Bah non, j'ai pas pu m'en empêcher!^^ Ça doit être parce qu'il me reste plus que deux jours à endurer. Plus qu'un travail et trois examens et je suis libérée!!! Voilà mon chapitre préféré! Le premier chapitre avec petit indice de shonen-ai!, Mais alors là, très léger! Vous m'en donnerez des nouvelles, parce que les scènes romantiques, j'ai l'impression que c'est pas ma matière forte. Alors si c'est vraiment cliché…  Au fait, non je n'était pas fatiguée quand j'ai écrit le chap20, même que je l'ai vérifié plusieurs fois. Et cela prouve combien je suis douée en orthographe et en grammaire! T.T

21

Daisuke

Ça fait une bonne minute que j'attends la première claque, les yeux bien fermés. Je crois bien qu'il ne me frappera pas. Tant mieux, je ne veux pas qu'il abîme mon beau visage! Mais qu'est-ce qu'il fait alors?! Je prends conscience de sa main qui encercle mon poignet. //Peut-être que…// Oui, le Kaiser nous a transportés devant un bâtiment en brique grise pas très réjouissant. Je risque un coup d'œil vers mon compagnon. Ces cheveux cachent son regard et il est tout tendu. Je reporte mon attention sur l'immeuble. Quoi que ce soit, ça n'a pas l'air d'une place ou il y règne la joie de vivre! « Entre là et rends-toi à la chambre 257. m'ordonne le Kaiser.

- C'est pas une salle de torture au moins?! demandais-je avec méfiance.

- Non… rien qui te fera du mal, mais si tu vas voir, quand tu retourneras dans le monde des vivants, tout ce que tu auras vu dans cette chambre, tu ne dois en aucun cas en parler. me répond le Kaiser d'une voix calme.

- Euh, tu… tu ne viens pas? dis-je d'une petite voix.

- Non, tu y vas tout seul. » précise le Kaiser en me tournant le dos.

Je lui jette un dernier regard hésitant avant de passer à travers le mur de brique. L'intérieur est très calme et les hommes et les femmes sont tous en blouse blanche. Le long du corridor ou je me trouve, juste après la salle d'attente, il n'y a que des chambres. Je me dirige vers le fond du même couloir et je vois une petite salle vitrée avec des enfants qui s'amusent à différents jeux. Certains traînent leur soluté, d'autre agissent comme s'ils avaient cinq ans alors qu'ils en ont environ quinze. On dirait que c'est un hôpital spécialisé. Mais qu'est-ce que le Kaiser m'envoi faire là? Il pense que j'ai besoin de soins?!

Comme je ne suis qu'au premier étage, je monte au deuxième par le plafond. Sans vraiment porter attention autour de moi, je cherche la fameuse chambre 257. Alors que je vole devant le bureau des infirmières, des voix attirent mon attention. Un couple dans la quarantaine discute fermement avec l'infirmier qui se trouve là. L'homme semble extrêmement fâché tandis que la femme semble blême d'inquiétude. « Écoutez, nous l'avons placé dans cet établissement privé en pensant qu'il bénéficierait d'un groupe de docteurs et d'infirmiers compétents! Avec le prix qu'on paye, vous nous devez bien ça!

- Sachez, monsieur, que nous faisons toujours de notre mieux et vous n'avez pas eu à vous plaindre en un an et demi!

- Oui, eh bien c'était avant aujourd'hui! Je ne supporterai pas qu'on maltraite mon fils alors qu'il est si vulnérable! Vous êtes allé le voir aujourd'hui?! »

Je me désintéresse vite de la petite scène et reprend mes recherches. Je vole un bon moment et j'arrive dans une aile ou il n'y a qu'un bruit distinct. Le bruit du cardiogramme qui enregistre les battements de cœur. J'imagine que je suis dans leurs soins intensifs. Je me demande bien ce que je vais trouver dans cette chambre 257! À tous les coups, c'est la dernière victime du Kaiser qui s'en est sortie de justesse! Il m'envoi là en tant qu'avertissement! Alors que je commence sérieusement à m'inquiéter, j'arrive devant la porte numéro 257. J'avale la boule qui s'est logée dans ma gorge et j'entre.

***

Je ne m'attendais pas à ça! Je pensais que j'allais trouver quelque chose d'horrible, mais tout ce qu'il y a c'est un lit avec quelqu'un dedans. Tout de même, ça pourrait être un piège! Je m'approche du lit avec précaution. J'aperçois le visage endormi d'un jeune homme de mon âge dans une paire de pyjamas rayé blanc et bleu. Je fige. Je le fixe, complètement dépassé. Le garçon a de fins cheveux raides, d'une couleur violet foncé, qu'il porte environ à la longueur des épaules. Ils sont comme éclaboussés sur l'oreiller et je remarque que son visage a des traits très efféminés, sans pour autant qu'on le méprenne pour une fille.

Tout ça est bien beau et si ce n'était que ça, je n'en ferais pas tout un plat. Le problème c'est qu'il est relié à quelques machines qui me font croire qu'il vit que grâce à leurs présences. Sans compter le cardiogramme. Encore là, je serais triste pour lui et ça finirait là. La seule chose qui me retient, c'est le début d'un œil au beurre noir sur son œil droit et un filet de sang qui s'est arrêté au niveau de son cou. Mais qu'est-ce que c'est que ça?! C'est une plaisanterie ou quoi?! Je ne comprends rien!!!

Alors que je reste figé là, la porte s'ouvre et une infirmière entre, accompagnée par le couple de la réception. Elle vient se tenir près de moi et observe le visage du jeune homme. Elle pousse une petite exclamation de surprise et sort précipitamment de la chambre, disant qu'elle va avertir un médecin. L'homme et la femme restent avec moi. Après un moment, j'entends l'homme pousser un soupire. Je me tourne vers eux. La dame est assise sur une chaise dans un coin et joue nerveusement avec la manche de son manteau. Son mari lui lance un regard et ouvre la bouche pour parler mais sa femme le coupe. « Ne le dit pas. S'il te plaît, ne le dit pas!

- Rika…

- S'il te plaît, on ne peut pas lui faire ça! Ne le dit même pas.

- Soit un peu raisonnable à la fin! C'est dur, mais il faut accepter la vérité. Bientôt nous aurons utilisé tout l'argent que son frère avait ramassé pour ces études et nous n'aurons plus d'argent pour payer cet hôpital privé. On doit envisager la possibilité de…

- Ne le dit pas!!! Nous avons perdu notre premier fils, je refuse d'en perdre un deuxième! Tu m'entends ?! Je me ruinerai avant qu'on le débranche!!! Si tu ne veux pas payer, je le ferai toute seule! crie la femme qui est maintenant en larmes.

- Rika, tu sais bien que ce n'est pas possible. Tu penses que ça ne me fais rien d'avoir à penser à cette alternative? De toute façon, ils nous restent encore quelques mois pour nous décider. Voyons ce qui a pu lui arriver aujourd'hui pour ce qui est des blessures et on verra le reste plus tard, d'accord? »

Rika hoche la tête et je m'enfuis de la chambre, incapable d'en entendre davantage. Je comprends pourquoi le Kaiser ne voulait pas venir. S'il avait eu à entendre ça… Je passe à travers le mur avant même d'être au premier étage et je vole jusqu'ou le Kaiser m'a laissé. Il est toujours dos à la porte, mais il a les yeux fermés. Je sens tout de même qu'il sait que je suis là de nouveau. Je ne me sens vraiment pas bien, c'est comme si on m'avait arraché le cœur à mains nues! La boule dans ma gorge s'est littéralement changée en sac de patates. Et quand je suis comme ça, que je suis super ému ou bouleversé, j'agis et je ne pense pas du tout. Je m'approche du Kaiser par derrière et je lui encercle la taille de mes bras et je pose ma tête sur son épaule gauche. Le serviteur des cieux se tend comme une planche à repasser, mais il ne me repousse pas. Après un moment, il lève la tête, ouvre les yeux et prend une grande inspiration. « Pourquoi tu pleures? me demande-t-il à voix basse.

- C'est tellement triste! C'est vraiment toi là-haut?! C'est injuste et c'est d'une désespérance cet endroit!! Je suis désolé, vraiment! Désolé… m'exclamais-je entre mes sanglots.

- Merci… souffle le Kaiser après un moment.

- Huh? » dis-je en collant mon visage plus près de lui.

Nous restons là un instant, à rien faire. Puis, le Kaiser met ses mains par-dessus les miennes et les sert un peu. Il gigote pour me faire face sans briser notre étreinte et ses yeux sont emplis d'une douceur extraordinaire. « Ken… dit-il. Je le regarde curieusement, et il me fait un doux sourire. Rien que pour moi, il n'est que pour moi ce sourire.

- Mon nom… est Ken. »

Bah voilà! Suite probablement vendredi ou samedi et probablement la fin de l'histoire. Pourquoi? Je suis trop impatiente et j'aime pas attendre, alors pourquoi je ferais attendre les autres?!

Preview: Confidences dans le champ de tournesols. Ah oui, et un Osamu pas content du tout. Et c'est là qu'on voit la ressemblance entre les deux frères^^

Cri