D'un monde à l'autre
Chapitre II : La maladie du Mordor
Il y avait un froid glacial, et ses épaules nues frissonnaient. Se relevant difficilement, Hermione s'assit sur son séant et secoua lentement la tête, la première chose qu'elle pensa fut :
" Les cours, je vais être en retard ... Non, il n'y a plus de cours. Je ne suis même pas à Hogwarts "
Elle ouvrit son sac et saisit un énorme pull qu'elle enfila, puis remarqua qu'il faisait sombre, Hermione leva les yeux au ciel, un ciel couvert et une montagne effrayante. Il y avait des sons étranges, tel des cris de spectres, tournoyant dans l'air. Des cadavres jonchaient un sol aussi noir que les nuages.
" Ne me dites pas qu'ils m'ont jetée ici ?! C'est lugubre ! "
Sa baguette n'était pas là, elle se mit à pleurer.
" Qu'est-ce qui passe, bon sang ! Tout ce qui m'arrive ici ne m'apporte que des ennuis ! J'ai perdu ma baguette, je meurs de faim et je suis dans un coin à faire mourir n'importe qui ! Et en plus de ça, j'ai fait ... J'ai fait ...! "
Elle regarda sa main et la serra fort contre elle.
" C'est peut-être pas si mal si j'ai perdu ma baguette, je ne ferais plus de mal à qui que se soit ... "
Un sort impardonnable.
Hermione Granger, jeune élève studieuse de Hogwarts, avait utilisé un sort impardonnable sur un être humain. Elle savait que, même si à Hogwarts, personne n'en saurait jamais rien, elle souffrait d'un culpabilité croissante.
" J'espère que je n'ai pas tué cet homme ... "
Elle essuya ses larmes et s'éloigna de ce lieu insalubre.
Aragorn était maintenu par son épouse, la reine Arwen, et tentait de respirer calmement.
- Aragorn, vous allez bien ? demanda Gandalf.
- Bien je ne sais pas, mais je me sens mieux que tout à l'heure ...
- Mithrandir, cette jeune humaine, qu'a-t-elle fait ? Arwen avait un regard suppliant.
Gandalf semblait réfléchir. Frodo s'approcha, la baguette de Hermione dans les mains. Il la tendit au vieux magicien.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais au moins, elle n'a plus d'arme pour se défendre, dit Frodo.
- C'est malheureux pour elle, Gandalf se tourna vers Aragorn, qu'avez-vous ressenti lorsqu'elle vous a lancé ce sort ?
- Je dirais, une douleur immense, comme si l'on m'avait planté plusieurs lames simultanément dans le corps. Si elle avait continué, je ne crois pas que mon coeur aurait tenu ...
Effectivement, et sans le souvenir, Hermione l'avait attaqué pendant au moins cinq minutes.
- C'est vraiment une sorcière, et expérimentée. Je ne connais pas ce sort, mais sans sa baguette, ( il la regarda ) elle est comme un nouveau-née dans la nature. Sans défense.
Galadriel reclue des autres, observait les horizons lointains, territoire obscure du Mordor.
- Elle se trouve dans ' son ' territoire ... pensa-t-elle.
Elle marcha vers le roi et tendit la main vers Mithrandir.
- Veuillez me remettre cette baguette, dit-elle sans hausser la voix.
Gandalf s'éxecuta.
- Roi Elessar, il faut aller la chercher, elle se trouve en terroire du Mordor.
- Mais pourquoi ? dit Arwen, étonnée de la requête de sa ' grand-mère '.
- Cette enfant est troublée. Ce qui s'est pasée tout à l'heure est un accident. Je dois lui parler pour savoir si je ne me suis pas trompée ...
- A quel propos ?
Galadriel sourit et sortit de la pièce.
Aragorn se remit durement sur ses jambes et parla à sa femme. Elle semblait inquiète mais acquiesça, elle partit au fond de la salle et ouvrit une porte.
- Grand-Pas, vous allez vraiment aller la chercher ? demanda Frodo.
- Oui, je fais confiance à Dame Galadriel. Gandalf ...
- Je viens avec vous, on ne sait jamais.
*** *** *** ***
Hagrid travaillait près de sa cabane, arbalète en main. Il tentait d'élever des tame-hito, une sorte de chat sauvage avec de longs poils qui protègeait le maître qu'il choississait, lorsqu'il vit jaillir de la Forêt une lumière étrange. Des cris et sons d'animaux qui s'enfuyaient se firent entendre. Il prit Momo avec lui ( son tame-hito ) et Crockdur puis pénétra dans la Forêt.
Il marcha longtemps, regardant avec précaution les alentours. Crockdur était affolé, Momo était assis sur sa tête, émettant des mélodies joyeuses.
- P'têtre que j'me suis trompé, dit Hagrid.
Il voulut rebrousser chemin lorsqu'il trébucha sur une racine ... qui n'en était pas une. Hagrid pointa son arme sur la chose et monta sa lampe pour apercevoir ce que c'était. Un homme. Et gravement blessé.
- Ca va, il respire encore ...
L'homme à terre avait des blessures au niveau de la poitrine, des côtes et du ventre; mais cela semblait se cicatriser. Ses cheveux bruns cachaient ses yeux mi-ouverts. En observant bien, Hagrid vit qu'il était habillé étrangement.
- Les ... Hobbit ; ... L'anneau ...
- Vous en faites pas, j'vais vous emmener soigner ! Momo, rentre au château et préviens l'directeur Dumbledore !
L'animal courut et Hagrid se pencha sur l'homme inconscient et le porta précieusement.
- Mon dieu, Hagrid ! Vous ne l'avez pas ! cria madame Pomfrey.
- Non, m'dame, 'jure que c'est pas moi. J'l'ai trouvé comme ça déjà, le malheureux. Il délirait quand j'l'ai trouvé mais l'est vivant.
L'infirmière le fit déposer sur un lit et l'examina.
- Il a trois blessures de flèches, elle dévisagea le garde-chasse.
- 'Jure que j'l'ai trouvé comme ça, m'dame !
- Ca a l'air de cicatriser, mais il faut désinfecter ...
Elle partit quelques instants et revint avec un flacon avec de couleur lavande. Elle fit un geste de baguette et l'homme ouvrit les yeux.
- Où suis-je ? Qu'est-ce que ...
- Ne vous en faites pas, buvez ça et allongez-vous. dit Pomfrey.
Il grogna mais obéit, il était encore trop faible pour protester.
- Argh ! C'est infect !
- Peut-être mais au moins, vous cicatrisez, vous avez encore mal ?
- ... - il vérifia - Non, je n'ai plus mal, comment avez-vous fait ?
- La potion soigne les blessures graves. Vous êtes guéri, mais vous devrez resté allité pendant plusieurs jours.
- Mais ...
- On ne discute pas !
L'homme se tut.
- Hagrid, je vais voir le directeur, je vais le prévenir qu'il est réveillé.
Elle se tourna vers le blessé.
- ... Et s'il tente de s'enfuir, assommez-le !
Elle sortit.
- 'Vous en faites pas, l'est toujours comme ça. Au fait, j'suis Hagrid, le garde-chasse et gardien des clés de Hogwarts, c'est moi qui vous ai trouvé dans la Forêt Interdite !
- Hogwarts ? La Forêt Interdite ? Où est-ce ? Dans quel royaume ?
- Ben, l'Angleterre.
- Quoi ?
- Et vous vous êtes d'où ?
- Eh bien ...
- Hagrid, voyons ...
Le directeur venait d'entrer dans l'infirmerie, madame Pomfrey alla directement dans son bureau.
- Je suis Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie et magie Hogwarts.
- Je suis Boromir, fils de Denethor, intendant de la Cité de Gondor.
*** *** *** ***
Aragorn et Gandalf venaient de monter sur leurs montures lorsqu'ils furent interpellés par Galadriel. Elle tenait dans sa main la baguette de Hermione, un cheval tout près d'elle.
- Je vous accompagne.
Les deux hommes se regardèrent, puis ils partirent ensemble.
La chevauchée dura plusieurs jours. C'est au bout du septième jour qu'ils aperçurent, inconsciente, une forme recroquevillée sur elle-même.
Aragorn sauta de son cheval et courut en sa direction. Il secoua lentement l'épaule, elle émit un grognement.
- Mithrandir, Dame Galadriel, elle est vivante !
Gandalf s'approcha et posa sa main sur le front de la jeune fille.
- Elle est fiévreuse. Elle est en mauvaise santé, je le crains.
Aragorn la porta et la mit en selle.
- Ne perdons pas de temps, il ne faudrait pas que son état s'aggrave.
Ils mirent tout autant de temps pour rentrer, Hermione était en proie au délire, elle tremblait et avait des spasmes continuellement. Aragorn était vraiment très inquiet, il la serrait fort contre lui pour l'éviter de tomber.
Arrivés au porte de son château, le roi la fit porter dans les maisons de Guérison.
- Soignez-la correctement, et prévenez-moi lorsqu'elle se réveillera.
- Oui seigneur.
Gandalf allait voir Hermione tous les jours, tentant de lui parler. Elle ne délirait plus, mais son visage était marqué par la douleur et la maigreur.
Galadriel venait également, mais ne disait rien, elle l'observait en silence. Puis un jour ...
Hermione ouvrit légèrement les yeux. Elle prit peur, Galadriel était assise près d'elle et lui fit signe que tout allait bien. Elle lui sourit.
- Ne t'en fais pas, tout va bien, dit-elle.
- ...
Hermione porta sa main à la gorge.
" Quoi ? Je suis aphone ?! "
- Ah oui, il semblerait que ta maladie t'ait plus affecté que nous le pensions. Cela n'est pas permanent mais, ... Sois patiente.
" Ah bon ? Seulement ? " dit-elle ironiquement
- Tu es tombée malade, le roi t'a fait portée ici pour te soigner.
Hermione se redressa et rougit.
" J'ai fait quelque chose d'horrible. Le roi, comment va-t-il ? "
- Il a été secoué mais il va bien.
" Il faut que je le vois, pour m'excuser. "
Galadriel fit un signe et le guérisseur vint.
- Madame ?
- Dites au roi qu'elle s'est réveillée.
- Bien madame.
- Te sens-tu mieux ?
Hermione acquiesça.
- Alors suis-moi, nous allons le voir.
Hermione avait des douleurs dans les jambes; quand elle quitta le lit, elle vit qu'on lui avait changé ses vêtements contre du linge blanc, léger et chaud. Elles traversèrent toutes les deux de longs couloirs et passèrent dans la cour pour entrer dans le bâtiment principal. Des gens de la cour s'écartèrent.
" C'est de pire en pire, j'en ai assez ... "
Galadriel lui prit la main pour la rassurer.
- Disons que ton dernier passage n'est pas passer inaperçu ...
Des gardes, aux regards sévères, étaient postés aux portes face à elles.
Ils les ouvrirent et refermèrent aussitôt derrière elles.
Arwen se tenait près du siège royal, elle semblait ailleurs. Son regard se posa sur Hermione puis elle approcha ; Hermione recula, presque cachée par Galadriel.
- Je vois que vous allez mieux ... sa voix était neutre.
Hermione secoua la tête, elle serra le bras de la reine des Elfes.
" Je n'ai jamais voulu faire de mal à qui que se soit, croyez-moi ... "
Un bruit de porte retentit, laissant entrer Grand-Pas suivit de Gandalf.
- Vous voilà sur pied, enfin ! Nous désespérions de votre état de santé, dit Aragorn.
La sorcière secoua vivement la tête, regardant à terre.
- Ne t'inquiètes donc pas, il t'a pardonné ... lui dit Galadriel.
- Que se passe-t-il ? Vous ne pouvez pas parlez ? demanda le roi.
- Cela n'est pas permanent. Hermione, je te rends ta baguette ... commença Galadriel.
" J'aimerais vous parler ... "
( ce qui suit, il n'y a que Hermione et Galadriel qui communiquent )
" Je vais rentrer, je vous ai déjà assez créer de problèmes ... "
- Comment es-tu venue ici ?
" Je suis passée par une porte inter-dimensionnelle, j'ai appris à parler l'elfique par un ami qui est lui-même elfe. Je suis venue ici pour réaliser un projet qui ne pourra jamais aboutir ... "
- Quel projet ?
" Nous avons un mage noir, là d'où je suis originaire, il tue énormément de gens, la situation est très mauvaise. Il y a des résistants, mais nous ne sommes pas assez ; il est trop puissant et beaucoup trop de partisans tout aussi dangereux. Je comptais l'envoyer dans un autre monde pour l'y enfermer et y scellé ses pouvoirs. "
- Mithrandir, puis-je m'entretenir avec vous quelques instants ? dit Galadriel.
Ils s'éloignèrent.
Hermione s'approcha d'Aragorn et saisit sa manche, elle tira doucement. Il la regarda étonnée.
- Que se passe-t-il ?
Elle remua les lèvres, de sorte qu'il puisse lire ce qu'elle tentait de lui dire.
Il sourit.
- Je ne vous en veux pas, j'ai déjà eu pire comme présentation.
" Un humour digne de Dumbledore, tiens ..."
- Bien, il y a bien une solution a ton problème, seulement ...
" Seulement ? "
- J'ai déjà eu recours a ce genre de procédé, mais s'il est si puissant, il faut utiliser l'item, dit Gandalf.
- Je ne saurais le dire si cela se fera dans ton monde.
" Comment ça fontionne ? "
- Tu dois réussir à prendre une particule de la personne et réciter le sort qui le scellera.
" Particule ? "
- Du sang, ou autre ...
" C'est simple ! "
- Non, car la personne qui utilise l'item doit être aussi puissant.
" Argh ... "
- Tu es une sorcière, tu as donc des connaissances dans ce domaine. Je pourrais t'aider à dévellopper tes dons si tu acceptes de passer certain temps ici, lui proposa Gandalf. Tu sauras tout ce qui pourra t'aider.
- Est-ce que tu acceptes ?
Elle acquiesça. Aragorn lui permit de rester aussi longtemps qu'elle le désirait, au grand désarroi de sa femme.
Hermione se retira, Gandalf partit chercher des documents et Galadriel à la recherche d'un item.
Elle s'assit au rebord de la fenêtre de sa chambre, regardant l'étrange paysage. Le soleil éclairait des terres vides d'habitations, vertes et abondantes.
Un peu plus bas, elle vit de nombreux chevaux en liberté. Il y avait un elfe parmi eux. Elle l'observa longuement, il semblait en harmonie avec ses bêtes ; ses cheveux blonds volaient avec légereté dans l'air, ses yeux bleus brillaient d'une malice indescriptible, un regard doux et chaleureux. Puis elle le reconnut, il accompagnait Gandalf. Elle détourna vivement les yeux lorsqu'elle vit qu'il regardait en sa direction.
" Ca fait combien de temps que je l'observe ? La honte ! "
Il fallait bien qu'elle le reconnaisse, mais les elfes étaient des êtres particulièrement séduisants. La première fois qu'elle vit Brafhindaël, elle crut tout d'abord qu'il était un ange tombé du ciel. Ils ont d'autres qualités, bien évidemment, mais l'extérieur est ce que l'on voit d'abord chez quelqu'un.
" Voilà que je me mets à divaguer ! Reprends-toi Hermione ! "
Elle se changea, un large pull et une jupe mi-longue et mit sa baguette à la ceinture. Son grimoire sous le bras, elle réussit à trouver le jardin par lequel elle arriva, puis s'assit à la fontaine.
Elle l'ouvrit là où elle avait laissé son marque-page et commença à traduire.
" Le pouvoir des Elfes réside dans leur don de communication avec les êtres de la nature, tel que les elfes sylvains, les nymphes, les créatures magiques et autres. Ils se déplacent de façon silencieuse en mettant tous leurs sens aux aguets. Ils possèdent une ouïe plus développé que l'être humain, une vue et un instinct extra-sensible ... "
Hermione soupira et mordit nerveusement son pouce, comme à son habitude. Elle n'entendit pas que quelqu'un vint s'asseoir près d'elle et l'observer, elle continuait à réfléchir en remuant de temps en temps les lèvres. Elle tapotait la page du doigt sur laquelle elle bloquait.
" Zut ! C'est quoi ça déjà ?! Je rage, je m'en souviens plus "
- Cela veut dire " immortel " ... dit soudain Legolas, voyant qu'elle ne trouvait pas.
Elle sursauta, jetant son livre au loin.
- Je suis désolé, je ne voulais pas vous effrayer ...
Hermione posa sa main sur son coeur, et s'apaisa. Elle secoua la main en souriant, lui montrant clairement que ce n'était rien.
Il haussa les sourcils.
- Que vous arrive-t-il ? Vous ne pouvez pas parler ?
Elle hocha la tête négativement.
- Est-ce dû à votre maladie ?
Un nouveau hochement de tête.
- Je suis navré ...
Elle lui prit la main et écrivit des runes de façon phonétique, afin qu'il puisse la comprendre.
- Ce n'est rien, mais j'ai du mal à m'y faire, c'est tout ...
Legolas se leva, ramassa le livre et lui apporta. Elle le remercia d'un sourire.
- Où avez-vous eu ce grimoire ? Je ne l'ai jamais vu.
- C'est un elfe qui me l'a confié. Un très grand ami.
- Il y a beaucoup d'elfes là d'où vous venez ?
- Ils sont en minorité, et vivent surtout dans la Forêt Interdite, qui est près du lieu où je suis actuellement.
- J'aimerais que vous m'en parliez. Cela a l'air tellement éloigné de la Terre du Milieu ...
- Ca l'est, c'est certain. Il y a, ... Non, je vous en parlerais sûrement un jour, qui sait ?
Hermione se leva et s'apprêta à partir. L'elfe lui maintenait toujours la main.
- Je me nomme Legolas. Legolas Greenleaf, prince de Mirkwood. Je suis honoré d'avoir discuté avec vous.
Il posa un genou à terre et lui fit un baise-main. Elle rougit jusqu'aux oreilles et s'en alla.
*** *** *** ***
Dumbledore était assis depuis plusieurs minutes, silencieusement dans un coin de l'infirmerie. McGonagall était également là, vêtue de son éternelle robe de chemise écossaise.
- ... donc, la dernière chose dont vous vous souvenez, est la capture des gens appelés " hobbits " et d'une jeune fille. Qu'est-ce qu'un hobbit ? demanda-t-elle.
- Ce sont des Semi-Hommes, une créature à l'apparence humaine, de petite taille et de nature très joyeuse et paisible. Je devais assurer leur protection, mais j'ai échoué. Madame, je suis mort, j'en suis certain. Comment se fait-il que je sois ici ?
- C'est une question dont nous n'avons pas la réponse ... dit Dumbledore.
- Croyez-vous, Dumbledore, que cela peut provenir de mademoiselle Granger ? Je veux dire, elle a réussit à ouvrir une porte. Nous en avons maintenant la certitude.
- Monsieur Boromir, la jeune fille dont vous nous avez parlé, comment était-elle ? dit le directeur.
- Je n'en avais jamais vu pareil, même dans le royaume du Gondor. Un regard déterminé, les cheveux longs et bruns, bouclés, elle portait en elle une peine immense. Elle se trouvait dans les terres de mon Royaume, puis je me suis retrouvé dans cette forêt ...
Fin du chapitre
Chapitre II : La maladie du Mordor
Il y avait un froid glacial, et ses épaules nues frissonnaient. Se relevant difficilement, Hermione s'assit sur son séant et secoua lentement la tête, la première chose qu'elle pensa fut :
" Les cours, je vais être en retard ... Non, il n'y a plus de cours. Je ne suis même pas à Hogwarts "
Elle ouvrit son sac et saisit un énorme pull qu'elle enfila, puis remarqua qu'il faisait sombre, Hermione leva les yeux au ciel, un ciel couvert et une montagne effrayante. Il y avait des sons étranges, tel des cris de spectres, tournoyant dans l'air. Des cadavres jonchaient un sol aussi noir que les nuages.
" Ne me dites pas qu'ils m'ont jetée ici ?! C'est lugubre ! "
Sa baguette n'était pas là, elle se mit à pleurer.
" Qu'est-ce qui passe, bon sang ! Tout ce qui m'arrive ici ne m'apporte que des ennuis ! J'ai perdu ma baguette, je meurs de faim et je suis dans un coin à faire mourir n'importe qui ! Et en plus de ça, j'ai fait ... J'ai fait ...! "
Elle regarda sa main et la serra fort contre elle.
" C'est peut-être pas si mal si j'ai perdu ma baguette, je ne ferais plus de mal à qui que se soit ... "
Un sort impardonnable.
Hermione Granger, jeune élève studieuse de Hogwarts, avait utilisé un sort impardonnable sur un être humain. Elle savait que, même si à Hogwarts, personne n'en saurait jamais rien, elle souffrait d'un culpabilité croissante.
" J'espère que je n'ai pas tué cet homme ... "
Elle essuya ses larmes et s'éloigna de ce lieu insalubre.
Aragorn était maintenu par son épouse, la reine Arwen, et tentait de respirer calmement.
- Aragorn, vous allez bien ? demanda Gandalf.
- Bien je ne sais pas, mais je me sens mieux que tout à l'heure ...
- Mithrandir, cette jeune humaine, qu'a-t-elle fait ? Arwen avait un regard suppliant.
Gandalf semblait réfléchir. Frodo s'approcha, la baguette de Hermione dans les mains. Il la tendit au vieux magicien.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais au moins, elle n'a plus d'arme pour se défendre, dit Frodo.
- C'est malheureux pour elle, Gandalf se tourna vers Aragorn, qu'avez-vous ressenti lorsqu'elle vous a lancé ce sort ?
- Je dirais, une douleur immense, comme si l'on m'avait planté plusieurs lames simultanément dans le corps. Si elle avait continué, je ne crois pas que mon coeur aurait tenu ...
Effectivement, et sans le souvenir, Hermione l'avait attaqué pendant au moins cinq minutes.
- C'est vraiment une sorcière, et expérimentée. Je ne connais pas ce sort, mais sans sa baguette, ( il la regarda ) elle est comme un nouveau-née dans la nature. Sans défense.
Galadriel reclue des autres, observait les horizons lointains, territoire obscure du Mordor.
- Elle se trouve dans ' son ' territoire ... pensa-t-elle.
Elle marcha vers le roi et tendit la main vers Mithrandir.
- Veuillez me remettre cette baguette, dit-elle sans hausser la voix.
Gandalf s'éxecuta.
- Roi Elessar, il faut aller la chercher, elle se trouve en terroire du Mordor.
- Mais pourquoi ? dit Arwen, étonnée de la requête de sa ' grand-mère '.
- Cette enfant est troublée. Ce qui s'est pasée tout à l'heure est un accident. Je dois lui parler pour savoir si je ne me suis pas trompée ...
- A quel propos ?
Galadriel sourit et sortit de la pièce.
Aragorn se remit durement sur ses jambes et parla à sa femme. Elle semblait inquiète mais acquiesça, elle partit au fond de la salle et ouvrit une porte.
- Grand-Pas, vous allez vraiment aller la chercher ? demanda Frodo.
- Oui, je fais confiance à Dame Galadriel. Gandalf ...
- Je viens avec vous, on ne sait jamais.
*** *** *** ***
Hagrid travaillait près de sa cabane, arbalète en main. Il tentait d'élever des tame-hito, une sorte de chat sauvage avec de longs poils qui protègeait le maître qu'il choississait, lorsqu'il vit jaillir de la Forêt une lumière étrange. Des cris et sons d'animaux qui s'enfuyaient se firent entendre. Il prit Momo avec lui ( son tame-hito ) et Crockdur puis pénétra dans la Forêt.
Il marcha longtemps, regardant avec précaution les alentours. Crockdur était affolé, Momo était assis sur sa tête, émettant des mélodies joyeuses.
- P'têtre que j'me suis trompé, dit Hagrid.
Il voulut rebrousser chemin lorsqu'il trébucha sur une racine ... qui n'en était pas une. Hagrid pointa son arme sur la chose et monta sa lampe pour apercevoir ce que c'était. Un homme. Et gravement blessé.
- Ca va, il respire encore ...
L'homme à terre avait des blessures au niveau de la poitrine, des côtes et du ventre; mais cela semblait se cicatriser. Ses cheveux bruns cachaient ses yeux mi-ouverts. En observant bien, Hagrid vit qu'il était habillé étrangement.
- Les ... Hobbit ; ... L'anneau ...
- Vous en faites pas, j'vais vous emmener soigner ! Momo, rentre au château et préviens l'directeur Dumbledore !
L'animal courut et Hagrid se pencha sur l'homme inconscient et le porta précieusement.
- Mon dieu, Hagrid ! Vous ne l'avez pas ! cria madame Pomfrey.
- Non, m'dame, 'jure que c'est pas moi. J'l'ai trouvé comme ça déjà, le malheureux. Il délirait quand j'l'ai trouvé mais l'est vivant.
L'infirmière le fit déposer sur un lit et l'examina.
- Il a trois blessures de flèches, elle dévisagea le garde-chasse.
- 'Jure que j'l'ai trouvé comme ça, m'dame !
- Ca a l'air de cicatriser, mais il faut désinfecter ...
Elle partit quelques instants et revint avec un flacon avec de couleur lavande. Elle fit un geste de baguette et l'homme ouvrit les yeux.
- Où suis-je ? Qu'est-ce que ...
- Ne vous en faites pas, buvez ça et allongez-vous. dit Pomfrey.
Il grogna mais obéit, il était encore trop faible pour protester.
- Argh ! C'est infect !
- Peut-être mais au moins, vous cicatrisez, vous avez encore mal ?
- ... - il vérifia - Non, je n'ai plus mal, comment avez-vous fait ?
- La potion soigne les blessures graves. Vous êtes guéri, mais vous devrez resté allité pendant plusieurs jours.
- Mais ...
- On ne discute pas !
L'homme se tut.
- Hagrid, je vais voir le directeur, je vais le prévenir qu'il est réveillé.
Elle se tourna vers le blessé.
- ... Et s'il tente de s'enfuir, assommez-le !
Elle sortit.
- 'Vous en faites pas, l'est toujours comme ça. Au fait, j'suis Hagrid, le garde-chasse et gardien des clés de Hogwarts, c'est moi qui vous ai trouvé dans la Forêt Interdite !
- Hogwarts ? La Forêt Interdite ? Où est-ce ? Dans quel royaume ?
- Ben, l'Angleterre.
- Quoi ?
- Et vous vous êtes d'où ?
- Eh bien ...
- Hagrid, voyons ...
Le directeur venait d'entrer dans l'infirmerie, madame Pomfrey alla directement dans son bureau.
- Je suis Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie et magie Hogwarts.
- Je suis Boromir, fils de Denethor, intendant de la Cité de Gondor.
*** *** *** ***
Aragorn et Gandalf venaient de monter sur leurs montures lorsqu'ils furent interpellés par Galadriel. Elle tenait dans sa main la baguette de Hermione, un cheval tout près d'elle.
- Je vous accompagne.
Les deux hommes se regardèrent, puis ils partirent ensemble.
La chevauchée dura plusieurs jours. C'est au bout du septième jour qu'ils aperçurent, inconsciente, une forme recroquevillée sur elle-même.
Aragorn sauta de son cheval et courut en sa direction. Il secoua lentement l'épaule, elle émit un grognement.
- Mithrandir, Dame Galadriel, elle est vivante !
Gandalf s'approcha et posa sa main sur le front de la jeune fille.
- Elle est fiévreuse. Elle est en mauvaise santé, je le crains.
Aragorn la porta et la mit en selle.
- Ne perdons pas de temps, il ne faudrait pas que son état s'aggrave.
Ils mirent tout autant de temps pour rentrer, Hermione était en proie au délire, elle tremblait et avait des spasmes continuellement. Aragorn était vraiment très inquiet, il la serrait fort contre lui pour l'éviter de tomber.
Arrivés au porte de son château, le roi la fit porter dans les maisons de Guérison.
- Soignez-la correctement, et prévenez-moi lorsqu'elle se réveillera.
- Oui seigneur.
Gandalf allait voir Hermione tous les jours, tentant de lui parler. Elle ne délirait plus, mais son visage était marqué par la douleur et la maigreur.
Galadriel venait également, mais ne disait rien, elle l'observait en silence. Puis un jour ...
Hermione ouvrit légèrement les yeux. Elle prit peur, Galadriel était assise près d'elle et lui fit signe que tout allait bien. Elle lui sourit.
- Ne t'en fais pas, tout va bien, dit-elle.
- ...
Hermione porta sa main à la gorge.
" Quoi ? Je suis aphone ?! "
- Ah oui, il semblerait que ta maladie t'ait plus affecté que nous le pensions. Cela n'est pas permanent mais, ... Sois patiente.
" Ah bon ? Seulement ? " dit-elle ironiquement
- Tu es tombée malade, le roi t'a fait portée ici pour te soigner.
Hermione se redressa et rougit.
" J'ai fait quelque chose d'horrible. Le roi, comment va-t-il ? "
- Il a été secoué mais il va bien.
" Il faut que je le vois, pour m'excuser. "
Galadriel fit un signe et le guérisseur vint.
- Madame ?
- Dites au roi qu'elle s'est réveillée.
- Bien madame.
- Te sens-tu mieux ?
Hermione acquiesça.
- Alors suis-moi, nous allons le voir.
Hermione avait des douleurs dans les jambes; quand elle quitta le lit, elle vit qu'on lui avait changé ses vêtements contre du linge blanc, léger et chaud. Elles traversèrent toutes les deux de longs couloirs et passèrent dans la cour pour entrer dans le bâtiment principal. Des gens de la cour s'écartèrent.
" C'est de pire en pire, j'en ai assez ... "
Galadriel lui prit la main pour la rassurer.
- Disons que ton dernier passage n'est pas passer inaperçu ...
Des gardes, aux regards sévères, étaient postés aux portes face à elles.
Ils les ouvrirent et refermèrent aussitôt derrière elles.
Arwen se tenait près du siège royal, elle semblait ailleurs. Son regard se posa sur Hermione puis elle approcha ; Hermione recula, presque cachée par Galadriel.
- Je vois que vous allez mieux ... sa voix était neutre.
Hermione secoua la tête, elle serra le bras de la reine des Elfes.
" Je n'ai jamais voulu faire de mal à qui que se soit, croyez-moi ... "
Un bruit de porte retentit, laissant entrer Grand-Pas suivit de Gandalf.
- Vous voilà sur pied, enfin ! Nous désespérions de votre état de santé, dit Aragorn.
La sorcière secoua vivement la tête, regardant à terre.
- Ne t'inquiètes donc pas, il t'a pardonné ... lui dit Galadriel.
- Que se passe-t-il ? Vous ne pouvez pas parlez ? demanda le roi.
- Cela n'est pas permanent. Hermione, je te rends ta baguette ... commença Galadriel.
" J'aimerais vous parler ... "
( ce qui suit, il n'y a que Hermione et Galadriel qui communiquent )
" Je vais rentrer, je vous ai déjà assez créer de problèmes ... "
- Comment es-tu venue ici ?
" Je suis passée par une porte inter-dimensionnelle, j'ai appris à parler l'elfique par un ami qui est lui-même elfe. Je suis venue ici pour réaliser un projet qui ne pourra jamais aboutir ... "
- Quel projet ?
" Nous avons un mage noir, là d'où je suis originaire, il tue énormément de gens, la situation est très mauvaise. Il y a des résistants, mais nous ne sommes pas assez ; il est trop puissant et beaucoup trop de partisans tout aussi dangereux. Je comptais l'envoyer dans un autre monde pour l'y enfermer et y scellé ses pouvoirs. "
- Mithrandir, puis-je m'entretenir avec vous quelques instants ? dit Galadriel.
Ils s'éloignèrent.
Hermione s'approcha d'Aragorn et saisit sa manche, elle tira doucement. Il la regarda étonnée.
- Que se passe-t-il ?
Elle remua les lèvres, de sorte qu'il puisse lire ce qu'elle tentait de lui dire.
Il sourit.
- Je ne vous en veux pas, j'ai déjà eu pire comme présentation.
" Un humour digne de Dumbledore, tiens ..."
- Bien, il y a bien une solution a ton problème, seulement ...
" Seulement ? "
- J'ai déjà eu recours a ce genre de procédé, mais s'il est si puissant, il faut utiliser l'item, dit Gandalf.
- Je ne saurais le dire si cela se fera dans ton monde.
" Comment ça fontionne ? "
- Tu dois réussir à prendre une particule de la personne et réciter le sort qui le scellera.
" Particule ? "
- Du sang, ou autre ...
" C'est simple ! "
- Non, car la personne qui utilise l'item doit être aussi puissant.
" Argh ... "
- Tu es une sorcière, tu as donc des connaissances dans ce domaine. Je pourrais t'aider à dévellopper tes dons si tu acceptes de passer certain temps ici, lui proposa Gandalf. Tu sauras tout ce qui pourra t'aider.
- Est-ce que tu acceptes ?
Elle acquiesça. Aragorn lui permit de rester aussi longtemps qu'elle le désirait, au grand désarroi de sa femme.
Hermione se retira, Gandalf partit chercher des documents et Galadriel à la recherche d'un item.
Elle s'assit au rebord de la fenêtre de sa chambre, regardant l'étrange paysage. Le soleil éclairait des terres vides d'habitations, vertes et abondantes.
Un peu plus bas, elle vit de nombreux chevaux en liberté. Il y avait un elfe parmi eux. Elle l'observa longuement, il semblait en harmonie avec ses bêtes ; ses cheveux blonds volaient avec légereté dans l'air, ses yeux bleus brillaient d'une malice indescriptible, un regard doux et chaleureux. Puis elle le reconnut, il accompagnait Gandalf. Elle détourna vivement les yeux lorsqu'elle vit qu'il regardait en sa direction.
" Ca fait combien de temps que je l'observe ? La honte ! "
Il fallait bien qu'elle le reconnaisse, mais les elfes étaient des êtres particulièrement séduisants. La première fois qu'elle vit Brafhindaël, elle crut tout d'abord qu'il était un ange tombé du ciel. Ils ont d'autres qualités, bien évidemment, mais l'extérieur est ce que l'on voit d'abord chez quelqu'un.
" Voilà que je me mets à divaguer ! Reprends-toi Hermione ! "
Elle se changea, un large pull et une jupe mi-longue et mit sa baguette à la ceinture. Son grimoire sous le bras, elle réussit à trouver le jardin par lequel elle arriva, puis s'assit à la fontaine.
Elle l'ouvrit là où elle avait laissé son marque-page et commença à traduire.
" Le pouvoir des Elfes réside dans leur don de communication avec les êtres de la nature, tel que les elfes sylvains, les nymphes, les créatures magiques et autres. Ils se déplacent de façon silencieuse en mettant tous leurs sens aux aguets. Ils possèdent une ouïe plus développé que l'être humain, une vue et un instinct extra-sensible ... "
Hermione soupira et mordit nerveusement son pouce, comme à son habitude. Elle n'entendit pas que quelqu'un vint s'asseoir près d'elle et l'observer, elle continuait à réfléchir en remuant de temps en temps les lèvres. Elle tapotait la page du doigt sur laquelle elle bloquait.
" Zut ! C'est quoi ça déjà ?! Je rage, je m'en souviens plus "
- Cela veut dire " immortel " ... dit soudain Legolas, voyant qu'elle ne trouvait pas.
Elle sursauta, jetant son livre au loin.
- Je suis désolé, je ne voulais pas vous effrayer ...
Hermione posa sa main sur son coeur, et s'apaisa. Elle secoua la main en souriant, lui montrant clairement que ce n'était rien.
Il haussa les sourcils.
- Que vous arrive-t-il ? Vous ne pouvez pas parler ?
Elle hocha la tête négativement.
- Est-ce dû à votre maladie ?
Un nouveau hochement de tête.
- Je suis navré ...
Elle lui prit la main et écrivit des runes de façon phonétique, afin qu'il puisse la comprendre.
- Ce n'est rien, mais j'ai du mal à m'y faire, c'est tout ...
Legolas se leva, ramassa le livre et lui apporta. Elle le remercia d'un sourire.
- Où avez-vous eu ce grimoire ? Je ne l'ai jamais vu.
- C'est un elfe qui me l'a confié. Un très grand ami.
- Il y a beaucoup d'elfes là d'où vous venez ?
- Ils sont en minorité, et vivent surtout dans la Forêt Interdite, qui est près du lieu où je suis actuellement.
- J'aimerais que vous m'en parliez. Cela a l'air tellement éloigné de la Terre du Milieu ...
- Ca l'est, c'est certain. Il y a, ... Non, je vous en parlerais sûrement un jour, qui sait ?
Hermione se leva et s'apprêta à partir. L'elfe lui maintenait toujours la main.
- Je me nomme Legolas. Legolas Greenleaf, prince de Mirkwood. Je suis honoré d'avoir discuté avec vous.
Il posa un genou à terre et lui fit un baise-main. Elle rougit jusqu'aux oreilles et s'en alla.
*** *** *** ***
Dumbledore était assis depuis plusieurs minutes, silencieusement dans un coin de l'infirmerie. McGonagall était également là, vêtue de son éternelle robe de chemise écossaise.
- ... donc, la dernière chose dont vous vous souvenez, est la capture des gens appelés " hobbits " et d'une jeune fille. Qu'est-ce qu'un hobbit ? demanda-t-elle.
- Ce sont des Semi-Hommes, une créature à l'apparence humaine, de petite taille et de nature très joyeuse et paisible. Je devais assurer leur protection, mais j'ai échoué. Madame, je suis mort, j'en suis certain. Comment se fait-il que je sois ici ?
- C'est une question dont nous n'avons pas la réponse ... dit Dumbledore.
- Croyez-vous, Dumbledore, que cela peut provenir de mademoiselle Granger ? Je veux dire, elle a réussit à ouvrir une porte. Nous en avons maintenant la certitude.
- Monsieur Boromir, la jeune fille dont vous nous avez parlé, comment était-elle ? dit le directeur.
- Je n'en avais jamais vu pareil, même dans le royaume du Gondor. Un regard déterminé, les cheveux longs et bruns, bouclés, elle portait en elle une peine immense. Elle se trouvait dans les terres de mon Royaume, puis je me suis retrouvé dans cette forêt ...
Fin du chapitre
