Série :Gundam wing.
Auteur : Ichigo.
Genre : Bishounen, yaoï, léger ooc.
Note :Les couples ne sont pas encore bien déterminé. Je laisse le mystère
planer.
Adresse : pour me contacter ? Une réclamation ? Laomaleys@yahoo.fr
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. (sauf Bahévar). C'est ce
qui s'appel un emprunt à long terme.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 3 : sombre torpeur.
Duo regardait distraitement un film loué dans le salon. Il savait que Trowa avait beaucoup de mal à supporter d'habitude son enthousiasme. Alors le seul moyen potable qu'il avait trouvé pour à la fois se calmer et surveiller tranquillement sans le froisser était de visionner des films.
Il s'était réprimé de commander des pizzas de peur que l'auteur de la menace n'en profite pour entrer dans la planque. Mine de rien, il faisait attention.
Surtout lorsqu'il s'agissait de la vie de ses amis. Sa seule famille.
Il ne comptait plus le nombre de nuit qu'il avait passé à pleurer son passé. Ni les obscures visions qui le torturaient, où il voyait l'église brûler, entendait les cris mélangés, la silhouette sortant en toute quiétude des flammes, son sourire.
Duo tortilla le bout de sa natte et se concentra sur Trowa. Ce dernier prenait son mal en patience, toujours impassible, assis sur un fauteuil entrain de lire un livre. L'assassin aurait juré que son ami bouillait intérieurement.
Il n'y avait pas eu de crise depuis. Heureusement pour Trowa, et pour Quatre. Voir Quatre aussi affecté par les évènements touchant Trowa lui avait confirmé ce qu'il devinait.
Quatre était amoureux de Trowa. Alors, Duo comprenait encore plus la douleur de Quatre qui devait éviter à tout prix Trowa tant que le problème des crises n'était pas résolut.
La fin de la journée.
Trowa se leva.
Bien que silencieusement, Duo le perçut et demanda où il allait. Trowa pris sa veste avant de répondre.
_Marcher un peu.
_Je viens avec toi.
_.
_Il ne faut pas te lâcher d'une semelle, alors y-a pas de négociation. Je t'accompagne.
_.
_Je prend ça pour un oui. Ne t'avise pas d'essayer de me perdre en chemin sinon je te lâche Death scythe au cul.
_.
_J'adore faire la conversation avec toi.
Ni une ni deux, Duo sauta sur un trench coat noir, éteignit le poste de télévision et écrivit un rapide mot tout en s'emparant d'un téléphone sans fils. Il dût pour cela traverser le salon de long en large en un temps record. Trowa l'attendait sagement sur le palier, résigné.
_On va où ?
_Sais pas.
_Ok.
Duo arriva, ferma la porte et resta silencieux à l'étonnement de Trowa. Ce dernier s'était douté des efforts que ferait l'américain, mais pas à ce point.
Néanmoins il goûta le silence bien venu, content et craignant par un mot de briser l'instant magique.
La planque était situé en bordure d'une grande ville du royaume de Sank, proche d'une falaise surplombant la mer.
Trowa avait décidé de ce promener dans les ruelles et Duo n'y voyait pas d'inconvénient car il avait emporter ses poignards au cas où.
Il ne le disait jamais, mais il portait constamment au moins deux dagues effilées, même en période de repos. C'est qu'il avait une réputation à tenir.
Avec la menace pesant sur Trowa, il avait augmenté ce nombre. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en Trowa pour se défendre. La crise pouvait survenir à n'importe quel moment et on lui avait enseigné d'être toujours prêt pour venir en aide à ceux qui en auraient besoin.
Le jeune homme à la natte avait survécut aux drames de son passé grâce à cela. Grâce à Solo, le chef de la bande sur L2 avant l'épidémie.
Le regard de Duo fut attiré par une étale dans la rue sombre. Un magasin, le seul, comme perdu dans l'immensité de la ville. Il s'interrogea sur le moment de la présence d'un magasin, loin du centre commercial, dans un quartier plutôt désert.
La curiosité l'emporta.
_Trowa. Allons voir les vitrines de cette échoppe.
_Duo.
_Juste un coup d'?il.
_.
_Tu vois quand tu es coopératif, ça va mieux.
Trowa leva les yeux au ciel, mais Duo s'en moqua, attiré par le bric à brac étalé dans la vitrine. Des coffrets de bois, des pièces de cuivre ouvragées, du tissus colorés, là, des instruments étranges, ailleurs, de vieux livres dont la couverture se ternissait. Duo fit un grand sourire.
_On entre.
_Quoi ?
_On entre.
_Pourquoi ?
_Je suis sur que l'on va trouver un cadeau pour Wufeï la dedans qui pourrait lui plaire.
_Cadeau ?
_C'est bientôt son anniversaire.
_Mais, comment le sais-tu ? Nous ne savons pas ce genre de chose pour éviter que quelqu'un puisse remonter jusqu'à nos véritables identités.
_Oui, mais moi je le sais.
Et Duo poussa Trowa à l'intérieur de l'échoppe avant qu'il ne demande plus de détail. L'atmosphère frappa de plein fouet l'américain.
Pendant un instant il hésita, ce qu'il observait confirmant ses sensations.
Une ambiance de ténèbres.
Cà et là des couteaux en formes étranges, des symboles cabalistiques tapissés sur les murs, des fioles dans une armoire, des boites aux contenus douteux, des étagères d'herbes, des livres, des armes.
Trowa fixait le vendeur derrière son bureau encombré.
_On s'arrache.
_Non. Le vendeur scruta Duo. Attendez, je dois.
_TRO. DEHORS.
Surprit par Duo, Trowa obeïssa sans un mot.
Duo ne bougeait pas, regardant le vendeur avec attention. Un turban recouvrait sa chevelure, une patience infinie se dégageait de lui. Il continua après quelques secondes de silence sa phrase.
_Je dois vous remettre des objets. Vous êtes des ténèbres.
_Moi seulement.
_Pourtant j'ai aussi un livre à remettre à votre compagnon. Vous n'êtes pas un loup garou, ni un vampire, ni une goule. Etes vous un sorcier, mage ou démon ?
_Donne moi le livre. Si il ne possède aucun sortilège, je le transmettrait à son destinataire.
Le vendeur fouilla dans l'arrière boutique et revins, chargé d'un livre et d'un objet enveloppé dans du tissus. Il les lui remis tout en marquant du respect pour Duo. Duo parcourut le livre rapidement, vérifia qu'il n'avait aucun dispositif dangereux caché dedans. Par contre il ne fit rien pour le second objet quand il le prit.
_Merci.
Duo se retourna et, juste avant de sortir ajouta au vendeur.
_Et je ne suis ni un sorcier, ni un mage, ni un démon.
_Mais votre aura est indéniablement lié aux ténèbres. Qui êtes vous ?
_Je suis ce que je suis.
La porte de l'échoppe se referma. Duo retrouva Trowa qui se demandait encore ce qui lui avait pris d'obéir.
_Pas de question. Et on retourne immédiatement à la planque.
Trop abasourdit, Trowa se contenta de ne rien dire, ne reconnaissant plus le Duo Maxwell pilote de gundam. A coté de lui était un homme jeune, serein, et surtout extrêmement sérieux. Montrait-il son vrai visage ?
Trowa fit claquer la porte de l'appartement en rentrant le dernier. Cela présageait les règlements de comptes.
Duo soupira en s'affalant dans le canapé, n'ayant toujours pas lâché les objets. Wufeï apparut, intrigué par le claquement de la porte, vite suivit par Heero. Trowa se planta devant Duo, intraitable.
_Explique-moi.
_Expliquez-nous. Intervint Wufeï s'installant sur un chaise.
Duo soupira de nouveau, toucha dans tout les sens le bouquin entre ses mains. De fines craquelures prouvaient que le livre avait connu la sécheresse, le cuir usé, la vieillesse du manuscrit.
Puis, visiblement satisfait de son examen, mais soucieux tout de même à le donner, Duo tendit le livre à Trowa. Trowa le prit, curieux de la prudence de son ami.
Duo se racla la gorge et commença le récit tout en ne perdant pas de vue sa devise. « I run, I hide but I never lie. »
_Trowa et moi sommes allés se promener dans les rues peu fréquentées de la ville. On a trouvé une boutique et on est entrés dedans. J'en porte la responsabilité, j'ai forcé Trowa. Mais il s'est révélé que s'était une boutique de sorcelleries. Et j'ai demandé à Trowa de sortir immédiatement. Je l'ai laissé dehors le temps de parler au vendeur. Il m'a remit se livre pour toi. La sorcellerie est mauvaise pour les non-initiés, mais ne t'en fait pas, le livre est sans danger.
_Depuis quand tu connais la sorcellerie ?
_Cela date juste après l'incendie de l'église Maxwell sur L2. J'ai été en contact avec des personnes usant de cette magie.
_Y-a-t-il une possibilité que notre couverture soit découverte ?
_Non.
_Comment se fait-il que Trowa ai été en danger en étant dans la boutique ?
_Il est sans défense face à la magie des ténèbres.
_Pas toi ?
_Parce que je connais les arcanes principales de défense.
_La magie.
Heero et Wufeï était septique, mais un regard sur Trowa les convainquit. L'interrogatoire reprit.
_Que tiens-tu dans tes mains Duo ?
_Je ne suis pas sur, mais je le devine. Un couteau. Le vendeur me la donné.
_Un rapport possible avec se qui arrive à Trowa ?
_Je ne crois pas. La magie peut permettre la manipulation, ou enchantement de vengeance, seulement je ne crois pas que cela s'applique à la crise.
Puis se fut le silence. Trowa le rompit.
_Dernier point. Comment as-tu eu connaissance du jour de naissance de Wufeï ?
Wufeï jura sur Nataku, et Heero fit un bond(très discret mais pas assez pour Duo).
_Je le sais. C'est tout.
Duo se leva et se dirigea vers la cuisine en continuant sur un : J'ai un petit creux maintenant. Il laissait pantois Trois pilotes de gundams qui, jusque là, n'avait jamais entendus parlé de magie.
Wufeï alla à l'étage afin de tout rapporter sans attendre à Quatre. Une voix retentit de la cuisine.
_Dis, Heero. Ca donne quoi sur ton PC ?
Duo se préparait un sandwich spécial à sa façon. Un mélange douteux de confiture, miel, chocolat, cornichon et surimi. Le surimi, toute une histoire.
Duo ne réalisa pas que Heero ne répondait pas, laissant ses pensées se rappeler sa rencontre avec cette curieuse nourriture. Un soir où le pilote froid et distant de Wing en avait eu marre de voir l'américain se gaver de sucrerie, celui-ci lui avait avaler de force un bâtonnet de surimi dans l'espoir de le calmer.
Ce fut l'inverse de l'effet escompté. Duo avait apprécié le surimi, demandé à Heero où se situait sa réserve et parfois, quand il s'ennuyait, le remerciait de lui avoir fait découvrir une saveur si surprenante. Depuis, Duo mangeait du surimi comme de la confiture.
A la fin, Duo mordit dans le pain, poussa un soupir d'aisance et revint au salon, son cerveau lui ayant fait comprendre que quelque chose d'important s'y passait. Il resta en arrêt devant un Trowa assis sur un fauteuil faisant la lecture à voix haute à Heero, à sa droite et Wufeï à sa gauche.
« PHOTO. » Cria son esprit.
Mais avant de dire quoi que se soit de comique sur la situation, son regard fut attiré en haut de l'escalier. Accoudé à la rambarde, Quatre écoutait attentivement, les yeux perdu dans le vague. Alors seulement Duo s'intéressa aux paroles de Trowa.
_.voilà pourquoi le conte qui suit n'en est pas vraiment un. A la lisière du rêve et de la réalité, de ce qui n'est pas et de se qui aurait pu, de ce qui sera peut être et de l'impossible, sur le terrain de la magie la clairvoyance prend une tout autre signification. Le lire fait déjà exister le conte dans les esprits, il suffit d'y être convaincu et il prend vie dans la vôtre, s'enracinant dans le c?ur. Qu'est-ce que le fait d'exister ? Qu'est-ce qui ne peut l'être ? Il est bien difficile de le cerner, et vous vous en rendrez compte, la notion devient plus brouillée dès que nous cherchons à savoir la cause de nos visions, de nos cauchemar, alors que cette vérité nous transperce quand nous ne tentons rien et attendons la fin.
Un ange passe. Vite suivit par un Duo motivé.
_Si ce n'est pas une allusion à ce qui t'arrive Trowa, je veux bien faire un pèlerinage dans la pire station d'OZ.
_Duo, la ferme.
« Réponse directe et infaillible du glaçon sur pattes. »
_Continue. Adressa Wufeï au lecteur un peu essoufflé.
Trowa n'avait pas l'habitude de parler aussi longtemps, mais seul son souffle l'indiquait. Sa voix était fluide et de son agréable à l'oreille. Légèrement monotone, ce qui risquait de faire endormir Duo. Mais il parlait sans accro ni blanc.
_Le prince du désert.D'aussi loin que la mémoire d'un conteur puisse aller, vaguement n'a-t-il toujours entendu de la légende de la forêt. Et cela pour tous. Et cela pour le bien de tous.
Une histoire dans une autre. La poursuite d'un conte et de son effet. Les contes sont si enjôleurs dans leurs apparences, si doux à écouter que l'on oublie souvent les conséquences néfaste de s'y raccrocher par espoir, ou par dépit. Et surtout dans le désert, terre de feu, de sable, et de chaleur.
Jadis la révélation d'une terre étrangère recouverte d'une immense foret. L'eau en se penchant au sol. Les fruits en se penchant vers le ciel.
D'une caresse on disait pouvoir toucher les animaux les plus harmonieux. Un rêve dans le désert, donné aux enfants le soir, autour d'un foyer, assoiffés de mots. Rien de bien méchant en cela.
Qui n'a jamais imaginé une vie meilleure ?
O les jolis contes des tendres années enfantines. O les poisons à jamais ancrés dans leurs c?urs.
Car lorsque survient la sécheresse, et que tout semble perdu, les hommes aiment à se donner corps et âmes en une quête à l'issus certaine. Le pays offrait la vision souhaité, ou les misères du manque d'eau prendrait fin. Un jeune gardien y trouverait refuge, appelant la pluie, gorgeant la terre, rendant fertile se qui n'est plus.
Un jeune gardien aux traits fragiles, cueillant dans ces mains le précieux liquide et l'apportant aux lèvres des mourants. Car ce n'est que dans la mort que les hommes, fous de douleur, accédaient enfin au royaume tant recherché, libérés et heureux.
Cependant, toujours au prix de la mort. Et dans la longue histoire du désert il advint une période de grande sécheresse. Mais après celle-ci, beaucoup de femmes pleurèrent la disparition des hommes rendus hagard par leur désir inaccessible.
Le conte de la forêt fut mis en cause, et fut interdit de tradition orale par tout les conteurs. Ainsi tombe dans l'oublie les contes trop dangereux, espérant qu'ils finiront par ne plus faire de victime.
Il n'est que tard lorsque l'on s'en rend compte. Oh, si vous continuez à lire ce livre, c'est que vous êtes soit fou, soit désespéré. N'ayez pourtant pas d'inquiétude. Car les contes sont imaginés dans le seul but de plaire et d'offrir de l'espoir. Vous qui poursuivez, passez la porte de l'imaginaire.
Décelez et régaler vous de la création de l'enchantement. Ici vous trouverez la clef de votre conscience.
.On continus ?
La question s'adressait plus à Duo que aux autres. Rapport d'expérience en objet magique et piégé. L'assassin fit son habituel sourire et désigna l'heure.
_Demain peut-être. Il est tard et nous n'avons pas encore mangés. Mais lire ce bouquin n'a rien de dangereux. On ne se transformeras pas en grenouilles car on n'est pas des princes. Mhmm, quoique, j'aimerais bien que ça m'arrive juste pour me faire embrasser par une princesse.
Quatre soupires s'élevèrent derrière un Duo triomphant qui rentrait dans la cuisine.
_Il a raison en plus. Parla Wufeï.
_Pour la grenouille ? Demanda en haut des escaliers, sur un ton doux, Quatre.
_Non. Pour le dîné.
_Hn. (« oui » Heero)
_.(« oui » Trowa)
Ichigo : Coucou les G-boys !
Duo : Oayo Ichigo.
Quatre : Bonjour.
(Silence des autres)
Duo : Bah ! Ne vous pressez pas pour souhaiter la bienvenue à l'auteur.
Wufeï : Je ne comprend rien à l'histoire.
Trowa : .
Heero : Et que fait la magie dedans ?
Duo : IL PARLE !
Heero : Baka.
Ichigo : -_-' Tout viendra en heure.
Duo : C'est comme les pizzas !
Quatre : A ce propos, qui fait la cuisine ce soir ?
Heero : Hn.
Ichigo : NAN, J'y crois pas !!!!
Quatre : On fait un roulement.
Duo : Heero va nous réchauffer un plat déjà cuisiné je pari. Vive le micro- onde.
Ichigo : Tu m'as fait peur. J'ai cru que Heero préparait le dîné.
Duo : Faut pas attendre un miracle.
Heero : Baka.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 3 : sombre torpeur.
Duo regardait distraitement un film loué dans le salon. Il savait que Trowa avait beaucoup de mal à supporter d'habitude son enthousiasme. Alors le seul moyen potable qu'il avait trouvé pour à la fois se calmer et surveiller tranquillement sans le froisser était de visionner des films.
Il s'était réprimé de commander des pizzas de peur que l'auteur de la menace n'en profite pour entrer dans la planque. Mine de rien, il faisait attention.
Surtout lorsqu'il s'agissait de la vie de ses amis. Sa seule famille.
Il ne comptait plus le nombre de nuit qu'il avait passé à pleurer son passé. Ni les obscures visions qui le torturaient, où il voyait l'église brûler, entendait les cris mélangés, la silhouette sortant en toute quiétude des flammes, son sourire.
Duo tortilla le bout de sa natte et se concentra sur Trowa. Ce dernier prenait son mal en patience, toujours impassible, assis sur un fauteuil entrain de lire un livre. L'assassin aurait juré que son ami bouillait intérieurement.
Il n'y avait pas eu de crise depuis. Heureusement pour Trowa, et pour Quatre. Voir Quatre aussi affecté par les évènements touchant Trowa lui avait confirmé ce qu'il devinait.
Quatre était amoureux de Trowa. Alors, Duo comprenait encore plus la douleur de Quatre qui devait éviter à tout prix Trowa tant que le problème des crises n'était pas résolut.
La fin de la journée.
Trowa se leva.
Bien que silencieusement, Duo le perçut et demanda où il allait. Trowa pris sa veste avant de répondre.
_Marcher un peu.
_Je viens avec toi.
_.
_Il ne faut pas te lâcher d'une semelle, alors y-a pas de négociation. Je t'accompagne.
_.
_Je prend ça pour un oui. Ne t'avise pas d'essayer de me perdre en chemin sinon je te lâche Death scythe au cul.
_.
_J'adore faire la conversation avec toi.
Ni une ni deux, Duo sauta sur un trench coat noir, éteignit le poste de télévision et écrivit un rapide mot tout en s'emparant d'un téléphone sans fils. Il dût pour cela traverser le salon de long en large en un temps record. Trowa l'attendait sagement sur le palier, résigné.
_On va où ?
_Sais pas.
_Ok.
Duo arriva, ferma la porte et resta silencieux à l'étonnement de Trowa. Ce dernier s'était douté des efforts que ferait l'américain, mais pas à ce point.
Néanmoins il goûta le silence bien venu, content et craignant par un mot de briser l'instant magique.
La planque était situé en bordure d'une grande ville du royaume de Sank, proche d'une falaise surplombant la mer.
Trowa avait décidé de ce promener dans les ruelles et Duo n'y voyait pas d'inconvénient car il avait emporter ses poignards au cas où.
Il ne le disait jamais, mais il portait constamment au moins deux dagues effilées, même en période de repos. C'est qu'il avait une réputation à tenir.
Avec la menace pesant sur Trowa, il avait augmenté ce nombre. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en Trowa pour se défendre. La crise pouvait survenir à n'importe quel moment et on lui avait enseigné d'être toujours prêt pour venir en aide à ceux qui en auraient besoin.
Le jeune homme à la natte avait survécut aux drames de son passé grâce à cela. Grâce à Solo, le chef de la bande sur L2 avant l'épidémie.
Le regard de Duo fut attiré par une étale dans la rue sombre. Un magasin, le seul, comme perdu dans l'immensité de la ville. Il s'interrogea sur le moment de la présence d'un magasin, loin du centre commercial, dans un quartier plutôt désert.
La curiosité l'emporta.
_Trowa. Allons voir les vitrines de cette échoppe.
_Duo.
_Juste un coup d'?il.
_.
_Tu vois quand tu es coopératif, ça va mieux.
Trowa leva les yeux au ciel, mais Duo s'en moqua, attiré par le bric à brac étalé dans la vitrine. Des coffrets de bois, des pièces de cuivre ouvragées, du tissus colorés, là, des instruments étranges, ailleurs, de vieux livres dont la couverture se ternissait. Duo fit un grand sourire.
_On entre.
_Quoi ?
_On entre.
_Pourquoi ?
_Je suis sur que l'on va trouver un cadeau pour Wufeï la dedans qui pourrait lui plaire.
_Cadeau ?
_C'est bientôt son anniversaire.
_Mais, comment le sais-tu ? Nous ne savons pas ce genre de chose pour éviter que quelqu'un puisse remonter jusqu'à nos véritables identités.
_Oui, mais moi je le sais.
Et Duo poussa Trowa à l'intérieur de l'échoppe avant qu'il ne demande plus de détail. L'atmosphère frappa de plein fouet l'américain.
Pendant un instant il hésita, ce qu'il observait confirmant ses sensations.
Une ambiance de ténèbres.
Cà et là des couteaux en formes étranges, des symboles cabalistiques tapissés sur les murs, des fioles dans une armoire, des boites aux contenus douteux, des étagères d'herbes, des livres, des armes.
Trowa fixait le vendeur derrière son bureau encombré.
_On s'arrache.
_Non. Le vendeur scruta Duo. Attendez, je dois.
_TRO. DEHORS.
Surprit par Duo, Trowa obeïssa sans un mot.
Duo ne bougeait pas, regardant le vendeur avec attention. Un turban recouvrait sa chevelure, une patience infinie se dégageait de lui. Il continua après quelques secondes de silence sa phrase.
_Je dois vous remettre des objets. Vous êtes des ténèbres.
_Moi seulement.
_Pourtant j'ai aussi un livre à remettre à votre compagnon. Vous n'êtes pas un loup garou, ni un vampire, ni une goule. Etes vous un sorcier, mage ou démon ?
_Donne moi le livre. Si il ne possède aucun sortilège, je le transmettrait à son destinataire.
Le vendeur fouilla dans l'arrière boutique et revins, chargé d'un livre et d'un objet enveloppé dans du tissus. Il les lui remis tout en marquant du respect pour Duo. Duo parcourut le livre rapidement, vérifia qu'il n'avait aucun dispositif dangereux caché dedans. Par contre il ne fit rien pour le second objet quand il le prit.
_Merci.
Duo se retourna et, juste avant de sortir ajouta au vendeur.
_Et je ne suis ni un sorcier, ni un mage, ni un démon.
_Mais votre aura est indéniablement lié aux ténèbres. Qui êtes vous ?
_Je suis ce que je suis.
La porte de l'échoppe se referma. Duo retrouva Trowa qui se demandait encore ce qui lui avait pris d'obéir.
_Pas de question. Et on retourne immédiatement à la planque.
Trop abasourdit, Trowa se contenta de ne rien dire, ne reconnaissant plus le Duo Maxwell pilote de gundam. A coté de lui était un homme jeune, serein, et surtout extrêmement sérieux. Montrait-il son vrai visage ?
Trowa fit claquer la porte de l'appartement en rentrant le dernier. Cela présageait les règlements de comptes.
Duo soupira en s'affalant dans le canapé, n'ayant toujours pas lâché les objets. Wufeï apparut, intrigué par le claquement de la porte, vite suivit par Heero. Trowa se planta devant Duo, intraitable.
_Explique-moi.
_Expliquez-nous. Intervint Wufeï s'installant sur un chaise.
Duo soupira de nouveau, toucha dans tout les sens le bouquin entre ses mains. De fines craquelures prouvaient que le livre avait connu la sécheresse, le cuir usé, la vieillesse du manuscrit.
Puis, visiblement satisfait de son examen, mais soucieux tout de même à le donner, Duo tendit le livre à Trowa. Trowa le prit, curieux de la prudence de son ami.
Duo se racla la gorge et commença le récit tout en ne perdant pas de vue sa devise. « I run, I hide but I never lie. »
_Trowa et moi sommes allés se promener dans les rues peu fréquentées de la ville. On a trouvé une boutique et on est entrés dedans. J'en porte la responsabilité, j'ai forcé Trowa. Mais il s'est révélé que s'était une boutique de sorcelleries. Et j'ai demandé à Trowa de sortir immédiatement. Je l'ai laissé dehors le temps de parler au vendeur. Il m'a remit se livre pour toi. La sorcellerie est mauvaise pour les non-initiés, mais ne t'en fait pas, le livre est sans danger.
_Depuis quand tu connais la sorcellerie ?
_Cela date juste après l'incendie de l'église Maxwell sur L2. J'ai été en contact avec des personnes usant de cette magie.
_Y-a-t-il une possibilité que notre couverture soit découverte ?
_Non.
_Comment se fait-il que Trowa ai été en danger en étant dans la boutique ?
_Il est sans défense face à la magie des ténèbres.
_Pas toi ?
_Parce que je connais les arcanes principales de défense.
_La magie.
Heero et Wufeï était septique, mais un regard sur Trowa les convainquit. L'interrogatoire reprit.
_Que tiens-tu dans tes mains Duo ?
_Je ne suis pas sur, mais je le devine. Un couteau. Le vendeur me la donné.
_Un rapport possible avec se qui arrive à Trowa ?
_Je ne crois pas. La magie peut permettre la manipulation, ou enchantement de vengeance, seulement je ne crois pas que cela s'applique à la crise.
Puis se fut le silence. Trowa le rompit.
_Dernier point. Comment as-tu eu connaissance du jour de naissance de Wufeï ?
Wufeï jura sur Nataku, et Heero fit un bond(très discret mais pas assez pour Duo).
_Je le sais. C'est tout.
Duo se leva et se dirigea vers la cuisine en continuant sur un : J'ai un petit creux maintenant. Il laissait pantois Trois pilotes de gundams qui, jusque là, n'avait jamais entendus parlé de magie.
Wufeï alla à l'étage afin de tout rapporter sans attendre à Quatre. Une voix retentit de la cuisine.
_Dis, Heero. Ca donne quoi sur ton PC ?
Duo se préparait un sandwich spécial à sa façon. Un mélange douteux de confiture, miel, chocolat, cornichon et surimi. Le surimi, toute une histoire.
Duo ne réalisa pas que Heero ne répondait pas, laissant ses pensées se rappeler sa rencontre avec cette curieuse nourriture. Un soir où le pilote froid et distant de Wing en avait eu marre de voir l'américain se gaver de sucrerie, celui-ci lui avait avaler de force un bâtonnet de surimi dans l'espoir de le calmer.
Ce fut l'inverse de l'effet escompté. Duo avait apprécié le surimi, demandé à Heero où se situait sa réserve et parfois, quand il s'ennuyait, le remerciait de lui avoir fait découvrir une saveur si surprenante. Depuis, Duo mangeait du surimi comme de la confiture.
A la fin, Duo mordit dans le pain, poussa un soupir d'aisance et revint au salon, son cerveau lui ayant fait comprendre que quelque chose d'important s'y passait. Il resta en arrêt devant un Trowa assis sur un fauteuil faisant la lecture à voix haute à Heero, à sa droite et Wufeï à sa gauche.
« PHOTO. » Cria son esprit.
Mais avant de dire quoi que se soit de comique sur la situation, son regard fut attiré en haut de l'escalier. Accoudé à la rambarde, Quatre écoutait attentivement, les yeux perdu dans le vague. Alors seulement Duo s'intéressa aux paroles de Trowa.
_.voilà pourquoi le conte qui suit n'en est pas vraiment un. A la lisière du rêve et de la réalité, de ce qui n'est pas et de se qui aurait pu, de ce qui sera peut être et de l'impossible, sur le terrain de la magie la clairvoyance prend une tout autre signification. Le lire fait déjà exister le conte dans les esprits, il suffit d'y être convaincu et il prend vie dans la vôtre, s'enracinant dans le c?ur. Qu'est-ce que le fait d'exister ? Qu'est-ce qui ne peut l'être ? Il est bien difficile de le cerner, et vous vous en rendrez compte, la notion devient plus brouillée dès que nous cherchons à savoir la cause de nos visions, de nos cauchemar, alors que cette vérité nous transperce quand nous ne tentons rien et attendons la fin.
Un ange passe. Vite suivit par un Duo motivé.
_Si ce n'est pas une allusion à ce qui t'arrive Trowa, je veux bien faire un pèlerinage dans la pire station d'OZ.
_Duo, la ferme.
« Réponse directe et infaillible du glaçon sur pattes. »
_Continue. Adressa Wufeï au lecteur un peu essoufflé.
Trowa n'avait pas l'habitude de parler aussi longtemps, mais seul son souffle l'indiquait. Sa voix était fluide et de son agréable à l'oreille. Légèrement monotone, ce qui risquait de faire endormir Duo. Mais il parlait sans accro ni blanc.
_Le prince du désert.D'aussi loin que la mémoire d'un conteur puisse aller, vaguement n'a-t-il toujours entendu de la légende de la forêt. Et cela pour tous. Et cela pour le bien de tous.
Une histoire dans une autre. La poursuite d'un conte et de son effet. Les contes sont si enjôleurs dans leurs apparences, si doux à écouter que l'on oublie souvent les conséquences néfaste de s'y raccrocher par espoir, ou par dépit. Et surtout dans le désert, terre de feu, de sable, et de chaleur.
Jadis la révélation d'une terre étrangère recouverte d'une immense foret. L'eau en se penchant au sol. Les fruits en se penchant vers le ciel.
D'une caresse on disait pouvoir toucher les animaux les plus harmonieux. Un rêve dans le désert, donné aux enfants le soir, autour d'un foyer, assoiffés de mots. Rien de bien méchant en cela.
Qui n'a jamais imaginé une vie meilleure ?
O les jolis contes des tendres années enfantines. O les poisons à jamais ancrés dans leurs c?urs.
Car lorsque survient la sécheresse, et que tout semble perdu, les hommes aiment à se donner corps et âmes en une quête à l'issus certaine. Le pays offrait la vision souhaité, ou les misères du manque d'eau prendrait fin. Un jeune gardien y trouverait refuge, appelant la pluie, gorgeant la terre, rendant fertile se qui n'est plus.
Un jeune gardien aux traits fragiles, cueillant dans ces mains le précieux liquide et l'apportant aux lèvres des mourants. Car ce n'est que dans la mort que les hommes, fous de douleur, accédaient enfin au royaume tant recherché, libérés et heureux.
Cependant, toujours au prix de la mort. Et dans la longue histoire du désert il advint une période de grande sécheresse. Mais après celle-ci, beaucoup de femmes pleurèrent la disparition des hommes rendus hagard par leur désir inaccessible.
Le conte de la forêt fut mis en cause, et fut interdit de tradition orale par tout les conteurs. Ainsi tombe dans l'oublie les contes trop dangereux, espérant qu'ils finiront par ne plus faire de victime.
Il n'est que tard lorsque l'on s'en rend compte. Oh, si vous continuez à lire ce livre, c'est que vous êtes soit fou, soit désespéré. N'ayez pourtant pas d'inquiétude. Car les contes sont imaginés dans le seul but de plaire et d'offrir de l'espoir. Vous qui poursuivez, passez la porte de l'imaginaire.
Décelez et régaler vous de la création de l'enchantement. Ici vous trouverez la clef de votre conscience.
.On continus ?
La question s'adressait plus à Duo que aux autres. Rapport d'expérience en objet magique et piégé. L'assassin fit son habituel sourire et désigna l'heure.
_Demain peut-être. Il est tard et nous n'avons pas encore mangés. Mais lire ce bouquin n'a rien de dangereux. On ne se transformeras pas en grenouilles car on n'est pas des princes. Mhmm, quoique, j'aimerais bien que ça m'arrive juste pour me faire embrasser par une princesse.
Quatre soupires s'élevèrent derrière un Duo triomphant qui rentrait dans la cuisine.
_Il a raison en plus. Parla Wufeï.
_Pour la grenouille ? Demanda en haut des escaliers, sur un ton doux, Quatre.
_Non. Pour le dîné.
_Hn. (« oui » Heero)
_.(« oui » Trowa)
Ichigo : Coucou les G-boys !
Duo : Oayo Ichigo.
Quatre : Bonjour.
(Silence des autres)
Duo : Bah ! Ne vous pressez pas pour souhaiter la bienvenue à l'auteur.
Wufeï : Je ne comprend rien à l'histoire.
Trowa : .
Heero : Et que fait la magie dedans ?
Duo : IL PARLE !
Heero : Baka.
Ichigo : -_-' Tout viendra en heure.
Duo : C'est comme les pizzas !
Quatre : A ce propos, qui fait la cuisine ce soir ?
Heero : Hn.
Ichigo : NAN, J'y crois pas !!!!
Quatre : On fait un roulement.
Duo : Heero va nous réchauffer un plat déjà cuisiné je pari. Vive le micro- onde.
Ichigo : Tu m'as fait peur. J'ai cru que Heero préparait le dîné.
Duo : Faut pas attendre un miracle.
Heero : Baka.
