Titre : Le Pitpoulpe de Mister Pennycuik Shomburgk
Auteur : Stupid Axolotl, l'urodèle néoténique
dépigmenté. Mentionnons aussi Nico, le bêtatesteur le plus
riche en tentacules de l'histoire des fanfictions.
E-mail : shannaxolotl@yahoo.com.mx
Disclaimer : Je ne possède rien ni personne, pas même un
seul plant de botryche lunaire. Par contre, je possède une
collection de pieuvres en peluche, deux homards en éponge et un
axolotl en tissu cousu main by myself.
Avertissement : Un peu d'angst et beaucoup de biologie.
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas
forcément pour les objets et lieux.
POV de Draco + narration
Paroles entre guillemets, pensées entre étoiles parce que les
parenthèses, ce n'était pas une bonne idée, ça fait très
laid. Si quelqu'un sait comment faire passer l'italique.. Ca
serait quand même plus pratique, heh.
Et puis, Goyle est un peu 'out of character' parce que trop
perspicace
Résumé : Draco Malfoy voit sa vieille peur des plantes
ravivée par un cours de bota, contracte une dette importante
envers Harry et se trouve entraîné malgré lui dans une affaire
de conflit de pouvoir chez les Slytherins : Bref, rien ne va plus
pour lui !
Chapitre 1 : La fougère hématophage
Chapitre 2 : Un réflexe malheureux ?
Chapitre 3 : Le pitpoulpe de Mister Pennycuik Shomburgk
Chapitre 4 : Un accès de phytophobie
Chapitre 5 : Kendrew
Chapitre 6 : L'implosion de la maison Slytherin
Chapitre 7 : Chez les Malfoy
Chapitre 8 : 'Au Préphanérogamme adipeux'
Chapitre 9 : Le dressage de Kendrew
Chapitre 10 : Une pluie de poulpes pourpres
Chapitre 8 : 'Au Préphanérogamme Adipeux'
La nuit qui suivit sa visite à la bibliothèque de sorcellerie,
Draco se rendit à nouveau dans celle de son père pour y
consulter le fameux livre, dans l'espoir d'y trouver d'autres
informations. Il eut de la peine à le trouver, car il avait été
rangé entre temps. Il ne découvrit rien de vraiment important,
mais néanmoins, il copia quelques passages sur un dressage
moderne qui semblait intéressant.
En sortant, il passa remarqua qu'un peu de lumière diffusait
dans le couloir. Elle venait du grand salon, dont la porte était
fermée, mais qui laissait passer, par-dessous, quelques rayons.
Puis il entendit la voix de son père :
" L'ai trouvé, mais il manque la partie importante. La page
a été arrachée "
Draco se rapprocha.
" Je vais retourner où je l'ai acheté. Reastfrog connaît
souvent très bien l'histoire des livres qu'il vend. "
Draco aurait bien voulu savoir qui était l'interlocuteur de son
père, mais c'était trop risqué. Et puis, il n'avait pas de
temps à perdre.
*Reastfrog. De la librairie 'Au Préphanérogamme Adipeux'. Mon père
m'y a souvent amené, mais cela fait du temps que je n'y suis pas
retourné. Et bien, ce sera pour cette nuit.*
Il prit un peu de poudre de cheminette et se dirigea vers une
petite pièce où la cheminée serait sans aucun doute exempte de
feu.
*Ici, je suis tranquille* se dit-il. *Et maintenant, 'Au Préphanérogamme
Adipeux'.*
Il atterrit dans un tas de papiers et de parchemins. La pièce
dans laquelle il se trouvait en était remplie, et les murs étaient
entièrement recouverts de livres. Dans un coin, près de la
porte, Draco pouvait distinguer une espèce de comptoir. Il
alluma sa torche magique. Ainsi éclairée, la pièce semblait
encore plus en désordre. Si la partie avant, qui donnait sur une
ruelle, était à peu près dégagée, la partie arrière, elle,
était engorgée de papiers divers. Tout au fond, Draco aperçu
une table sur laquelle étaient entassées des piles de
feuillets. Un livre était ouvert sur la table. Draco remarqua
qu'il lui manquait des pages et que celles-ci étaient posées
juste à côté.
*Ah, c'est ici qu'il répare les livres !* Comprit Draco, et sans
trop y croire, il y chercha sa page manquante, ce qui, malgré
l'immense tas de feuilles, fut rapide, car la feuille recherchée
était faite d'un parchemin très ancien bien reconnaissable.
Draco ne trouva rien. *Bien sûr.. cela aurait été une bien
trop belle coïncidence*
Ses yeux tombèrent sur un cône tronqué retourné qui occupait
un coin entre deux bibliothèques, à deux pas de la petite
table. *Oh, une corbeille désintegratrice* se dit Draco. Et
machinalement, il pris un papier chiffonné et le lança dedans.
Instantanément, le papier disparu. Il refit la même chose avec
un autre papier, mais rata la corbeille. En se baissant pour le
ramasser, il aperçut, derrière la corbeille, un parchemin
chiffonné qui avait probablement été lancé trop loin. Il le
ramassa.
*Ce parchemin ! C'est le même !* Il le déplia. *C'est elle !
C'est cette page que je cherche ! Mais elle est illisible, c'est
pour ça qu'on l'a jetée.. Enfin, avec plus de lumière peut-être..
Et l'essentiel, c'est que mon père ne l'aura pas. *
Draco se fraya précautionneusement un chemin dans les papiers,
jusqu'à la cheminée, en prenant soin de ne pas laisser de
traces. Il retourna chez lui de la façon dont il était venu.
Une fois dans sa chambre, il se pencha sur le feuillet. Avec un
peu de concentration, il put peu à peu lire les lettres à demi
effacées. La langue archaïque compliquait le travail, mais en déchiffrant
méthodiquement, Draco parvint à comprendre le sens de ce qui était
écrit.
*Je comprends pourquoi cette méthode est si recherchée. Elle
est extrêmement simple et puissante* s'inquiéta Draco.
Il avait passé ses vacances à réfléchir aux propos de son père,
puis à chercher cette page, et cela avait été une obsession
suffisamment forte pour lui faire oublier tout le reste, querelle
de Slytherins y compris ; mais maintenant qu'il avait ce précieux
document, il n'avait aucune idée de quoi en faire, ni même de
pourquoi il l'avait recherché si ardemment.
*La seule chose que je sais, c'est qu'il est hors de question que
je le donne à mon père, même si ce serait l'occasion rêvée
pour reconquérir sa confiance* se dit Draco, oubliant qu'il
avait tout appris de cette affaire en fouillant dans les affaires
de son père et en écoutant aux portes. *Je peux même dire que
j'ai cherché ce document JUSTEMENT pour que mon père n'y ait
pas accès. Maintenant, qu'en faire ? Le plus prudent serait de
le détruire. Mais supprimer à tous jamais des méthodes datants
de plus de 700 ans ce n'est pas une décision facile à
prendre. Il doit être possible d'éviter cela. Le plus
important, c'est que mon père ne le découvre pas. Mais il n'a
aucune raison de penser que je le détiens, donc*
*Ce qui m'inquiète* reprit-il mentalement *c'est que l'absence
de ce dressage n'arrêtera pas Voldomort. Même sans cela, les
pitpoulpes sont dangereux, et il trouvera bien un moyen de se prémunir
contre les attaques de ses propres pitpoulpes. Potter, de son côté..
Oh, mais je pourrais ! Non, bien sûr, je ne peux pas ! Je
suis un Malfoy malgré tout ! Je ne peux pas aider Harry !*
*Oui, mais c'est pourtant ce que j'ai en tête depuis au moins
deux semaines. Je me demande à quel moment j'ai inconsciemment décidé
d'aider Harry.* Il resta étonné par sa propre pensée. *Et
aussi depuis quand je pense à lui comme 'Harry' et non plus
comme 'Potter'.** Non,* se dit-il au bout d'un moment, *ça, je
le sais. C'est depuis que mon père m'a dit que Voldomort voulait
le tuer. C'est étrange, je hais sincèrement Potter - ou Harry -
mais je ne supporte pas l'idée qu'on puisse vouloir le tuer.
Peut-être est-ce parce qu'il y a une grande différence entre détester
quelqu'un et vouloir sa mort.*
Le lendemain matin, il avait pris une décision. Il avertirait
Harry, lui expliquerait la menace qui pèse probablement sur lui
et lui enverrait une copie du fameux dressage antique.
*Inutile de lui parler des autres dressages. Il ne fera rien sans
en parler à Hagrid et celui-ci sait sans aucun doute tout sur
les pitpoulpes. Et il y a Pennycuik Shomburgk aussi. J'imagine
qu'ils penseront tous qu'il s'agit d'un piège, puisque je suis
obligé d'envoyer cela anonymement. On verra bien, je ne peux pas
en faire plus.*
*Maintenant, il faut que je fasse attention. Harry connaît mon
écriture, mais si j'écris avec cette plume qui transforme l'écriture,
ce devrait être difficilement identifiable.*
Draco écrivit donc à Harry en détaillant tout ce qu'il savait
sur les pitpoulpes et leur éventuelle utilisation par Voldomort.
Puis il attendit le moment opportun pour sortir et aller louer un
hibou public, par précaution.
En voyant le hibou s'envoler, il faillit le rappeler, mais ne le
fit pas.
*Cette fois,* soupira-t-il, *on peut dire que j'ai choisi mon
camp. Mais je n'en sais pas pour autant ce que je fais.*
Réponse aux reviews :
Mélusine : Je suis pinailleuse, j'y peux rien, hehe. Pi alors quand il s'agit de biologie, c'est plus du pinaillage, c'est carrément de la monomanie maniaque!
