On est vendredi! Youpi! À partir de ce chapitre, je me suis franchement amusée à développer l'histoire. Je crois qu'elle prend un nouveau tournant à partir de ce chapitre. Enfin, c'est peut-être moi qui fabule. Le plus difficile, c'est de résister la tentation de tout mettre d'un coup! J'ai hâte aux vacances, je vais pouvoir commencer la suite! Donc en ce 29 novembre 2002, alors qu'il n'arrête pas de neiger et que je suis crevée après avoir pelleté tout l'après-midi, je poste deux chapitres.  Je suis finalement sortie vivante de ma confrontation avec le Kaiser. Disons que je lui ai fait une offre qu'il n'a pas pu résister…

Cri : Cinq jours!

Dai-chan : Oy!

Kai-chan: Un mois!

Dai-chan : OY!

Cri : Deux semaines!

Dai-chai : Ano…

Kai-chan : Deux et demie!

Dai-chan : *soupire*

Cri : Une et demie et c'est ma dernière offre!

Kai-chan : Marché conclu!

Dai-chan : Nani?! Non, non, je ne suis pas d'accord!

Cri : Toi, critique pas, je suis sûre que ça ne te dérange pas du tout! Vas-y Kai-chan, il est tout a toi.

* Kai-chan prend Dai sous son bras et tout joyeux, il s'en va en gambadant *

13

Daisuke

« Ah, te voilà Daisuke. Je me demandais quand est-ce que tu te pointerais! me dit sèchement le Kaiser en guise de bienvenue.

- Tu aurais pu me le dire que c'était un test, je serais resté ici! dis-je pour me défendre.

- En enfer, il n'y aura personne pour t'avertir! Je ne t'amène pas là, certain!

- Allons, allons! Calme-toi un peu. dit Osamu en posant la main sur l'épaule du Kaiser.

- Désolé, j'ai eu une mauvaise journée.

- Oui, et bien, moi elle était bonne, alors je n'ai pas envi que tu me la gâches! dis-je un peu énervé qu'Osamu réussisse à le calmer si facilement.

- C'est ça Daisuke! Continu de t'amuser pendant que les gens s'inquiètent autour de toi. Ça ne vaut même pas la peine que je me force à t'amener ou tu veux aller, tu n'en vaux pas la peine! me crie soudain le Kaiser, rouge de colère.

- Kaiser… commence Osamu doucement. Moi? Je suis trop sous le choc pour dire ou faire quoi que ce soit.

- Non! J'en ai assez d'être ici, j'en ai assez de m'occuper d'un gamin qui ne s'inquiète de rien et qui fourre son nez partout! » dit le Kaiser avant de se détourner et de disparaître.

***

Après notre petite dispute, je me sentais tellement mal à l'aise que j'ai décidé de rester assis sur la chaise jusqu'à temps que le Kaiser lui-même me dise de bouger. Osamu est depuis longtemps parti à la recherche du Kaiser et après la tomber de la nuit, Hiroki m'a abandonné pour son lit. Et je crois bien avoir dormi un peu moi aussi. Maintenant, on est dans l'après-midi du lendemain et je n'ai toujours pas bougé de ma chaise, malgré les nombreuses demandes d'aide. Finalement, vers la fin de l'après-midi, le Kaiser revient, l'air complètement neutre. « C'est bon, tu peux venir, j'ai quelque chose à te montrer et je crois que tu vas aimer ça. me dit-il sans me regarder.

- Désolé pour hier…

- C'est bon! Viens. me répète-t-il.

***

Je suis de retour sur la plage, mais là, c'est différent. Le Kaiser avait raison, j'adore ce que j'y découvre. Il se trouve, que quand Osamu a le temps, il aide les enfants qui ont des pouvoirs à les perfectionner. Certains enfants se changent en animaux, d'autres font des nœuds avec du fer sans y toucher et pleins de choses du même genre. Je me promène avec le Kaiser, je les regarde se pratiquer et j'adore ça! Puis, Osamu m'interpelle. « Daisuke, c'est la première fois que cet enfant réussit à soulever un objet sans y toucher et j'aimerais voir s'il est capable avec un humain. Est-ce que cela te dérangerait de servir de cobaye?

J'accepte! Depuis quelques temps, je vole beaucoup, alors ça, ça ne fera pas grande différence! J'attends debout pendant qu'Osamu explique au petit garçon comment faire, puis tout à coup je m'envole. La sensation est différente de celle ressentie lorsque je flotte en l'air par mes propres moyens. Là, j'ai l'impression d'être en paix. Après un moment, je m'étends sur le dos et ferme les yeux. Je reste comme ça environ dix minutes quand tout à coup, je me sens tomber et j'atterris… dans l'eau. Lorsque je sors la tête de l'eau, je m'attends à ce que tout le monde se mette à rire, mais personne n'a remarqué ma chute à part le  Kaiser, le garçon et Osamu.

Le garçon a beaucoup trop peur de ma réaction pour rire, Osamu est bien trop poli et le Kaiser… lui, il me regarde, complètement bouche bée. Puis, il cligne des yeux. Une, deux, trois fois et puis soudainement, un rire se fait entendre. Un rire clair et beau. Tous les enfants se sont arrêtés cette fois et Osamu sourit doucement. Ça me prend un moment pour me rendre compte que c'est le Kaiser qui rie à s'en décrocher la mâchoire. Et après un instant, je réalise que c'est le plus beau rire que je n'ai jamais entendu de toute ma vie!   

Cri