Salut à tous! Voici la suite de l'histoire. J'espère que ça va vous plaire. Le chapitre est un peu long (presque 4000 mots) mais c'est un de mes préférés. Je compte peut-être faire 6-7 chapitres en tout comme l'histoire avance assez vite. Je sais que je vous avais promis un saut de 12 ans, mais j'ai trouvé intéressant de m'attarder sur certains détails. Je ne vous en dirai pas plus, vous le lirez !

Je le répète si vous voulez la suite de l'histoire, je veux avoir des review. Alors je vais demander à ceux qui me laisse des reviews de me laisser leur e-mails, comme ça si jamais je me rend compte que l'histoire n'est pas lu ici, je vous enverrai directement les chapitres. À oui, pour ceux qui veulent avoir l'autre réalité de cette histoire, où Harry n'est pas mort, vous pouvez allez lire À la recherche du temps perdu. Vous y retrouverai vos personnages préférés et ceux que j'ai inventé (Grégoire, Nathan, Gabriel, Sybile, Élodie et cie. )

Réponses aux reviews

Brunoca : Merci de ton message, j'espère que le chapitre te plaira. Tu es le premier à reviewer et je t'en suis très reconnaissant ! Laisse moi savoir s'il te plaît !

Breizhonat : Je sais le dernier chapitre était triste. Celui-ci est plus calme en un sens. mais tu sais ce qu'on dit, c'est l'oeil du tigre, le calme avant la tempête. Dis moi si tu aime le chapitre!!

Zigmo : Je suis content que la fic te plaises. Ron est effectivement gay. Si tu veux voir l'histoire où Harry ne meurt pas, vas lire À la recherche de temps perdu. Tu vas avoir tous les détails. Laisse moi savoir si tu as aimé ce chapitre!!

Bon, place à la suite de l'histoire

Disclaimer : Les lieux et les personnages appartiennent en bonne partie a JK Rowling. Moi je ne fais qu'inventer une histoire dans le monde qu'elle a créé

Fin du chapitre un :



Il créa un clone comme Dumbledore avait fait avec Harry mais le sien était beaucoup plus vieux. Ensuite, il changea de corps, laissant le corps jeune de Ron tomber inerte. Il se dirigea ensuite vers le trône et s'assied. Je pris la main d'Hermione, j'agrippai le corps de Ron et je fixai le monstre qui se tenait devant moi.

-Tu sais Nathan, comme tu m'as aidé à trouver un remède pour Harry, tu peux partir, mais Hermione reste. Elle sera ma première victime. Saches par contre que je ne serai pas toujours aussi clément. La prochaine fois que nos chemin se croiseront, un seul de nous deux quittera vivant.

-J'y comptes bien.

Et à la grande surprise de Ron, je transplannai amenant avec moi, le corps et Hermione.



Début du chapitre deux

Réalités de guerre et nouvelle flamme.

Je donnai le corps du jeune Ron à Dumbledore qui me remercia de ce geste. Les années qui suivirent furent tout aussi morbides que celle-ci. Je n'en ferai pas le détail complet, mais je peux vous dire que le ministère de la magie fut le premier à tomber. Lucius Malefoy étant mort, personne ne revendiquât la place de ministre. Les directeurs des différentes divisions prirent le contrôle et tentèrent de diriger du mieux qu'ils purent. Lorsque je commençai ma cinquième année, Dumbledore me demanda de bien vouloir l'aider dans sa recherche de suivant de l'ombre. Il semblait profondément blessé par le changement de Ron.

Parlant de Ron, il s'avéra encore pire que Voldemort l'avait été. En moins d'un an, il se construit une armée de mage très puissant, et ils commencèrent à décimer le monde moldus. Ils réussirent à faire tomber toutes structure magique en Afrique. Ils placèrent les moldus dans des camps de concentration, où ils mourraient généralement au bout de quelques semaines. À l'école, je continuai mon entraînement avec Élodie. Mes pouvoirs se développaient à un rythme effréné, et mes possibilités quasi infinies. Elle m'apprit des sortilèges vieux de millier d'année. Dans le même lapse de temps, les trois autres membre de l'ordre du phénix prirent chacun un apprenti. Grégoire prit Hermione. Il était le cousin de Harry et Hermione pourrait lui parler de son cousin qu'il n'avait malheureusement pas pu connaître. Gabriel entraîna Neville et Sybile prit Draco comme élève. Comme les trois autres apprentis avaient fini leurs études, leur apprentissage alla plus vite que le mien. Même si j'avais déjà une bonne longueur d'avance, ils me rattrapèrent au moment où je finis ma septième année. Mes deux dernières années à Poudlard n'avaient pas vraiment été marquées par des incidents majeurs, si ce n'est que la chute totale de l'Afrique aux mains de Ron et la faible résistance des sorciers d'Amérique du sud. Au début de l'été après ma graduation, nous fûmes tous les quatre admis comme auror et comme membre de l'ordre secret du phénix.

Pour ceux qui l'ignorent, l'ordre du phénix est un groupe vieux de plus de mille ans. Il ressurgit à chaque fois qu'une menace frappe le monde sorcier. On voit apparaître ses premières traces quand il s'est battu contre Morgane la fée. Ensuite, l'histoire est pleine de sorciers noirs qui ont décidé d'attaquer le monde. Il est même intervenu en Europe quand les sorcières étaient pourchassé car on les croyait possédés par le diable. N'importe quel sorcier avait entendu parler un jour ou un autre de l'ordre dans les contes ou les récits. Savoir que nous étions maintenant membre de cet ordre m'apportait une grande fierté. J'étais le seul « sang de bourbe » appartenant au blason du phénix dans toute l'histoire. Après des recherches nous avons trouvé une descendance sorcier à Hermione. L'école était devenu le quartier général pour toutes les forces du bien. Même le ministère y avait élue domicile.

La septième année après la mort de Harry fut décisive. Les forces de Ron lancèrent une première vraie offensive en Angleterre. Nous avons réussit à gagner le combat. C'était la première victoire du côté de la lumière depuis la mort de Voldemort. Cette victoire par contre, nous coûta très cher et nous enregistrèrent de lourdes pertes. Le terrain de Quidditch de l'école était maintenant rendu un cimetière qui servait à enterrer les morts causés par la guerre. Au coeur de toutes ses pierres tombales, il y en avait une, plus grosse que toutes les autres. On pouvait y lire en caractère gothique le nom de Albus Dumbledore.

Dumbledore, le plus grand suivant de la lumière et tête dirigeante de l'ordre du phénix avait été tué lorsqu'il avait essayé de sauver un groupe de première années, traqués par les suivants de l'ombre. Il réussit à en sauver quelques uns, mais malheureusement, il succomba aux nombreux maléfices qu'il reçut. Ses funérailles furent discrètes. Quelques personnes proches, des anciens élèves. Il y avait tout au plus une vingtaine de personne.

Son remplaçant fut Remus Lupin. Même s'il était un loup-garou, Rogue avait pu trouver une manière de bloquer pour de bons le mauvais loup en lui. Quand il revint à Poudlard pour la première fois, je reconnus le gros chien que j'avais vu pleurer quand Harry était malade.

Trouver un remplaçant pour l'ordre fut une autre histoire. Le remplaçant devait être à la fois approuvé par le directeur de l'école, par le ministre de la magie et par le phénix, soit Fumsec lui-même. Comme le poste de ministre était vacant depuis que le ministère s'était effondré, nous partîmes à la recherche d'un nouveau ministre. Hermione et Draco furent en charge de le trouver. Après avoir examiner plusieurs loyaux employés du ministère, leur choix s'arrêta sur Percy Weasley. Son père avait refusé le poste car il se sentait responsable des actions de Ron, mais Percy était près à affronter son frère. Il y eu donc cet été, une double cérémonie dans la grande salle de Poudlard.

D'une part, Percy fut nommé ministre par les tous les aurors. Ensuite, nous avons célébré le mariage de Draco et de Hermione. C'est aussi à ce moment qu'Hermione commença à s'intéresser à la chronomancie, la magie du temps.

Pour ma part, je me battais au quatre coin du globe contre les troupes de Ron. Je sauvais une ville qu'une autre tombait. Nous avions depuis longtemps arrêté les recherches concernant le remède pour Harry. Ainsi donc, je me battait au côté de Grégoire, Gabriel et Draco, Sybile ayant été nommé chef de l'ordre et Élodie sa seconde. À nous quatre nous formions un trio du tonnerre. Nous avions la possibilité de nous parler par télépathie et nous l'utilisions à notre avantage. Grégoire était le leader, celui qui nous menait, moi j'étais celui qui suggérait les plans étant donné que je connaissais plus de sorts et de notions qu'eux, Gabriel était notre soutient, notre bras droit. Il se tenant souvent avec Grégoire, mais si moi ou Draco avions besoin de lui, il était toujours la. Draco lui était notre ruse, notre diversion. Ayant séjourné à Serpentard, il a appris plusieurs trucs, et il s'averra très talentueux dans se rôle. Hermione et Neville était resté à l'école pour faire de la recherche. Elle cherchait à comprendre la magie du temps, alors que Neville étudiait le moyen de créer une plante qui protégerait contre les attaques.

Étant amant dans la vie et frère d'armes, Gabriel et Grégoire développèrent rapidement une sorte de sixième sens leur annonçant quand l'autre était en danger. Ensemble, ils étaient imbattables. Avec le temps, moi et Draco, avons développé ce genre de lien, en moins fort bien sur. Nos vies respectives dépendaient l'un de l'autre. Nous avons voyagé aux quatre coins de la planète, espérant sauver des gens. Un peu partout, nous avons érigé des cachettes pour les moldus. Je compris très vite que Ron n'en voulait pas au moldus, mais s'il voulait détruire le monde, il devait aussi les détruire. C'est en défendant l'école de Beaubatons que nous avons capturé pour la première fois quelques uns de ses suivants. Quand ils échouaient, ils se donnaient aussitôt la mort par un poison très pernicieux. Cette fois, nous leurs avons injecter l'antidote au poison. Ainsi, nous pûmes interroger 5 suivants de l'ombre. Je fus celui en charge des interrogatoires avec Draco. Le premier était un ancien suivant de Voldemort. Je ne savais pas trop quelles questions poser.

-Depuis quand suivez vous Ron Weasley dans sa guerre contre l'humanité ?

-Vous savez... Je le comprends... Il faut comprendre son désespoir avant de juger... Moi je le comprends son désespoir. Il faut qu'il vous ait touché avec sa baguette pour sentir son désespoir, sa douleur.

-Vous vous rendez comptes des atrocités que vous avez commises ? Des Gens que vous faites souffrir ?

-Ce n'est rien à côté de ce que je souffre et de ce que mon maître souffre. Je n'ai plus rien à attendre de la vie... Alors aussi bien la détruire...

-Et comment souffrez-vous ?

-Je ressens la souffrance de mon maître, elle est en moi comme un couteau.

J'interrogeai deux autres des prisonniers de Ron et ils me donnèrent des réponses similaires. J'allais voir le quatrième quand Grégoire attira mon attention.

-Hé, Nathan, viens voir celle-ci ?

Je m'approchai et je remarquai tout de suite la fière tignasse rousse qui sortait de sa cape. C'était Ginny Weasley... La soeur benjamine de Ron. Elle avait l'air fatigué et toute tendue.

-Nathan, c'est vraiment toi ?

-Oui Ginny...

-Je suis contente que tu sois là... J'avais peur...

-J'aurais aimé te revoir dans d'autre circonstance. Je ne savais pas que tu avais rejoint les rangs de ton frère...

-Tu sais mon cher Nathan, je ne pouvais pas le laisser seul. J'ai essayé d'aller le raisonner et tout le reste c'est enchaîné. Je n'ai pas subit de lavage de cerveau comme ses autres sbires. Je l'ai suivi de mon plein gré.

-Mais pourquoi ? Tu aurais pu le laisser et revenir ? Pourquoi tu es resté du côté de la noirceur.

-J'ai toujours l'espoir de le ramener du bon côté...

Je la pris dans mes bras et elle commença à pleurer. Je sentais son corps fragile contre le mien... Elle devait ne pas avoir mangé pendant des jours. Ses cheveux étaient salles et ses vêtements en lambeau.

-Je dois retourner à ses côtés, il a besoin de moi... Je suis la seule à pouvoir l'aider...

-Non Ginny, tu restes avec nous ici. Je ne te laisserai pas repartir. Tu as déjà assez souffert pour ton frère. Tu dois penser à toi maintenant... Et arrêter de faire souffrir des innocents. Ce n'est pas en l'appuyant dans sa démarche que tu vas le ramener.

-Regarde Nathan... Je n'ai plus rien... J'ai tout donné pour mon frère. Je voulais vraiment le sauver, le sortir de tout ça... Mais avec les crimes que j'ai commis pour lui... Le sang coule encore sur mes mains. Le sang de tous ceux que j'ai fait souffrir. Tout le monde pense que je suis morte... Et c'est peut-être mieux ainsi... Car si les membres de ma famille apprenaient toutes les atrocités que j'ai commises, ils me tueraient de leurs propres mains. Tu vois mon beau Nathan, tu fais parti du monde d'avant. Du monde où je savais encore comment rire. Du monde où je pouvais compter sur ma mère et mon père... Du monde ou quelqu'un s'en faisait encore pour moi... Maintenant, je n'ai plus que mon frère. Je sais, il n'est plus vraiment lui-même, mais c'est mon frère et il m'accepte malgré mes erreurs...

Je restai silencieux quelques secondes. Mon coeur battait comme il n'avait jamais battu. Je ne pouvais dire ce que je ressentais à ce moment présent pour Ginny. De la pitié, de l'amitié... Peut-être plus. Je n'ai jamais eu beaucoup d'expériences amoureuses dans ma vie. Bien sur, j'avais déjà trouvé des gens de mon goût, autant garçons que filles, mais je n'ai jamais chercher à avoir plus. Je n'avais jamais touché personne comme je touchais Ginny en se moment. C'était par contre la première fois que je sentais la connexion se faire avec une autre personne. Oui, il y avait un lien physique, mais il y avait aussi un lien spirituel. J'avais chaud de la serrer dans mes bras. Son odeur me rendait fou. Ses cheveux roux... Ses merveilleux cheveux roux comme une flamme qui vient de naître avaient sur moi un effet aphrodisiaque. Sa peau était douce comme la soie. Ses lèvres rouges comme le sang. Ses seins... si ferme contre mon torse.

-Tu sais Ginny...

Je m'approchai d'elle et je déposai un baisé sur ses lèvres.

-... Tu n'auras plus jamais à être seule.

Elle me serra plus fort qu'elle ne le faisait déjà. Je la sentais encore pleurer, mais plus doucement que plus tôt.

-Pourquoi tu as fait ça ? Je ne vaux pas mieux que mon frère... Je suis aussi une criminelle Nathan.

-Je sais que ton coeur n'est pas noir Ginny. Sinon tu ne serais pas dans mes bras entrain de pleurer.

-Tu ne me connais pas Nathan... Comment fais-tu pour savoir que je ne suis pas aussi mauvaise que mon frère ?

-Je sais discerner une bonne personne d'une mauvaise. Laisses moi simplement la chance de te connaître Ginny et je te promets que tu ne le regretteras pas.

-Mais si je reste avec toi... Ils vont m'envoyer à Azkaban... Ou pire, ils vont m'amené voir un détracteur.

-Pas tant que tu seras avec moi. Je te protégerai Ginny.

-J'ai commis tant de crimes Nathan... Tant d'atrocité... Et contrairement aux autres, j'étais en possession de tous mes moyens. J'ai tout fait de mon plein gré...

-Dans le but de sauver ton frère, de le ramener à la raison. Tu as agis comme tu devais le faire. Peut-être que les crimes que tu as commis sont atroces. Mais ton but compensait tout ça. Je pourrai même glisser un mot au ministre pour qu'il ne t'envoie pas à Azkaban. Je crois qu'il va très bien comprendre.

-Il y a un nouveau ministre ?

-Oui, tu ne le savais pas ?

-Disons que mon frère ne nous tient pas vraiment au courant de ce qui se passe à l'extérieur... Il considère le monde comme gâché, alors l'élection d'un nouveau ministre ne représente rien.

-Je comprends ma belle. Je crois que le ministre sera favorable à ta cause.

-Pourquoi ?

-Parce que c'est Percy.

Lorsque je sortis de la petite salle de l'école française main dans la main avec Ginny, mes trois autres compagnons me regardèrent étrangement.

-Nathan, on peut te parler ?

Je laissai Ginny seule. Je savais qu'elle ne pouvait pas s'échapper car on était dans un corridor dont il n'y avait qu'une sortie.

-Oui Grégoire ?

-Pourquoi tu la laisses sortir ? Elle est dangereuse...

-Je ne crois pas. On a longuement parlé et je ne crois pas qu'elle soit une menace pour nous.

-J'en doute...

-Si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à l'interroger vous-même. Avec du véritasirum si vous y tenez.

-D'accord, c'est ce que nous allons faire.

-Vous me laissez le temps de lui demander sa permission avant ?

Il hocha simplement la tête. Je retournai donc à Ginny et je lui pris la main.

-Il ne croit pas ce que tu leur dis, n'est-ce pas Nathan ?

-Non, c'est pourquoi ils veulent t'interroger avec du véritasirum, tu crois que tu peux faire ça ?

-Je ne sais pas... Il y a tellement de choses que je cache...

-S'il te plait Ginny, fait le pour moi. Pour me donner la chance de connaître la merveilleuse jeune fille qui ce cache derrière ces yeux tristes.

Elle avala difficilement.

-D'accord. Tu vas rester avec moi ?

-Non, j'ai quelque chose de très important à faire.

Son regard devint inquiet. Elle trembla de partout.

-Ne t'inquiète pas, je fais juste un allez retour à Poudlard et je ramène ton grand frère. Ça te va ?

-Ok, mais dépêches toi.

-Promis.

Je retournai voir Grégoire qui venait de recevoir le véritasirum de la part du professeur de potion de Beauxbatons.

-Elle est très fragile Grégoire, ne la malmène pas trop.

Il me donna une tape amicale sur le dos. Il n'était pas quelqu'un qui manifestait beaucoup d'affection physiquement, mise à part avec Gabriel. Cette tape me fit savoir tout de suite qu'il me faisait confiance et qu'il voulait juste vérifier les dires de la petite rouquine. Je transplannai donc vers Pré au lard l'esprit tranquille, espérant arriver à Poudlard avant la tombé du jour. J'empruntai un des nombreux passages secrets menant à château.

Par chance, le ministre n'était pas vraiment occupé. Il écrivait une lettre à je ne sais trop qui. Quand il me vit arriver, il sourit.

-Bonsoir Nathan, j'ai appris que vous aviez fait une bonne pêche en France ?

-Oui et non... En fait Mr. Le ministre, c'est un peu la raison de ma visite.

-Arrête de m'appeler ministre, utilise Percy à la place !

-D'accord Percy.

-Alors qu'y a-t-il ?

-Nous avons arrêté cinq suivant de l'ombre. Nous avons interrogé quatre d'entre eux...

Je laissai un temps, ne sachant trop quoi dire.

-Pourquoi n'avez-vous pas questionné le cinquième ?

-Ils donnaient tous la même réponse, sauf une.

-Qu'avait-elle de si particulier pour que tu changes de pays pour venir m'en parler.

-C'est ta petite soeur Percy. C'est Ginny.

Il tomba à la renverse sur sa chaise. Je lui relatai brièvement la discussion que j'avais eue avec elle.

-Ma petite Ginny... Elle est vivante...

Il reprit du tonus et me regarda droit dans les yeux.

-Emmène-moi à elle, je dois la voir. J'ai toujours été proche d'elle, je pourrai voir dans ses yeux si elle est vraiment avec Ron ou non.

Nous fîmes ensemble le chemin inverse jusqu'à Beauxbatons. Grégoire était endormi dans les bras de Gabriel. C'était un des rares moments d'intimité qu'ils avaient. Lorsque Gabriel vit que nous étions arrivés, il nous fit signe de parler bas. Il ne bougea pas de sa place au près de son copain.

-Hé salut Percy ! Ta soeur est dans la chambre du fond.

Percy nous quitta pour aller la rejoindre

-Grégoire a parlé à Ginny. Il ne croit pas qu'elle est un danger, alors elle peut quitter, mais elle doit être accompagné. En passant, Sybile nous a accordé du temps de repos. Elle Élodie, Hermione et Neville prendront la relève pendant un petit bout de temps. Elle croit que nous devons être en bonne forme pour mieux accomplir notre tache. Ça va nous faire du bien à tous. Je m'ennuis de moment d'intimité que je peux avoir avec Greg.

Il me regarda quelque secondes et poursuivit avec un grand sourire.

-Et toi, ça va te permettre de passer du temps avec une certaine jeune femme je crois.

Je rougis de la tête aux pieds. Gabriel était vraiment mon préféré. Si j'avais eu à choisir de travailler avec un seul d'entre eux, je l'aurais choisi. Il était sympathique, drôle, authentique. Je le considérais comme mon meilleur ami, mon grand frère. Grégoire, je le voyais plus comme le patron et Draco comme une vielle connaissance, mais Gabriel avait une manière d'aborder les gens. Il savait comment rendre les gens à l'aise. De plus, il savait toujours ce à quoi je réfléchissais. Ce n'était pas bien dur de deviner que Ginny envahissait mes pensés, mais en général, il pouvait tout de suite deviner mon état d'esprit. Une chose est sur, il fut une des personnes avec qui j'appris le plus sur ce qu'est l'amitié.

-Oui... J'espère que Percy comprendra qu'elle a fait ça pour le bien.

-Tu le connais aussi bien que moi. Il lui pardonnera. Allez, vas les retrouver. Ton futur beau-frère doit t'attendre.

Je lui fis une grimace et je me dirigeai vers la porte. Je l'ouvris doucement ne voulant rien interrompre. Le spectacle qui s'offrait devant moi était plus que touchant. Percy était assied sur le lit avec Ginny dans les bras qui pleurait doucement alors que ce dernier lui chantait une berceuse.

« Ne craint rien petite soeur Ton grand frère est à tes côtés Des dragons tu ne dois avoir peur Car je vais te protéger.

Les ombres sur les murs Et le monstre de l'escalier Ne te ferons plus la vie dure Pour toi je vais les chasser

N'est pas peur des méchants sorciers Car je serai ton chevalier Et rien ne pourra te toucher, Je serai ton bouclier

Ne craint rien petite soeur Ton grand frère est à tes côtés C'est maintenant l'heure Tu dois te coucher »

Je n'aurais jamais cru que Percy avait une aussi belle voix. Dans d'autre circonstance, il aurait pu être chanteur ! Après cette berceuse, elle pleura encore plus. Je ne savais pas comment réagir. Les larmes me montaient aux yeux. J'avais devant moi la petite Ginny qui se faisait border par son grand frère Percy. Comme si la guerre n'avait pas frappé... Comme si toutes les horreurs n'étaient pas arrivées. Elle était là, fragile, comme la fille qu'elle était à Poudlard. Elle avait besoin d'être consolée, qu'on lui dire qu'on l'aimait. Percy regarda dans ma direction pendant qu'il la berçait. Il me fit un grand sourire, je crois qu'il était reconnaissant que je lui ais rapporté sa petite soeur.

-Ginny, je vais devoir te laisser quelques heures. Je vais aller voir papa et maman. Ils seront fous de joie de te revoir. Je reviens le plutôt possible. Je te laisse avec Nathan, c'est correcte ma puce ?

Elle essuya ses larmes et me regarda.

-Oui Percy... Tu crois qu'ils vont m'en vouloir ?

-Pas si je leur explique la situation. Je suis tellement content de t'avoir retrouvé ma petite Ginny.

Il se leva et déposa un baisé sur la joue de sa soeur.

-Je reviens aussi vite que possible.

En chemin vers la porte, il me prit dans ses bras.

-Prends bien soin d'elle. Elle a une grande confiance en toi, ne la déçoit pas.

Il quitta la salle. Je m'assieds sur la chaise à côté du lit. Son visage était encore triste, mais il était moins triste que quand je l'ai trouvé.

-Tu vas mieux Ginny ?

-Oui Nathan... Je ne pourrai jamais assez te remercier.

-Je n'ai rien fait voyons... J'ai juste pris le temps d'écouter ce que tu avais à dire. C'est plutôt moi qui devrais te remercier.

Elle me regarda avec un air dubitatif.

-Oui, c'est toi qui as accepté de me laisser le temps de te connaître. J'ai vraiment hâte de connaître la jeune fille toujours rieuse à Poudlard.

-Elle n'existe plus cette fille là. Elle est morte au moment même où j'ai suivi Ron.

-Tu vois, moi je crois qu'elle existe toujours, mais elle se cache, en attendant que quelque la trouve. Qu'est-ce que tu en penses ?

-Je n'ai plus envie de rire...

-Ne me force pas à utiliser une crème canarie de tes frères pour te faire rire.

Pour la première fois depuis que nous l'avions retrouvé, je la vis sourire. C'est à se moment précis que je sus que je ne voudrais plus jamais la quitter.

-Tu devrais dormir. Demain tes parents vont venir, tu dois être en forme.

-Tu as raison...

Je lus dans son regard une vague d'inquiétude

-Tu vas me laisser seule ?

-Non, je resterai ici si tu veux.

-Merci Nathan.

Je tachai de me mettre confortable sur la petite chaise de bois, mais c'était peine perdu. JE laissai le temps passé, me demandant ce qui se passait. En 20 ans, je n'avais jamais senti quelque chose comme ce que je sentais aujourd'hui. Je voulais pleurer et rire en même temps. Pleurer à cause de tout ce qu'avais tu endurer Ginny. Rire car elle était ici, avec moi. J'étais le plus chanceux des hommes, Ginny me faisait confiance, à moi. Une pensée sombre obscurcie mon esprit... Que serait-il arrivé si nous n'avions pas utiliser l'anti-poison cette fois-ci ? Est-ce que Ron aurait exigé que sa propre soeur se suicide à cause de son échec ? L'aurait-elle fait ?

-Nathan...

-Oui ma belle ?

-Tu voudrais me serrer dans tes bras ?

Je m'allongeai à ses côtés. Moi, Nathan, je me retrouvai dans le lit de la soeur de mon pire ennemi. N'ayez aucun arrière pensé, je l'ai simplement tenu contre moi toute la nuit en la réconfortant. Parfois ma main balayait ses cheveux, mais elle ne descendait jamais plus bas. Nous étions ensemble et seulement ça comptait pour moi.



Fin du chapitre 2

Un autre gros morceau de fait. Ginny est maintenant dans la vie de Nathan. J'adore la profondeur que je peux aller chercher avec les personnages. Autant dans À la recherche du temps perdu, les personnages sont un peu plus joyeux. Disons que l'univers des deux fics est différent. Dans un tout va bien, ou presque... Ici, chaque fois que quelque chose de bien arrive, il y a toujours un contrecoup. Aussi, les deux fics me permettent d'explorer plus chacun des personnages. Ici, on voit plus Nathan, Gabriel, Ginny. Dans l'autre c'est Harry, Hermione Draco et Ron. Une manière différente de voir l'histoire sans toujours avoir les mêmes personnages. Bon assez de babillage!

Passez tous un très belle années 2003! Je vous souhaite tout ce que vous voulez et plus encore!

Si jamais vous avez des suggestions, des commentaires, des récriminations ou simplement si vous avez envie de parler, écrivez-moi un courriel. samael160681@hotmail.com

Prennez soin de vous!

Faln-Angel-2999 (aKa Gabriel)