Chapitre 9 : Bon accueil à Poudlard
Hermione se rétablit rapidement grâce aux soins de l'infirmière et de la présence constante de ses amis et de son mari. Une semaine plus tard, elle reprenait ses cours. Severus l'avait remplacée quatre semaines durant pour les cours de Métamorphoses, tandis que Ginny s'était chargée du Club avec l'aide de Severus.
Quand elle pénétra dans la salle de classe avec Severus, le lundi matin, elle fut applaudie par les Gryffondors.
- Que me vaut cet accueil enthousiaste ?
- Vous avez résisté à l'Héritier et triomphé du Sortilège de la Mort, Professeur, répondit un élève.
- Merci. Mais je dois surtout ma guérison au Professeur Rogue.
Victoria ne put en supporter davantage. Elle se leva. Hermione la fixa.
- Qu'y a-t-il Schell ? demanda-t-elle froidement.
- Je me demande comment vous avez pu échapper à l'Avada Kedavra.
- Un Bouclier de Défense tout simplement. Il est étonnant que vous ne connaissiez pas cette défense, que le Professeur Black vous a pourtant enseignée.
- Je connais cette défense. Mais une sorcière de faible niveau. . .
- Schell, je sais que vous souhaitez ma mort. Et je sais aussi que vous avez décidé de séduire mon mari. Et je suis décidée à me battre jusqu'au bout.
- Vous ne le méritez pas, répliqua Victoria.
Severus intervint.
- Je sais mieux que quiconque qui choisir. Et j'ai choisi Hermione Granger, tenez-vous le pour dit Schell, ou quittez cette école. Je ne vous retiens pas le moins du monde.
Les yeux de Victoria flamboyèrent de colère. Elle sortit de la salle et claqua la porte.
- Bon débarras, murmura Hermione.
- Je te laisse, dit Severus en sortant.
Elle hocha la tête et sourit. Elle s'adressa à ses élèves.
- Me voilà de retour parmi vous. J'espère que le Professeur Rogue ne vous a pas trop. . . mené la vie dure.
- Oh non, il n'a pas été difficile, répondit un élève, contrairement aux années précédentes en Potions.
Ils rirent.
- Nous devons vous remercier, Professeur Granger-Rogue.
- Ah ? Et pourquoi, Warren ? demanda Hermione, surprise.
- Le Professeur Rogue a changé, et ce, depuis votre mariage.
- Le Professeur n'a jamais été. . .mauvais. . . Il favorisait Serpentard, ce qui était dans l'esprit de compétition entre les quatre Maisons. Mais quand il était étudiant dans ce Collège, il était à Gryffondor.
Les élèves en restèrent bouche bée devant la révélation.
- Le Professeur Rogue était à Gryffondor ? s'écria le dénommé Warren.
Hermione hocha la tête, amusée.
- Gryffondor puis Serdaigle. Mais n'allez pas lui dire que je vous ai raconté cela, car sinon, je risque de passer un mauvais quart d'heure.
- Ça risque pas ! Il est trop content que vous soyez enfin remise.
Victoria attendait Severus devant la porte de son bureau. Il soupira en la voyant.
- Que voulez-vous Schell ?
- Je dois vous parler Professeur.
- Je ne vois pas de quoi.
- De ce qui vient de se passer à l'instant avec votre femme. Comment pouvez- vous la laisser. . .
- Je vous conseille de vous taire si vous vous apprêtez à insulter Hermione.
- Elle n'a aucun droit de me traiter de la sorte !
- Vous l'avez cherchée. Et je ne vais pas prendre votre défense.
- Vous êtes trop inquiet de la perdre à nouveau. Vous me faites penser à un chien obéissant derrière son maître.
Severus blêmit.
- Vous allez trop loin Schell.
- Je n'ai pas peur de vous. Libre à vous de m'expulser. J'irai rejoindre l'Héritier.
- Il n'accepte pas d'alliés.
- C'est ce qu'on verra.
- Alors bonne chance à vous, vous n'avez plus rien à faire à Poudlard.
- Très bien.
Elle sortit du bureau, folle de rage.
Personne ne revit Victoria de la matinée.
Hermione vint retrouver Severus à midi, un paquet à la main.
- Severus. . .
- Victoria a été renvoyée ce matin.
- Renvoyée ?
- Elle est venue me trouver et t'a pratiquement insultée, et moi avec. Elle voulait rejoindre l'Héritier.
- Elle va se faire massacrer. Il n'accepte pas d'alliés. Mais je ne vais pas m'inquiéter de son sort.
Elle tendit le paquet à Severus.
- C'est pour toi. Ton cadeau de Noël. Je n'ai pas eu l'occasion de te l'offrir. . .
Il lui sourit et ouvrit le paquet. C'était une cape de velours noir, bordée de bleu marine, et doublée de laine.
- Elle est très belle.
- Je me disais que tu risquais d'attraper froid dans tes cachots que tu t'obstines à garder pour bureau.
- Je te remercie Hermione.
Il ouvrit un tiroir de son bureau.
- Consentiras-tu à accepter mon cadeau ?
C'était la chaîne et le pendentif. Elle s'approcha et passa son doigt sur la fine cicatrice que Severus avait à la tempe lorsque l'écrin lui avait heurté la tête, après qu'elle l'ait jeté.
- Je suis désolée. Je suis vraiment trop impulsive.
Il lui prit la main.
- Ne t'inquiète pas, je le méritais.
Elle rit doucement.
- Tu es incorrigible.
Severus la fit asseoir sur ses genoux et lui mit le collier. Elle se retourna et lui prit le visage entre les mains.
- Je t'aime. Jamais plus je ne douterai de toi.
Elle l'embrassa passionnément. Severus la serra dans ses bras plus étroitement.
Un raclement de gorge discret se fit entendre. Hermione et Severus tournèrent la tête. Diana et Drago se tenaient sur le seuil, amusés.
- J'ai frappé mais ça ne répondait pas, expliqua Diana.
- Que veux-tu Diana ? demanda Hermione, sans s'écarter des genoux de son mari.
- La totalité des élèves de Poudlard te réclame, répondit son amie. Mais nous pouvons leur dire de patienter, si ça t'arrange. Mais permets-moi une suggestion. . . Ce serait plus confortable dans un lit, non ?
Hermione et Severus s'empourprèrent violemment, tandis que Drago et Diana furent pris de fou rire. Hermione se redressa.
- Si tu n'étais pas mon amie, Diana, je t'aurais déjà enlevé 100 Points, grommela Hermione, embarrassée.
- Allons Mione ! Ne le prends pas comme ça. Vous êtes mignons tout plein, le Professeur Rogue et toi !
- Severus Rogue, mignon ? répéta Drago, le fou rire le reprenant.
- La ferme Malefoy, gronda Severus.
- Drago, je t'en prie ! s'écria Hermione.
Mais elle ne put résister plus longtemps. Hermione éclata de rire. Severus l'imita peu après. Ce fut dans la bonne humeur que tous les quatre rejoignirent la Grande Salle.
Une surprise attendait Hermione. Une grande bannière comportant le blason de Poudlard avec « Bon retour Hermione Granger-Rogue ! » était accrochée au-dessus de la table des Professeurs. Quand elle pénétra dans la salle, tout le monde l'applaudit, même les Serpentards, qui de toute évidence avaient été forcés par Harry.
Elle en eut les larmes aux yeux.
- Merci. . .Merci à tous !
- On voit que tu es très appréciée, glissa Severus à son oreille.
- Et vive le Professeur Rogue qui a veillé sur elle ! lança Harry, avec un grand sourire à l'attention de Severus.
Les cris et les applaudissements reprirent de plus belle, les élèves hurlant le nom de Rogue. Severus lança un regard meurtrier à Harry.
- Potter, vous êtes un homme mort, murmura-t-il.
Hermione l'entendit.
- Laisse-le donc tranquille ! Harry a raison.
Le silence revint. Hermione, Severus et Drago rejoignirent la table des Professeurs, tandis que Diana regagnait la table de Gryffondor. Hermione resta debout.
- Merci à tous de cet accueil chaleureux. Tout cela me donne la conviction que nous viendrons à bout de l'Héritier sans mal. Restons unis et rien ne nous arrivera !
Les cris enthousiastes s'élevèrent de nouveau. Hermione s'assit entre Severus et Harry.
- Harry, qu'as-tu dit aux Serpentards pour qu'ils participent ?
- Je les ai juste menacés de retirer 500 Points.
- Tu n'es pas sérieux !
- Si pourquoi ? Seulement trois élèves étaient d'accord pour le faire.
- Parker, Tooley et O'Neil ?
- Oui, tes trois prodiges du Club.
- J'envisage sérieusement de les changer de Maison. Ils ne sont qu'en troisième Année et l'idée qu'ils doivent encore passer quatre ans chez Serpentard. . .
- Parles-en à Severus.
- J'ai entendu, intervint Severus. Je les convoquerai cet après-midi dans mon bureau. Ils auront droit à une nouvelle Répartition.
- Merci Severus, dit Hermione.
- De rien, je le fais pour toi. Quant à vous Potter, vous ne perdez rien pour attendre.
- Allons Professeur Rogue, ce n'était pas si dramatique que ça ! Si ?
- Severus ! Harry ! Arrêtez donc de vous chamailler comme des enfants !
- Faites l'amour, pas la guerre ! déclara malicieusement Drago. Harry, si tu avais vu ces deux-là se bécotter tout à l'heure dans le bureau de Rogue. . .
- Drago ! coupa Hermione, rouge de honte.
- Ils étaient prêts à rouler par terre, continua Drago sans se soucier de l'interruption.
Harry éclata de rire.
- Vos retrouvailles ce week-end n'étaient pas suffisantes ? demanda Harry, en enfonçant le clou.
- Potter, je vous conseille de la fermer ! menaça Severus.
Hermione était affreusement gênée.
- Surtout que la moitié du château a dû les entendre, ajouta Ginny.
- Ginny, pas toi !! s'indigna Hermione.
Severus se leva.
- Hermione, allons-y. Puisqu'ils adorent disserter sur notre vie privée, nous allons leur donner une bonne raison pour continuer, déclara-t-il en souriant.
Hermione se détendit et rit.
- Pourquoi pas ? répondit-elle en prenant la main tendue.
Ils traversèrent la Grande Salle et la quittèrent.
Ils se retrouvèrent dans le hall.
Hermione et Severus se figèrent brusquement, le sang se glaça dans leurs veines, leurs sourires s'évanouirent. L'Héritier se tenait devant eux, la baguette à la main, un sort prêt à être lancé. . .
Terminé !!!!!! A la prochaine !
Hermione se rétablit rapidement grâce aux soins de l'infirmière et de la présence constante de ses amis et de son mari. Une semaine plus tard, elle reprenait ses cours. Severus l'avait remplacée quatre semaines durant pour les cours de Métamorphoses, tandis que Ginny s'était chargée du Club avec l'aide de Severus.
Quand elle pénétra dans la salle de classe avec Severus, le lundi matin, elle fut applaudie par les Gryffondors.
- Que me vaut cet accueil enthousiaste ?
- Vous avez résisté à l'Héritier et triomphé du Sortilège de la Mort, Professeur, répondit un élève.
- Merci. Mais je dois surtout ma guérison au Professeur Rogue.
Victoria ne put en supporter davantage. Elle se leva. Hermione la fixa.
- Qu'y a-t-il Schell ? demanda-t-elle froidement.
- Je me demande comment vous avez pu échapper à l'Avada Kedavra.
- Un Bouclier de Défense tout simplement. Il est étonnant que vous ne connaissiez pas cette défense, que le Professeur Black vous a pourtant enseignée.
- Je connais cette défense. Mais une sorcière de faible niveau. . .
- Schell, je sais que vous souhaitez ma mort. Et je sais aussi que vous avez décidé de séduire mon mari. Et je suis décidée à me battre jusqu'au bout.
- Vous ne le méritez pas, répliqua Victoria.
Severus intervint.
- Je sais mieux que quiconque qui choisir. Et j'ai choisi Hermione Granger, tenez-vous le pour dit Schell, ou quittez cette école. Je ne vous retiens pas le moins du monde.
Les yeux de Victoria flamboyèrent de colère. Elle sortit de la salle et claqua la porte.
- Bon débarras, murmura Hermione.
- Je te laisse, dit Severus en sortant.
Elle hocha la tête et sourit. Elle s'adressa à ses élèves.
- Me voilà de retour parmi vous. J'espère que le Professeur Rogue ne vous a pas trop. . . mené la vie dure.
- Oh non, il n'a pas été difficile, répondit un élève, contrairement aux années précédentes en Potions.
Ils rirent.
- Nous devons vous remercier, Professeur Granger-Rogue.
- Ah ? Et pourquoi, Warren ? demanda Hermione, surprise.
- Le Professeur Rogue a changé, et ce, depuis votre mariage.
- Le Professeur n'a jamais été. . .mauvais. . . Il favorisait Serpentard, ce qui était dans l'esprit de compétition entre les quatre Maisons. Mais quand il était étudiant dans ce Collège, il était à Gryffondor.
Les élèves en restèrent bouche bée devant la révélation.
- Le Professeur Rogue était à Gryffondor ? s'écria le dénommé Warren.
Hermione hocha la tête, amusée.
- Gryffondor puis Serdaigle. Mais n'allez pas lui dire que je vous ai raconté cela, car sinon, je risque de passer un mauvais quart d'heure.
- Ça risque pas ! Il est trop content que vous soyez enfin remise.
Victoria attendait Severus devant la porte de son bureau. Il soupira en la voyant.
- Que voulez-vous Schell ?
- Je dois vous parler Professeur.
- Je ne vois pas de quoi.
- De ce qui vient de se passer à l'instant avec votre femme. Comment pouvez- vous la laisser. . .
- Je vous conseille de vous taire si vous vous apprêtez à insulter Hermione.
- Elle n'a aucun droit de me traiter de la sorte !
- Vous l'avez cherchée. Et je ne vais pas prendre votre défense.
- Vous êtes trop inquiet de la perdre à nouveau. Vous me faites penser à un chien obéissant derrière son maître.
Severus blêmit.
- Vous allez trop loin Schell.
- Je n'ai pas peur de vous. Libre à vous de m'expulser. J'irai rejoindre l'Héritier.
- Il n'accepte pas d'alliés.
- C'est ce qu'on verra.
- Alors bonne chance à vous, vous n'avez plus rien à faire à Poudlard.
- Très bien.
Elle sortit du bureau, folle de rage.
Personne ne revit Victoria de la matinée.
Hermione vint retrouver Severus à midi, un paquet à la main.
- Severus. . .
- Victoria a été renvoyée ce matin.
- Renvoyée ?
- Elle est venue me trouver et t'a pratiquement insultée, et moi avec. Elle voulait rejoindre l'Héritier.
- Elle va se faire massacrer. Il n'accepte pas d'alliés. Mais je ne vais pas m'inquiéter de son sort.
Elle tendit le paquet à Severus.
- C'est pour toi. Ton cadeau de Noël. Je n'ai pas eu l'occasion de te l'offrir. . .
Il lui sourit et ouvrit le paquet. C'était une cape de velours noir, bordée de bleu marine, et doublée de laine.
- Elle est très belle.
- Je me disais que tu risquais d'attraper froid dans tes cachots que tu t'obstines à garder pour bureau.
- Je te remercie Hermione.
Il ouvrit un tiroir de son bureau.
- Consentiras-tu à accepter mon cadeau ?
C'était la chaîne et le pendentif. Elle s'approcha et passa son doigt sur la fine cicatrice que Severus avait à la tempe lorsque l'écrin lui avait heurté la tête, après qu'elle l'ait jeté.
- Je suis désolée. Je suis vraiment trop impulsive.
Il lui prit la main.
- Ne t'inquiète pas, je le méritais.
Elle rit doucement.
- Tu es incorrigible.
Severus la fit asseoir sur ses genoux et lui mit le collier. Elle se retourna et lui prit le visage entre les mains.
- Je t'aime. Jamais plus je ne douterai de toi.
Elle l'embrassa passionnément. Severus la serra dans ses bras plus étroitement.
Un raclement de gorge discret se fit entendre. Hermione et Severus tournèrent la tête. Diana et Drago se tenaient sur le seuil, amusés.
- J'ai frappé mais ça ne répondait pas, expliqua Diana.
- Que veux-tu Diana ? demanda Hermione, sans s'écarter des genoux de son mari.
- La totalité des élèves de Poudlard te réclame, répondit son amie. Mais nous pouvons leur dire de patienter, si ça t'arrange. Mais permets-moi une suggestion. . . Ce serait plus confortable dans un lit, non ?
Hermione et Severus s'empourprèrent violemment, tandis que Drago et Diana furent pris de fou rire. Hermione se redressa.
- Si tu n'étais pas mon amie, Diana, je t'aurais déjà enlevé 100 Points, grommela Hermione, embarrassée.
- Allons Mione ! Ne le prends pas comme ça. Vous êtes mignons tout plein, le Professeur Rogue et toi !
- Severus Rogue, mignon ? répéta Drago, le fou rire le reprenant.
- La ferme Malefoy, gronda Severus.
- Drago, je t'en prie ! s'écria Hermione.
Mais elle ne put résister plus longtemps. Hermione éclata de rire. Severus l'imita peu après. Ce fut dans la bonne humeur que tous les quatre rejoignirent la Grande Salle.
Une surprise attendait Hermione. Une grande bannière comportant le blason de Poudlard avec « Bon retour Hermione Granger-Rogue ! » était accrochée au-dessus de la table des Professeurs. Quand elle pénétra dans la salle, tout le monde l'applaudit, même les Serpentards, qui de toute évidence avaient été forcés par Harry.
Elle en eut les larmes aux yeux.
- Merci. . .Merci à tous !
- On voit que tu es très appréciée, glissa Severus à son oreille.
- Et vive le Professeur Rogue qui a veillé sur elle ! lança Harry, avec un grand sourire à l'attention de Severus.
Les cris et les applaudissements reprirent de plus belle, les élèves hurlant le nom de Rogue. Severus lança un regard meurtrier à Harry.
- Potter, vous êtes un homme mort, murmura-t-il.
Hermione l'entendit.
- Laisse-le donc tranquille ! Harry a raison.
Le silence revint. Hermione, Severus et Drago rejoignirent la table des Professeurs, tandis que Diana regagnait la table de Gryffondor. Hermione resta debout.
- Merci à tous de cet accueil chaleureux. Tout cela me donne la conviction que nous viendrons à bout de l'Héritier sans mal. Restons unis et rien ne nous arrivera !
Les cris enthousiastes s'élevèrent de nouveau. Hermione s'assit entre Severus et Harry.
- Harry, qu'as-tu dit aux Serpentards pour qu'ils participent ?
- Je les ai juste menacés de retirer 500 Points.
- Tu n'es pas sérieux !
- Si pourquoi ? Seulement trois élèves étaient d'accord pour le faire.
- Parker, Tooley et O'Neil ?
- Oui, tes trois prodiges du Club.
- J'envisage sérieusement de les changer de Maison. Ils ne sont qu'en troisième Année et l'idée qu'ils doivent encore passer quatre ans chez Serpentard. . .
- Parles-en à Severus.
- J'ai entendu, intervint Severus. Je les convoquerai cet après-midi dans mon bureau. Ils auront droit à une nouvelle Répartition.
- Merci Severus, dit Hermione.
- De rien, je le fais pour toi. Quant à vous Potter, vous ne perdez rien pour attendre.
- Allons Professeur Rogue, ce n'était pas si dramatique que ça ! Si ?
- Severus ! Harry ! Arrêtez donc de vous chamailler comme des enfants !
- Faites l'amour, pas la guerre ! déclara malicieusement Drago. Harry, si tu avais vu ces deux-là se bécotter tout à l'heure dans le bureau de Rogue. . .
- Drago ! coupa Hermione, rouge de honte.
- Ils étaient prêts à rouler par terre, continua Drago sans se soucier de l'interruption.
Harry éclata de rire.
- Vos retrouvailles ce week-end n'étaient pas suffisantes ? demanda Harry, en enfonçant le clou.
- Potter, je vous conseille de la fermer ! menaça Severus.
Hermione était affreusement gênée.
- Surtout que la moitié du château a dû les entendre, ajouta Ginny.
- Ginny, pas toi !! s'indigna Hermione.
Severus se leva.
- Hermione, allons-y. Puisqu'ils adorent disserter sur notre vie privée, nous allons leur donner une bonne raison pour continuer, déclara-t-il en souriant.
Hermione se détendit et rit.
- Pourquoi pas ? répondit-elle en prenant la main tendue.
Ils traversèrent la Grande Salle et la quittèrent.
Ils se retrouvèrent dans le hall.
Hermione et Severus se figèrent brusquement, le sang se glaça dans leurs veines, leurs sourires s'évanouirent. L'Héritier se tenait devant eux, la baguette à la main, un sort prêt à être lancé. . .
Terminé !!!!!! A la prochaine !