Salut à tous! Voici la suite. Comme d'habitude les lieux et les personnages appartiennent en bonne partie à J.K. Rowling. Si vous voulez la suite, je veux 5 reviews!

Réponse aux reviews

Math : Merci, j'essaye de faire des choses différentes des autres tout en restant attrayantes. Donnes moi tes commentaires sur ce chapître.

Ayla : Voici la suite que tu voulais ! J'ai fait le plus vite que j'ai pu. Je t'embrasse toi aussi. Merci !

Sailor digitale : Merci de ta review. J'espère que ça va te plaire pareil. Dis moi ce que tu en penses.

Arwen potter : Comme je l'ai dis à Ayla, je fais de mon mieux pour poster le plus vite possible. J'espère que tu vas aimer ça !

Breizhonat : Merci du compliment, ça fait vraiment plaisir ! : ) Laisse moi savoir si tu aimes ce chapitre

Undomiel-69 : Voilà la suite, amuses-toi ! Merci du review!

Audrey : En espérant avoir pu t'être utile ! : )

Je tiens à vous rappeler que cette histoire est l'univers parallèle d'une de mes autres histoires qui s'intitule « À la recherche du temps perdu ». Les deux histoires sont complémentaires et vous allez retrouver les personnages que j'ai créés ( Grégoire, Gabriel, Élodie et Sybile) ainsi que ceux que vous connaissez déjà. Je vous conseil fortement d'aller la lire, elle est très bonne (Cough... Publicité pour moi-même ... Cough... hihihi )

Place à l'histoire !!





Chapitre 1 : Magie noire 101

Nous ne trouvâmes malheureusement pas le remède à ce qui tuait Harry à petit feu. Ron et moi passions nos nuits à la bibliothèque, cherchant en vain le sort qui annulerait les effets. J'essayai de réconcilier Ron et Hermione, mais les deux ne voulaient plus se parler... J'étais vraiment entre l'arbre et l'écorce. Je croyais qu'Hermione avait raison d'en vouloir à Ron, mais j'étais convaincu que mon aide était essentielle à Ron pour sauver Harry.

Il fouillait dans tous les livres de magies noires qu'il trouvait dans la réserve alors que je faisais l'inventaire des livres de remèdes magiques et antidotes rares. J'envoyai même un hibou à l'hôpital St Mangouste, mais il n'avait rien pour m'aider. Ron, en plus de passer son temps avec moi, il veillait sur Harry. À chaque fois qu'il sortait de son coma, Ron lui racontait ses progrès. Il n'a pas parlé de moi car il ne voulait pas qu'Harry se questionne trop.

Un soir, alors que Harry semblait au pire... On ne lui aurait pas donné plus de 4 heures à vivre, Ron trouva dans un livre de magie noire un sort qui, avec de grands effets secondaires, pourrait endormir ce qui affectait Harry. Je le mis en garde d'utiliser la magie noire, car elle est trop instable et cause une dépendance si on l'utilise trop souvent.

-Voyons Nathan, une fois n'est pas coutume... Et les effets secondaires on s'en moque... L'important c'est que Harry ne meurt pas.

Je ne dis rien de plus. J'étais présent lorsqu'il lança le sort pour la première fois. La salle était devenue noire et un froid horrible envahit la pièce. Miraculeusement, Harry ouvrit les paupières. Il regarda Ron et partit à pleurer. C'était le premier son qu'il émettait depuis les trois semaines qui s'étaient passé depuis le début de l'école. Mme Pomfresh arriva en courrant lorsqu'elle entendit Harry hurler. Ron le serrait dans ses bras. Il souffrait, le sort devait lui faire mal... L'infirmière lui administrait un sédatif qui arrêta la douleur. Elle sortit de la salle et se cogna sur moi, sur son chemin vers le bureau du directeur.

-Que fais-tu debout à cette heure ? Vas au lit tout de suite ! Tu auras la bonne nouvelle demain !

Le lendemain matin, je repassai devant l'infirmerie et j'entendis Harry qui pleurait encore. Dumbledore était à son chevet, il tentait de le calmer, mais tout ce qui sortait de la bouche du malade était une longue série de pleurs, ce qui confirma les soupçons qu'avait Mme. Pomfresh. Pour elle, Harry était bel et bien en dépression. Au moins, une chose était bien... Il était réveillé... Mais à quel prix ?

La joie de Ron retomba vite lorsque tout le monde sembla délaisser le cas de Harry « Le-garçon-trop-sensible ». Il restait tout de même heureux car il était le seul à qui Harry parlait. Entre deux sanglots, il disait quelques mots, jamais une phrase complète. Mais c'était suffisant pour le rouquin. Il avait retrouvé, en parti, la personne qu'il aimait le plus au monde, son âme s?ur, son amour, et pour ça, il rayonnait.

Ce fut deux semaines plus tard qu'Harry replongea dans le coma. Il relança le sort, ce qui occasionna encore d'immense souffrance à Harry. Il souffrait et de ma cachette, je pleurai pour lui. Un être humain ne devrait pas souffrir ainsi. Ce fut la dernière fois que j'aidai Ron à préparer son sortilège. Je savais par contre quand il le lançait, car les hurlements d'Harry devenaient plus forts à ce moment-là.

Quelques semaines plus tard, je passai devant l'infirmerie et je vis Harry se concentrer pour dire quelque chose à Ron. Il prit la main de Ron. Ce simple petit geste lui demanda beaucoup de force et de puissance morale.

-Ron... Je t'en supplie... Laisse-moi partir... Arrête de t'entêter avec la magie noire... Pour moi Ron... S'il te plait... Ne laisses pas ton coeur devenir noir...

Ce fut la plus longue phrase qu'Harry avait dite depuis son réveil. Elle l'avait tellement épuisée qu'il n'avait plus la force de pleurer.

-Harry, si tu meurs, je meurs aussi. Peu m'importe si mon coeur devient noir. Sans toi, je n'en ai plus besoin... Si tu meurs... Je ne pourrai pas continuer.

Les deux pleurèrent un sur l'épaule de l'autre. C'était la première fois que je voyais Ron pleurer depuis le début.

Un soir à la bibliothèque, j'étais assieds par terre dans la réserve. Je fouillais un vieux livre de recettes magiques curatives. J'étais découragé, ne comprenant pas pourquoi la recette de la potion anti-rhume était classé dans la réserve. Je tournai tranquillement la page, lorsque le livre vola de mes mains et retourna sur son rayon. Je me levai surpris et je fus projeté hors de la réserve. La porte se ferma violement derrière moi. Ron me regarda étrangement. Depuis qu'il avait commencé son sort noir, son regard avait changé. Il était encore plus froid et plus dur qu'au début de l'année.

La porte de la bibliothèque s'ouvrit doucement. Hermione entra et elle regarda Ron longtemps les larmes aux yeux. Je me levai et replaçai ma robe.

-Ron... Je suis désolée... J'aurais voulu venir plus tôt t'avertir.

Et elle éclata en sanglot. Ron tomba à genou et hurla. Il exprimait toute la rage qu'il gardait à l'intérieur. Hermione alla le rejoindre et ils se prirent dans les bras l'un l'autre. J'allai les rejoindre, mais je ne savais pas quoi dire. Les larmes coulaient de mes yeux. Je ne pouvais pas accepter ça. Harry ne pouvait pas mourir, pas maintenant. Je partis à courir dans les couloirs laissant les deux pleurer leur tristesse. Rendu à l'infirmerie, je n'arrivais toujours pas à croire que c'était vrai. La porte était fermée.

Je l'ouvris doucement et ce que je vis à l'intérieur me stupéfia. Dumbledore, Pomfresh et quatre autres personnes, deux hommes et deux femmes, étaient autour de Harry. Les inconnus étaient tout autour du corps et semblaient chanter une chanson. En fait, ils étaient en train de faire une incantation, mais les sons qui sortaient de leur bouche étaient tellement mélodieux et triste que je me mis à pleurer à mon tour. Quand ils eurent enfin fini, je vis Dumbledore déposer une poupée sur un des lits vides.

-Copius Corpus

La poupée se métamorphosa en clone de Harry. Elle était pareille à lui en tout point.

-Avec ce clone, nous pourrons cacher le vrai corps. Grégoire, vous connaissez votre mission ?

Le plus costaud d'entre eux inclina la tête en signe que oui.

-Moi et Gabriel, nous surveillerons la dépouille, alors que Sybile et Élodie tenteront de trouver un moyen. Avez-vous trouvé la personne pour faire le lien entre vous et nous Albus ?

-Oui, mais il ne le sait pas encore.

La plus petite des quatre avança vers lui et dit :

-J'espère que ce n'est pas le petit rouquin. Il est trop affecté par cette histoire pour voir clair dans tout ça.

-En fait ma chère Sybile, je ne pensais pas à Ron. La personne à laquelle je pense se trouve juste derrière la porte présentement à nous écouter.

Je n'eus pas le temps de m'éloigner de la porte que le pied de Sybile la détruisit. Elle me prit au collet et me leva dans les airs comme si je n'étais pas plus lourd qu'un chat.

-Tu nous espionnes petit ? Tu sais ce qui arrive à ceux qui en savent trop ?

-Du calme Sybile, il n'a rien fait de mal.

Elle se retourna et regarda celui qui devait s'appeler Gabriel. Elle me déposa en me lançant un regard des plus menaçant.

-Alors Mr. Colley, j'ai entendu dire que vous et Mr. Weasley avez passé plusieurs heures ensemble dans la bibliothèque à chercher un remède pour sauver Mr. Potter. Ais-je raison ?

Je regardai mes chaussures et j'hochai la tête honteusement.

-Vous n'avez aucune raison de regretter vos actes, avoir été dans votre situation, j'aurais fait la même chose. J'étais malheureusement trop malade pour pouvoir m'occuper de ce problème. Entre vous et moi, je suis celui qui regrette de n'avoir rien pu faire. Je sais qu'en se moment, c'est le dernier de vos soucis, mais j'accorde 30 points à Serdaigle pour votre détermination. Maintenant, revenons à notre problème principal. Ce que vous avez vu ici doit impérativement rester secret. J'ai alors deux choix. Soit je vous fais subir un sort d'amnésie, ce que j'aime le moins comme solution, ou soit vous nous aidez dans notre projet. Je ne peux vous donner plus de détail pour le moment, mais tout vous sera expliqué bientôt si vous choisissez cette option. Nous attendrons beaucoup de vous, mais vous aurez la satisfaction d'avoir fait tout ce qui est en votre pouvoir pour aider le monde.

J'hésitai quelques instants. Les quatre me regardaient avec un mélange d'appréhension et de supplication dans le regard. Je pris une grande respiration.

-D'accord, j'accepte...

-Vous avez toute ma gratitude Mr. Colley. Si vous me permettez, je vais vous appeler Nathan.

J'hochai à nouveau la tête.

-Voyez-vous, ce qui s'est passé ici doit rester ici. Vous devez n'en parler à personne, ni même à aucun professeur. Élodie vous expliquera tout en détail lorsqu'elle reviendra. Elle sera votre mentor car elle fréquentait la même maison que vous. D'ailleurs Nathan, laisse moi te présenter quatre membres de l'ordre du phénix.

Ils inclinèrent la tête un à un.

-Albus, nous devons partir, Élodie reviendra dès qu'elle pourra.

Elle fit un clin d'oeil à Nathan et ils transplannèrent avec le vrai Harry.

Le silence régna dans la pièce quelques secondes jusqu'à ce que Hermione entre en trombe dans l'infirmerie essoufflée.

-Directeur ! Ron... Il vient d'essayer... Il y a du sang partout... Vite !

Dumbledore regarda l'infirmière et ils partirent en direction de la bibliothèque. Je m'approchai et je pris Hermione dans mes bras, essayant de la réconforter.

-Pas les deux... Pourquoi il faut que mes meilleurs amis meurent comme ça ? J'ai perdu Harry, mais ne je perdrai pas Ron.

Les deux jours suivant le décès d'Harry, l'ambiance était morbide à l'école. Je ne dis pas triste ou lourde, mais morbide. Partout sur les murs, on pouvait lire « Harry le faible est mort ! Voldemort est encore debout » ou encore « Potter est dans sa tombe, Voldemort est le plus fort ». Dumbledore renvoya une vingtaine d'élève pour avoir écrit ses phrases partisanes au seigneur noir. La troisième journée, Élodie vint me rejoindre à la table des Serdaigle. Même si elle devait avoir au moins 10 ans de plus que moi, je ne pouvais m'empêcher de la trouver jolie.

-Salut Nathan

-Euh... Salut...

Elle me fit un grand sourire. Tous les regards étaient tournés vers nous. C'était la première fois que j'attirais l'attention. Elle sentit mon malaise et elle me fit signe de la suivre. Elle m'amena dans une pièce que je ne connaissais pas du château.

-C'est ici qu'on va s'entraîner, mais avant de commencer, j'ai plusieurs choses à te dire. J'ai déjà avisé tes professeurs que tu n'aurais pas de cours aujourd'hui. Avant que je commence, tu as des questions ?

-Dès tas... Mais je ne serais par où commençai. Dites-moi ce que vous devez me dire et si j'ai encore des questions, je les poserai après.

-C'est une très sage remarque. Alors commençons ! Comme tu le sais déjà, je me nomme Élodie et je suis auror dans l'ordre du phénix. Je vais t'entraîner pour que tu puisses devenir notre contact entre l'école et l'ordre. Tu apprendras à te battre farouchement, avec et sans magie, tu apprendras à penser aussi vite que l'éclair et d'aiguiser tes réflexes. Tu pourras à la fin de tes études devenir auror sans suivre de formation complémentaire et tu seras meilleur que tous ensemble. Tu apprendras des sorts avec une puissance destructrice extrême, mais aussi des sorts qui pourront redonner la vie. Des questions ?

-Pourquoi moi ? Je veux dire, oui j'ai des bonnes notes, je suis studieux et j'apprend vite, mais qu'ais-je de plus que n'importe quel autre élève ?

-Pour être bien franche avec toi, je l'ignore. Par contre, je fais confiance au jugement de Dumbledore. S'il dit que ça doit être toi, alors ce sera toi.

Elle marqua un temps et ajouta.

-Et même si tu lui demandais, il ne te le dirait sûrement pas, tu vas devoir le trouver par toi-même.

-D'accord... Et Harry, quel est le lien avec lui ? Je veux dire pourquoi l'avoir cloner.

-C'est simple, tu as entendu l'incantation que nous avons lancée ? Elle permet de garder le corps d'un mourrant, identique à ce qu'il était au moment de sa mort.

-Si je comprends bien... Si un moyen est trouvé pour le sauver et pour le ramener à la vie, on peut l'utiliser pour essayer de le réveiller.

-C'est exactement ça. Je comprends maintenant pourquoi Dumbledore t'as choisi, tu es très brillant Nathan. Pour en revenir à l'explication, le seul problème de cette méthode c'est que plus le temps passe, plus il est difficile de ramener quelqu'un à la vie. Le corps est cliniquement mort et ce qui faisait que la personne, ce qu'on pourrait appeler son âme est partie. Pour le faire revenir, il faut travailler très fort.

-Je vois...

Elle continua ses explications sur mon entraînement et je commençai la journée même ma première leçon. Nous avons fini tôt car les funérailles d'Harry était pour le lendemain matin. Ron serait assez bien pour y assister.

Pour ceux d'entre vous qui n'avez pas été aux funérailles d'Harry Potter, je ne pourrai jamais décrire l'ambiance qui régnait en cette journée. Toute l'Angleterre des sorciers étaient en pleurs. Leur héros était mort. Le ministre Fudge fit lui-même l'oraison funèbre. Le texte était beau et touchant. Il décréta que le 23 octobre serait dorénavant une journée de deuil national. Tous les sorciers présents cette journée-là pleurèrent à chacun des discours. Dumbledore, qui parla d'Harry et de son courage, Hermione qui le dépeignit comme l'ami idéal et même Rogue dit qu'il avait été un élément positif dans ses classes. Le seul à n'exprimer aucune émotion était Ron. Son visage était vide de toutes expressions. À la fin, je lus sur ses lèvres les mots : « Je vais tuer Voldemort ».

Les deux années qui suivirent n'ont pas vraiment d'intérêt. Je m'entraînais toujours plus fort avec Élodie. J'avais beaucoup grandi et j'étais plus imposant. Je savais manier l'épée, l'arc et la hache. Je pouvais lancer des sorts que certains professeurs ne seraient jamais capables de lancer. Mes réflexes étaient les plus rapides et je pouvais résoudre n'importe quel problème de logique en moins de 2 minutes.

J'appris avec les quatre membres de l'ordre et je fus officiellement reçu au début de ma quatrième année à Poudlard. Les cours étaient d'un ennui mortel, je connaissais déjà toute la matière, mais je m'abstins de le faire savoir aux professeurs.

Au cours de ces deux années, nos progrès pour sauver Harry furent nuls. La réserve de la bibliothèque était demeurée fermée depuis que j'en avait été expulsé, alors mes ressources à Poudlard était bien maigre. Il y avait bien sûr la bibliothèque du ministère, mais elle était tellement grande et Sybile à elle seule aurait besoin d'énormément de temps pour trouver quelque chose.

Une autre chose changea en 2 ans. Hermione et Ron étaient redevenus inséparables. Par contre, Hermione était celle qui faisait tout le dialogue. Ron restait de marbre. Il ne disait jamais rien.

Un soir, vers la fin de l'année, alors que je me promenais avec Élodie dans les corridors du collège, j'entendis Ron dire à Hermione :

-Un monde sans Harry est un monde qui ne mérite pas d'exister. C'est un monde où je ne veux pas exister. Tu comprends maintenant pourquoi je dois détruire Voldemort. Je vais mourir du même coup et j'aurais vengé Harry. J'ai tout étudié de la magie noire ces trois dernières années. Je sais exactement comment tuer Voldemort avec sa propre arme.

-Ron, je sais que Harry est mort, j'ai eu de la peine moi aussi, mais je suis passée à travers. Tu dois le faire toi aussi... Fais le pour Harry...

Ron la regarda et retomba dans son mutisme habituel.

Au banquet cette année là, il y eu un incident d'importance. Ron, j'ignore par quel moyen, s'était procuré un Port-au-loin l'amenant directement chez Voldemort. Je le découvris car une ds mes amis de Serpentard en avait entendu parler par un mangemort caché à l'école. L'important c'est que Ron décida, ce soir la, d'utiliser le port-au-loin et d'essayer d'en finir une fois pour toute avec Voldemort.

Je n'ai pas eu le temps de penser, alors j'ai fait ce qui m'a semblé le plus logique, j'ai sauté pour toucher Ron. En chemin, j'ai accroché Hermione et nous nous sommes transportés tous les trois dans l'antre de Voldemort. L'endroit était lugubre. On aurait dit un château en ruine ou quelque chose du genre. Par la fenêtre, je voyais un cimetière sinistre qui avait l'air de sortir du Moyen-Âge. Ron me regarda avec dégoût.

-Pourquoi tu as fais ça ? Je vais tuer Voldemort et me laisser mourir ici, un point c'est tout !

Hermione le regarda et répondit.

-Oh que non mon bonhomme. Tu vas peut-être affronter Voldemort aujourd'hui, mais ça ne sera pas seul, et tu vas revenir avec nous !

Ron la regarda. Il allait répondre, mais une voix sinistre nous parvint du fond de la pièce. Une flamme verte s'alluma, éclairant par la même occasion toute la pièce. Là, assied sur son trône de chaire et d'os se tenait l'ennemi numéro 1 de toute la nation sorcier. Celui par qui le mal commence. Celui par qui il finit...

Voldemort se leva et s'approcha de nous. Deux mangemorts le devancèrent et foncèrent sur nous. Je lançai un sort de perte d'orientation sur le premier et Hermione lança un bon vieux jambe en coton sur le second.

-Voilà, ce sera vous et moi, mais vous avez éliminé deux de mes joueurs, alors j'élimine deux des votre.

Avant que j'ais le temps de dire quoi que ce soit, moi et Hermione nous sommes retrouvés stupéfixés.

-Maintenant, à nous deux mon jeune ami. Nous allons finir une bonne fois pour toute cette histoire. Si tu es aussi faible que Harry Potter, je n'aurai aucun mal à te vaincre.

Les joues de Ron devinrent rouges. La colère l'envahissait peu à peu.

-Tu as bien connu Harry je crois, n'est-ce pas. Tu sais, c'est moi qui l'ai tué. C'était aussi facile que de voler la sucette à un enfant.

Les jointures de Ron agrippèrent sa baguette si fort qu'elles devinrent blanches.

-Maintenant, c'est à ton tour d'aller le rejoindre. MEURS COMME LUI, COMME UN CHIEN, DÉLAISSÉ DE TOUS !

L'instant suivant surpris tout le monde dans la pièce. Ron lança tellement de sortilèges, tous issus de la magie noire, que la flamme verte derrière Voldemort devint une flamme noire. Ce dernier ne s'attendait pas à être attaqué avec de la magie noire, se disant que l'ami de Harry Potter, un Gryffondor, n'utiliserait jamais ces sorts. Il regardait Ron avec une telle haine que j'en eus l'épine dorsale glacée. Ron continuait de bombarder Voldemort avec des dizaines de sorts différents. L'air autour de nous était devenu instable. La magie noire ne se contrôlait plus, elle est très chaotique et a plusieurs effets pervers. En lancer autant dans la même pièce est assez pour faire s'écrouler n'importe quel fondation. Même Poudlard ne pourrait supporter un tel traitement. Je réalisai soudain que Ron était rendu mon némésis. Quand moi j'apprenais la magie blanche, la magie curatrice, lui il apprenait la magie noire, la magie destructrice.

Après quelques minutes à se régime, Voldemort explosa. L'être hideux qu'il était explosa comme une immense boule d'énergie. Je crus sottement que s'en était fini avec lui, mais j'avais tord. L'énergie noire qui avait émané de lui fit trembler tout le château. Les murs tremblaient, et soudain tout le chaos noir fut aspiré par Ron. Ce dernier laissa sortir un unique hurlement de terreur et s'effondra. Hermione et moi étant libérés, nous nous approchâmes de lui. Il se releva et nous regarda droit dans les yeux.

-J'ai maintenant acquis une puissance quasi divine. Personne ne peut m'arrêter maintenant. Je vais détruite ce monde. Si Harry ne vit plus, personne ne vivra.

Hermione tremblait comme une feuille et moi je me dirigeais discrètement vers le port-au-loin.

-Tout d'abord, je vais me débarrasser de ce corps ridicule.

Il créa un clone comme Dumbledore avait fait avec Harry mais le sien était beaucoup plus vieux. Ensuite, il changea de corps, laissant le corps jeune de Ron tomber inerte. Il se dirigea ensuite vers le trône et s'assied. Je pris la main d'Hermione, j'agrippai le corps de Ron et je fixai le monstre qui se tenait devant moi.

-Tu sais Nathan, comme tu m'as aidé à trouver un remède pour Harry, tu peux partir, mais Hermione reste. Elle sera ma première victime. Saches par contre que je ne serai pas toujours aussi clément. La prochaine fois que nos chemin se croiseront, un seul de nous deux quittera vivant.

-J'y comptes bien.

Et à la grande surprise de Ron, je transplannai amenant avec moi, le corps et Hermione.



N'oubliez pas, 5 review pour le prochain chapitre. On y verra comment Nathan occupe les douze prochaines années. Comment Hermione va se chercher elle-même dans le passé et qu'est-ce qui arrive quand une personne morte dans le passé visite le futur !

À bientôt, votre ange déchu !

Faln-angel-2999 (aKa Gabriel)