Chapitre 21 : . . . la tempête
Drago finit par obéir au conseil de sa soeur. Il pénétra dans la chambre de Diana sans frapper, sachant qu'elle l'aurait rejeté s'il avait frappé.
- Diana. . .
Elle se figea.
- Que veux-tu Drago ?
- Te parler. J'ai eu tort, je le reconnais. Je t'aime, et je ne voulais pas que tu souffres trop si jamais il m'arrivait quelque chose.
- Espèce d'idiot ! C'est trop tard ! Je suis déjà profondément amoureuse de toi. J'aurais quand même souffert. Je prie tous les jours pour que ce combat se termine bien pour nous tous. Ce qui m'aurait vraiment fait mal, c'est que tu partes sans dévoiler tes sentiments.
- Pardonne-moi Diana. Je me suis conduit comme un imbécile.
Il s'approcha et l'embrassa profondément.
- Comment puis-je continuer à t'en vouloir si tu m'embrasses ainsi ? murmura-t-elle, le sourire retrouvé.
Hermione sourit, car elle ne voyait ni Drago sortir, ni Diana hurler. Tout était arrangé. Elle rejoignit sa chambre, le sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce qui te fait sourire ? demanda Severus.
- Drago et Diana. Ils se sont disputés tout à l'heure, mais se sont réconciliés.
- Grâce à toi, je suppose.
- Je n'ai fait que leur parler, rien de plus.
Il la prit sur ses genoux.
- Tu aimes faire le bonheur autour de toi. De plus, tu es diablement intelligente. Que te faut-il de plus ?
- J'ai déjà tout ce qu'il me faut. Un mari adorable, des amis qui m'aiment et que j'adore et un métier passionnant. Que demander de plus ? Pour l'instant, je suis parfaitement heureuse.
- Ravi de te l'entendre dire.
- Soyons sérieux. Tu as continué l'entraînement avec Harry ?
Il hocha la tête.
- Nous atteignons la pleine puissance sans ressentir la moindre fatigue. Et Drago et Sirius ajoutent leur énergie à la nôtre, ce qui nous rend pratiquement invincibles. Et si l'Auror s'en mêle, alors là, l'Héritier peut réserver sa place en enfer.
- Avec Shanna, Ginny et Lavande nous avons nous aussi mis au point notre stratégie défensive. Il sera stupéfixé avant d'avoir eu le temps de réaliser que son Bouclier est tombé. Vous agirez ensuite.
- On s'en tient à ton plan, approuva Severus.
Elle hocha la tête.
Severus annonça le lendemain matin que les examens commenceraient la semaine suivante, ce qui amena beaucoup de grimaces et de soupirs.
- C'est fou, on dirait que je viens de leur annoncer une séance de torture, murmura Severus.
- Les examens ont toujours été considérés comme épouvantables pour tout le monde, déclara Harry. Sauf pour Hermione peut-être.
- Je les trouvais plutôt. . . divertissants.
Severus s'étrangla.
- Divertissants ? Même les examens de Potions ?
- Oui. Ce n'était pas si sorcier que ça. Il suffisait de suivre les cours et de réviser correctement.
- Cette fille m'épatera toujours, confia Harry et Severus.
Ils sourirent. Harry et Severus étaient devenus étonnament proches depuis quelque temps du fait de leur point commun.
- Arrêtez de vous moquer de moi tous les deux !
- Nous n'oserions pas ! se moqua Severus.
- Tu es si intelligente que tu pourrais nous transformer en crapaud. . . continua Harry.
- Méfie-toi Harry, tu pourrais me donner des idées, répliqua-t-elle.
- Essaie toujours. Je pourrais toujours compter sur ma princesse pour m'embrasser et me rendre mon apparence, rétorqua Harry.
- N'y compte pas, rit Ginny. Je suis solidaire envers Hermione.
- Mon coeur se brise devant une telle preuve d'amour !
- Arrête ta comédie Potter, rit Drago.
Tout le monde éclata de rire.
Ils ne se doutaient pas qu'ils étaient observés. Il ignorait comment Potter et Rogue avaient survécu à son Sortilège, mais ils ne vivraient plus longtemps. Ces mois d'entraînement avaient été bénéfiques, et il revenait plus fort que jamais, et avec un Bouclier de protection efficace et invisible. Il était temps d'intervenir.
Les élèves avaient quitté la Grande Salle pour se préparer au cours. Les Professeurs commençaient à les imiter, mais une silhouette vêtue de noir se dressa sur le seuil de la Grande Salle. Ils se figèrent. Diana s'éclipsa par la petite porte et courut alerter les Préfets de prévenir les élèves et de rester dans les Salles communes, en sécurité.
L'Héritier s'avança vers eux, lentement sans se presser.
- Je vois que mon sort n'a pas marché, murmura-t-il, mais tout le monde entendit sa voix grave.
Ce n'était pas sa vraie voix, comprit Hermione. Il l'a modifiée grâce à un Sortilège afin que personne ne puisse la reconnaître.
- Qui es-tu ? demanda Drago.
- Mon identité a-t-elle une quelconque importance, alors que vous allez mourir ?
- Quel imbécile, murmura Sirius.
- C'est clair, approuva Orion. On aime toujours savoir qui est notre meurtrier.
- Deux Aurors. Vous avez fait appel à deux Aurors. Reste à savoir s'ils sont efficaces.
- Tu comptes discuter ainsi longtemps ? demanda Severus.
- Avant de vous tuer, j'aimerai savoir une chose. . .
- Avant de te tuer, nous aimerions savoir une chose, rétorqua Drago.
- Je vois, on se rebelle, Endoloris !!
Drago évita le sort.
- Comment Potter et Rogue ont-ils survécu ?
- Tu n'es pas le seul à utiliser la magie noire, répondit Hermione.
- Hermione Granger, je te réglerai ton compte personnellement.
Hermione frissonna. L'Héritier lui en voulait à mort, bien qu'elle en ignorait la raison, à part qu'elle avait contribué à la destruction de Voldemort. Par bonheur, l'Héritier ignorait la véritable étendue de leurs atouts, sinon il aurait attaqué sans attendre.
- La magie noire, répéta l'Héritier. Drago Malefoy, sans doute. Peu importe.
Ginny, Lavande et Shanna s'éclipsèrent par la porte de derrière discrètement et retournèrent à la porte principale. Les Préfets les y attendaient.
- Retournez aux Salles Communes ! dit Ginny.
- Nous pouvons vous aider, dit Richard.
- N'insistez pas, nous avons tout réglé, répliqua Shanna. Laissez-nous faire et protégez les élèves. Vous serez responsables s'il leur arrive quelque chose.
Ils obéirent à contrecoeur.
Elles n'entrèrent pas tout de suite, elles se contentèrent d'écouter le déroulement de la conversation et observèrent la scène, cachées derrière le battant de la double porte.
- Puisque vous tenez tant à savoir qui je suis. . . Voldemort a fait de moi son plus jeune allié lorsqu'il a découvert mon potentiel magique. Il ne m'a pas apposé de marque, se contentant de m'envoyer faire des études, surtout en magie noire. Vous êtes tous les responsables de sa chute, surtout toi Potter, qui était destiné à le vaincre ! Mais moi, son héritier, je le vengerai !
Il est complètement fou, songea Hermione. Si cet Héritier avait fait des études. . . Il devait avoir plus de 30 ans aujourd'hui, en supposant qu'il avait 11 ans quand Voldemort a été réduit à néant la première fois par un bébé de un an. Mais alors, pourquoi n'en avaient-ils jamais entendu parler quand il est revenu au pouvoir 13 ans plus tard ? Toutes ces questions avaient une réponse à n'en pas douter, mais l'Héritier ne semblait pas disposé à y répondre.
- Voldemort avait vu que Potter, père et fils le vaincraient un jour. Alors il a décidé d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Comment penser qu'un bébé le réduirait à l'état de larve ? Je n'ai jamais été informé de son retour à la vie.
- Pourquoi ? demanda Orion.
- Tout simplement parce que j'étais à l'étranger, tentant de préparer ma vengeance et m'entraînant à augmenter ma puissance. Quand je l'ai appris, Voldemort venait de disparaître définitivement. Dumbledore a payé. C'est au tour de Potter, Granger et Rogue, les principaux responsables.
- Qui es-tu à la fin ? s'impatienta Harry.
- Tu veux vraiment le savoir, Potter ? Vous allez vous poser des questions, et vous mourrez sans comprendre si je vous dévoile mon identité. Mais. . . mon visage sera le dernier que vous contemplerez.
Il abaissa lentement sa capuche, dévoilant une abondante chevelure rousse, des yeux bleu nuit, une peau blanche, presque transparente.
- Non, c'est impossible, murmura Hermione, tu es morte.
- Il faut croire que non, Hermione, répondit l'Héritier avec un sourire ironique.
- Victoria Schell, articula-t-elle lentement. . .
Vous ne vous y attendiez pas, n'est-ce pas ? Je dois vous dire que je ne suis pas la candidate idéale si vous voulez commettre un meurtre, sinon vous ne connaîtriez pas la suite, et comment elle a fait. A la prochaine !
Drago finit par obéir au conseil de sa soeur. Il pénétra dans la chambre de Diana sans frapper, sachant qu'elle l'aurait rejeté s'il avait frappé.
- Diana. . .
Elle se figea.
- Que veux-tu Drago ?
- Te parler. J'ai eu tort, je le reconnais. Je t'aime, et je ne voulais pas que tu souffres trop si jamais il m'arrivait quelque chose.
- Espèce d'idiot ! C'est trop tard ! Je suis déjà profondément amoureuse de toi. J'aurais quand même souffert. Je prie tous les jours pour que ce combat se termine bien pour nous tous. Ce qui m'aurait vraiment fait mal, c'est que tu partes sans dévoiler tes sentiments.
- Pardonne-moi Diana. Je me suis conduit comme un imbécile.
Il s'approcha et l'embrassa profondément.
- Comment puis-je continuer à t'en vouloir si tu m'embrasses ainsi ? murmura-t-elle, le sourire retrouvé.
Hermione sourit, car elle ne voyait ni Drago sortir, ni Diana hurler. Tout était arrangé. Elle rejoignit sa chambre, le sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce qui te fait sourire ? demanda Severus.
- Drago et Diana. Ils se sont disputés tout à l'heure, mais se sont réconciliés.
- Grâce à toi, je suppose.
- Je n'ai fait que leur parler, rien de plus.
Il la prit sur ses genoux.
- Tu aimes faire le bonheur autour de toi. De plus, tu es diablement intelligente. Que te faut-il de plus ?
- J'ai déjà tout ce qu'il me faut. Un mari adorable, des amis qui m'aiment et que j'adore et un métier passionnant. Que demander de plus ? Pour l'instant, je suis parfaitement heureuse.
- Ravi de te l'entendre dire.
- Soyons sérieux. Tu as continué l'entraînement avec Harry ?
Il hocha la tête.
- Nous atteignons la pleine puissance sans ressentir la moindre fatigue. Et Drago et Sirius ajoutent leur énergie à la nôtre, ce qui nous rend pratiquement invincibles. Et si l'Auror s'en mêle, alors là, l'Héritier peut réserver sa place en enfer.
- Avec Shanna, Ginny et Lavande nous avons nous aussi mis au point notre stratégie défensive. Il sera stupéfixé avant d'avoir eu le temps de réaliser que son Bouclier est tombé. Vous agirez ensuite.
- On s'en tient à ton plan, approuva Severus.
Elle hocha la tête.
Severus annonça le lendemain matin que les examens commenceraient la semaine suivante, ce qui amena beaucoup de grimaces et de soupirs.
- C'est fou, on dirait que je viens de leur annoncer une séance de torture, murmura Severus.
- Les examens ont toujours été considérés comme épouvantables pour tout le monde, déclara Harry. Sauf pour Hermione peut-être.
- Je les trouvais plutôt. . . divertissants.
Severus s'étrangla.
- Divertissants ? Même les examens de Potions ?
- Oui. Ce n'était pas si sorcier que ça. Il suffisait de suivre les cours et de réviser correctement.
- Cette fille m'épatera toujours, confia Harry et Severus.
Ils sourirent. Harry et Severus étaient devenus étonnament proches depuis quelque temps du fait de leur point commun.
- Arrêtez de vous moquer de moi tous les deux !
- Nous n'oserions pas ! se moqua Severus.
- Tu es si intelligente que tu pourrais nous transformer en crapaud. . . continua Harry.
- Méfie-toi Harry, tu pourrais me donner des idées, répliqua-t-elle.
- Essaie toujours. Je pourrais toujours compter sur ma princesse pour m'embrasser et me rendre mon apparence, rétorqua Harry.
- N'y compte pas, rit Ginny. Je suis solidaire envers Hermione.
- Mon coeur se brise devant une telle preuve d'amour !
- Arrête ta comédie Potter, rit Drago.
Tout le monde éclata de rire.
Ils ne se doutaient pas qu'ils étaient observés. Il ignorait comment Potter et Rogue avaient survécu à son Sortilège, mais ils ne vivraient plus longtemps. Ces mois d'entraînement avaient été bénéfiques, et il revenait plus fort que jamais, et avec un Bouclier de protection efficace et invisible. Il était temps d'intervenir.
Les élèves avaient quitté la Grande Salle pour se préparer au cours. Les Professeurs commençaient à les imiter, mais une silhouette vêtue de noir se dressa sur le seuil de la Grande Salle. Ils se figèrent. Diana s'éclipsa par la petite porte et courut alerter les Préfets de prévenir les élèves et de rester dans les Salles communes, en sécurité.
L'Héritier s'avança vers eux, lentement sans se presser.
- Je vois que mon sort n'a pas marché, murmura-t-il, mais tout le monde entendit sa voix grave.
Ce n'était pas sa vraie voix, comprit Hermione. Il l'a modifiée grâce à un Sortilège afin que personne ne puisse la reconnaître.
- Qui es-tu ? demanda Drago.
- Mon identité a-t-elle une quelconque importance, alors que vous allez mourir ?
- Quel imbécile, murmura Sirius.
- C'est clair, approuva Orion. On aime toujours savoir qui est notre meurtrier.
- Deux Aurors. Vous avez fait appel à deux Aurors. Reste à savoir s'ils sont efficaces.
- Tu comptes discuter ainsi longtemps ? demanda Severus.
- Avant de vous tuer, j'aimerai savoir une chose. . .
- Avant de te tuer, nous aimerions savoir une chose, rétorqua Drago.
- Je vois, on se rebelle, Endoloris !!
Drago évita le sort.
- Comment Potter et Rogue ont-ils survécu ?
- Tu n'es pas le seul à utiliser la magie noire, répondit Hermione.
- Hermione Granger, je te réglerai ton compte personnellement.
Hermione frissonna. L'Héritier lui en voulait à mort, bien qu'elle en ignorait la raison, à part qu'elle avait contribué à la destruction de Voldemort. Par bonheur, l'Héritier ignorait la véritable étendue de leurs atouts, sinon il aurait attaqué sans attendre.
- La magie noire, répéta l'Héritier. Drago Malefoy, sans doute. Peu importe.
Ginny, Lavande et Shanna s'éclipsèrent par la porte de derrière discrètement et retournèrent à la porte principale. Les Préfets les y attendaient.
- Retournez aux Salles Communes ! dit Ginny.
- Nous pouvons vous aider, dit Richard.
- N'insistez pas, nous avons tout réglé, répliqua Shanna. Laissez-nous faire et protégez les élèves. Vous serez responsables s'il leur arrive quelque chose.
Ils obéirent à contrecoeur.
Elles n'entrèrent pas tout de suite, elles se contentèrent d'écouter le déroulement de la conversation et observèrent la scène, cachées derrière le battant de la double porte.
- Puisque vous tenez tant à savoir qui je suis. . . Voldemort a fait de moi son plus jeune allié lorsqu'il a découvert mon potentiel magique. Il ne m'a pas apposé de marque, se contentant de m'envoyer faire des études, surtout en magie noire. Vous êtes tous les responsables de sa chute, surtout toi Potter, qui était destiné à le vaincre ! Mais moi, son héritier, je le vengerai !
Il est complètement fou, songea Hermione. Si cet Héritier avait fait des études. . . Il devait avoir plus de 30 ans aujourd'hui, en supposant qu'il avait 11 ans quand Voldemort a été réduit à néant la première fois par un bébé de un an. Mais alors, pourquoi n'en avaient-ils jamais entendu parler quand il est revenu au pouvoir 13 ans plus tard ? Toutes ces questions avaient une réponse à n'en pas douter, mais l'Héritier ne semblait pas disposé à y répondre.
- Voldemort avait vu que Potter, père et fils le vaincraient un jour. Alors il a décidé d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Comment penser qu'un bébé le réduirait à l'état de larve ? Je n'ai jamais été informé de son retour à la vie.
- Pourquoi ? demanda Orion.
- Tout simplement parce que j'étais à l'étranger, tentant de préparer ma vengeance et m'entraînant à augmenter ma puissance. Quand je l'ai appris, Voldemort venait de disparaître définitivement. Dumbledore a payé. C'est au tour de Potter, Granger et Rogue, les principaux responsables.
- Qui es-tu à la fin ? s'impatienta Harry.
- Tu veux vraiment le savoir, Potter ? Vous allez vous poser des questions, et vous mourrez sans comprendre si je vous dévoile mon identité. Mais. . . mon visage sera le dernier que vous contemplerez.
Il abaissa lentement sa capuche, dévoilant une abondante chevelure rousse, des yeux bleu nuit, une peau blanche, presque transparente.
- Non, c'est impossible, murmura Hermione, tu es morte.
- Il faut croire que non, Hermione, répondit l'Héritier avec un sourire ironique.
- Victoria Schell, articula-t-elle lentement. . .
Vous ne vous y attendiez pas, n'est-ce pas ? Je dois vous dire que je ne suis pas la candidate idéale si vous voulez commettre un meurtre, sinon vous ne connaîtriez pas la suite, et comment elle a fait. A la prochaine !
