Série : Gundam wing
Auteur : Ichigo
Genre: Bishounen, yaoï, léger OOC.
Note .
Cora, merci ! ! ! Je me dépèche de terminer car j'ai l'impression de ne
pas avancer.
Mimi, ^^ j'étais pas sur, mais je suis finalement parti pour un 1x2. Ok, je te promet une histoire rien que pour toi avec un 2x5, on fait comme ça ?
Adresse : pour me contacter ? Une réclamation ? Laomaleys@yahoo.fr Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. C'est ce qui s'appel un emprunt à long terme.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 8 : opaque horizon
Deux jours s'étaient écoulées dans le plomb de l'incertitude. Wufeï, la future cible de Sôji, affichait une indifférence grandiose sur son triste sort. Au royaume de Sank, Heero, Quatre, Trowa et Wufeï faisaient face à Réléna mais semblaient plus absent que d'habitude.
_On dirait des statues de marbres ! Qu'est-ce qui ce passe ?
Heero se détacha de l'imprenable vue qu'offrait une fenêtre ouverte pour lui répondre d'un ton monocorde.
_ Pour votre sécurité nous ne vous renseignerons pas.
_ Je dois cacher une artiste de cirque en la faisant passé pour morte et Duo est seul sur L3 entre la vie et la mort, pourtant je ne dois pas être au courant des raisons de ces événements. Je veux que l'on m'explique.
Tous ce tournèrent vers Trowa, certains interrogatifs, d'autres décidés. Trowa poussa un léger soupire et s'apprêtait à parler lorsque un signal sonore provenant de l'ordinateur de Heero le coupa dans son élan.
_ Les professeurs.
*** _Jeune homme, vous n'avez pas le droit.
_ Je suis le dernier à me soucier des interdits chères demoiselles. Alors laissez moi aller où l'on a besoin de moi.
_ Voyons, vous n'êtes pas remis !
_ Vous avez déjà vu un malade dans mon état se rétablir en trois jours ?
_ Non.
_ Et bien maintenant c'est le cas. Bonne journée mesdames.
*** Quatre avait profité d'un moment de calme pour appeler l'hôpital qui hébergeait Duo sous le pseudonyme de « Stéphane Grey ». Enfin, calme était devenu si relatif pour le jeune homme blond. Il ressentait parfois la dualité des esprits contenu dans le corps de Trowa et il n'arrivait pas encore à bien les discerner. C'est pour cela qu'il cherchait à reposer son don en se recueillant dans l'immense jardin de l'ambassade de Sank ou bien dans sa chambre. Il arrêta de respirer lorsque le visiophone lui avertit que le malade enregistré sous le nom de Stéphane Grey était sortit de l'établissement. Aucune autre précisions n'accompagnait cette nouvelle. Duo se serait fait enlever ? Par qui sinon Oz ? Il déboula dans le salon et lâcha la nouvelle à ceux qui étaient présent dans un seul souffle. Il y avait Heero devant l'ordinateur afin de converser avec les professeurs sur la prétendue future mission à accomplir. Réléna était penchée distraitement derrière le soldat parfait, une feuille de données à la main. Et Wufeï assis sur une chaise, car il avait ordre de ne plus jamais être seul. Cela fit l'effet d'une bombe.
_ oz nous aurait repéré.
Heero passa une main dans ses cheveux, signe très rare de sa part et présageant des événements difficiles. Wufeï se leva et parla à la suite.
_ Ou cela peut être Sôji. Aux dernières nouvelles il était sur L3.
_ Nous n'avions pas le choix de laisser Duo sur L3. D'après les informations circulant sur la colonie le funambule Emmanuel Blue-edge est mort pendant l'opération qui visait à le sauver des deux balles qui lui ont transpercées la poitrine. L'une d'elle se logeant trop près du c?ur.
Réléna soupira et décida de remédier à son ignorance.
_ D'habitude je suis diplomate mais là vous dépassés les bornes. Je veux savoir ce qui se passe.
Un long silence flotta dans la pièce et finalement Heero le rompit.
_ D'accord mais plus tard. Je dois régler quelque chose avant.
Il se tourna vers l'écran d'où les professeurs avaient suivi l'échange.
_ Heero.
_ Professeurs, je suis navré de devoir vous annoncer mon refus quant à l'exécution de cette mission. En effet, les récents événements nous ont fait perdre un pilote et notre situation est instable car à tout moment ce chiffre peut augmenter. Les gundams seront désormais inutilisables jusqu'à ce que cette situation se débloque. Mission refusée.
Et il éteignit le poste sous les yeux ébahis de Quatre, Wufeï et même de Réléna qui n'en revenait pas qu'un tel discourt provenait du glaçon. Quatre aperçut le regard neuf et remplit d'admiration que posait la princesse sur le pilote de Wing. Un sourire amère se fendit sur son visage en songeant aux sentiments qu'il avait détecté auparavant chez le soldat parfait.
_ Toute cette histoire a commencé le jour où nous étions.
Trowa regardait le livre entre ses mains avec une impression de soulagement. Ce livre lui avait rendu ses souvenirs, sa vie. Au moins une partie. Et il touchait maintenant le délicat cuir de la couverture, n'osant le poursuivre de peur de réveiller en lui des douleurs plus effrayantes que celles de ces cauchemars. Comme un amnésique qui est au bord d'un abîme, hésitant à le franchir.
/ Ouvre ce livre. A moins que tu ne préfères que cela soit moi qui te raconte ta vie précédente./
« Bahévar. Est-ce que tout s'éclaircira ? »
/ Je ne suis pas devin. Mais une bonne partie sur toi même. Sur ce que tu es et sur ce que tu ressens. Ton ami à la cascade soyeuse devrait t'aider à compléter les lacunes./
« Ouvrons ensemble ce livre. »
Le prince du désert avait décidé de retourner immédiatement aux abords de la foret, là où le milieu était plus familier pour ses compagnons. Les pertes encourues dans la recherche de l'être commandant aux pluies avaient laissées un goût amère pour eux. Le gardien était là et représentait à lui seul l'enfer vécut à la place du paradis. Des sept compagnons, cinq éprouvèrent de la ranc?ur. Mais une fois le sable sous leurs pieds. Le gardien s'éveilla et le prince lui posa sa requête d'une voix douce et attentionnée. Le gardien refusa, prit de peur par la chaleur aride du désert. Il avoua son ignorance quant aux fait d'amener la pluie sur un sol aussi inhospitalier. Pendant deux semaines les sept compagnons et le prince emmenèrent de force le gardien à l'intérieur du désert. Puis le prince reposa sa requête d'une voix plus pressante et agacée. Le gardien lui exposa la même réponse mais cette fois, indifférente. Deux semaines passèrent et elles furent horribles pour le gardien. Voyant les étrangers continuer en direction de l'intérieur du désert, il essaya au départ de les faire changer d'avis. Il ne reçut que dénigrement et souffrance. Alors il se laissa dépérir, mais le prince un soir en mal fit conversation sur les étoiles avec lui et remarqua le traitement infligée. Depuis il le surveilla. A la fin, le gardien éprouva de la curiosité envers les compagnons sur la vie dans le désert. Pour la troisième fois, le prince réitéra sa demande auprès du gardien, d'une voix respectueuse et triste. Le gardien se désola de répondre de nouveau par son ignorance. Le prince tomba malade. Alors les cinq compagnons, avides de vengeance, laissèrent le gardien au milieu du désert.
Lorsqu'ils parvinrent à rentrer dans leurs cités, la foule les accueillit en sauveurs et le prince fut soigné à temps. En effet, de la pluie s'était abattue par trois fois par période de deux semaines, correspondant aux demandes du prince. Et les habitants attendaient la prochaine vague le soir même de leurs rentrés. Mais rien ne vint. Le prince fut guérit rapidement et connu le sort du gardien un mois plus tard. L'eau n'avait toujours pas manifestée sa présence depuis. Pourtant, au delà de l'inquiétude pour son peuple, il se surprit à s'inquiéter du gardien. Et il se lança dans une recherche désespérée et solitaire du gardien. En chemin il aborda une oasis fraîche. Il y passa la nuit, mais des démons le tourmentaient dans ses rêves, lui demandant sans cesse la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « pour mon peuple » Le prince ne se laissa pas envahir par le doute et il continua, en direction de la foret dangereuse. Il aborda une seconde oasis et y passa de nouveau la nuit. Les démons reprirent leurs droits dans ses rêves et lui demandèrent la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « pour le gardien » Il continua son chemin, renforcer malgré la nuit mouvementée. Finalement, dans le terrain de roc annonçant la foret, il rencontra une autre oasis. La nuit tombait et il fut contraint d'y passer la nuit. Les démons refirent surfaces et le harcelèrent. Ils demandaient toujours la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « parce que je tient à lui et que je pleure à chaque instant son absence. » Alors le gardien se révéla en rêve au prince, nageant dans la source qui avait prit une couleur sombre. Il était mort à l'endroit où le prince se tenait, juste devant sa foret. Prit à la fois de remords et de joie, le prince l'embrassa et but à ses lèvres l'eau de la source. Le matin se leva et découvrit un corps sans vie dans la dernière oasis, celle qui était née après la première requête du prince. Et dans la plus grande cité du désert, deux sources avaient surgit et se rejoignaient juste avant de tomber dans une galerie de pierres. Depuis, il est dit que les âmes du peuple du désert vont vers la mort en empruntant le chemin des deux sources.
Réléna, dont les longs cheveux blond étaient retenus en arrière par deux tresses, croisa les bras tout en se recalant dans son fauteuil. L'histoire lui paraissait invraisemblable et à la fois logique.
_Vous avez mon soutien.
Que pouvait-elle dire de plus ? Wufeï était si serein, Quatre si sur de lui et Heero. Heero était Heero, mais il venait de démontrer qu'il avait du talent dans la narration orale. Puis elle se rappela d'une personne qui était à son service, un vieil homme qui avait connu le clan des larmes. Réléna consulta ses fichiers et trouva l'adresse de cet homme. Elle la fit imprimer et tendit la feuille à Heero.
_Gilbert Malraison. Un ancien employé qui peut avoir des informations sur ce fameux clan des larmes. C'est tout ce que je peux pour le moment. Il est en retraite dans le royaume de Sank. Allez le voir de ma part.
Heero hocha la tête en signe de remerciement. Réléna haussa les épaules et leur souhaita d'avoir de la chance tandis que les pilotes de gundams sortaient de la pièce. Ils se réunirent finalement dans une cour du jardin.
Le jeune pilote de Wing cherchait des informations sur Malraison et laissa à Quatre le soin de mettre au courant Trowa .
_Moi et Heero allons le voir. Wufeï et toi restez ici. L'ambassade du royaume de Sank possède un dispositif de sécurité efficace.
Trowa fit une grimace et il se reprit rapidement pour en expliquer la cause.
_C'est Bahévar. Il me dit que le jeune homme à la cascade de miel est proche et va éclaircir la situation.
_Le jeune homme à la cascade de miel ? C'est qui ?
_ Je ne sais.
_SALUT LES GARS ! AVOUEZ QUE VOUS VOUS ETES ENNUYE SANS MOI ! ! ! ! ! !
Un éclair noir passa devant Trowa et souleva un Quatre inquiet.
_Duo ! Et tes blessures! Qu'est-ce que tu fais là ? ! Le shinigami répondit par un rire éclatant, ce qui mit à l'épreuve la patience de chacun.
_ Je suis le dieu de la mort. Tant que la mort ne veut pas de moi, je guérirais à la vitesse de la lumière. Que s'est-il passé en mon absence ? Où est Heero ? *** Heero fit un sourire carnassier qui ressemblait à s'y méprendre à celui de Shinigami. En effet, il venait de retrouver la trace de Sôji, et de Malraison. Malraison avait été assassiné récemment et sa tombe était sur L3. Sôji, lui, venait d'atterrir au royaume de Sank. Heero arma son pistolet, vérifia les caméras de surveillance, et se dirigea vers le salon.
Une voix qui s'élève, une voix familière. Le pilote de Wing stoppa avant d'entrer dans le salon. Duo. Duo était là. Duo était revenu, et semblait se porter à merveille. Heero se laissa glisser, le dos au mur, une larme de joie perlant sa joue. Il était heureux et ressentait trop de sentiments en contradiction avec son éducation de soldat. Un trop plein qu'il ne parvenait pas à gérer. Sa tête s'embrouilla.
_Non, j'ai fais mon choix. J'ai décidé de vivre. J'ai décidé de vivre.
Et dans le flot, Heero entendit un étrange son. Un bip répétitif. Une bombe. Où ? Heero se fia à son oreille, arpentant le couloir. Le hurlement de Duo lui perce les tympans.
_IL Y A UNE BOMBE ARMEE !
Il se retourna pour apercevoir Réléna et les autres s'enfuir. Duo le remarque.
_Heero, nom de Dieu, Barres-toi ! Ca va nous exploser à la gueule !
_Non.
Et Heero dévissa tranquillement une plaque de bouche d'aération. Duo l'avait rejoint et le sermonnait encore.
_Heero. On se casse. IMMEDIATEMENT !
Ce dernier ne répondait même plus. Il voyait l'enchevêtrement des fils. Lequel ?
_Duo, ta couleur préférée.
_Heu, le noir pourquoi ?
Clik.
Heero ressortit sa main avec un fil violet.
_Heero ! J'ai bien cru que tu allais couper un fil au hasard !
_Hn, il n'y avait pas de fil noir , j'ai pris celui qui s'en rapprochait le plus.
Duo se pencha pour voir la bombe. Elle affichait 15 secondes et était entourée de fils noirs hormis un fil rouge , bleu et le reste du violet.
_Depuis quand Le soldat parfait fait-il de l'humour ?
_Remue-toi Duo. Sôji est dans le coin. Il va dans le quartier nord de l'ambassade.
_Mais c'est là où se sont réfugiés les autres.
_Si Shinigami se prend la peine de m'accompagner.
Duo émit un rire effrayant.
_Toujours là quand on me le demande. Shinigami's lives !
Heero secoua la tête, grogna sur un baka natté et courut vers l'aile nord du batiment, suivit de près par le psychopathe du groupe.
***
Réléna fusillait littéralement l'écran du regard. On pouvait y voir un homme d'une vingtaine d'années, les cheveux noir en brosse, les yeux moqueur et un petit sourire en coin détestable. Quatre se tenait entre lui et Wufeï. Trowa s'était avancé vers l'écran pour boucher la vue d'une caméra miniature juste devant.
_Sôji ?
_Oh ! Tu connais déjà mon nom. Alors tu sais aussi se que je suis ?
_.
_J'était un membre du clan des larmes, et normalement j'aurai du mourir avec eux dans l'incendie que tu as provoqué à Hambourg. Ouais, comme un peu ton copain qui se surnomme Shinigami. Le Dieu de la Mort ! Quel égoïste. Il se croyait être le seul dans ce cas ? Tu vois ? Tu ne peux pas me tuer, car la mort ne veux pas de moi.
_.
_Pas causant. Bon, seconde étape, pourquoi me suis-je vengé ? Enfin, si on peux appelé cela une vengeance.Je voulais décimer les restes du clan mercenaire qui n'aurait jamais du vivre après notre passage. Maudite prophétie. Ce fut facile pour ta s?ur, mais toi, tu étais entouré de pilotes de gundams. La menace n'était pas légère. Et surtout l'un de tes amis était comme moi. Mais personne ne se remet d'une balle en plein c?ur. C'est vrai, j'ai crut au départ avoir échoué pour lui.Seul le résultat compte.
_.Vous êtes ignoble.
_Oui, les messages électronique, c'était pour vous mener sur une mauvaise piste. Il devait forcement y avoir un mordu d'informatique dans votre groupe. Wufeï n'a jamais été une cible.
Après tout fut rapide. Heero qui rentre dans la salle où se situait sôji pour le mettre en joug. Sôji qui appui sur une touche, une rafale dirigé vers Quatre et qui le touche. Duo qui surgit et essaye de le protéger. Trowa qui découvre son arme et tire dans un trou sombre dans le mur droit. A l'écran, Sôji qui s'écroule, fauché par celle de Trowa et celle de Heero. Et le hurlement de Duo, serrant le corps inerte du pilote blond.
*** Ichigo : je ne fais pas de lemon. Sinon je le signalerais en rouge au début de la fic.
Duo : Bon alors peu être une prochaine fois ?
Ichigo : Va réparer ton gundam.
Duo : Ok. Y-a Wufeï dans le hangar. J'ai à lui parler.
Quatre : Dans l'histoire, je vais mourir ?
Ichigo : Je ne sais pas. Cela dépendra de tes fans.
Quatre : Tout mes fans ! Menacés Ichigo ! Je ne veux pas mourir !
Ichigo : Et pourquoi tu ne veux pas mourir ? Cela n'aurait pas un rapport avec Trowa ?
Quatre(rouge) : On m'appel.
Heero : Trowa est en compagnie de Catherine dans l'aile médicale de l'ambassade.
Rélena : Heero, Je t'ai retrouvée!
Heero : Dites, Ichigo. Vous pouvez me tuer ? Ou la tuer, elle ?
Ichigo : Heu, Heero.
Mimi, ^^ j'étais pas sur, mais je suis finalement parti pour un 1x2. Ok, je te promet une histoire rien que pour toi avec un 2x5, on fait comme ça ?
Adresse : pour me contacter ? Une réclamation ? Laomaleys@yahoo.fr Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. C'est ce qui s'appel un emprunt à long terme.
Un Souvenir, Juste Un De Trop.
« Trowa »
chapitre 8 : opaque horizon
Deux jours s'étaient écoulées dans le plomb de l'incertitude. Wufeï, la future cible de Sôji, affichait une indifférence grandiose sur son triste sort. Au royaume de Sank, Heero, Quatre, Trowa et Wufeï faisaient face à Réléna mais semblaient plus absent que d'habitude.
_On dirait des statues de marbres ! Qu'est-ce qui ce passe ?
Heero se détacha de l'imprenable vue qu'offrait une fenêtre ouverte pour lui répondre d'un ton monocorde.
_ Pour votre sécurité nous ne vous renseignerons pas.
_ Je dois cacher une artiste de cirque en la faisant passé pour morte et Duo est seul sur L3 entre la vie et la mort, pourtant je ne dois pas être au courant des raisons de ces événements. Je veux que l'on m'explique.
Tous ce tournèrent vers Trowa, certains interrogatifs, d'autres décidés. Trowa poussa un léger soupire et s'apprêtait à parler lorsque un signal sonore provenant de l'ordinateur de Heero le coupa dans son élan.
_ Les professeurs.
*** _Jeune homme, vous n'avez pas le droit.
_ Je suis le dernier à me soucier des interdits chères demoiselles. Alors laissez moi aller où l'on a besoin de moi.
_ Voyons, vous n'êtes pas remis !
_ Vous avez déjà vu un malade dans mon état se rétablir en trois jours ?
_ Non.
_ Et bien maintenant c'est le cas. Bonne journée mesdames.
*** Quatre avait profité d'un moment de calme pour appeler l'hôpital qui hébergeait Duo sous le pseudonyme de « Stéphane Grey ». Enfin, calme était devenu si relatif pour le jeune homme blond. Il ressentait parfois la dualité des esprits contenu dans le corps de Trowa et il n'arrivait pas encore à bien les discerner. C'est pour cela qu'il cherchait à reposer son don en se recueillant dans l'immense jardin de l'ambassade de Sank ou bien dans sa chambre. Il arrêta de respirer lorsque le visiophone lui avertit que le malade enregistré sous le nom de Stéphane Grey était sortit de l'établissement. Aucune autre précisions n'accompagnait cette nouvelle. Duo se serait fait enlever ? Par qui sinon Oz ? Il déboula dans le salon et lâcha la nouvelle à ceux qui étaient présent dans un seul souffle. Il y avait Heero devant l'ordinateur afin de converser avec les professeurs sur la prétendue future mission à accomplir. Réléna était penchée distraitement derrière le soldat parfait, une feuille de données à la main. Et Wufeï assis sur une chaise, car il avait ordre de ne plus jamais être seul. Cela fit l'effet d'une bombe.
_ oz nous aurait repéré.
Heero passa une main dans ses cheveux, signe très rare de sa part et présageant des événements difficiles. Wufeï se leva et parla à la suite.
_ Ou cela peut être Sôji. Aux dernières nouvelles il était sur L3.
_ Nous n'avions pas le choix de laisser Duo sur L3. D'après les informations circulant sur la colonie le funambule Emmanuel Blue-edge est mort pendant l'opération qui visait à le sauver des deux balles qui lui ont transpercées la poitrine. L'une d'elle se logeant trop près du c?ur.
Réléna soupira et décida de remédier à son ignorance.
_ D'habitude je suis diplomate mais là vous dépassés les bornes. Je veux savoir ce qui se passe.
Un long silence flotta dans la pièce et finalement Heero le rompit.
_ D'accord mais plus tard. Je dois régler quelque chose avant.
Il se tourna vers l'écran d'où les professeurs avaient suivi l'échange.
_ Heero.
_ Professeurs, je suis navré de devoir vous annoncer mon refus quant à l'exécution de cette mission. En effet, les récents événements nous ont fait perdre un pilote et notre situation est instable car à tout moment ce chiffre peut augmenter. Les gundams seront désormais inutilisables jusqu'à ce que cette situation se débloque. Mission refusée.
Et il éteignit le poste sous les yeux ébahis de Quatre, Wufeï et même de Réléna qui n'en revenait pas qu'un tel discourt provenait du glaçon. Quatre aperçut le regard neuf et remplit d'admiration que posait la princesse sur le pilote de Wing. Un sourire amère se fendit sur son visage en songeant aux sentiments qu'il avait détecté auparavant chez le soldat parfait.
_ Toute cette histoire a commencé le jour où nous étions.
Trowa regardait le livre entre ses mains avec une impression de soulagement. Ce livre lui avait rendu ses souvenirs, sa vie. Au moins une partie. Et il touchait maintenant le délicat cuir de la couverture, n'osant le poursuivre de peur de réveiller en lui des douleurs plus effrayantes que celles de ces cauchemars. Comme un amnésique qui est au bord d'un abîme, hésitant à le franchir.
/ Ouvre ce livre. A moins que tu ne préfères que cela soit moi qui te raconte ta vie précédente./
« Bahévar. Est-ce que tout s'éclaircira ? »
/ Je ne suis pas devin. Mais une bonne partie sur toi même. Sur ce que tu es et sur ce que tu ressens. Ton ami à la cascade soyeuse devrait t'aider à compléter les lacunes./
« Ouvrons ensemble ce livre. »
Le prince du désert avait décidé de retourner immédiatement aux abords de la foret, là où le milieu était plus familier pour ses compagnons. Les pertes encourues dans la recherche de l'être commandant aux pluies avaient laissées un goût amère pour eux. Le gardien était là et représentait à lui seul l'enfer vécut à la place du paradis. Des sept compagnons, cinq éprouvèrent de la ranc?ur. Mais une fois le sable sous leurs pieds. Le gardien s'éveilla et le prince lui posa sa requête d'une voix douce et attentionnée. Le gardien refusa, prit de peur par la chaleur aride du désert. Il avoua son ignorance quant aux fait d'amener la pluie sur un sol aussi inhospitalier. Pendant deux semaines les sept compagnons et le prince emmenèrent de force le gardien à l'intérieur du désert. Puis le prince reposa sa requête d'une voix plus pressante et agacée. Le gardien lui exposa la même réponse mais cette fois, indifférente. Deux semaines passèrent et elles furent horribles pour le gardien. Voyant les étrangers continuer en direction de l'intérieur du désert, il essaya au départ de les faire changer d'avis. Il ne reçut que dénigrement et souffrance. Alors il se laissa dépérir, mais le prince un soir en mal fit conversation sur les étoiles avec lui et remarqua le traitement infligée. Depuis il le surveilla. A la fin, le gardien éprouva de la curiosité envers les compagnons sur la vie dans le désert. Pour la troisième fois, le prince réitéra sa demande auprès du gardien, d'une voix respectueuse et triste. Le gardien se désola de répondre de nouveau par son ignorance. Le prince tomba malade. Alors les cinq compagnons, avides de vengeance, laissèrent le gardien au milieu du désert.
Lorsqu'ils parvinrent à rentrer dans leurs cités, la foule les accueillit en sauveurs et le prince fut soigné à temps. En effet, de la pluie s'était abattue par trois fois par période de deux semaines, correspondant aux demandes du prince. Et les habitants attendaient la prochaine vague le soir même de leurs rentrés. Mais rien ne vint. Le prince fut guérit rapidement et connu le sort du gardien un mois plus tard. L'eau n'avait toujours pas manifestée sa présence depuis. Pourtant, au delà de l'inquiétude pour son peuple, il se surprit à s'inquiéter du gardien. Et il se lança dans une recherche désespérée et solitaire du gardien. En chemin il aborda une oasis fraîche. Il y passa la nuit, mais des démons le tourmentaient dans ses rêves, lui demandant sans cesse la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « pour mon peuple » Le prince ne se laissa pas envahir par le doute et il continua, en direction de la foret dangereuse. Il aborda une seconde oasis et y passa de nouveau la nuit. Les démons reprirent leurs droits dans ses rêves et lui demandèrent la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « pour le gardien » Il continua son chemin, renforcer malgré la nuit mouvementée. Finalement, dans le terrain de roc annonçant la foret, il rencontra une autre oasis. La nuit tombait et il fut contraint d'y passer la nuit. Les démons refirent surfaces et le harcelèrent. Ils demandaient toujours la cause de sa poursuite et d'y renoncer. « parce que je tient à lui et que je pleure à chaque instant son absence. » Alors le gardien se révéla en rêve au prince, nageant dans la source qui avait prit une couleur sombre. Il était mort à l'endroit où le prince se tenait, juste devant sa foret. Prit à la fois de remords et de joie, le prince l'embrassa et but à ses lèvres l'eau de la source. Le matin se leva et découvrit un corps sans vie dans la dernière oasis, celle qui était née après la première requête du prince. Et dans la plus grande cité du désert, deux sources avaient surgit et se rejoignaient juste avant de tomber dans une galerie de pierres. Depuis, il est dit que les âmes du peuple du désert vont vers la mort en empruntant le chemin des deux sources.
Réléna, dont les longs cheveux blond étaient retenus en arrière par deux tresses, croisa les bras tout en se recalant dans son fauteuil. L'histoire lui paraissait invraisemblable et à la fois logique.
_Vous avez mon soutien.
Que pouvait-elle dire de plus ? Wufeï était si serein, Quatre si sur de lui et Heero. Heero était Heero, mais il venait de démontrer qu'il avait du talent dans la narration orale. Puis elle se rappela d'une personne qui était à son service, un vieil homme qui avait connu le clan des larmes. Réléna consulta ses fichiers et trouva l'adresse de cet homme. Elle la fit imprimer et tendit la feuille à Heero.
_Gilbert Malraison. Un ancien employé qui peut avoir des informations sur ce fameux clan des larmes. C'est tout ce que je peux pour le moment. Il est en retraite dans le royaume de Sank. Allez le voir de ma part.
Heero hocha la tête en signe de remerciement. Réléna haussa les épaules et leur souhaita d'avoir de la chance tandis que les pilotes de gundams sortaient de la pièce. Ils se réunirent finalement dans une cour du jardin.
Le jeune pilote de Wing cherchait des informations sur Malraison et laissa à Quatre le soin de mettre au courant Trowa .
_Moi et Heero allons le voir. Wufeï et toi restez ici. L'ambassade du royaume de Sank possède un dispositif de sécurité efficace.
Trowa fit une grimace et il se reprit rapidement pour en expliquer la cause.
_C'est Bahévar. Il me dit que le jeune homme à la cascade de miel est proche et va éclaircir la situation.
_Le jeune homme à la cascade de miel ? C'est qui ?
_ Je ne sais.
_SALUT LES GARS ! AVOUEZ QUE VOUS VOUS ETES ENNUYE SANS MOI ! ! ! ! ! !
Un éclair noir passa devant Trowa et souleva un Quatre inquiet.
_Duo ! Et tes blessures! Qu'est-ce que tu fais là ? ! Le shinigami répondit par un rire éclatant, ce qui mit à l'épreuve la patience de chacun.
_ Je suis le dieu de la mort. Tant que la mort ne veut pas de moi, je guérirais à la vitesse de la lumière. Que s'est-il passé en mon absence ? Où est Heero ? *** Heero fit un sourire carnassier qui ressemblait à s'y méprendre à celui de Shinigami. En effet, il venait de retrouver la trace de Sôji, et de Malraison. Malraison avait été assassiné récemment et sa tombe était sur L3. Sôji, lui, venait d'atterrir au royaume de Sank. Heero arma son pistolet, vérifia les caméras de surveillance, et se dirigea vers le salon.
Une voix qui s'élève, une voix familière. Le pilote de Wing stoppa avant d'entrer dans le salon. Duo. Duo était là. Duo était revenu, et semblait se porter à merveille. Heero se laissa glisser, le dos au mur, une larme de joie perlant sa joue. Il était heureux et ressentait trop de sentiments en contradiction avec son éducation de soldat. Un trop plein qu'il ne parvenait pas à gérer. Sa tête s'embrouilla.
_Non, j'ai fais mon choix. J'ai décidé de vivre. J'ai décidé de vivre.
Et dans le flot, Heero entendit un étrange son. Un bip répétitif. Une bombe. Où ? Heero se fia à son oreille, arpentant le couloir. Le hurlement de Duo lui perce les tympans.
_IL Y A UNE BOMBE ARMEE !
Il se retourna pour apercevoir Réléna et les autres s'enfuir. Duo le remarque.
_Heero, nom de Dieu, Barres-toi ! Ca va nous exploser à la gueule !
_Non.
Et Heero dévissa tranquillement une plaque de bouche d'aération. Duo l'avait rejoint et le sermonnait encore.
_Heero. On se casse. IMMEDIATEMENT !
Ce dernier ne répondait même plus. Il voyait l'enchevêtrement des fils. Lequel ?
_Duo, ta couleur préférée.
_Heu, le noir pourquoi ?
Clik.
Heero ressortit sa main avec un fil violet.
_Heero ! J'ai bien cru que tu allais couper un fil au hasard !
_Hn, il n'y avait pas de fil noir , j'ai pris celui qui s'en rapprochait le plus.
Duo se pencha pour voir la bombe. Elle affichait 15 secondes et était entourée de fils noirs hormis un fil rouge , bleu et le reste du violet.
_Depuis quand Le soldat parfait fait-il de l'humour ?
_Remue-toi Duo. Sôji est dans le coin. Il va dans le quartier nord de l'ambassade.
_Mais c'est là où se sont réfugiés les autres.
_Si Shinigami se prend la peine de m'accompagner.
Duo émit un rire effrayant.
_Toujours là quand on me le demande. Shinigami's lives !
Heero secoua la tête, grogna sur un baka natté et courut vers l'aile nord du batiment, suivit de près par le psychopathe du groupe.
***
Réléna fusillait littéralement l'écran du regard. On pouvait y voir un homme d'une vingtaine d'années, les cheveux noir en brosse, les yeux moqueur et un petit sourire en coin détestable. Quatre se tenait entre lui et Wufeï. Trowa s'était avancé vers l'écran pour boucher la vue d'une caméra miniature juste devant.
_Sôji ?
_Oh ! Tu connais déjà mon nom. Alors tu sais aussi se que je suis ?
_.
_J'était un membre du clan des larmes, et normalement j'aurai du mourir avec eux dans l'incendie que tu as provoqué à Hambourg. Ouais, comme un peu ton copain qui se surnomme Shinigami. Le Dieu de la Mort ! Quel égoïste. Il se croyait être le seul dans ce cas ? Tu vois ? Tu ne peux pas me tuer, car la mort ne veux pas de moi.
_.
_Pas causant. Bon, seconde étape, pourquoi me suis-je vengé ? Enfin, si on peux appelé cela une vengeance.Je voulais décimer les restes du clan mercenaire qui n'aurait jamais du vivre après notre passage. Maudite prophétie. Ce fut facile pour ta s?ur, mais toi, tu étais entouré de pilotes de gundams. La menace n'était pas légère. Et surtout l'un de tes amis était comme moi. Mais personne ne se remet d'une balle en plein c?ur. C'est vrai, j'ai crut au départ avoir échoué pour lui.Seul le résultat compte.
_.Vous êtes ignoble.
_Oui, les messages électronique, c'était pour vous mener sur une mauvaise piste. Il devait forcement y avoir un mordu d'informatique dans votre groupe. Wufeï n'a jamais été une cible.
Après tout fut rapide. Heero qui rentre dans la salle où se situait sôji pour le mettre en joug. Sôji qui appui sur une touche, une rafale dirigé vers Quatre et qui le touche. Duo qui surgit et essaye de le protéger. Trowa qui découvre son arme et tire dans un trou sombre dans le mur droit. A l'écran, Sôji qui s'écroule, fauché par celle de Trowa et celle de Heero. Et le hurlement de Duo, serrant le corps inerte du pilote blond.
*** Ichigo : je ne fais pas de lemon. Sinon je le signalerais en rouge au début de la fic.
Duo : Bon alors peu être une prochaine fois ?
Ichigo : Va réparer ton gundam.
Duo : Ok. Y-a Wufeï dans le hangar. J'ai à lui parler.
Quatre : Dans l'histoire, je vais mourir ?
Ichigo : Je ne sais pas. Cela dépendra de tes fans.
Quatre : Tout mes fans ! Menacés Ichigo ! Je ne veux pas mourir !
Ichigo : Et pourquoi tu ne veux pas mourir ? Cela n'aurait pas un rapport avec Trowa ?
Quatre(rouge) : On m'appel.
Heero : Trowa est en compagnie de Catherine dans l'aile médicale de l'ambassade.
Rélena : Heero, Je t'ai retrouvée!
Heero : Dites, Ichigo. Vous pouvez me tuer ? Ou la tuer, elle ?
Ichigo : Heu, Heero.
