Série : Gundam wing.
Auteur : Ichigo.
Genre : Bishounen, Yaoi, léger ooc.
Note :On va faire des couples classiques finalement : 1x2 et 3x4.
Adresse : pour me contacter ? Une réclamation ? Laomaleys@yahoo.fr
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. C'est ce qui s'appel un
emprunt à long terme.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 5 : Bruine effrayante
_Je suis dangereux Heero. Enormément. Ce n'est pas pour rien que j'ai le nom de Shinigami. J'étais tellement concentré tout à l'heure, tellement pris dans mon passé que j'ai oublié que je n'étais pas seul.
Ce n'est pas un hasard que je porte le nom de dieu de la mort. Ce n'est pas un hasard que je connaisse la sorcellerie.
Ce n'est pas un hasard que je sois un tueur.
Ce.Le style que j'ai nommé Solo provient de L2. Je l'ai appris alors que j'avais été recueillit par une bande étant orphelin. Les armes sont interdites là-bas pour les mineurs et nous l'étions tous.
Alors pour se défendre nous avions ce genre d'entraînement. C'était très difficile et pourtant nous nous sommes investit dans cet entraînement. Le seul espoir de survivre. Car nous étions des voleurs à la base, les meilleurs. Mais véritablement aucune lois n'empêchait des particuliers riches de nous tirer dessus comme des lapins.
De vulgaires animaux plus doués mais pas des humains dignes d'attention. Il fallait échapper aux balles. C'était l'essence de cet art du combat. Savoir où se situait le potentiel de danger, l'éviter et si il le faut, le maîtriser.
Maîtriser dans le sens de le mettre hors d'état de nuire, et non pas de le supprimer. Malgré cela, la famine, l'épidémie.
Nous continuions de respecter les codes de l'entraînement, au risque de perdre notre vie. Avant, je n'étais pas un tueur. Cet entraînement était un art qui se manifestait à travers notre bande. Et puis la bande s'égrena, petit à petit.
Alors que je pensais avoir trouvé un foyer, de la chaleur, un sursaut d'espoir.tout s'est écroulé en une nuit plus rouge et lumineuse.
Je suis resté le seul. Et j'ai vus la mort sortir des flammes. J'aurais dus mourir cette nuit. C'est pour cela que je l'ai vus. Et plus rien d'autre n'existait à cet instant que elle, la mort. Depuis je fait partis des ténèbres.
Le monde de la sorcellerie, de la magie, des zombis, des monstres, des vampires, et d'autres charmantes bêtes qu'il vaut mieux ne pas approcher de près.
Pour me protéger j'ai dus aller au delà de la limite de l'entraînement.
Un point de non retour.
J'ai tué un loup- garou.
Dû moins, je crois.
Et Shinigami est né.
Ainsi, à chaque fois que je me laisse porter par ce style de combat, j'ai beaucoup de mal à me contrôler. Plus tard j'ai quitté le monde des ténèbres qui affleure celui-ci de façon étrange. Afin de devenir un pilote.
Remarqué par le professeur G, c'est sur un gundam que j'ai fais mes preuves. Seulement, mon coté Shinigami ressortait. J'ai compris qu'il était moi, comment le contenir.Sauf lorsque je suis en train de pratiquer l'entraînement.
C'est pour cela qu'il ne faut pas être près de moi quand je suis dans cet état ou quand je risque de l'être.
« Où ? » Chaleur étouffante. Trop de lumière qui lui brûle les paupières. La gorge sèche. Résigné.
Effrayé.
« Pour ceux qui ont besoin de moi. Je resterai en vie. »
L'air lui brûle la peau, un tison dans la poitrine respirant faiblement. Impossible de bouger. On lui a entravé les mains et les pieds.
Trop de lumière.
Peu pas ouvrir les yeux.
Ce n'est pas un endroit qu'il connaît. Il se tend, les muscles douloureux d'avoir passés tant de temps dans la même position. Il se repère, malgré sa cécité qu'il espère temporaire. On le balance. Il est sur des vêtements. Il ne bouge pas, ayant entendus qu'il n'était pas seul. On le balance lentement.
« Transporté. »
« Vers quelle destination ? »
On ne l'a pas tué. On le veut vivant.
« Pourquoi ? Qui ? »
La traque lui revient en mémoire, un souvenir encore vif. Des armes courbées, des cordes. Ses poursuivants habillés entièrement. On ne voit que leurs yeux, assombris par les feuillages.
Les lourdes étoffes qui ne correspondent pas avec la nature de la forêt. Le calme est sa meilleur arme. Comme l'eau d'une source tranquille. Rester calme en toute circonstance.
Et lorsque la mousson arrive, se déchaîner en torrent impétueux. Attendre la mousson. Attendre.
_Tu es réveillé ?
Un frisson le parcourt. Qui peux posséder une telle voix, un tintement clair. Un jeune homme sûrement. A coté de lui pour le garder. Surveiller les moindres gestes. La voix reprend.
_Tu ne réponds pas ? Je le sais pourtant que tu es éveillé. Je le sent.
Impossible. Mais la voix transparaissait la sincérité.
« Il ne ment pas. Il le sent. »
La curiosité n'est pas bonne très souvent. Il hésite à faire quoi que ce soit.
_Tu n'as rien à craindre. Nous ne voulons pas te tuer.
Toujours le silence. La méfiance de Bahévar est en lui, il ne diras mot. Bahévar est en lui et l'aide. Son frère, le tigre, vit désormais en lui.
_Nous sommes désolés de t'avoir fait du mal.Tu comprends notre langue ?
Une main enserre son bras et le tort. Douleur. L'os de son bras est fêlé. Supporter. Ne pas montrer sa faiblesse. La voix devient menaçante.
_Touche le encore une fois et je te passe sur le fil de ma lame ! Il est le seul espoir pour notre peuple et c'est déjà un miracle qu'il ne s'est pas suicidé depuis que nous l'avons attrapés. Ne refait plus jamais ça ! ...
La douleur l'envahie. La fatigue joue aussi. Puis c'est le noir, le trou. Aucune sensation.
_Pourquoi ne jamais nous l'avoir dit ? Duo, il faut que tu te libères. Nous savons tous que, derrière cette joie de vivre se cache un passé de souffrance.
Heero berçait le jeune homme à la natte, le serrant contre lui pour lui prouver qu'il n'était pas seul. Duo n'avait pas pleuré, mais son ami sentait bien qu'il était sur le point de le faire. Les larmes pouvaient peut être le soulager, alors qu'elles restaient inefficaces pour lui.
_Heero. Je ne te reconnais plus. Tu parles beaucoup sans que cela ait un rapport avec une mission. Tu montres tes émotions plus facilement. Je parle avec toi de mon passé et...oh..
Duo venait de constater deux choses.
1, Il était très tard. Colère garantie de la part de Wufeï. Inquiétude maladive de la part de Quatre. Indifférence notoire de la part de Trowa.
2, Heero le berçait, l'écoutait patiemment, repoussait très souvent une mèche de ses cheveux tendr.
« NON ?! »
Si.
Bon, une petite nuance tout de même. Presque tendrement.
_Ils doivent se demander ce que nous faisons.
Heero essayait de voir les yeux que Duo s'obstinait à baisser. Et il rougit en se rendant compte qu'il les fuiraient dès la fraction de seconde où il les auraient enfin trouvé. Pour éviter cela il reprit la parole.
_Rentrons sans plus tarder.
Le noir devient blanc. On le prend, on l'arrache de force. Il quitte enfin l'état d'inconscience dans lequel il était plongé. Quatre personnes penchées sur lui.
Il les toise un instant, ne se rendant pas encore compte de se qui c'était passé. Et les souvenirs lui vrillent soudainement sa tête, lui coupant le souffle. Un autre cauchemar, une autre crise.
_Quatre ! Va-t-en !
Duo avait été le seul à remarquer la présence de l'ange blond. Wufeï jura dans sa langue natal et accompagna Quatre dans la cuisine. Trowa se tordait comme s'il souhaitait se libérer de liens aux poignets et aux chevilles. Duo fit un geste complètement insensé mais dictée par son instinct.
Quand sa petite voix Shinigamiesque ordonne de faire quoique ce soit pour venir en aide à un ami, pas de discutions.
Exécution.
Un poignard sortant de sa collection personnelle apparut dans sa main. De l'autre il s'empara d'un point de pression pour immobiliser Trowa. Et il fit mine de trancher les liens invisibles. Pourtant il avait l'impression de couper des cordes. Il y avait une résistance, sans aucun doute.
Heero le laissait faire, surprit de se que Duo faisait.
_Tu es libre Trow.
Shinigami pense qu'il faut dire son nom. Lequel ? C'est Heero qui termine.
_Trowihéma. Tu es libre.
Duo ne s'étonna pas outre mesure, quelque peu habitué maintenant à un Heero étrange. Il ajouta, voyant avec soulagement que c'était le bon nom, et que Trowa se détendait.
_Et cela pour toujours désormais. Un appel et on te tranchera les entraves.
Trowa attrapa l'épaule de Duo, les yeux fermés et s'endormit immédiatement. Duo avait fait un mouvement brusque pour élever son poignard hors d'atteinte de Trowa qui s'étalait sur lui, de peur qu'il ne se blesse.
Le poignard se mit juste devant le regard de Heero. Des entrelacs d'argent sur la lame de forme inaccoutumée, un manche en cuir noir rehaussé d'un contour de nacre. Une merveille de création.
Mortel et beau à la fois.
Car Heero ne doutait pas que le poignard puisse remplir sa fonction de départ. La lame était effilée. Le cadeau qu'il avait reçut accompagnant le livre de contes ?
Sûrement. Heero se reprit, détachant difficilement son attention du poignard. Il souleva Trowa, libérant Duo. Le pilote de Wing alla porter Trowa profondément endormit dans sa chambre. Le dos tourné, Heero sentait plus qu'il ne voyait le manque de réaction de Duo.
_Alors, tu te lèves ? Je te rappel que c'est ton tour de garde.
Duo maugréa une insulte en anglais pour lui-même et se leva.
_Je vais voir Quatre et j'arrive.
Et sur cela il partit en direction de la cuisine. Heero soupira. Il monta les marches de l'escalier menant aux chambres en pensant que Trowa n'était pas aussi lourd que ne l'aurait suggéré sa carrure.
Finalement il le borda en remarquant les frissons de froid du pilote de Heavy arms. Il s'assit sur le bord du lit et parla de tout et de n'importe quoi pour rassurer Trowa. Il prit grand plaisir à parler et à s'écouter parler.
Et Trowa semblait se calmer avec le son de sa voix. Heero poussa de nouveau un soupire.
_Trowa. Je ne sais que penser. Je veux t'aider et mes efforts sont vains. Pourquoi Quatre provoque une telle réaction chez toi ? Est-ce parce que tu l'aimes ?
Et que...Tu l'as vu comme moi dans les bras de Duo. J'ai vus ton trouble. Tu le rejettes car tu es jaloux de son amour pour Duo ? J'ai besoin de réponse pour t'aider. Sache que je suis là. Et que je ressens la même chose que toi...
Sa voix s'étrangla, incapable de parler plus. Dans le couloir, Duo s'était figé. Il revint sur ses pas et fit du bruit sur les marches de l'escalier pour annoncer son arrivée.
Wufeï regardait Quatre du coin de l'?il. Le pilote de Sand rock s'était assis sur une chaise, fixait la table en face de lui et gardait le silence. D'habitude, cela ne le gênait pas.
Il priait souvent Nataku de bâillonner Duo juste le temps de compter dix secondes. Il était rarement exaucé. Il gardait volontairement ses distances, selon les principes de son entraînement en tant que pilote de l'Altron.
Mais la situation exigeait un comportement moins solitaire. Sans le vouloir, il était venu à apprécier les autres pilotes. De ce fait, il avait cru que cela nuirait à sa concentration dans son gundam. Au contraire, il était devenu meilleur.
« On devient plus fort lorsque l'on a quelqu'un à protéger. »
Bon, en ce qui concerne Duo, il y avait encore du travail. Cependant, il comprenait les comportements de Heero et Trowa. Il comprenait pourquoi ils avaient été choisit pour être pilotes. Mais pour Quatre et Duo, il était plutôt dérouté.
Duo était tout le contraire de l'idée qu'il se faisait d'un tueur implacable. Quatre était d'une personnalité si douce qu'il était surprenant de le voir en première ligne d'une guerre. Pourtant, ils étaient indispensables.
Sans eux, les missions échoueraient, l'entente entre les pilotes serait impossible... Quatre et son Uchuu no kokoro, son innocence comme protection, cachant une toute autre personne. Le pilote de Sand rock savait être sans pitié face aux mobils dolls.
_Pourquoi il me repousse ?
Wufeï s'installa lui aussi.
_Tu as sentit ses émotions cette fois ?
_Non, pas vraiment. Tout est confus chez Trowa. Mais j'ai ressentis qu'il refusait ma présence.
_Trowa ou Trowihéma ?
_Je sais pas. Les deux peut être.
_Café ?
_Heu...oui, merci.
Le pilote à la queue de cheval sévère se leva et fit couler du café, préparant en même temps les tasses et le sucre.
_Du lait ?
_Une pointe seulement.
Wufeï s'exécuta et posa le tout sur la table.
_Qu'éprouves-tu pour Barton ?
Teinte rouge subite et recherche de trou de sourie immédiat, telle est la réaction de Quatre. Wufeï retint à grande peine son sourire.
_C'est un ami.
_Un ami ? Tu es sur ? Je l'ai observé. Et j'ai vus qu'il était secoué de t'avoir surprit en compagnie très proche de Maxwell. Vous étiez dans une position ambiguë.
Quatre baissa la tête et s'enferma dans le mutisme.
_Il est, je dirais, normal, que tu ne veuilles m'expliquer. Mais il faudrait que tu parles si toi et Duo...Pour vous déjà, car je pense que vous ne vous êtes pas déclaré l'un l'autre. Ensuite pour Barton. Qu'il ne souffre pas dans l'incertitude. Il sera raisonnable.
_Ce n'est pas ce que tu crois !
_Alors ?
Quatre resta muet, serrant les poings. Wufeï n'insista pas, voyant bien que cela ne servirait à rien.
_Ne le prend pas mal.
Et il partit, ajoutant lorsque la porte se fermait.
_Si tu veux de la compagnie, ou quelqu'un qui fasse la navette entre toi et là-haut, fais le moi savoir.
Wufeï chercha le tableau des services de repas placé au dessus du téléphone fixe. Il fit une grimace. C'était son tour de faire le repas.
« Wufeï, tu ne peux pas comprendre ce qui me lis à Duo. Plus que des amis, plus que des frères, mais pas amants. »
Duo jouait avec son poignard à coté de Trowa. Il réfléchissait sur ce qu'il avait entendu par mégarde. Heero faisait tout ces efforts pour lui. Pour gagner son c?ur ?
Il ne l'avait pas vu. Le voilà aveugle face à Heero. Duo ne cachait pas son air triste. Avant, pour lui, tout avait été bien délimité.
Enfin, c'est relatif. Trowa est un ami, pareil pour Wuffie. Quatre, un amour platonique, la séduction étant dans l'esprit, les gestes sont d'un amour fraternel.
Heero...une énigme. Le soldat parfait était si froid, si distant. Et ce qu'il avait dévoilé dernièrement le déboussolait. Son physique était agréable...voir très intéressant...
Mais lui, Duo, était normalement mort ! Donc il n'aurait jamais dût le rencontrer. Il n'aurait jamais dût tomber amoureux de lui. Sauf que, lorsqu'il repensait à la voix de Heero le berçant, son attention, sa véritable personnalité...
Il lui ressemblait bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Heero...Devait-il laisser son c?ur aller ou écouter le destin qui aurait dût être. Le destin...Etait-il écrit qu'il devait rater sa mort et errer à la recherche des incendiaires, vouant sa vie aux ténèbres et à la vengeance ?
Un sourire Shinigami se forma sur ses lèvres. Heero allait devoir prouver sa détermination...
Ichigo(se ruant sur le micro-onde) : Faim !
Quatre : La fanficseuse passe tout son temps libre devant l'ordinateur.
Duo : Elle adore nous torturer.
Ichigo : Non ! Je n'ai pas encore écrit de fics avec de la torture ! Ca me donne une idée tient...
Wufeï : Par Nataku ! Duo si je t'attrape !
Ichigo : ...J'te mords ! Je devrai arrêter de regarder les pubs moi ! Il paraît que cela grille les neurones. Mauvais.
Heero : La suite ?
Ichigo : Heu, ben...ça suit son petit bonhomme de chemin. Quatre et Trowa seront-ils le premier couple ? Quels sont les malheurs que Duo fera subir à Heero ? Wufeï sera l'éternel solitaire ?
Duo : Quelque chose qui ressemble à un citron ?
Ichigo : Non. On a de jeune lecteur.
Duo : Je proposais comme ça moi...
Ichigo : Et je te rappel que c'est une fics qui tourne autour de Trowa. Enfin...Ca commence avec ces cauchemars et cela se termine avec la fin de ceux-ci.
Duo : Mouais. Je trouvais que tu passais plus de révélations sur mon compte qu'autre chose.
Ichigo : Y-en a encore sur toi. Mais je vais maintenant sur Heero, puis sur Wufeï.
Quatre : La fics risque d'être longue.
Ichigo : J'en ferai pas un roman...je l'espère.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 5 : Bruine effrayante
_Je suis dangereux Heero. Enormément. Ce n'est pas pour rien que j'ai le nom de Shinigami. J'étais tellement concentré tout à l'heure, tellement pris dans mon passé que j'ai oublié que je n'étais pas seul.
Ce n'est pas un hasard que je porte le nom de dieu de la mort. Ce n'est pas un hasard que je connaisse la sorcellerie.
Ce n'est pas un hasard que je sois un tueur.
Ce.Le style que j'ai nommé Solo provient de L2. Je l'ai appris alors que j'avais été recueillit par une bande étant orphelin. Les armes sont interdites là-bas pour les mineurs et nous l'étions tous.
Alors pour se défendre nous avions ce genre d'entraînement. C'était très difficile et pourtant nous nous sommes investit dans cet entraînement. Le seul espoir de survivre. Car nous étions des voleurs à la base, les meilleurs. Mais véritablement aucune lois n'empêchait des particuliers riches de nous tirer dessus comme des lapins.
De vulgaires animaux plus doués mais pas des humains dignes d'attention. Il fallait échapper aux balles. C'était l'essence de cet art du combat. Savoir où se situait le potentiel de danger, l'éviter et si il le faut, le maîtriser.
Maîtriser dans le sens de le mettre hors d'état de nuire, et non pas de le supprimer. Malgré cela, la famine, l'épidémie.
Nous continuions de respecter les codes de l'entraînement, au risque de perdre notre vie. Avant, je n'étais pas un tueur. Cet entraînement était un art qui se manifestait à travers notre bande. Et puis la bande s'égrena, petit à petit.
Alors que je pensais avoir trouvé un foyer, de la chaleur, un sursaut d'espoir.tout s'est écroulé en une nuit plus rouge et lumineuse.
Je suis resté le seul. Et j'ai vus la mort sortir des flammes. J'aurais dus mourir cette nuit. C'est pour cela que je l'ai vus. Et plus rien d'autre n'existait à cet instant que elle, la mort. Depuis je fait partis des ténèbres.
Le monde de la sorcellerie, de la magie, des zombis, des monstres, des vampires, et d'autres charmantes bêtes qu'il vaut mieux ne pas approcher de près.
Pour me protéger j'ai dus aller au delà de la limite de l'entraînement.
Un point de non retour.
J'ai tué un loup- garou.
Dû moins, je crois.
Et Shinigami est né.
Ainsi, à chaque fois que je me laisse porter par ce style de combat, j'ai beaucoup de mal à me contrôler. Plus tard j'ai quitté le monde des ténèbres qui affleure celui-ci de façon étrange. Afin de devenir un pilote.
Remarqué par le professeur G, c'est sur un gundam que j'ai fais mes preuves. Seulement, mon coté Shinigami ressortait. J'ai compris qu'il était moi, comment le contenir.Sauf lorsque je suis en train de pratiquer l'entraînement.
C'est pour cela qu'il ne faut pas être près de moi quand je suis dans cet état ou quand je risque de l'être.
« Où ? » Chaleur étouffante. Trop de lumière qui lui brûle les paupières. La gorge sèche. Résigné.
Effrayé.
« Pour ceux qui ont besoin de moi. Je resterai en vie. »
L'air lui brûle la peau, un tison dans la poitrine respirant faiblement. Impossible de bouger. On lui a entravé les mains et les pieds.
Trop de lumière.
Peu pas ouvrir les yeux.
Ce n'est pas un endroit qu'il connaît. Il se tend, les muscles douloureux d'avoir passés tant de temps dans la même position. Il se repère, malgré sa cécité qu'il espère temporaire. On le balance. Il est sur des vêtements. Il ne bouge pas, ayant entendus qu'il n'était pas seul. On le balance lentement.
« Transporté. »
« Vers quelle destination ? »
On ne l'a pas tué. On le veut vivant.
« Pourquoi ? Qui ? »
La traque lui revient en mémoire, un souvenir encore vif. Des armes courbées, des cordes. Ses poursuivants habillés entièrement. On ne voit que leurs yeux, assombris par les feuillages.
Les lourdes étoffes qui ne correspondent pas avec la nature de la forêt. Le calme est sa meilleur arme. Comme l'eau d'une source tranquille. Rester calme en toute circonstance.
Et lorsque la mousson arrive, se déchaîner en torrent impétueux. Attendre la mousson. Attendre.
_Tu es réveillé ?
Un frisson le parcourt. Qui peux posséder une telle voix, un tintement clair. Un jeune homme sûrement. A coté de lui pour le garder. Surveiller les moindres gestes. La voix reprend.
_Tu ne réponds pas ? Je le sais pourtant que tu es éveillé. Je le sent.
Impossible. Mais la voix transparaissait la sincérité.
« Il ne ment pas. Il le sent. »
La curiosité n'est pas bonne très souvent. Il hésite à faire quoi que ce soit.
_Tu n'as rien à craindre. Nous ne voulons pas te tuer.
Toujours le silence. La méfiance de Bahévar est en lui, il ne diras mot. Bahévar est en lui et l'aide. Son frère, le tigre, vit désormais en lui.
_Nous sommes désolés de t'avoir fait du mal.Tu comprends notre langue ?
Une main enserre son bras et le tort. Douleur. L'os de son bras est fêlé. Supporter. Ne pas montrer sa faiblesse. La voix devient menaçante.
_Touche le encore une fois et je te passe sur le fil de ma lame ! Il est le seul espoir pour notre peuple et c'est déjà un miracle qu'il ne s'est pas suicidé depuis que nous l'avons attrapés. Ne refait plus jamais ça ! ...
La douleur l'envahie. La fatigue joue aussi. Puis c'est le noir, le trou. Aucune sensation.
_Pourquoi ne jamais nous l'avoir dit ? Duo, il faut que tu te libères. Nous savons tous que, derrière cette joie de vivre se cache un passé de souffrance.
Heero berçait le jeune homme à la natte, le serrant contre lui pour lui prouver qu'il n'était pas seul. Duo n'avait pas pleuré, mais son ami sentait bien qu'il était sur le point de le faire. Les larmes pouvaient peut être le soulager, alors qu'elles restaient inefficaces pour lui.
_Heero. Je ne te reconnais plus. Tu parles beaucoup sans que cela ait un rapport avec une mission. Tu montres tes émotions plus facilement. Je parle avec toi de mon passé et...oh..
Duo venait de constater deux choses.
1, Il était très tard. Colère garantie de la part de Wufeï. Inquiétude maladive de la part de Quatre. Indifférence notoire de la part de Trowa.
2, Heero le berçait, l'écoutait patiemment, repoussait très souvent une mèche de ses cheveux tendr.
« NON ?! »
Si.
Bon, une petite nuance tout de même. Presque tendrement.
_Ils doivent se demander ce que nous faisons.
Heero essayait de voir les yeux que Duo s'obstinait à baisser. Et il rougit en se rendant compte qu'il les fuiraient dès la fraction de seconde où il les auraient enfin trouvé. Pour éviter cela il reprit la parole.
_Rentrons sans plus tarder.
Le noir devient blanc. On le prend, on l'arrache de force. Il quitte enfin l'état d'inconscience dans lequel il était plongé. Quatre personnes penchées sur lui.
Il les toise un instant, ne se rendant pas encore compte de se qui c'était passé. Et les souvenirs lui vrillent soudainement sa tête, lui coupant le souffle. Un autre cauchemar, une autre crise.
_Quatre ! Va-t-en !
Duo avait été le seul à remarquer la présence de l'ange blond. Wufeï jura dans sa langue natal et accompagna Quatre dans la cuisine. Trowa se tordait comme s'il souhaitait se libérer de liens aux poignets et aux chevilles. Duo fit un geste complètement insensé mais dictée par son instinct.
Quand sa petite voix Shinigamiesque ordonne de faire quoique ce soit pour venir en aide à un ami, pas de discutions.
Exécution.
Un poignard sortant de sa collection personnelle apparut dans sa main. De l'autre il s'empara d'un point de pression pour immobiliser Trowa. Et il fit mine de trancher les liens invisibles. Pourtant il avait l'impression de couper des cordes. Il y avait une résistance, sans aucun doute.
Heero le laissait faire, surprit de se que Duo faisait.
_Tu es libre Trow.
Shinigami pense qu'il faut dire son nom. Lequel ? C'est Heero qui termine.
_Trowihéma. Tu es libre.
Duo ne s'étonna pas outre mesure, quelque peu habitué maintenant à un Heero étrange. Il ajouta, voyant avec soulagement que c'était le bon nom, et que Trowa se détendait.
_Et cela pour toujours désormais. Un appel et on te tranchera les entraves.
Trowa attrapa l'épaule de Duo, les yeux fermés et s'endormit immédiatement. Duo avait fait un mouvement brusque pour élever son poignard hors d'atteinte de Trowa qui s'étalait sur lui, de peur qu'il ne se blesse.
Le poignard se mit juste devant le regard de Heero. Des entrelacs d'argent sur la lame de forme inaccoutumée, un manche en cuir noir rehaussé d'un contour de nacre. Une merveille de création.
Mortel et beau à la fois.
Car Heero ne doutait pas que le poignard puisse remplir sa fonction de départ. La lame était effilée. Le cadeau qu'il avait reçut accompagnant le livre de contes ?
Sûrement. Heero se reprit, détachant difficilement son attention du poignard. Il souleva Trowa, libérant Duo. Le pilote de Wing alla porter Trowa profondément endormit dans sa chambre. Le dos tourné, Heero sentait plus qu'il ne voyait le manque de réaction de Duo.
_Alors, tu te lèves ? Je te rappel que c'est ton tour de garde.
Duo maugréa une insulte en anglais pour lui-même et se leva.
_Je vais voir Quatre et j'arrive.
Et sur cela il partit en direction de la cuisine. Heero soupira. Il monta les marches de l'escalier menant aux chambres en pensant que Trowa n'était pas aussi lourd que ne l'aurait suggéré sa carrure.
Finalement il le borda en remarquant les frissons de froid du pilote de Heavy arms. Il s'assit sur le bord du lit et parla de tout et de n'importe quoi pour rassurer Trowa. Il prit grand plaisir à parler et à s'écouter parler.
Et Trowa semblait se calmer avec le son de sa voix. Heero poussa de nouveau un soupire.
_Trowa. Je ne sais que penser. Je veux t'aider et mes efforts sont vains. Pourquoi Quatre provoque une telle réaction chez toi ? Est-ce parce que tu l'aimes ?
Et que...Tu l'as vu comme moi dans les bras de Duo. J'ai vus ton trouble. Tu le rejettes car tu es jaloux de son amour pour Duo ? J'ai besoin de réponse pour t'aider. Sache que je suis là. Et que je ressens la même chose que toi...
Sa voix s'étrangla, incapable de parler plus. Dans le couloir, Duo s'était figé. Il revint sur ses pas et fit du bruit sur les marches de l'escalier pour annoncer son arrivée.
Wufeï regardait Quatre du coin de l'?il. Le pilote de Sand rock s'était assis sur une chaise, fixait la table en face de lui et gardait le silence. D'habitude, cela ne le gênait pas.
Il priait souvent Nataku de bâillonner Duo juste le temps de compter dix secondes. Il était rarement exaucé. Il gardait volontairement ses distances, selon les principes de son entraînement en tant que pilote de l'Altron.
Mais la situation exigeait un comportement moins solitaire. Sans le vouloir, il était venu à apprécier les autres pilotes. De ce fait, il avait cru que cela nuirait à sa concentration dans son gundam. Au contraire, il était devenu meilleur.
« On devient plus fort lorsque l'on a quelqu'un à protéger. »
Bon, en ce qui concerne Duo, il y avait encore du travail. Cependant, il comprenait les comportements de Heero et Trowa. Il comprenait pourquoi ils avaient été choisit pour être pilotes. Mais pour Quatre et Duo, il était plutôt dérouté.
Duo était tout le contraire de l'idée qu'il se faisait d'un tueur implacable. Quatre était d'une personnalité si douce qu'il était surprenant de le voir en première ligne d'une guerre. Pourtant, ils étaient indispensables.
Sans eux, les missions échoueraient, l'entente entre les pilotes serait impossible... Quatre et son Uchuu no kokoro, son innocence comme protection, cachant une toute autre personne. Le pilote de Sand rock savait être sans pitié face aux mobils dolls.
_Pourquoi il me repousse ?
Wufeï s'installa lui aussi.
_Tu as sentit ses émotions cette fois ?
_Non, pas vraiment. Tout est confus chez Trowa. Mais j'ai ressentis qu'il refusait ma présence.
_Trowa ou Trowihéma ?
_Je sais pas. Les deux peut être.
_Café ?
_Heu...oui, merci.
Le pilote à la queue de cheval sévère se leva et fit couler du café, préparant en même temps les tasses et le sucre.
_Du lait ?
_Une pointe seulement.
Wufeï s'exécuta et posa le tout sur la table.
_Qu'éprouves-tu pour Barton ?
Teinte rouge subite et recherche de trou de sourie immédiat, telle est la réaction de Quatre. Wufeï retint à grande peine son sourire.
_C'est un ami.
_Un ami ? Tu es sur ? Je l'ai observé. Et j'ai vus qu'il était secoué de t'avoir surprit en compagnie très proche de Maxwell. Vous étiez dans une position ambiguë.
Quatre baissa la tête et s'enferma dans le mutisme.
_Il est, je dirais, normal, que tu ne veuilles m'expliquer. Mais il faudrait que tu parles si toi et Duo...Pour vous déjà, car je pense que vous ne vous êtes pas déclaré l'un l'autre. Ensuite pour Barton. Qu'il ne souffre pas dans l'incertitude. Il sera raisonnable.
_Ce n'est pas ce que tu crois !
_Alors ?
Quatre resta muet, serrant les poings. Wufeï n'insista pas, voyant bien que cela ne servirait à rien.
_Ne le prend pas mal.
Et il partit, ajoutant lorsque la porte se fermait.
_Si tu veux de la compagnie, ou quelqu'un qui fasse la navette entre toi et là-haut, fais le moi savoir.
Wufeï chercha le tableau des services de repas placé au dessus du téléphone fixe. Il fit une grimace. C'était son tour de faire le repas.
« Wufeï, tu ne peux pas comprendre ce qui me lis à Duo. Plus que des amis, plus que des frères, mais pas amants. »
Duo jouait avec son poignard à coté de Trowa. Il réfléchissait sur ce qu'il avait entendu par mégarde. Heero faisait tout ces efforts pour lui. Pour gagner son c?ur ?
Il ne l'avait pas vu. Le voilà aveugle face à Heero. Duo ne cachait pas son air triste. Avant, pour lui, tout avait été bien délimité.
Enfin, c'est relatif. Trowa est un ami, pareil pour Wuffie. Quatre, un amour platonique, la séduction étant dans l'esprit, les gestes sont d'un amour fraternel.
Heero...une énigme. Le soldat parfait était si froid, si distant. Et ce qu'il avait dévoilé dernièrement le déboussolait. Son physique était agréable...voir très intéressant...
Mais lui, Duo, était normalement mort ! Donc il n'aurait jamais dût le rencontrer. Il n'aurait jamais dût tomber amoureux de lui. Sauf que, lorsqu'il repensait à la voix de Heero le berçant, son attention, sa véritable personnalité...
Il lui ressemblait bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Heero...Devait-il laisser son c?ur aller ou écouter le destin qui aurait dût être. Le destin...Etait-il écrit qu'il devait rater sa mort et errer à la recherche des incendiaires, vouant sa vie aux ténèbres et à la vengeance ?
Un sourire Shinigami se forma sur ses lèvres. Heero allait devoir prouver sa détermination...
Ichigo(se ruant sur le micro-onde) : Faim !
Quatre : La fanficseuse passe tout son temps libre devant l'ordinateur.
Duo : Elle adore nous torturer.
Ichigo : Non ! Je n'ai pas encore écrit de fics avec de la torture ! Ca me donne une idée tient...
Wufeï : Par Nataku ! Duo si je t'attrape !
Ichigo : ...J'te mords ! Je devrai arrêter de regarder les pubs moi ! Il paraît que cela grille les neurones. Mauvais.
Heero : La suite ?
Ichigo : Heu, ben...ça suit son petit bonhomme de chemin. Quatre et Trowa seront-ils le premier couple ? Quels sont les malheurs que Duo fera subir à Heero ? Wufeï sera l'éternel solitaire ?
Duo : Quelque chose qui ressemble à un citron ?
Ichigo : Non. On a de jeune lecteur.
Duo : Je proposais comme ça moi...
Ichigo : Et je te rappel que c'est une fics qui tourne autour de Trowa. Enfin...Ca commence avec ces cauchemars et cela se termine avec la fin de ceux-ci.
Duo : Mouais. Je trouvais que tu passais plus de révélations sur mon compte qu'autre chose.
Ichigo : Y-en a encore sur toi. Mais je vais maintenant sur Heero, puis sur Wufeï.
Quatre : La fics risque d'être longue.
Ichigo : J'en ferai pas un roman...je l'espère.
