Merci à mes quelques reviewers dont quelques nouveaux. Et je remercie également Mymye-Potter, ta review m'a fait très plaisir.

En ce moment, la fréquence de upload est un peu lente, mais je manque cruellement de temps et d'inspiration. Mais l'approche de Noël va me permettre d'avancer un peu. Je ne suis pas très en avance sur l'histoire au brouillon, de plus je travaille sur une autre fic, que je publierai bientôt. Mais elle n'a rien à voir avec celle-là. Et je suis plus inspirée par la nouvelle que par l'Héritier. Mais je m'efforce de vous donner satisfaction. Alors voici un nouveau chapitre.



Chapitre 4 : Le drame

Les cours se terminaient le vendredi à 16 heures. Hermione terminait avec les septième année de Gryffondor et Serpentard. En sortant de sa salle de classe, elle vit qu'on l'attendait.

- Drago ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Moi aussi, je suis content de te voir, chère s?ur, dit-il ironiquement.

- Excuse-moi, mais. . . il s'est passé quelque chose ? Diana va bien ?

- Tout va bien. Deborah nous invite tous à dîner chez elle demain soir.

Deborah était la mère de Diana Anderson, la meilleure amie cracmol d'Hermione.

- Tous à dîner ? répéta Hermione.

- Toi, Rogue, Potter, Black et Weasley.

- Allons leur demander alors.

Tous deux ne remarquèrent pas l'ombre qui les suivit discrètement.

Severus leva les yeux de ses papiers et parut surpris de voir Drago.

- Tiens Malefoy. Que vous arrive-t-il ?

- Rien, Severus. Deborah nous invite à dîner demain soir, répondit Hermione.

- C'est bien elle ça ! Nous inviter alors qu'on est en pleine rentrée ! grommela Severus.

Hermione rit.

- Elle a toujours été comme ça. La mère de Diana a toujours été impulsive et de bonne humeur. Je l'aimais bien quand j'étais petite.

- Bon, acceptons le dîner alors.

- Sage décision, approuva Drago. Deborah a menacé de vous harceler si vous n'acceptiez pas.

- Elle n'aurait pas osé !

- Deborah était Gryffondor, Severus, rappela Hermione. Et toi aussi. Tu devrais la connaître.

- Gryffondor puis Serdaigle, corrigea Severus.

- Ça revient au même, répliqua Hermione.

Harry, Ginny et Sirius acceptèrent l'invitation avec joie. Ils convinrent de se retrouver chez Diana à 18 h 30 samedi soir.



Hermione pénétra dans sa salle de classe le lendemain à 14 heures précises.

- Bonjour à tous, et merci à ceux qui montrent de l'intérêt à ce Club.

Elle scruta les visages. Elle reconnut les mêmes étudiants que l'année précédente et quelques nouvelles têtes, des Premières Années, ainsi que Victoria Schell, au fond de la classe.

- Pour ceux qui se posent la question, le Professeur Rogue n'assistera pas à la leçon aujourd'hui.

- Pourquoi ? demanda un Serdaigle.

- Tout simplement parce que nous aborderons la magie égyptienne et qu'il n'y connaît rien en hiéroglyphes !

Ils éclatèrent de rire. Sauf Victoria. Un raclement de gorge se fit entendre. Toutes les têtes se tournèrent vers la porte. Le Professeur Rogue s'y tenait, le visage glacia. Mais une étincelle dans son regard indiqua à Hermione qu'il était toujours lui-même, même s'il n'avait pas apprécié sa remarque. Hermione se risqua à le taquiner un peu.

- Professeur Rogue, quelle surprise ! Vous venez apprendre les hiéroglyphes avec vos élèves ?

- Ce n'est pas parce que je n'enseignerai pas que je n'assisterai pas à ce cours, Professeur Granger.

Il omit délibérément de mentionner son nom complet, reprenant les distances professionnelles qui convenaient dans une relation supérieur- employé.

- Et puis, il faut que je m'assure que je ne vous paie pas pour rien.

Un Serpentard lança insolemment :

- De toute manière, elle se contente d'un paiement en nature !

Hermione et Severus lui lancèrent un regard glacial. Hermione sentait la colère monter en elle, tandis que Severus se jurait de lui mener la vie dure en Potions.

- Brewley, sortez de ce cours, ordonna Hermione. Et ne revenez pas.

- Mais. . .

- Nous sommes ici pour apprendre, le coupa-t-elle.

- J'enlève 20 points à Serpentard, ajouta Severus.

- Je proteste, se leva un autre Serpentard. Ce Club n'est pas censé enlever. . .

- L'insulte que votre ami a faite à ma femme n'entre pas dans le cadre de ce Club. A présent, libre à vous de suivre votre ami dehors.

Le Serpentard se rassit.

Severus posa sa main sur l'épaule d'Hermione.

- Je vais te laisser enseigner.

- Merci, Severus, dit-elle en lui souriant.

Il lui sourit en retour.

- N'oublie pas pour ce soir.

- Ne crains rien, à tout à l'heure.

Il sortit. Les élèves le fixèrent médusés. Depuis la rentrée, ils n'avaient jamais vu Rogue se comporter envers Hermione autrement que comme le Directeur envers un des Professeurs. Or la scène qui venait de se dérouler changeait de registre : c'était une relation mari amoureux fou de sa femme-femme heureuse.

Hermione, un sourire aux lèvres, commença son cours. Victoria avait regardé le couple, jalouse. Comment un homme tel que Severus Rogue avait-il pu tomber amoureux de cette femme insipide, faible et fragile, et incapable de se défendre seule ? S'il avait été autre chose que Professeur de Potions, elle aurait pu croire à un philtre d'amour. Or, Severus devait tout connaître sur les Potions. Il n'était sans doute pas facile de lui faire avaler une potion sans qu'il ne s'en aperçoive. Mais elle était décidée à le conquérir. Sans potion.

Hermione termina son cours, annonça le sujet de la semaine suivante - Mythologie grecque - et donna congé à ses étudiants. Elle alla retrouver son mari. Severus se trouvait avec Harry et Sirius. Hermione pénétra dans le bureau.

- Que faites-vous ?

- On s'occupe du Tournoi de Quidditch, répondit Harry.

- Oh. . . Il va falloir que je trouve des joueurs pour l'équipe de Gryffondor, se rappela Hermione.

- Pareil pour moi, acquiesça Harry.

- Ça va me faire drôle d'assister à un Tournoi de Quidditch avec une nouvelle équipe.

- L'équipe de Gryffondor ne sera plus jamais aussi bonne sans moi, annonça Harry.

- On voit que la modestie t'étouffe, remarqua Hermione sarcastique.

- Que veux-tu, soupira théâtralement Harry, j'étais le meilleur attrapeur. . . Hé !

- Quoi ? s'exclamèrent Sirius et Hermione en même temps.

- J'ai une idée : que diriez-vous de constituer une équipe de professeurs ? Qui jouerait contre les vainqueurs ?

- Vous plaisantez, Potter ? coupa Severus.

- Non, Professeur Rogue, répondit Harry.

- C'est une super idée, approuva Sirius.

- Toutes les idées de ton filleul sont super, Black. Même les plus mauvaises, répliqua Severus.

- Non, Severus, intervint Hermione. Harry, tu as eu une excellente idée !

- Admettons que j'accepte, déclara Severus. De qui l'équipe sera-t-elle composée ?

- Et bien, moi pour commencer comme Attrapeur. Ginny, Hermione et Lavande Brown comme Poursuiveuses. Toi Sirius et vous Professeur comme Batteurs et Mme Bibine comme Gardien.

- En supposant que je ne vous envoie pas un cognard sur la tête avant, grogna Severus.

- Severus, reprocha Hermione. Accepte donc, ce sera amusant.

- Il faudrait d'abord que Weasley, Brown et Bibine soient d'accord.

- Allons leur demander ! s'exclama Harry, tout joyeux.

Il se précipita hors du bureau, suivi par Sirius. Hermione sourit, amusée. Severus gardait le visage impassible. Hermione se tourna vers lui.

- Ne fais donc pas cette tête ! Le Quidditch sera pour nous une occasion de nous défouler. Je ne crois pas que faire un match contre les élèves. . .

- Severus, cela ne fera que nous renforcer contre l'adversité. Quand des Professeurs s'impliquent dans un sujet avec des élèves, ils gagnent leur respect. En restant en dehors de leurs activités, nous risquons d'être divisés quand surgira l'Héritier.

Severus soupira.

- Tu as raison, comme d'habitude.

- Je sais.

Hermione jeta un coup d'?il sur sa montre et s'affola.

- Il est déjà 18 h ? Il faut se préparer !



Ils arrivèrent chez Diana avec 15 minutes de retard. . . et en se chamaillant. Surtout Harry et Severus. Madame Bibine avait refusé d'être gardien prétextant qu'elle devait arbitrer le match. Le équipe était quasiment au comples, étant donné que Ginny et Lavande avaient accepté avec joie.

- Votre idée ne marchera pas Potter.

- Et pourquoi pas ? Il ne manque qu'un gardien. Et les élèves se rendront compte que vous n'êtes plus un vieux croûton.

Sirius et Hermione furent pris de fou rire. Severus se rembrunit.

- Potter, je vous préviens. . .

- Quoi ? Vous allez me virer peut-être ?

- Vous. . .

La porte s'ouvrit, alors qu'ils n'avaient pas frappé. Drago se tenait sur le seuil.

- Bonsoir Drago, salua Hermione.

- On vous entend de l'intérieur. Que se passe-t-il ?

- Essaie donc de les faire taire, dit Hermione en désignant Severus et Harry.

- Juste un petit désaccord, précisa Ginny.

Ginny, Hermione et Sirius se regardèrent et éclatèrent de rire. Diana arriva à son tour.

- Nous vous attendions. . . Que se passe-t-il ?

Pendant le trajet, Harry et Severus ne se parlèrent plus, tandis que Sirius expliquait l'idée d'Harry. Drago reconnut que c'était une bonne idée, ce qui lui valut un regard noir de Severus. Diana s'efforça de détendre l'atmosphère.

- Allons Professeur Rogue, je ne vois pas pourquoi cette idée vous gêne tant. Ce n'est qu'un sport après tout.

- Bon ! intervint Hermione. Si nous laissions ce sujet sensible de côté ?

- Hermione, je te charge de convaincre ton mari, déclara Harry.

- Compte sur moi, dit Hermione en riant.

- Tu ne m'auras pas, coupa Severus.

- On verra, répliqua Hermione.

- Et si nous demandions l'avis de Deborah ? proposa Sirius.

- Je ne vous conseille pas de mêler ma mère à votre histoire, conseilla Diana. Elle risque de s'enflammer pour le sujet, et on en aura pour toute la nuit.

Le petit groupe arriva en vue de la maison. Diana fronça les sourcils. Toutes les lumières étaient éteintes, la maison était silencieuse. Tout le monde fut intrigué.

- Que se passe-t-il ? demanda Diana. Jamais elle n'aurait oublié ce dîner.

- D'autant que c'est elle qui nous a invités, ajouta Drago.

- Etrange, murmura Diana.

Elle alla sonner. Personne ne répondit. Elle frappa à la porte.

- Papa ? Maman ?

Drago tenta d'ouvrir la porte, sans succès.

- Là, je suis franchement inquiète, avoua Diana.

Hermione s'avança, la baguette à la main.

- Alohomora !

La porte s'ouvrit.

- J'ai comme un mauvais pressentiment, souffla Diana.

- Il n'y a pas de raison. Tes parents ont dû oublier, tenta de rassurer Hermione.

Severus, Harry, Sirius, Ginny et Drago sortirent leurs baguettes.

- Allons à l'intérieur, proposa Severus.

Ils pénétrèrent dans le vestibule. Il ne régnait aucun bruit. Diana alluma la lumière.

- Papa ? Maman ? Vous êtes là ?

- Je n'aime pas ça, avoua Drago.

Diana s'avança résolument vers le séjour. . . et poussa un cri d'horreur. Les autres se précipitérent.

- Oh, mon Dieu, murmura Hermione.

Il n'y avait plus de doute. L'Héritier venait de frapper. Mais cette fois-ci, le comble de l'horreur avait été atteint. Diana se recula et se précipita dehors, prise d'une violente nausée. L'odeur du sang était si forte que tout le monde faillit tourner de l'?il.

L'Héritier avait effectué une mise en scène macabre : il avait disposé les corps des Anderson, figés dans la mort, autour de la table déjà mise. Deborah et Richard, les yeux ouverts, le visage barbouillé de sang, étaient assis à leurs places. Les couverts n'avaient pas été déplacés, mais les verres étaient remplis de sang tandis que des masses informes et rouges reposaient dans les assiettes de porcelaine.

Severus, s'efforçant de garder son sang-froid, s'avança.

- Malefoy, prévenez d'urgence le Ministère et les Aurors.

- C'est déjà fait.

Il effleura le bras nu de Deborah. Il était froid, mais il perçut un reste de tiédeur.

- Ça a eu lieu très récemment.

- Ça s'est passé entre 17 h 45 et 18 h 30, précisa Drago.

- Comment le sais-tu ? demanda Harry.

- Diana a appelé sa mère à 17 h 30, et elle lui a parlé pendant un quart d'heure. Je me rappelle avoir regardé l'heure quand elle a raccroché. Il était 17 h 44. Il est 19 h. En restant logique, l'Héritier a commis son crime aux environs de 18 h 15. Il les a d'abord tué, puis disposés de cette manière.

Il se tut.

- Allons à l'extérieur, suggéra Sirius. Inutile de rester ici.

Hermione et Ginny entouraient Diana en état de choc. Drago s'approcha et la prit dans ses bras. Elle se laissa faire sans rien dire. Hermione et Ginny s'approchèrent de Severus et Harry. Ginny se réfugia dans les bras d'Harry.

- Comment a-t-il su ? demanda-t-elle, bouleversée.

Hermione releva la tête.

- Ginny a raison. Comment l'Héritier a-t-il su pour ce dîner ce soir ?

- Ce n'est pas bien difficile, dit Severus. Quand l'Héritier possédait le corps de Weasley, il a fait la connaissance de Diana Anderson. Il a du être facile pour lui de remonter jusqu'aux Anderson, sachant que vous ne vous quittiez pas quand vous étiez enfants.

- Sans doute, mais pour le dîner ?

- Je ne vois qu'une possibilité, avoua Severus, sombre. Il y a un espion parmi nous.

- Certainement à Poudlard, ajouta Harry.

- Ou encore une personne à nouveau possédée, conclut Ginny.

Le silence tomba.

- Je ne veux pas qu'une telle situation se reproduise, craqua Hermione.

Elle éclata en sanglots et Severus la prit dans ses bras.

Les premiers Aurors arrivèrent, un homme et deux femmes. Sirius leur désigna la maison et rejoignit Severus.

- Le reste arrive.

Les Aurors pénétrèrent dans la maison. Les deux femmes ressortirent au bout de quelques secondes, livides. L'homme resta plus longtemps mais finit par sortir aussi, très pâle. Il se dirigea vers Severus.

- C'est pas croyable. Même du temps de Voldemort, on n'a jamais vu de tels carnages.

Un cri retentit. Les têtes se tournèrent vers Diana et Drago. Diana craquait.

- Non ! Papa ! Maman !

Drago tentait vainement de la calmer.

- Diana. . .

- Laisse-moi !

Elle se dirigea vers la maison. Hermione s'interposa.

- Non, Diana. Tu ne peux plus rien faire.

- Je peux toujours les rejoindre.

- Diana. . . J'ai eu la même réaction que toi quand mes parents sont morts.

- Laisse-moi passer Hermione.

- Non.

- Laisse-moi !

Diana la fixa, et soudain, Hermione fut violemment projetée en arrière. Tout le monde regarda Diana avec des yeux ronds. Severus accourut vers Hermione. Hermione regarda Diana. Mais elle ne le remarqua pas. Elle- même semblait stupéfaite.

- Qu'est-ce qui m'arrive ?

Elle s'effondra en pleurs. Hermione se releva, aidée par Severus.

- Ça ira ?

- Oui, merci. Les pouvoirs de Diana viennent de se réveiller. Le choc émotionnel a été violent pour elle.

- En tout cas, elle ne peut pas rester ici.

- Non, elle va intégrer Poudlard. Elle a besoin d'aide pour ses pouvoirs.

- Hermione, tu n'es pas sérieuse.

- Si, je suis parfaitement sérieuse. Il existe des sorciers dont les pouvoirs se déclarent plus tardivement. La moyenne d'âge est à 11 ans, mais regarde Diana. Elle a 19 ans, comme moi, et durant tout ce temps, sa mère était persuadée qu'elle était cracmol. Or, ce n'est pas le cas. Elle entrera à Poudlard, et fera 7 ans d'étude comme tout le monde. Il y a deux avantages : elle sera protégée et de plus, elle suivra une éducation.

Severus regarda Hermione pensivement. Même dans les moments critiques, elle gardait la tête froide. Il n'y avait qu'une seule fois où il l'avait vue désemparée : l'assassinat des Granger. Il finit par hocher la tête.

- C'est d'accord. Parlons-en à Malefoy et proposons-le à ton amie.



Ce chapitre-là marque le retour de l'Héritier. Dites-moi ce que vous en pensez !!

Je suis allée voir le film Harry Potter et la chambre des Secrets, et franchement, j'ai ADORE !!!!!! Ce film est meilleur que le premier, et pour ceux qui ne l'ont pas vu, foncez le regarder !!!