, tu cherches ton chemin, c'est ta vie, c'est ton destin!......."
Tout le monde leva alors son briquet en le balançant de gauche à droite, et chanta en choeur en vivant de grands moments de nostalgie. Mais à ce moment- là entra l'abominable chien des neiges ! Celui-ci, affamé, dévora Hagrid, puis les auteurs réalisèrent que leur histoire se transformait en maternelle. Elles envoyèrent donc tout le monde en cours, effacèrent des mémoires des élèves la scène précédente et disparurent. (NDA : Qui a dit "Bon débarras"?)
Le premier cours des Gryffondor était celui des jeux de hasard. Spike avait instauré ce cours en pensant que ça ouvrirait l'esprit des élèves. La salle était remplie de boules de billard, de billards, de cartes de poker et de pianos. Hagrid se prit malencontreusement une boule de billard dans l'oeil et s'écroula, terrassé par la mort.
Pauvre Hagrid, pensa Harry,(Bon débarras, pensa l'auteur)Mais c'est la vie. Harry et Ron étaient plus qu'heureux d'assister à ce cours. Malefoy était là aussi, car les Serpentards avaient ce cours en commun avec nos amis les petits Gryffons.
- Alors Potter ? T'as perdu ton larbin de mari ? ricana Malefoy en pénétrant dans la salle.
Harry sentit les larmes baigner ses yeux verts et courut se réfugier dans les toilettes des filles. Il se précipita dans un cabinet, vira le singe à trois têtes et tira la chasse sur Hagrid qui disparut dans les égoûts. Puis il s'assit sur la cuvette, ouvrit son journal et commença à le lire tranquillement. Un article attira son attention :
" Exécution ce matin d'un condamné à mort, Rubéus Hagrid, gardien des clefs et des lieux à Poudlard, ordonnée à la suite d'un procès équitable par les auteurs. Un des auteurs, qui a souhaité rester anonyme, a prononcé un long discours pour expliquer cet acte :
- Il était trop chiant et il nous prenait la tête. Il devait crever.
Le corps d'Hagrid a été jeté dans du fumier, à l'encontre de ses souhaits. Un des élèves de Poudlard, Drago Malefoy, a bien voulu nous accorder une interview :
- Il nous emmerdait vraiment trop. Parfois, il faisait irruption dans un cours et dansait le kasatchock ( NDA : je ne suis pas du tout sûre que ça s'écrive de cette manière)avant de repartir."
Et pendant ce temps là, en Alaska :
- Nuik nuik ?
- Nuiik !
- Ui, Nuik !
(NDA : ......)
Mais revenons à nos trois amis. Ron et Hermione s'inquiétaient de la santé d'Harry, et leur inquiétude augmenta lorsqu'il alla s'enfermer dans les toilettes.
- Harry ? S'il te plaît, ouvre-nous ! supplia Hermione. Pourquoi t'inquiètes-tu de cette petite brosse à chiottes de Malefoy ?
- On étaient morts d'inquiétude à cause de toi ! On a quitté le cours et Gryffondor a perdu 70 points à cause de nous !
- QUOI !!!!!???hurla Harry en sortant des chiottes. Il était rouge de rage. Il était tellement furieux qu'il avait oublié de se rhabiller. Hermione et Ron s'évanouirent. Hagrid glissa sur du papier et se fracassa le crâne sur le carrelage. Harry, gêné, se refringua et releva ses amis.
- Désolé, j'ai perdu mon sang-froid. En fait....
Mais son monologue fut interrompu par le très estimé professeur de potions, le professeur Rogue, qui entra gaiement et sans honte dans les toilettes des filles.
- Potter, retenue+match de Quidditch+sortir toilettes.
Et il repartit.
- C'était quoi cette façon de parler ? interrogea Hermione, intriguée.
- Je crois qu'il parle petitnègrelang, dit Harry.
- Eh ! N'insulte pas les peuples de l'Afrique, mon frère ! hurla Hermione.
- Mais non heu ! ....Ca s'appelle comme ça, c'est tout.
- Mon frère m'a raconté quelque chose là-dessus ! C'est très rare.
- Et comment l'obtient-on ? demanda Hermione tandis qu'elle refermait le couvercle des chiottes pour qu'Hagrid ne sorte pas. Tiens d'ailleurs, il s'était fait un nouveau pote, qui s'appelait Gandalf le gris-clair.
- Je crois qu'il faut fusionner avec un rappeur, expliqua Ron.
- Fusionner ? C'est-à-dire ? questionna Harry très naïvement.
Ron et Hermione se regardèrent, résignés. Ca allait être dur. Ron prit Harry par le bras et l'emmena s'asseoir sur un lavabo. Puis, il s'installa en face de lui et le fixa.
- Harry, tu connais l'histoire de la cigogne ?
- ????Pardon ????
- Tu sais que les bébés ne sont pas apportés par des cigognes, comme dans Dumbo ?
Harry ouvrit des yeux grands comme des soucoupes.
- C'est vrai ?
Ron soupira et jura de suicider. Hermione vint à sa rescousse.
- Laisse tomber Ron. Tu te souviens de ta lune de miel torride avec Aragorn ?
- Ron, tu as couché avec mon mari ? demanda Harry, choqué.
- Mais non, c'est à toi qu'elle parle, abruti ! se défendit Ron en frappant le lavabo, qui s'effondra sur Hagrid.(se reprenant, et sur un ton solennel) Je sais que tu ne peux pas comprendre, Harry, c'est vrai. Aragorn et toi ne pourrez jamais avoir d'enfants.
- Mais....Mais pourquoi ? demanda Harry, les larmes aux yeux.
- Mais y sait rien ce type ! dit Hermione, indignée.
- Calme-toi s'il te plaît, Hermione. Paix aux hommes de bonne volonté, a dit notre Seigneur à tous. Harry, tu es un jeune garçon et Aragorn un homme. Il faut une femme et un homme pour faire un enfant. Il faut le polichinelle et le tiroir si tu préfères, expliqua Ron, qui avait entretemps revêtu un costume de moine.
Harry réalisa le sacrifice qu'avait accompli Aragorn en l'épousant. Il avait renoncé à un héritier pour le Gondor. Harry savait désormais qu'Aragorn l'aimait vraiment. Mais le Harry en question n'avait pas vraiment saisi pourquoi. Il avait vaguement discerné qu'il aurait besoin d'un polichinelle et d'un tiroir, mais le reste, petzouille. Il ne voyait pas pourquoi son très tendre époux n'aurait pas les moyens de se procurer un polichinelle. C'était donc une question de pognon.
- Vous pensez qu'Aragorn et moi, on aura pas assez d'argent pour acheter un polichinelle et un tiroir ? s'enquit-il anxieusement.
Hermione et Ron se lancèrent un regard désespéré, qui représentait un dialogue silencieux.
"Mais qu'est-ce qu'il a encore compris, lui ?"disaient les yeux de Ron, exaspérés.
" Aucune idée", répondaient ceux d'Hermione.
Hermione laissa Ron se taper la tête contre le mur, inspira un grand coup et revint voir Harry. Lui faire enregistrer quelque chose allait être "mission impossible".
Ta tan tan tan tan tan tan tan tan tududu tududu.....(Air de mission impossible)
- Harry, tu es vraiment désespérant. Il faut la bouillie et le pot de confiture, déclara Hermione.
- Oui, un renard et un poulailler, expliqua Ron, qui avait décidé d'aider son ami à s'instruire.
Harry ne comprenait toujours pas. Il était vraiment niais.(Cf ses sourires à deux euros)Son air inexpressif faisait peine à voir.
- Ou une brioche et un four ! reprit Ron, agacé.
Nous passerons cette scène censurée durant laquelle Ron expliqua crûment la fusion entre deux être et tout ce qui s'ensuit avec un vocabulaire plutôt bof.
- Ah ! J'ai compris !(NDA: Noooon????) C'est quand Aragorn se met derriè...CENSURE.
Ron et Hermione poussèrent un soupir de soulagement et s'épongèrent le front pour la 126ème fois. Ah non, Ron en était à 128. Après deux heures de parlotes, ils avaient réussi. Histoire de se remettre de ses émotions, Ron éclusa une bouteille entière de Beaujolais nouveau.
- Mais pourquoi ça empêche de faire des enfants ?
Ron s'étouffa en buvant sa deuxième bouteille et Hermione secoua la tête. Tout était à recommencer.
- JE VAIS LE TUER !!!vociféra Ron en se jetant sur Harry et en commençant à l'étrangler.
- Ron, calme-toi...conseilla Hermione sans conviction, en retenant mollement la manche de Ron qui s'acharnait sur Harry. Ce dernier perdait petit à petit ses couleurs. Bientôt il passerait à l'état de cadavre.
Ce fut à ce moment critique que Spike entra. Personne ne savait ce qu'il faisait là et personne ne souhaitait le savoir. Il sépara aisément l'étrangleur et l'étranglé.
- On se calme, petite vermine ! dit-il.
Il était suivi de quatre hommes vêtus de salopettes.
- Alors tirez-vous sales rats ! ordonna-t-il aux nazes. Puis, il ajouta pour lui-même : " Mon diable, les gosses ! Quelle plaie !"
- Quoi ? demanda Hermione.
- Heu, rien . . . Je disais, les gosses, qu'est-ce que ça me plaît !
Puis il se tourna vers les quatres hommes qui l'avaient suivi :
- Débarrassez-moi tout ça ! Mettez les fouets sur l'étagère là-bas, la table de torture par ici....
- Mais que faites-vous ? demanda Harry, intéressé.
- C'est la nouvelle salle de retenue, expliqua Spike en supervisant la mise en place d'un chevalet. Oui, parfait. Amenez Hagrid, on va essayer si tout fonctionne.
- On ne peut pas, s'excusa l'un des hommes d'un ton contrit.
- Et pourquoi ?
- Il est passé dans le broyeur à bouffe !
Spike prit un air ennuyé.
- Dommage....tant pis. Ron ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Ron n'était pas vraiment rassuré, contrairement à Harry qui semblait impatient d'utiliser le matériel. Il était d'ailleurs en position, couché sur une table. Un des hommes le vira à coups de pieds au cul. Harry alla s'écraser trois mètres plus loin, mais le singe à trois têtes avait heureusement amorti la chute. Dépité, Harry sortit des cabinches avec Ron et Hermione. Il était en train de se dire qu'il allait se coucher moins con cette nuit ! (NDA : c'est possible, une telle chose ?)
Ils partirent en direction de la grande salle, mais sur le chemin, ils croisèrent un être inattendu, en fait si, il était très attendu, puisqu'il s'agissait du singe à trois têtes ! Bref, ils croisèrent quand même le chemin de quelqu'un auquel ils ne pensaient plus du tout. En effet apparut alors un personnage vraiment très étonnant (NDA : et très ennuyant, aussi) : C'était Dobby, l'elfe de maison.
- Harry Potter court un grand danger ! Harry Potter doit quitter son mari ! Harry Potter doit se laver les pieds !
- Oh, ta gueule le nain ! hurla Harry.
Sur ce, il shoota dedans, et le pauvre petit elfe-de-maison se crasha dans un puits de lave qu'un auteur mal intentionné (NDA : Qui ? Moi ? * air innocent* jamais !) avait placé là. Après s'être refermé sur Hagrid et Dobby, le puits de lave salvateur disparut. Les trois blaireaux haussèrent les épaules et se dirigèrent vers le tableau d'affichage qui traînait en plein milieu de la salle, histoire de voir s'il y avait du nouveau. Un affiche monopolisait l'attention de tout le monde, qui était dans un état proche de l'extase.
* Interlude*
- Alors, en peu de temps, vous êtes devenue une star du panneau d'affichage ? demanda le présentateur.
- Oh, exactement, répondit négligemment l'affiche en fumant un cigare, vautrée dans un fauteuil en cuir rouge. Il faut dire qu'avec mon charisme extraordinaire.....
Mais l'affiche s'enflamma au contact du cigare, ce qui mit fin à cet interview débile.
* Fin de l'interlude*
L'affiche disait : "Election d'une Reine de Beauté ! Inscrivez-vous rapidement !"
Hermione se redressa aussitôt, la mine haute. Elle retira sa cape d'une façon très particulière (Cf "Les Deux Tours", et Gandalf). Sa cape tomba alors à terre, découvrant Hermione en maillot de bain trois pièces (Haut, bas, chaussettes).
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ? demanda Harry à Ron.
- Mais t'es vraiment abruti ou quoi ?
- Ron, qu'est-ce que ça veut dire, abruti ?
Ron envisagea une seconde de tuer Harry, mais réussit à se contrôler.
- Harry ? Laisse tomber.....c'est trop complexe à définir (Du moins pour toi....)
- Je vais me présenter ! s'exclama soudain Harry, transfiguré.
- Harry, mon petit, commença Ron en prenant un ton condescendant. C'est l'élection d'une "Reine", pas d'un "Roi".
- Je suis reine du Gondor, expliqua Harry, très fier (à moins que ce ne soit fière ?).
Puis il se précipita vers la file d'attente aux inscriptions.
- Harry, attends ! Et l'élixir d'intelligence ?
- Mais on a le temps ! Faut bien s'amuser un peu non ?
- Attends ! Tu te fous de ma gueule là ? vociféra Ron. Qu'est-ce que tu fais depuis le début de la fanfic, hein ?
- Heu....
- Alors ?
Mais à ce moment-là, un homme en goguette sortit de la salle d'inscription pour voir le nombre de personnes qui restait. Il était jeune, il était beau, il sentait bon le sable chaud (mon légionnaire !). C'était Obi-wan Kenobi. Dans la file d'attente, il y avait aussi Hagrid. Mais un tireur isolé lui tira une balle en pleine tête !(NDA : Pourquoi vous me regardez comme ça ? Je suis innocente !) Pratiquement toutes les filles de Poudlard s'étaient présentées, plus quelques jeunes garçons qui avaient visiblement des problèmes d'identité (ex : les jumeaux), de lecture( ex : Crabbe et Goyle) et d'intelligence (Qui mis à part Harry Potter ?). Obi-wan se sentit soudain très fatigué et avala douze cachets d'aspirine. Puis, il aperçut une mouche. Terrifié, il attrapa son sabre laser, visa l'immonde bestiole, ferma les yeux dans ce but et coupa.....la tête d'Hagrid, celle d'une statue et une tapisserie qui lui tomba dessus.
- Obi-wan ?
- Oui, c'est moi, répondit le concerné en s'extirpant de la tapisserie. Qui me demande ?
- Le......garde champêtre !!!
- Oh mon dieu ! Non, pas lui ! Fermez les yeux, petits sorciers et sorcières ! Car c'est.....un monstre !
- Argh ! hurlèrent les élèves en choeur.
Le garde champêtre était un homme assez bizarre avec des bottes en caoutchouc, une longue barbe, un casquette ricard(TM), un tee-shirt Mickey et un short jaune fluo. Son visage avait un aspect assez repoussant et inspirait la haine.
- Crève charogne ! lui lança Obi-wan. Et sur ce, il lui coupa la tête. Bon, où en étions-nous ? demanda-t-il aux enfants.
Mais avant de pouvoir faire un seul geste, il s'effondra, victime d'une attaque cardiaque. Les élèves ne savaient plus quoi faire.
- Il faut lui faire du bouche à bouche, décréta Harry, une lueur bizarre dans les yeux.
Cette proposition fut suivie d'un chuchotement approbateur.
- Je vais me dévouer, dit Harry en mimant le parfait sacrifié.
Mais le ton de sa voix laissait entendre que le don de soi n'avait rien à voir là-dedans.
- Pas si vite ! C'est moi qui vais le faire ! s'exclama une fille.
- Que dalle, je me sacrifie tous les jours, moi ! hurla une autre en bousculant les deux candidats.
- Justement, tu devrais en laisser un peu aux autres ! grommela une troisième en dégainant un stylet qu'elle planta dans le bras de sa voisine.
- Dégagez de mon chemin, pouffiasses ! hurla une quatrième en collant un gnon à Harry.
Une baston démarra. Tout le monde avait oublié qu'Obi-wan était en train de passer l'arme à gauche. A ce moment-là, sans se soucier de la bataille, le co-auteur apparut dans une luminosité aveuglante et se dirigea vers Obi- wan..
- Je suis venu te sauver, bel inconnu.
Obi-wan était aveuglé, mais n'en croyait pas ses oreilles. Et en fait, ce n'était qu'un rêve (NDA : ou un cauchemar ?). Lorsqu'il ouvrit les yeux, toujours souffrant de douleur, il aperçut une tête penchée sur son visage. C'était Harry.
- AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGHHHHH !!!!!!!!!hurla Obi-wan, terrorisé. Se croyant attaqué, il lança son poing en avant, par réflexe. Harry fut touché et alla s'écraser dans les bras d'Hagrid, qui rendit l'âme. Mais ce n'était pas le problème le plus important. En voulant se relever, le Jedi trébucha et retomba. Ses fesses se fichèrent dans le puits de lave, qui s'était innocemment rouvert. Se rendant compte qu'il avait le feu au cul, Obi-wan sauta au plafond, décrocha le lustre, et s'abattit sur la table des Serdaigle qui fut détruite en un clin d'oeil.
Hagrid creva une nouvelle fois, écrasé par la table. Bref, nous nous égarons. Le jour du défilé de mode arrivait à grand pas (Hi hi hi !). Un dimanche midi, alors qu'il bouffait dans la grande salle, Harry eut tout à coup un éclair de génie.
- Hey Ron ! J'ai eu un flash !
- Ah oui, et lequel ? T'as enfin compris la fusion ?
- Meuh non ! ....C'est à propos de l'élixir ! La femme qui l'a créé, elle voulait celui de beauté non ?
- Ben ouais ! T'as fini ton exposé ? On peut s'barrer ?
- Non, refusa Harry. Elle sera au défilé, j'en suis sûr !
- Tu sais que tu es moins con que t'en as l'air ?
Harry esquissa alors un beau sourire niais, comme il en avait l'habitude.
- C'est cooooooool !! s'exclama Harry en produisant un sourire éclatant.
- Harry, tu ne devrais pas gâcher l'encre de l'auteur, avec tous ces "o", l'avertit Hermione en piochant discrètement dans l'assiette de Ron.
- ??????fut la réponse claire et nette du garçon-qui-avait-survécu.
- J'ai rien dit, soupira Hermione.
- C'est cooool ! se réexclama Harry en laissant voir toutes ses dents, salies par les morceaux d'épinards.
Hermione et Ron échangèrent un regard résigné. Depuis son mariage, le Quotient Intellectuel de leur ami avait atteint des profondeurs abyssales.(NDA : Même avant, il n'était pas très haut). Hermione pensait qu'un bon petit verre d'élixir d'intelligence permettrait à Harry de se remettre sur pieds. Ses réflexions furent interrompues par un morceau de frite qui vola allègrement à travers la salle et se colla sur le front de Harry. C'était Spike, qui, se barbant prodigieusement à force de rester assis, avait confectionné un lance-pierres et catapultait toute son assiette ainsi qu'Hagrid sur les élèves. Quelques-uns, très endommagés par ce bombardement, gisaient, la tronche dans la ratatouille. Harry se tourna vers le lanceur de projectiles et lui adressa son sourire copyrighté :
- C'est cool !! répéta-t-il, son visage illuminé par une lueur débile.
Ron n'en pouvait plus. Il allait y avoir un mort si ça continuait.
- Harry Potter doit fait ce que Dobby a dit à Harry Potter ! (NDA : pas la peine de faire un dessin, l'énervant Dobby a fait son come-back) Harry Potter doit trouver l'élixir et partir vers les lointaines plaines d'Australie ! Harry Pot....
BOUM.
Ron avait eu le temps de hisser une enclume au-dessus de la tête de Dobby. Celle-ci lui tomba donc sur la gueule.
- Ron ! hurla Harry. Il avait des choses importantes à nous dire !
- A nous dire ? Ou à te dire ? J'en ai marre d'être toujours au second plan ! Je veux être un héros aussi !
- Voilà qu'il nous refait une crise de jalousie ! s'exclama Hermione, alarmée.
- J'en ai gros sur la patate ! reprit Ron, fou de rage. C'est toujours "Ouah, c'est Harry Potter !" et jamais "Ouah, c'est Ron Weasley !" Je vais te ......
Mais on ne sut jamais ce que Ron voulait faire à Harry, car à ce moment crucial, Spike balargua un bloc de ciment sur le rouquin.(NDA : c'est fou ce qu'on arrive à lancer avec un lance-pierre) Celui-ci plongea dans sa ratatouille.
- Oh mon dieu, il a tué Ron ! déplora Hermione en pleurant à cause du choc. A moins que ce ne soit à cause des oignons.
- C'est cool ! commenta très spirituellement Harry en souriant bêtement et en levant les pouces en signe de victoire.
- Mais arrête crétin !
Hermione, irritée, tapa sur Harry, qui se retrouva la tête dans la soupière. Mais néanmoins, on l'entendit encore bafouiller quelque chose à travers la bouffe.
- Bfrg ....bla ! (NDA : traduit par "C'est cool !")
- Rmph rmph rmph ! lâcha Ron sous le bloc.
- Il parle ! Ecoutez ! Il parle !
Une lumière divine balaya alors le bloc de béton et une musique chanta :
- Hallelujah, Hallelujah !
- Vite ! Tout le monde à genoux pour une prière en l'honneur du Dieu Ron, le brave ! hurla Hermione, transfigurée. Il a resurgi de l'enfer pour nous !
- ENFER ? ENFER ? Qui a parlé de l'enfer ? demanda Spike tel un chien fou.(NDA : les comparaisons du co-auteur sont douteuses)
Il se précipita sur Hermione, la saisit par les épaules et la secoua.
- Tu vas parler ? Tu vas parler oui ?
- Heu.....pouvez arrêter....secouer ? balbutia Hermione.
Spike la lâcha, comprenant qu'il n'obtiendrait rien par la force.
- Ron est revenu d'entre les morts !
Spike jeta un coup d'oeil au bloc de ciment : Ron frappait avec ses poings peu musclés le bloc dans le but de le briser, ce qui n'était pas joué d'avance.
- Je ne crois pas, non, dit Spike en refoulant sa déception.
Il s'assit sur le bloc, croisa les jambes, prit son air le plus enjoleur et s'adressa à Hermione :
- Tu sais, ma belle petite sorcière, tu as deux beaux yeux.
- OUAH ! Tu sais compter jusqu'à deux !
- Ne sois pas si gentille avec moi !
- Mais je ne suis pas gentille, abruti ! (NDA: mais comment Hermione ose-t- elle parler de cette façon à son directeur ?) T'es fini à l'urine ou quoi ?
- Mais arrête ! Tu vas me faire rougir.
- Mais pourquoi ne suis-je entourée que par des crétins ? se plaignit Hermione en quittant la salle. Mais elle n'eut pas le temps de sortir, touchée par un pudding au curry. C'était Drago Malefoy, qui n'avait pu résister à l'occasion, ni à la tentation, de blesser à mort son ennemie mortelle.
- Malefoy ! Interdit de jeter des objets contondants sur tes camarades ! l'engueula Spike. Quarante points de moins pour Serpentard !
- Mais vous venez de le faire ! se défendit Malefoy, qui n'en croyait pas ses splendides yeux. Le directeur était de plus mauvaise foi encore que son père.
- Insulte à magistrat ! Vingt points en moins !
Spike, pas gêné, sortit Harry de la soupière et le projeta sur Malefoy. Ce dernier, ayant prévu un coup de ce genre, saisit une gigantesque raquette en béton armé et renvoya Harry sur le directeur. Le vampire, pas en reste concernant la connerie, prit la première casserole, bloqua la nouvelle balle et relança le tout sur le Serpentard. On assista à une belle partie de tennis, qui se solda par la victoire de Malefoy 6-5. Spike, vexé, lui confisqua tout son stock de gel. Oh, mais qui allait nettoyer les chiottes alors ? (NDA : le co-auteur n'apprécie pas du tout Drago, contrairement à l'auteur)
Ron était toujours sous son bloc. Ils l'avaient laissé là, uniquement dans le but d'en faire de nouveaux rideaux.
- Rmph rmph !
- Oh, tu vas pas te taire un peu, non ? s'énerva Hermione.
- Hermione, qu'est-ce que t'as en ce moment ?demanda Harry. T'as l'air toute chafouinette. On t'as vendu des haricots qui voulaient pas cuire ?
- Non, c'est que.....(rougit)je suis indisposée.
- Ah ? commenta Harry.
Il n'avait bien sûr rien compris.
- Harry ? Ca ne va pas ? Tu as compris, hein ?
- Heu......
- Mais c'est pas vrai ! B..... de m.... ! T'es trop c.. ou quoi ?
Et Hagrid fut foudroyé par un tel langage ordurier. Quand au singe à trois têtes, il préféra ignorer la scène, trop occupé à tournoyer autour des bougies.
A suivre......
Note des auteurs : - Le singe à trois têtes appartient à LucasArts, et au jeux vidéo de la série "Monkey Island" !(donc on ne se fait pas de fric en s'en servant !)
