D'un monde à l'autre
Les bla-blas de l'auteur : Je viens de remarquer que j'avais fait une erreur : Elendil n'est pas le nom de l'épée d'Aragorn mais celui de son ancêtre…
.
La gourde, excusez-moi, elle s'appelle Anduril ou un truc du genre, pardon de la faute. Je ne recommencerais plus…
Aujourd'hui, je suis retournée voir « les Deux Tours », qui vient de me redonner de l'inspiration. ^_______^
Ah… Dieu que j'aime ce film, je veux être une porte…
Il a pas trop de classe Viggo Mortenssen, franchement ???!!!!!
( temps de réflexion )
HALDIR !!!!!!!!!!!!!!! Injustice, que je le hais Peter Jackson ! Pourquoi t'as fait ça !!!!…
Chapitre 12 : Les Nazgûl
Lorsque Frodo s'approcha de Dumbledore pour passer par la porte, il s'arrêta et cligna des yeux.
- Gandalf, dit le hobbit.
- Qu'y a-t-il, Frodo ? dit le magicien.
- Il vous ressemble.
Dumbledore sourit et donna le mot de passe à la gargouille de son bureau.
Tous montèrent et s'assirent sur des fauteuils qu'il fit apparaître.
- Tout d'abord, j'aimerais vous poser une question, dit Galadriel.
- Je vous écoute, dit le directeur.
D'un geste négligé de la main, il fit apparaître un plateau et de nombreux petits gâteaux sur une assiette ; la théière versait son contenu dans les tasses.
Frodo avait les yeux grands comme des soucoupes, Gandalf caressait sa longue barbe sans un mot et Elrond ne semblait aucunement impressionné.
- Voici Frodo Baggins, il était porteur de l'Anneau Unique.
- L'Anneau Unique ? fit Dumbledore.
- Vous n'êtes pas au courant ? demanda Elrond. La jeune Hermione ne vous a pas faire part de ce qui s'est passé sur nos terres ?
- Miss Granger était très choquée lorsque nous l'avons retrouvée. Elle ne m'en a fait aucune mention.
Galadriel lui fit alors un rapide rapport et résuma en détail les moments importants. Elle lui parla également de la menace que craignait Hermione.
- Elle vous a parlé de Voldemort sans sourciller ? dit le directeur.
- En effet.
- Etonnant…
- Pourquoi donc ? demanda poliment Frodo.
- Eh bien, même ici, tous les sorciers craignent de prononcer le nom de Voldemort. Ils pensent que le nommer le ferait revenir… Enfin, je veux dire venir, maintenant.
- Pourtant, vous le dites sans crainte, dit le hobbit.
- Il y a des gens parmi nous qui le prononcent sans peur. Il faut toujours nommer la peur par son nom sinon la crainte ne peut qu'augmenter, monsieur Baggins, sourit Dumbledore.
- Vous êtes plein de sagesse, dit Frodo.
- Je vous prie de m'excuser, pouvez-vous poursuivre ? dit le vieux sorcier à la Dame Elfe.
- Ce n'est rien. Nous sommes venus ici car vous possédez des connaissance essentielles sur la magie et les antidotes. Je me suis demandée s'il était possible de guérir le jeune Hobbit de sa blessure causée par un Nazgûl.
Dumbledore se leva et caressa son phénix. Il fit claquer ses doigts et tapota trois fois sur son bureau.
Un fantôme apparu alors et s'arrêta face au directeur.
- Vous m'avez appelez, Dumbledore ? demanda Nick.
- Oui, Sir Nicholas. Pourriez-vous appelez pour moi le professeur Snape, s'il vous plaît ?
- Bien, sûr, j'y vais…
Il partit.
- C'était un fantôme ? demanda Elrond, étonné.
- Oui, il y en a plein dans ce château. Il y a également des tableaux animés, des armures animés, des élèves animés et des Elfes de maison très attentionnés.
- Des Elfes de maison ? dit Galadriel. Qu'est-ce ?
- Eh bien ce sont…
Quelqu'un toqua à la porte et Dumbledore l'invita à entrer.
- Vous m'avez fait appeler, monsieur le Directeur ?
- Severus, entrez…
*** *** *** ***
Hermione était assise contre le tronc d'un arbre, quelqu'un s'occupait de la soigner. Ginny courut vers elle mais agrippa en chemin le bras de Legolas.
- Que s'est-il passé ?! dit-elle.
- Je ne sais pas exactement, elle s'est blessé pendant… Mais que faites-vous ici ? dit Legolas, étonné.
Ginny cligna des yeux.
- J'étais parti à la recherche de 'Mione, et je la retrouve blessée. Elle va bien ?
- Oui, ils s'occupent d'elle. Ils doivent être inquiets au château.
- C'est rien, je vais rentrer leur expliquer. Vous nous la ramènerez après, ok ? dit Ginny.
- Promis.
La rouquine avait les mains tremblantes. Elle s'agenouilla près de son amie et attendit patiemment que l'elfe finisse de la guérir.
- Je vais bien Ginny, sourit-elle faiblement.
- Je vais t'en donner moi des ' je vais bien' !! Regarde-toi ! T'es toute pâle !
- C'est parce que j'ai froid…
Ginny retira sa cape et la mit autour des épaules de son amie.
- Tu vas pas attraper froid, non plus ! s'exclama la jeune Gryffindor.
- Ginny, tu vas tomber malade. Ron va me tuer si…
- Je t'arrête, c'est moi qui te tuerai avant qu'il fasse quoique ce soit si tu tombes en plus malade ! Maintenant repose-toi ! Je retourne voir le directeur, il doit être inquiet.
- Comment va la p'tite demoiselle alors ? demanda Gimli.
- Elle va bien, Legolas la ramènera après. Il va rester avec euh…
- Aragorn ? dit Haldir.
- C'est ça. Moi il faut que je retourne au château, mon frère va me tuer s'il me trouve pas.
- Je t'accompagne, dit l'elfe.
*** *** *** ***
Harry était assis face à la cheminée, regardant intensément les flammes danser. Le soleil commençait à se lever, mais personne n'était encore debout. Il sentit alors une douleur atroce, son cœur s'emballait et sa respiration se fit plus saccadée.
Il vit Voldemort transplaner d'un lieu qu'il ne connaissait pas, accompagné d'un homme qui n'était pas Wormtail. Il le vit arriver dans la Forêt Interdite.
- Non… Voldemort est ici…
Ne se souciant guère de son apparente, ( une robe de chambre pardessus son pyjama ) Harry sortit en courant de la salle commune et dévala les escaliers.
*** *** *** ***
Ils partirent tous les trois des lieux, Ginny tira la langue à l'elfe brun et tourna la tête. Leur traversée dans les bois dura près d'une heure et demi lorsqu'il vit dans le ciel les premières lueurs du soleil.
- Ouh là, il fait jour !! Ginny avait la main sur la joue. Ron va me faire ma fête, il va le dire aux parents !!!!
- Ce n'est rien, il n'y a qu'à lui expliquer la situation, dit Haldir.
- C'est pas si facile. J'ai passé ma soirée dans la Forêt Interdite… Je vais recevoir une beuglante, c'est sûre…
- Une quoi ? fit le nain.
- Un courrier qui va me crier aux oreilles, Ginny soupira et atteignit rapidement le parc. Je vais aller voir le directeur, vous devriez aller vous reposer.
Elle partit.
Gimli se mit à bailler comme un ours et Haldir était silencieux.
- Que vous arrive-t-il donc, maître Elfe ? Vous avez perdu votre langue ?
- Non, je réfléchissais.
- Je vois ça. A quoi ?
- Oui, à quoi…, dit-il en un murmure inaudible à lui-même.
- Qu'avez-vous dit ?
- Rien, je vais aller me reposer.
Ginny avait monté les marches d'escaliers trois par trois, courant aussi vite que possible. Arrivée à l'étage souhaité, elle respira calmement et marcha vers la gargouille.
Elle joignit mes mains en une prière et ferma les yeux fermement.
- Ali baba, ouvre-toi !
Rien ne se produisit.
- Je le savait, Hermione s'est encore fichue de moi !! Rah, j'enrage !!
Elle frappa si fort dans la statue qu'elle se mit à sautiller partout.
- Fichue… gargouille !!! Ouvre-toi bon sang !
La gargouille fit un mouvement et laissa place au directeur en personne. Ginny rougit de honte.
- Bonjour, miss Weasley. Y a-t-il un problème ? sourit Dumbledore.
- Euh, pas vraiment, enfin je… Désolée pour la statue.
- Ce n'est rien, je pense plutôt que c'est vous qui vous êtes fait mal, je me trompe ? il lui jeta un œil malicieux, elle tenait son pied en équilibre et le lâcha aussitôt.
- Ca va, je n'ai rien.
- Suivez-moi, nous serons plus tranquilles pour discuter.
- Je vous suis.
Dans le bureau, il y avait déjà beaucoup de monde. Snape était en train d'examiner l'épaule d'un enfant et des elfes étaient assis et un sosie du directeur discutaient avec eux.
- Prenez place, miss Weasley.
Ginny prit une chaise et s'assit près de l'elfe brun, un peu mal à l'aise.
- Détendez-vous, voyons !
- Ben, c'est que… Ginny jeta des regards discrets autour d'elle. Elle regarda suspicieusement Elrond.
- Oh, c'est vrai. Je suis étourdi, ces personnes viennent du monde où ce trouvait miss Granger tantôt. Ce sont des connaissances à elle.
- Ah, d'accord… Ah, en parlant d'Hermione, elle se trouve dans la Forêt Interdite et…
- Nous le savions déjà. Mais comment se fait-il que vous, vous le sachiez ? dit-il en la regardant à travers ses lunettes en demi-lune.
- Euh, eh bien… Je suis partie à sa recherche, mais j'étais pas seule, monsieur !! Il y avait Haldir et monsieur Gimli !!
- Tout de même, c'était risqué. Je vais devoir en faire part à vos parents, dit le directeur.
Ginny grimaça.
- D'accord, monsieur.
*** *** *** ***
Harry s'arrêta face à la gargouille et réfléchit.
- Ouvre-toi, j'ai pas le temps de jouer aux devinettes ! Je dois absolument parler au Directeur !!
Harry tournait sur lui-même, c'est alors que la gargouille fit de la place pour Harry qui passa. Il toqua avec empressement et ouvrit sans attendre la permission.
- Professeur !! C'est grave ! Voldemort est dans la Forêt Interdite !!!…
Harry remarqua alors que Dumbledore n'était pas seul. Il inspira quelques secondes et rougit légèrement. Ginny et le vieil homme se levèrent et il se dirigea vers lui.
- Désolé, je me suis emporté.
- Ce n'est rien, Harry, es-tu sûr de ce que tu me dis ? Est-ce ta cicatrice ?
- Oui, et il n'est pas seul, je crois…
- Qui le suivait ? demanda Galadriel.
- Euh, un homme assez petit et tout en noir avec un aspect repoussant et tout courbé.
- Grima Langue de Serpent, souffla Gandalf. C'est pour cela que l'on entendait plus parler de lui en Terre du Milieu.
- Monsieur le Directeur ! s'exclama Ginny, il recherche Hermione !
- Quoi ?! Pourquoi ? dit Harry.
- Calmez-vous, les enfants. Mlle Weasley, retournez à votre dortoir, et toi Harry…
Ginny tapa du pied violemment.
- Il est HORS de question que je reste ici les bras croisés alors qu'Hermione se trouve dans la forêt !!!
- Quoi ? Qu'est-ce qu'elle fait là-bas ?! s'écria le brun. Professeur, laissez-moi y aller !
- Silence, vous deux ! Vous vous trouvez dans le bureau du directeur, dit Snape.
- Ce n'est rien Severus. Je vous en prie, soyez calmes. Cela ne sert à rien de vous énerver. Mlle Weasley, qui est avec Hermione ?
- Euh, Legolas… son ami je retiens pas son nom et les Elfes, monsieur.
- D'autres elfes ? murmura Frodo pour lui-même.
- Bien, alors ne paniquez pas. Ce ne sont pas des êtres si faibles. S'ils sont cachés, ils ne craindront rien.
Ginny bouillonnait intérieurement mais ne dit rien, Harry avait les poings serrés. C'est alors qu'un cri étrange résonna de la Forêt Interdite.
- Qu'est-ce ? fit Severus.
- Un Nazgûl… dit Frodo. Comment…
*** *** *** ***
Voldemort était dans la Forêt Interdite, marchant lentement à travers les bois. Grima était derrière, traînant les pieds.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée de venir ici, ce bois a l'air vivant… dit Grima.
- Il l'est sûrement, il y a toutes sortes de créatures dans les parages, Voldemort s'arrêta.
- Que se passe-t-il, pourquoi vous arrêtez-vous ?
- Il y a une très forte influence magique ici, je ne sais pas à quoi cela est dû…
L'homme serpent était face à l'immense arbre blanc, qui brillait de mille feux. Il posa sa main sur le tronc et un étrange phénomène se produisit : les feuilles tombèrent des branches et l'arbre semblait vouloir sortir de terre. Les racines se détachèrent et des formes presque charnues s'en détachèrent.
Un cri strident retentit de l'arbre, et des mains sortirent du tronc, suivit de près par une tête encapuchonnée, un buste et des jambes. Il rampa sur le sol, se cachant les yeux des rayons du soleil.
Voldemort fut étonné, mais pas Grima.
- Un Nazgûl, comment… Comment avez-vous fait ???
L'homme sourit.
- C'est l'un des serviteurs fidèles de Sauron, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Alors on va bien s'amuser. Toi, - Voldemort désignait le Nazgûl – ramène-moi cette sorcière qui possède le don de ton maître…
La chose cria de nouveau d'une voix stridente.
Depuis l'apparition du premier Nazgûl, trois autres arrivèrent. De par leurs pouvoirs, ils firent apparaître leurs montures hideuses et volantes : des dragons des airs, créatures sombres et cruelles. Ils montèrent dessus et partirent en direction du château.
- Qu'il ne reste rien de ce lieu, tuez-les tous, dit Voldemort. Mais n'oubliez pas, la sorcière vivante !
*** *** *** ***
Frodo serra son épaule comme si elle allait se détacher, il tremblait de la tête aux pieds et avait peur.
- C'est pas possible, ils nous suivent même ici… Nous ne sommes nulle part en sécurité, dit Frodo.
- Ne dites pas ça, jeune Hobbit. Ne cédez pas à la peur, ou elle vous consumera, dit calmement Galadriel.
Elle posa amicalement sa main sur l'épaule de Frodo, il secoua la tête.
- C'est quoi ce cri horrible ? C'est pire qu'un Dementor ! dit Ginny en se bouchant les oreilles.
- Qu'est-ce exactement ? demanda Dumbledore.
Un autre cri retentit, et un autre, et un autre. Le directeur ferma les yeux.
- Ce sont les créatures aux ordres de Sauron, mais ils sont censés avoir disparus depuis la destruction de l'Anneau, dit Gandalf. Je ne comprends pas comment ils ont fait pour quitter le monde des morts.
- Je pense que la jeune Hermione a ouvert un autre passage que celui-ci pour relier votre monde aux nôtres… dit Galadriel.
- Qu'insinuez-vous ? dit Harry d'un ton un peu rude.
- Je n'insinue rien, jeune homme. Je constate, dit l'elfe en le regardant dans les yeux.
Ils se dévisagèrent ainsi pendant quelques secondes et Galadriel regarda ailleurs, comme si de rien n'était.
- Veuillez excuser Potter, il n'a jamais écouté que lui-même depuis sa scolarité ici. Digne fils de son père, dit Severus.
Harry lui jeta un regard empli de haine.
- Severus, suivez-moi. Nous allons à la Forêt Interdite, dit le directeur.
*** *** *** ***
Aragorn se redressa en un bond lorsqu'il reconnut le cri des créatures de Sauron. Il accourut vers Legolas qui semblait tout aussi étonné.
- Il y en a même ici ?! dit Legolas. Comment est-ce possible ?!
- C'est les Naz-machin, c'est ça ? fit Hermione en tenant son ventre.
- Oui, et ils sont quatre si j'ai bien entendu… Aragorn resserra sa main contre son épée et scruta les environs des yeux.
- Je n'ai jamais entendu de cris aussi angoissant, qu'est-ce donc ? demanda Brafhindaël.
- Des Nazgûl, les spectres de Sauron, dit Aragorn. Il vaut mieux ne pas trop traîner dans les environs…
Hermione se mit alors à crier, faisant sursauter tous ceux qui étaient proche.
- Hogwarts ! Il y a Hogwarts, je suis sûre que c'est pour ça ! Voldemort a dû retrouver l'autre homme et l'a mené aux Nazgûl !
- L'autre homme ?
- Petit, pâlot comme la mort et des paroles pas rassurantes…
- Grima, dit Legolas.
- Je redoute la suite des évènement, dit Aragorn.
Fin du chapitre
J'en ai eu du mal pour ce chapitre ! Fiou !!
A la prochaine !!
Les bla-blas de l'auteur : Je viens de remarquer que j'avais fait une erreur : Elendil n'est pas le nom de l'épée d'Aragorn mais celui de son ancêtre…
.
La gourde, excusez-moi, elle s'appelle Anduril ou un truc du genre, pardon de la faute. Je ne recommencerais plus…
Aujourd'hui, je suis retournée voir « les Deux Tours », qui vient de me redonner de l'inspiration. ^_______^
Ah… Dieu que j'aime ce film, je veux être une porte…
Il a pas trop de classe Viggo Mortenssen, franchement ???!!!!!
( temps de réflexion )
HALDIR !!!!!!!!!!!!!!! Injustice, que je le hais Peter Jackson ! Pourquoi t'as fait ça !!!!…
Chapitre 12 : Les Nazgûl
Lorsque Frodo s'approcha de Dumbledore pour passer par la porte, il s'arrêta et cligna des yeux.
- Gandalf, dit le hobbit.
- Qu'y a-t-il, Frodo ? dit le magicien.
- Il vous ressemble.
Dumbledore sourit et donna le mot de passe à la gargouille de son bureau.
Tous montèrent et s'assirent sur des fauteuils qu'il fit apparaître.
- Tout d'abord, j'aimerais vous poser une question, dit Galadriel.
- Je vous écoute, dit le directeur.
D'un geste négligé de la main, il fit apparaître un plateau et de nombreux petits gâteaux sur une assiette ; la théière versait son contenu dans les tasses.
Frodo avait les yeux grands comme des soucoupes, Gandalf caressait sa longue barbe sans un mot et Elrond ne semblait aucunement impressionné.
- Voici Frodo Baggins, il était porteur de l'Anneau Unique.
- L'Anneau Unique ? fit Dumbledore.
- Vous n'êtes pas au courant ? demanda Elrond. La jeune Hermione ne vous a pas faire part de ce qui s'est passé sur nos terres ?
- Miss Granger était très choquée lorsque nous l'avons retrouvée. Elle ne m'en a fait aucune mention.
Galadriel lui fit alors un rapide rapport et résuma en détail les moments importants. Elle lui parla également de la menace que craignait Hermione.
- Elle vous a parlé de Voldemort sans sourciller ? dit le directeur.
- En effet.
- Etonnant…
- Pourquoi donc ? demanda poliment Frodo.
- Eh bien, même ici, tous les sorciers craignent de prononcer le nom de Voldemort. Ils pensent que le nommer le ferait revenir… Enfin, je veux dire venir, maintenant.
- Pourtant, vous le dites sans crainte, dit le hobbit.
- Il y a des gens parmi nous qui le prononcent sans peur. Il faut toujours nommer la peur par son nom sinon la crainte ne peut qu'augmenter, monsieur Baggins, sourit Dumbledore.
- Vous êtes plein de sagesse, dit Frodo.
- Je vous prie de m'excuser, pouvez-vous poursuivre ? dit le vieux sorcier à la Dame Elfe.
- Ce n'est rien. Nous sommes venus ici car vous possédez des connaissance essentielles sur la magie et les antidotes. Je me suis demandée s'il était possible de guérir le jeune Hobbit de sa blessure causée par un Nazgûl.
Dumbledore se leva et caressa son phénix. Il fit claquer ses doigts et tapota trois fois sur son bureau.
Un fantôme apparu alors et s'arrêta face au directeur.
- Vous m'avez appelez, Dumbledore ? demanda Nick.
- Oui, Sir Nicholas. Pourriez-vous appelez pour moi le professeur Snape, s'il vous plaît ?
- Bien, sûr, j'y vais…
Il partit.
- C'était un fantôme ? demanda Elrond, étonné.
- Oui, il y en a plein dans ce château. Il y a également des tableaux animés, des armures animés, des élèves animés et des Elfes de maison très attentionnés.
- Des Elfes de maison ? dit Galadriel. Qu'est-ce ?
- Eh bien ce sont…
Quelqu'un toqua à la porte et Dumbledore l'invita à entrer.
- Vous m'avez fait appeler, monsieur le Directeur ?
- Severus, entrez…
*** *** *** ***
Hermione était assise contre le tronc d'un arbre, quelqu'un s'occupait de la soigner. Ginny courut vers elle mais agrippa en chemin le bras de Legolas.
- Que s'est-il passé ?! dit-elle.
- Je ne sais pas exactement, elle s'est blessé pendant… Mais que faites-vous ici ? dit Legolas, étonné.
Ginny cligna des yeux.
- J'étais parti à la recherche de 'Mione, et je la retrouve blessée. Elle va bien ?
- Oui, ils s'occupent d'elle. Ils doivent être inquiets au château.
- C'est rien, je vais rentrer leur expliquer. Vous nous la ramènerez après, ok ? dit Ginny.
- Promis.
La rouquine avait les mains tremblantes. Elle s'agenouilla près de son amie et attendit patiemment que l'elfe finisse de la guérir.
- Je vais bien Ginny, sourit-elle faiblement.
- Je vais t'en donner moi des ' je vais bien' !! Regarde-toi ! T'es toute pâle !
- C'est parce que j'ai froid…
Ginny retira sa cape et la mit autour des épaules de son amie.
- Tu vas pas attraper froid, non plus ! s'exclama la jeune Gryffindor.
- Ginny, tu vas tomber malade. Ron va me tuer si…
- Je t'arrête, c'est moi qui te tuerai avant qu'il fasse quoique ce soit si tu tombes en plus malade ! Maintenant repose-toi ! Je retourne voir le directeur, il doit être inquiet.
- Comment va la p'tite demoiselle alors ? demanda Gimli.
- Elle va bien, Legolas la ramènera après. Il va rester avec euh…
- Aragorn ? dit Haldir.
- C'est ça. Moi il faut que je retourne au château, mon frère va me tuer s'il me trouve pas.
- Je t'accompagne, dit l'elfe.
*** *** *** ***
Harry était assis face à la cheminée, regardant intensément les flammes danser. Le soleil commençait à se lever, mais personne n'était encore debout. Il sentit alors une douleur atroce, son cœur s'emballait et sa respiration se fit plus saccadée.
Il vit Voldemort transplaner d'un lieu qu'il ne connaissait pas, accompagné d'un homme qui n'était pas Wormtail. Il le vit arriver dans la Forêt Interdite.
- Non… Voldemort est ici…
Ne se souciant guère de son apparente, ( une robe de chambre pardessus son pyjama ) Harry sortit en courant de la salle commune et dévala les escaliers.
*** *** *** ***
Ils partirent tous les trois des lieux, Ginny tira la langue à l'elfe brun et tourna la tête. Leur traversée dans les bois dura près d'une heure et demi lorsqu'il vit dans le ciel les premières lueurs du soleil.
- Ouh là, il fait jour !! Ginny avait la main sur la joue. Ron va me faire ma fête, il va le dire aux parents !!!!
- Ce n'est rien, il n'y a qu'à lui expliquer la situation, dit Haldir.
- C'est pas si facile. J'ai passé ma soirée dans la Forêt Interdite… Je vais recevoir une beuglante, c'est sûre…
- Une quoi ? fit le nain.
- Un courrier qui va me crier aux oreilles, Ginny soupira et atteignit rapidement le parc. Je vais aller voir le directeur, vous devriez aller vous reposer.
Elle partit.
Gimli se mit à bailler comme un ours et Haldir était silencieux.
- Que vous arrive-t-il donc, maître Elfe ? Vous avez perdu votre langue ?
- Non, je réfléchissais.
- Je vois ça. A quoi ?
- Oui, à quoi…, dit-il en un murmure inaudible à lui-même.
- Qu'avez-vous dit ?
- Rien, je vais aller me reposer.
Ginny avait monté les marches d'escaliers trois par trois, courant aussi vite que possible. Arrivée à l'étage souhaité, elle respira calmement et marcha vers la gargouille.
Elle joignit mes mains en une prière et ferma les yeux fermement.
- Ali baba, ouvre-toi !
Rien ne se produisit.
- Je le savait, Hermione s'est encore fichue de moi !! Rah, j'enrage !!
Elle frappa si fort dans la statue qu'elle se mit à sautiller partout.
- Fichue… gargouille !!! Ouvre-toi bon sang !
La gargouille fit un mouvement et laissa place au directeur en personne. Ginny rougit de honte.
- Bonjour, miss Weasley. Y a-t-il un problème ? sourit Dumbledore.
- Euh, pas vraiment, enfin je… Désolée pour la statue.
- Ce n'est rien, je pense plutôt que c'est vous qui vous êtes fait mal, je me trompe ? il lui jeta un œil malicieux, elle tenait son pied en équilibre et le lâcha aussitôt.
- Ca va, je n'ai rien.
- Suivez-moi, nous serons plus tranquilles pour discuter.
- Je vous suis.
Dans le bureau, il y avait déjà beaucoup de monde. Snape était en train d'examiner l'épaule d'un enfant et des elfes étaient assis et un sosie du directeur discutaient avec eux.
- Prenez place, miss Weasley.
Ginny prit une chaise et s'assit près de l'elfe brun, un peu mal à l'aise.
- Détendez-vous, voyons !
- Ben, c'est que… Ginny jeta des regards discrets autour d'elle. Elle regarda suspicieusement Elrond.
- Oh, c'est vrai. Je suis étourdi, ces personnes viennent du monde où ce trouvait miss Granger tantôt. Ce sont des connaissances à elle.
- Ah, d'accord… Ah, en parlant d'Hermione, elle se trouve dans la Forêt Interdite et…
- Nous le savions déjà. Mais comment se fait-il que vous, vous le sachiez ? dit-il en la regardant à travers ses lunettes en demi-lune.
- Euh, eh bien… Je suis partie à sa recherche, mais j'étais pas seule, monsieur !! Il y avait Haldir et monsieur Gimli !!
- Tout de même, c'était risqué. Je vais devoir en faire part à vos parents, dit le directeur.
Ginny grimaça.
- D'accord, monsieur.
*** *** *** ***
Harry s'arrêta face à la gargouille et réfléchit.
- Ouvre-toi, j'ai pas le temps de jouer aux devinettes ! Je dois absolument parler au Directeur !!
Harry tournait sur lui-même, c'est alors que la gargouille fit de la place pour Harry qui passa. Il toqua avec empressement et ouvrit sans attendre la permission.
- Professeur !! C'est grave ! Voldemort est dans la Forêt Interdite !!!…
Harry remarqua alors que Dumbledore n'était pas seul. Il inspira quelques secondes et rougit légèrement. Ginny et le vieil homme se levèrent et il se dirigea vers lui.
- Désolé, je me suis emporté.
- Ce n'est rien, Harry, es-tu sûr de ce que tu me dis ? Est-ce ta cicatrice ?
- Oui, et il n'est pas seul, je crois…
- Qui le suivait ? demanda Galadriel.
- Euh, un homme assez petit et tout en noir avec un aspect repoussant et tout courbé.
- Grima Langue de Serpent, souffla Gandalf. C'est pour cela que l'on entendait plus parler de lui en Terre du Milieu.
- Monsieur le Directeur ! s'exclama Ginny, il recherche Hermione !
- Quoi ?! Pourquoi ? dit Harry.
- Calmez-vous, les enfants. Mlle Weasley, retournez à votre dortoir, et toi Harry…
Ginny tapa du pied violemment.
- Il est HORS de question que je reste ici les bras croisés alors qu'Hermione se trouve dans la forêt !!!
- Quoi ? Qu'est-ce qu'elle fait là-bas ?! s'écria le brun. Professeur, laissez-moi y aller !
- Silence, vous deux ! Vous vous trouvez dans le bureau du directeur, dit Snape.
- Ce n'est rien Severus. Je vous en prie, soyez calmes. Cela ne sert à rien de vous énerver. Mlle Weasley, qui est avec Hermione ?
- Euh, Legolas… son ami je retiens pas son nom et les Elfes, monsieur.
- D'autres elfes ? murmura Frodo pour lui-même.
- Bien, alors ne paniquez pas. Ce ne sont pas des êtres si faibles. S'ils sont cachés, ils ne craindront rien.
Ginny bouillonnait intérieurement mais ne dit rien, Harry avait les poings serrés. C'est alors qu'un cri étrange résonna de la Forêt Interdite.
- Qu'est-ce ? fit Severus.
- Un Nazgûl… dit Frodo. Comment…
*** *** *** ***
Voldemort était dans la Forêt Interdite, marchant lentement à travers les bois. Grima était derrière, traînant les pieds.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée de venir ici, ce bois a l'air vivant… dit Grima.
- Il l'est sûrement, il y a toutes sortes de créatures dans les parages, Voldemort s'arrêta.
- Que se passe-t-il, pourquoi vous arrêtez-vous ?
- Il y a une très forte influence magique ici, je ne sais pas à quoi cela est dû…
L'homme serpent était face à l'immense arbre blanc, qui brillait de mille feux. Il posa sa main sur le tronc et un étrange phénomène se produisit : les feuilles tombèrent des branches et l'arbre semblait vouloir sortir de terre. Les racines se détachèrent et des formes presque charnues s'en détachèrent.
Un cri strident retentit de l'arbre, et des mains sortirent du tronc, suivit de près par une tête encapuchonnée, un buste et des jambes. Il rampa sur le sol, se cachant les yeux des rayons du soleil.
Voldemort fut étonné, mais pas Grima.
- Un Nazgûl, comment… Comment avez-vous fait ???
L'homme sourit.
- C'est l'un des serviteurs fidèles de Sauron, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Alors on va bien s'amuser. Toi, - Voldemort désignait le Nazgûl – ramène-moi cette sorcière qui possède le don de ton maître…
La chose cria de nouveau d'une voix stridente.
Depuis l'apparition du premier Nazgûl, trois autres arrivèrent. De par leurs pouvoirs, ils firent apparaître leurs montures hideuses et volantes : des dragons des airs, créatures sombres et cruelles. Ils montèrent dessus et partirent en direction du château.
- Qu'il ne reste rien de ce lieu, tuez-les tous, dit Voldemort. Mais n'oubliez pas, la sorcière vivante !
*** *** *** ***
Frodo serra son épaule comme si elle allait se détacher, il tremblait de la tête aux pieds et avait peur.
- C'est pas possible, ils nous suivent même ici… Nous ne sommes nulle part en sécurité, dit Frodo.
- Ne dites pas ça, jeune Hobbit. Ne cédez pas à la peur, ou elle vous consumera, dit calmement Galadriel.
Elle posa amicalement sa main sur l'épaule de Frodo, il secoua la tête.
- C'est quoi ce cri horrible ? C'est pire qu'un Dementor ! dit Ginny en se bouchant les oreilles.
- Qu'est-ce exactement ? demanda Dumbledore.
Un autre cri retentit, et un autre, et un autre. Le directeur ferma les yeux.
- Ce sont les créatures aux ordres de Sauron, mais ils sont censés avoir disparus depuis la destruction de l'Anneau, dit Gandalf. Je ne comprends pas comment ils ont fait pour quitter le monde des morts.
- Je pense que la jeune Hermione a ouvert un autre passage que celui-ci pour relier votre monde aux nôtres… dit Galadriel.
- Qu'insinuez-vous ? dit Harry d'un ton un peu rude.
- Je n'insinue rien, jeune homme. Je constate, dit l'elfe en le regardant dans les yeux.
Ils se dévisagèrent ainsi pendant quelques secondes et Galadriel regarda ailleurs, comme si de rien n'était.
- Veuillez excuser Potter, il n'a jamais écouté que lui-même depuis sa scolarité ici. Digne fils de son père, dit Severus.
Harry lui jeta un regard empli de haine.
- Severus, suivez-moi. Nous allons à la Forêt Interdite, dit le directeur.
*** *** *** ***
Aragorn se redressa en un bond lorsqu'il reconnut le cri des créatures de Sauron. Il accourut vers Legolas qui semblait tout aussi étonné.
- Il y en a même ici ?! dit Legolas. Comment est-ce possible ?!
- C'est les Naz-machin, c'est ça ? fit Hermione en tenant son ventre.
- Oui, et ils sont quatre si j'ai bien entendu… Aragorn resserra sa main contre son épée et scruta les environs des yeux.
- Je n'ai jamais entendu de cris aussi angoissant, qu'est-ce donc ? demanda Brafhindaël.
- Des Nazgûl, les spectres de Sauron, dit Aragorn. Il vaut mieux ne pas trop traîner dans les environs…
Hermione se mit alors à crier, faisant sursauter tous ceux qui étaient proche.
- Hogwarts ! Il y a Hogwarts, je suis sûre que c'est pour ça ! Voldemort a dû retrouver l'autre homme et l'a mené aux Nazgûl !
- L'autre homme ?
- Petit, pâlot comme la mort et des paroles pas rassurantes…
- Grima, dit Legolas.
- Je redoute la suite des évènement, dit Aragorn.
Fin du chapitre
J'en ai eu du mal pour ce chapitre ! Fiou !!
A la prochaine !!
