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Daisuke

Je crois que le Kaiser avait raison à propos de la première nuit d'un esprit. Au milieu de la nuit, je me suis mis à avoir une de ces déprimes! Je me suis promené dans la maison et ça m'a fait du bien. Et je crois aussi que finalement, les esprits dorment, parce que le lendemain matin, un homme dans la trentaine me secoues pour me réveiller. Je remarque deux choses après ce réveil brutal. Un, le Kaiser n'est toujours pas là et deux, l'homme me dit quelque chose. Je l'ai déjà vu quelque part. Il me sourit gentiment et lui aussi flotte en l'air. « Bonjour Daisuke, j'espère que tu as passé une bonne nuit. Le Kaiser m'a chargé de venir te chercher. Il avait des esprits à amener en enfer et il a pensé que tu serais plus à l'aise avec quelqu'un avec qui tu es familier. me dit-il.

- Il est allé en enfer?! Il aurait dû m'amener! Je ne suis pas si encombrant quand même! dis-je un peu fâché qu'il m'ait laissé derrière.

- Écoute Daisuke, tu es très chanceux qu'Il t'ait placé sous la garde du Kaiser. Ce rôle de serviteur des cieux n'est pas toujours facile et la plupart des personnes qui ont cette fonction sont encore plus amères et sombres que le Kaiser. Et tu ne devrais pas parler trop vite, parce qu'il m'a chargé de t'amener au paradis. me dit l'homme, soudain très sérieux.

- Mais le paradis c'est ennuyant! Ça doit être sur de gros nuages avec une grille dorée et un saint qui vous serre la main avant d'entrer! J'aimerais mieux aller en enfer.

- Le Kaiser ne t'a pas appris de faire attention à ce que tu dis? Daisuke, je vais être franc avec toi. Si tu ne tiens pas le coup au paradis, il y a de grandes chances pour que le Kaiser ne t'amène jamais en enfer, ça serait trop dangereux. C'est comme une sorte de test. m'explique-t-il avant de me prendre par le bras et m'entraîner vers le plafond.

- Bon, d'accord. Au fait, vous êtes qui au juste? Vous me dites quelque chose mais…

- Oh moi? Je doute que tu m'ais vu plus qu'en photo. Je suis Hiroki Hida »

***

Eh bien ça alors! Si Iori savait! Je m'en vais au paradis avec son père décédé alors qu'il faisait son devoir de policier et ce dernier me pose pleins de questions sur son fils. Il va bien le voir quelques fois pour s'assurer que lui et sa femme vont bien, mais pas assez pour en savoir long sur ce qu'il fait. Alors pendant que l'on vole vers je ne sais ou, (il n'a pas de transport instantané) je lui raconte ce qu'est devenu son fils depuis sa mort. Puis, il me fait tourner dans une ruelle sombre ou il fait signe de me taire. « Bon, tu peux raconter à Iori que tu m'as vu, que je vais bien, mais en aucun cas tu racontes ce que tu as vu au paradis ou en enfer. Aucune description sur les pouvoirs des anges, du Kaiser ou de toutes autres choses liés au monde des morts, compris?

- Compris! » dis-je, certain.

Hiroki hoche la tête et passe au travers de la porte d'un appartement qui semble assez sordide. Nous montons une quantité impressionnante de marches (j'ai de la chance de flotter au-dessus d'elles) avant de nous retrouver devant une porte. « Prêt? me demande le père d'Iori.

- Prêt! dis-je d'un air décidé.

Je crois pourtant que je n'étais pas préparé à ça. Peut-être que le paradis n'est pas si ennuyeux que ça finalement!

Cri

Je vous avertie tout de suite. Je décris le paradis dans l'autre chapitre. Je répète, je dormais pendant mes cours d'enseignement religieux. Dans mes rêves, le paradis est comme ça. Même chose pour l'enfer. (sauf que je rêve pas à l'enfer)