Le cadeau des sages
Alors, un petit Disclaimer pour faire comme tout le monde ! Tout ça, c'est à moi, Non !!! Tapez pas la tête, AÏE, d'accord j'avoue, c'est un peu a notre JK Rowling préférée, un peu a moi, et puis plus loin vous retrouverez encore d'autres choses qui sont à d'autres auteurs, mais je veux pas gâcher le suspense !!! Alors on verra à ce moment là !
« M. Vernon Dursley, nous avons récemment remarqué chez votre fils Dudley Dursley des aptitudes à la magie. Ceci dit, comme leur éclosion a été tardive, il ne peut être envoyé au Collège Poudlard où votre neveu suit actuellement ses études. Nous avons joint à cette lettre un catalogue des écoles de sorcellerie aptes à le recevoir. Nous attendons votre réponse avant le 14 août Ministère de la Magie, représenté par P. Weasley, Département des Détections magiques ». -Je l'ai trouvée dans le bureau de Papa, il y en avait beaucoup d'autres. Harry n'en croyait pas ses yeux, d'une voix hachée par la surprise, il lui demanda : -Tu as une idée de l'endroit où tu veux aller ? Dudley haussa les épaules -Un peu, mais de toute façon, mes parents ne me laisseront jamais y aller, et je ne suis pas censé être au courant. Imagine la crise si je voulais y aller ! Tu as bien vu avec toi, quand tu as reçu ta lettre de Poudlard !
Les jours suivants passèrent très rapidement en compagnie de Dudley, et le jour de rejoindre le Terrier, la maison des Weasley, alors qu'ils descendaient les affaires de Harry, celui-ci demanda à Dudley comment il avait fait pour maigrir autant, alors que les régimes de sa mère n'y faisaient rien. Dudley rougit avant de répondre, un peu gêné : -Dans mon école, je me suis fait envoyer valser royalement par une fille. La fois suivante, quand je suis passé devant un miroir, j'ai vu pour la première fois à quoi je ressemblais vraiment et j'ai eu honte. Et comme par magie, je pourrais dire, je me suis mis à maigrir presque instantanément. Je pense que c'est à ce moment que le Ministère de la Magie m'a repéré !
Avant que Harry ait eu le temps de répondre à son cousin, un ''Pop'' caractéristique se fit entendre dans le salon, laissant apparaître le père de Ron. Après avoir dit ''au revoir'' et souhaité bonne chance avec ses parents (barricadés dans la cuisine) à Dudley, Harry suivit Mr Weasley sur le perron. Ce dernier venait juste de faire signe au Magicobus. Le voyage fut assez long, mais tous deux discutèrent longuement, le père de Ron semblait soigneusement éviter le sujet des parents de Harry, mais le sujet se porta inévitablement sur eux. Harry lui montra la photo que Neville lui avait envoyée, en lui demandant qui était le deuxième garçon, car il avait beau feuilleter tous ses albums photo, jamais il n'apparaissait. La seule réflexion de Arthur Weasley fut : « Ah, ces deux là étaient vraiment inséparables ! » mais cette phrase était davantage pour lui-même que pour Harry. Quand celui-ci voulut lui redemander qui était ce garçon, à la fois si semblable, et si différent de James, le Magicobus arriva au Terrier après une énième détonation.
Là, une bande de rouquins les y attendait. Molly, la mère, fut la première à l'embrasser, depuis qu'elle avait fait sa connaissance, elle le considérait comme son propre fils, et le lui montrait bien. Suivirent Ron, Fred, Georges, Bill et Ginny (qui avait laissé son petit faible pour Harry de coté) pour prendre de ses nouvelles, etc. Sur les talons de Georges, Harry remarqua un énorme chien noir qui se précipita sur lui ; son maître parut étonné et il expliqua au jeune Potter, qu'habituellement les visiteurs avaient simplement droit à un bon coup de dents de la part de Svart. -Svart, ça veut dire Noir(ou Black, au choix ;-). Harry ouvrit de grands yeux étonnés, et balbutia : -Comment t'as su ? -Comment j'ai su quoi ? demanda le jumeau -Pour lui, dit-il, en désignant le 'chien' du menton. -Je comprends pas de quoi tu veux parler -Laisse tomber, c'est pas grave. Oubliant la conversation, tous se mirent à parler Quidditch, avec l'élection du nouveau capitaine, et ils ne furent interrompus que par l'arrivée de Hermione qui avait utilisé le poudre de Cheminette. Les trois amis montèrent leurs affaires dans la chambre de Ron. Ce fut Hermione qui engagea la conversation : -Alors, tu as des nouvelles de (elle hésita puis baissa la voix) Sirius ? Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire avant de tout expliquer à ses deux amis, totalement éberlués. Ron répéta plusieurs fois ''Ah bah ça alors !'' les yeux dans le vide avant d'être pris, lui aussi d'un fou rire incontrôlable et les garçons furent bientôt rejoints par Hermione. Une fois calmés, les trois adolescents se racontèrent leurs vacances, Hermione 'oublia' de dire à Ron qu'elle était allée en Bulgarie et Harry de révéler la nouvelle concernant Dudley. Il leur montra tous les cadeaux qu'il avait reçus pour son anniversaire : la photo, le dreamer qu'il n'avait toujours pas réussi à faire marcher, le sachet d'Hermione, . Quand il vit le dreamer, Ron lui dit : ''Je connais ça, il paraît que c'est très précieux !'' Quand Harry lui demanda s'il savait s'en servir, le rouquin lui répondit : ''Moi, non, mais je me souviens que Charlie en avait un. Mais j'ai entendu dire qu'un dragon l'avait trouvé appétissant ! Tu pourras lui demander tout à l'heure, il a réussi à se faire emmener en 'mission ultra-secrète' par Percy''. Il conclut sa phrase par un 'le pauvre' qui ne fit que raviver le fou rire de ses amis. Tout à coup, Harry s'arrêta et se tapa le front : ''Ca y est, je me souviens !'' et il sauta au cou d'Hermione ; ''Une pensine, tu es folle, mais tu es folle !'' Ron, qui n'avait rien compris, les regarda faire, étonné. Harry, après avoir lâché Hermione, avait repris son cadeau, balbutia encore quelques 'merci' et secoua la tête comme s'il pensait se réveiller d'un rêve. ''Mais bien sur ! Je savais bien que j'en avais déjà vu quelque part.''
Il se remémora l'année précédente dans le bureau de Dumbledore, il avait plongé par accident dans les souvenirs du directeur. Il n'en avait jamais parlé à ses amis, respectant la promesse qu'il avait faite concernant ce qui était arrivé aux parents de Neville. Leur sort avait été bien pire que celui des siens, Franck Londubat avait été un Auror réputé et très apprécié ; lui et sa femme avaient reçu le sortilège Doloris, les rendant fous tous deux. Ils étaient actuellement à la Clinique Ste Mangouste et ne reconnaissaient même plus leur fils unique. Après avoir découvert ça, Harry s'était promis de faire plus attention à leur maladroit camarade. Il revint sur terre quand il entendit la voix de ses amis qui commençaient à s'inquiéter de le voir si 'loin'.
L'après midi tirait à sa fin quand ils descendirent de la chambre de Ron. Ils croisèrent Ginny et sa mère, Hermione resta pour les aider à préparer le dîner, alors que les garçons partaient rejoindre les autres de l'autre coté du champ voisin, armés de leurs balais. Ils disputèrent une partie de Quidditch acharnée, mais comme ils n'étaient que 5, il ne sortirent que le souaffle. Bill, qui avait joué au poste de Poursuiveur était le plus doué de tous, mais Ron n'était pas mauvais non plus. Loin de là ! Les jumeaux et Harry qui occupaient habituellement les postes de Batteurs et d'Attrapeur ne se sentaient pas à leur place, et cela se voyait. Molly les appela enfin pour manger. De loin, ils aperçurent Charlie qui était en train de mettre la table alors que les filles étaient en train de servir. Tous s'installèrent à table, mais trois places restaient inoccupées : en effet Percy et Arthur Weasley étaient toujours absents, mais rien n'indiquait pour qui était la dernière chaise. En entendant des voix dans le salon, Harry sut pourtant qu'ils étaient rentrés ; il entendit clairement Mr Weasley : -Tu n'aurais jamais du l'amener ici ! As-tu pensé à ses parents ? -Tu as fait exactement la même chose avec Harry ! Lui aussi était en danger, seul. -Harry était orphelin, ses parents ne pouvaient plus le protéger. -Et ses parents à lui sont moldus. Je ne vois pas beaucoup de différences quant à la protection qu'ils pourraient lui assurer. Les éclats de voix cessèrent, et les deux hommes rejoignirent leur famille, à table. Molly demanda d'une petite voix inquiète où 'il' était, et se vit répondre par un Percy passablement énervé qu' 'il' était dans sa propre chambre car 'il' était exténué. Harry interrogea Ron du regard sur l'identité de ce fameux 'il''. Ce dernier lui répondit par un simple haussement d'épaules en signe d'ignorance. Après un repas copieux et une discussion animée sur le Quidditch, Harry se fit tirer par la manche par 'Svart'. Celui ci le rejoignit un peu plus loin en se faisant le plus discret possible. Une fois assez loin du Terrier, le chien se métamorphosa, laissant place à un homme au visage agréable (je vais essayer de pas tomber dans l'éloge mon pitit Sirius ! lololol), et aux cheveux d'un noir de jais. Malgré son actuel séjour chez les Weasley, il gardait toujours les traces d'une certaine maigreur, due à son long séjour à Azkaban. -Je vois que Georges s'est bien occupé de toi ! -Tu n'es pas drôle Harry, je n'aime pas me faire passer pour ce que je ne suis pas. Mai, on va pas causer toute la nuit. Voilà ton cadeau, j'ai eu énormément de mal à tout réunir, heureusement qu'il y avait de bons photographes à Poudlard ! Harry découvrit un énorme album photos qui avait pour titre 'Les Maraudeurs à Poudlard', en le feuilletant, il remarqua que pas une seule fois Peter n'apparaissait (bien fait pour lui, nâ !), ce qui ne lui déplut pas ! -Merci Sirius, mais dans ta lettre, tu m'as parlé d'une promesse, et j'ai pas tout compris !
Sirius redevint calme et silencieux, son visage se fit plus grave et semblait avoir pris 10 ans en quelques secondes. -''Ton père m'avait fait promettre de te remettre ça s'il leur arrivait quelque chose'' il lui tendit une lettre froissée dont le parchemin avait jauni. Comme pour s'excuser, Sirius lui expliqua qu'à Azkaban, il l'avait toujours gardée sur lui. Harry décacheta la lettre, la manipulant avec d'infimes précautions.
« Harry, si tu lis cette lettre, c'est que nous ne sommes plus là, et que Sirius a bien tenu sa promesse. Remercie ce vieux Patmol de ma part. Je ne sais pas trop quoi dire dans cette lettre, mais je sais que je dois le faire. Dumbledore nous a conseillé de te laisser chez la s?ur de ma Lily s'il nous arrivait quelque chose car il estime que les métiers de Camille et de Sirius sont trop dangereux. Je te plains si tu dois vivre là bas, mais j'imagine que mon bon vieux Sirius a trouvé un moyen pour te ramener chez lui ! Enfin, quand je dis que Dumbledore nous a conseillé de t'envoyer chez cette bourrique de Dursley, il ne nous a pas vraiment laissé le choix ! Où que tu sois, je veux que tu saches que je t'aime Harry. James » quand l'adolescent releva la tête, il avait les larmes aux yeux, Sirius, lui-même, pleurait de voir à nouveau l'écriture de son meilleur ami. Il lui fit signe de continuer sa lecture. La lettre n'était en effet pas terminée, l'écriture de James avait laissé place à une écriture de femme, fine et régulière. « Mon petit Harry, James a presque tout dit, mais je voulais ajouter ce qu'il n'a pas eu le courage de te dire. Une fois que tu auras eu cette lettre, vas voir rapidement Dumbledore, il aura quelque chose pour toi d'important. Je t'aime mon Harry et je t'embrasse de tout mon c?ur, toi, ainsi que tous les Maraudeurs, Camille et Franck. »
Cette fois ci, c'en était trop pour Harry, il fondit en larmes dans les bras de son parrain qui ne savait que faire pour le réconforter car il pleurait lui aussi. Harry entendit des pas venir, mais ne réagit pas, il ne se rendit donc pas compte que Georges venait d'apparaître, accompagné de Fred. Tout se passa alors très vite, Fred fut le premier à reconnaître Sirius, il sortit sa baguette et lui lança un sort qu'Harry ne connaissait pas, mais il réagit et se plaça devant son parrain ; le sort le frappa de plein fouet. Ses jambes se lièrent, ainsi que ses bras, et il fut ainsi totalement paralysé. Sirius se 'réveilla' et se précipita vers son filleul, mais Georges pointa sa baguette sur lui : ''Ne vous approchez pas de lui, assassin''. Sirius prit rapidement la baguette de Harry et lança Expelliarmus aux jumeaux, avant de jeter un sort à Harry qui put bouger à nouveau. Ce dernier après s'être relevé, tenta de convaincre l'inséparable duo de l'innocence de Sirius. Deux heures sonnèrent au clocher du village voisin, quand ils se décidèrent enfin à rentrer, Georges laissant à Sirius le bénéfice du doute, mais il ne paraissait pas totalement convaincu. Toutefois 'Svart' n'eut droit qu'au jardin pour la nuit attaché à une chaîne. Chacun remonta dans sa chambre sans faire de bruit ; Harry pouvait entendre un murmure dans la chambre d'à coté : les jumeaux devaient être en train de discuter de ce qu'il fallait faire ou non pour Sirius. Avant de s'endormir, il eut l'impression qu quelqu'un l'observait et en se concentrant, il vit deux immenses yeux gris qui le fixaient mais ils n'étaient que le fruit de son imagination car tout le monde dormait, et de toute façon ils étaient totalement immatériels.
Fin du chapitre ! Désolée pour le retard, mais je n'aime pas me presser pour taper, et comme je change toujours d'avis sur des détails, ça met toujours un temps fou !!! Et en plus c'était pas long, je dirai même court ! Alors excusez-moi, je suis terriblement navrée ! (et la suite sera longue à venir, puisque je me dispute avec ma tête pour savoir comment ça va continuer !!!
Alors pour mes pitits revieweurs ! Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, 1000 mercis !
Xavier : elle est là la suite !!! J'espère que ça t'a plu ! KaiHei : Merci pour ces 2 reviews ! j'adore les compliments comme ça, même si je suis pas sure de les mériter ! Voilà, j'espère que ça t'a plu ! Astrid et Catwoman : voilà la suite !
Et puis merci à Albane, à Stella Black, à KaiHei (encore une fois !) et à Ange pour les reviews qu'elles avaient laissé sur mon premier chapitre ! Continuez à laisser des reviews, ça fait toujours vachement plaisir !
Alors, un petit Disclaimer pour faire comme tout le monde ! Tout ça, c'est à moi, Non !!! Tapez pas la tête, AÏE, d'accord j'avoue, c'est un peu a notre JK Rowling préférée, un peu a moi, et puis plus loin vous retrouverez encore d'autres choses qui sont à d'autres auteurs, mais je veux pas gâcher le suspense !!! Alors on verra à ce moment là !
« M. Vernon Dursley, nous avons récemment remarqué chez votre fils Dudley Dursley des aptitudes à la magie. Ceci dit, comme leur éclosion a été tardive, il ne peut être envoyé au Collège Poudlard où votre neveu suit actuellement ses études. Nous avons joint à cette lettre un catalogue des écoles de sorcellerie aptes à le recevoir. Nous attendons votre réponse avant le 14 août Ministère de la Magie, représenté par P. Weasley, Département des Détections magiques ». -Je l'ai trouvée dans le bureau de Papa, il y en avait beaucoup d'autres. Harry n'en croyait pas ses yeux, d'une voix hachée par la surprise, il lui demanda : -Tu as une idée de l'endroit où tu veux aller ? Dudley haussa les épaules -Un peu, mais de toute façon, mes parents ne me laisseront jamais y aller, et je ne suis pas censé être au courant. Imagine la crise si je voulais y aller ! Tu as bien vu avec toi, quand tu as reçu ta lettre de Poudlard !
Les jours suivants passèrent très rapidement en compagnie de Dudley, et le jour de rejoindre le Terrier, la maison des Weasley, alors qu'ils descendaient les affaires de Harry, celui-ci demanda à Dudley comment il avait fait pour maigrir autant, alors que les régimes de sa mère n'y faisaient rien. Dudley rougit avant de répondre, un peu gêné : -Dans mon école, je me suis fait envoyer valser royalement par une fille. La fois suivante, quand je suis passé devant un miroir, j'ai vu pour la première fois à quoi je ressemblais vraiment et j'ai eu honte. Et comme par magie, je pourrais dire, je me suis mis à maigrir presque instantanément. Je pense que c'est à ce moment que le Ministère de la Magie m'a repéré !
Avant que Harry ait eu le temps de répondre à son cousin, un ''Pop'' caractéristique se fit entendre dans le salon, laissant apparaître le père de Ron. Après avoir dit ''au revoir'' et souhaité bonne chance avec ses parents (barricadés dans la cuisine) à Dudley, Harry suivit Mr Weasley sur le perron. Ce dernier venait juste de faire signe au Magicobus. Le voyage fut assez long, mais tous deux discutèrent longuement, le père de Ron semblait soigneusement éviter le sujet des parents de Harry, mais le sujet se porta inévitablement sur eux. Harry lui montra la photo que Neville lui avait envoyée, en lui demandant qui était le deuxième garçon, car il avait beau feuilleter tous ses albums photo, jamais il n'apparaissait. La seule réflexion de Arthur Weasley fut : « Ah, ces deux là étaient vraiment inséparables ! » mais cette phrase était davantage pour lui-même que pour Harry. Quand celui-ci voulut lui redemander qui était ce garçon, à la fois si semblable, et si différent de James, le Magicobus arriva au Terrier après une énième détonation.
Là, une bande de rouquins les y attendait. Molly, la mère, fut la première à l'embrasser, depuis qu'elle avait fait sa connaissance, elle le considérait comme son propre fils, et le lui montrait bien. Suivirent Ron, Fred, Georges, Bill et Ginny (qui avait laissé son petit faible pour Harry de coté) pour prendre de ses nouvelles, etc. Sur les talons de Georges, Harry remarqua un énorme chien noir qui se précipita sur lui ; son maître parut étonné et il expliqua au jeune Potter, qu'habituellement les visiteurs avaient simplement droit à un bon coup de dents de la part de Svart. -Svart, ça veut dire Noir(ou Black, au choix ;-). Harry ouvrit de grands yeux étonnés, et balbutia : -Comment t'as su ? -Comment j'ai su quoi ? demanda le jumeau -Pour lui, dit-il, en désignant le 'chien' du menton. -Je comprends pas de quoi tu veux parler -Laisse tomber, c'est pas grave. Oubliant la conversation, tous se mirent à parler Quidditch, avec l'élection du nouveau capitaine, et ils ne furent interrompus que par l'arrivée de Hermione qui avait utilisé le poudre de Cheminette. Les trois amis montèrent leurs affaires dans la chambre de Ron. Ce fut Hermione qui engagea la conversation : -Alors, tu as des nouvelles de (elle hésita puis baissa la voix) Sirius ? Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire avant de tout expliquer à ses deux amis, totalement éberlués. Ron répéta plusieurs fois ''Ah bah ça alors !'' les yeux dans le vide avant d'être pris, lui aussi d'un fou rire incontrôlable et les garçons furent bientôt rejoints par Hermione. Une fois calmés, les trois adolescents se racontèrent leurs vacances, Hermione 'oublia' de dire à Ron qu'elle était allée en Bulgarie et Harry de révéler la nouvelle concernant Dudley. Il leur montra tous les cadeaux qu'il avait reçus pour son anniversaire : la photo, le dreamer qu'il n'avait toujours pas réussi à faire marcher, le sachet d'Hermione, . Quand il vit le dreamer, Ron lui dit : ''Je connais ça, il paraît que c'est très précieux !'' Quand Harry lui demanda s'il savait s'en servir, le rouquin lui répondit : ''Moi, non, mais je me souviens que Charlie en avait un. Mais j'ai entendu dire qu'un dragon l'avait trouvé appétissant ! Tu pourras lui demander tout à l'heure, il a réussi à se faire emmener en 'mission ultra-secrète' par Percy''. Il conclut sa phrase par un 'le pauvre' qui ne fit que raviver le fou rire de ses amis. Tout à coup, Harry s'arrêta et se tapa le front : ''Ca y est, je me souviens !'' et il sauta au cou d'Hermione ; ''Une pensine, tu es folle, mais tu es folle !'' Ron, qui n'avait rien compris, les regarda faire, étonné. Harry, après avoir lâché Hermione, avait repris son cadeau, balbutia encore quelques 'merci' et secoua la tête comme s'il pensait se réveiller d'un rêve. ''Mais bien sur ! Je savais bien que j'en avais déjà vu quelque part.''
Il se remémora l'année précédente dans le bureau de Dumbledore, il avait plongé par accident dans les souvenirs du directeur. Il n'en avait jamais parlé à ses amis, respectant la promesse qu'il avait faite concernant ce qui était arrivé aux parents de Neville. Leur sort avait été bien pire que celui des siens, Franck Londubat avait été un Auror réputé et très apprécié ; lui et sa femme avaient reçu le sortilège Doloris, les rendant fous tous deux. Ils étaient actuellement à la Clinique Ste Mangouste et ne reconnaissaient même plus leur fils unique. Après avoir découvert ça, Harry s'était promis de faire plus attention à leur maladroit camarade. Il revint sur terre quand il entendit la voix de ses amis qui commençaient à s'inquiéter de le voir si 'loin'.
L'après midi tirait à sa fin quand ils descendirent de la chambre de Ron. Ils croisèrent Ginny et sa mère, Hermione resta pour les aider à préparer le dîner, alors que les garçons partaient rejoindre les autres de l'autre coté du champ voisin, armés de leurs balais. Ils disputèrent une partie de Quidditch acharnée, mais comme ils n'étaient que 5, il ne sortirent que le souaffle. Bill, qui avait joué au poste de Poursuiveur était le plus doué de tous, mais Ron n'était pas mauvais non plus. Loin de là ! Les jumeaux et Harry qui occupaient habituellement les postes de Batteurs et d'Attrapeur ne se sentaient pas à leur place, et cela se voyait. Molly les appela enfin pour manger. De loin, ils aperçurent Charlie qui était en train de mettre la table alors que les filles étaient en train de servir. Tous s'installèrent à table, mais trois places restaient inoccupées : en effet Percy et Arthur Weasley étaient toujours absents, mais rien n'indiquait pour qui était la dernière chaise. En entendant des voix dans le salon, Harry sut pourtant qu'ils étaient rentrés ; il entendit clairement Mr Weasley : -Tu n'aurais jamais du l'amener ici ! As-tu pensé à ses parents ? -Tu as fait exactement la même chose avec Harry ! Lui aussi était en danger, seul. -Harry était orphelin, ses parents ne pouvaient plus le protéger. -Et ses parents à lui sont moldus. Je ne vois pas beaucoup de différences quant à la protection qu'ils pourraient lui assurer. Les éclats de voix cessèrent, et les deux hommes rejoignirent leur famille, à table. Molly demanda d'une petite voix inquiète où 'il' était, et se vit répondre par un Percy passablement énervé qu' 'il' était dans sa propre chambre car 'il' était exténué. Harry interrogea Ron du regard sur l'identité de ce fameux 'il''. Ce dernier lui répondit par un simple haussement d'épaules en signe d'ignorance. Après un repas copieux et une discussion animée sur le Quidditch, Harry se fit tirer par la manche par 'Svart'. Celui ci le rejoignit un peu plus loin en se faisant le plus discret possible. Une fois assez loin du Terrier, le chien se métamorphosa, laissant place à un homme au visage agréable (je vais essayer de pas tomber dans l'éloge mon pitit Sirius ! lololol), et aux cheveux d'un noir de jais. Malgré son actuel séjour chez les Weasley, il gardait toujours les traces d'une certaine maigreur, due à son long séjour à Azkaban. -Je vois que Georges s'est bien occupé de toi ! -Tu n'es pas drôle Harry, je n'aime pas me faire passer pour ce que je ne suis pas. Mai, on va pas causer toute la nuit. Voilà ton cadeau, j'ai eu énormément de mal à tout réunir, heureusement qu'il y avait de bons photographes à Poudlard ! Harry découvrit un énorme album photos qui avait pour titre 'Les Maraudeurs à Poudlard', en le feuilletant, il remarqua que pas une seule fois Peter n'apparaissait (bien fait pour lui, nâ !), ce qui ne lui déplut pas ! -Merci Sirius, mais dans ta lettre, tu m'as parlé d'une promesse, et j'ai pas tout compris !
Sirius redevint calme et silencieux, son visage se fit plus grave et semblait avoir pris 10 ans en quelques secondes. -''Ton père m'avait fait promettre de te remettre ça s'il leur arrivait quelque chose'' il lui tendit une lettre froissée dont le parchemin avait jauni. Comme pour s'excuser, Sirius lui expliqua qu'à Azkaban, il l'avait toujours gardée sur lui. Harry décacheta la lettre, la manipulant avec d'infimes précautions.
« Harry, si tu lis cette lettre, c'est que nous ne sommes plus là, et que Sirius a bien tenu sa promesse. Remercie ce vieux Patmol de ma part. Je ne sais pas trop quoi dire dans cette lettre, mais je sais que je dois le faire. Dumbledore nous a conseillé de te laisser chez la s?ur de ma Lily s'il nous arrivait quelque chose car il estime que les métiers de Camille et de Sirius sont trop dangereux. Je te plains si tu dois vivre là bas, mais j'imagine que mon bon vieux Sirius a trouvé un moyen pour te ramener chez lui ! Enfin, quand je dis que Dumbledore nous a conseillé de t'envoyer chez cette bourrique de Dursley, il ne nous a pas vraiment laissé le choix ! Où que tu sois, je veux que tu saches que je t'aime Harry. James » quand l'adolescent releva la tête, il avait les larmes aux yeux, Sirius, lui-même, pleurait de voir à nouveau l'écriture de son meilleur ami. Il lui fit signe de continuer sa lecture. La lettre n'était en effet pas terminée, l'écriture de James avait laissé place à une écriture de femme, fine et régulière. « Mon petit Harry, James a presque tout dit, mais je voulais ajouter ce qu'il n'a pas eu le courage de te dire. Une fois que tu auras eu cette lettre, vas voir rapidement Dumbledore, il aura quelque chose pour toi d'important. Je t'aime mon Harry et je t'embrasse de tout mon c?ur, toi, ainsi que tous les Maraudeurs, Camille et Franck. »
Cette fois ci, c'en était trop pour Harry, il fondit en larmes dans les bras de son parrain qui ne savait que faire pour le réconforter car il pleurait lui aussi. Harry entendit des pas venir, mais ne réagit pas, il ne se rendit donc pas compte que Georges venait d'apparaître, accompagné de Fred. Tout se passa alors très vite, Fred fut le premier à reconnaître Sirius, il sortit sa baguette et lui lança un sort qu'Harry ne connaissait pas, mais il réagit et se plaça devant son parrain ; le sort le frappa de plein fouet. Ses jambes se lièrent, ainsi que ses bras, et il fut ainsi totalement paralysé. Sirius se 'réveilla' et se précipita vers son filleul, mais Georges pointa sa baguette sur lui : ''Ne vous approchez pas de lui, assassin''. Sirius prit rapidement la baguette de Harry et lança Expelliarmus aux jumeaux, avant de jeter un sort à Harry qui put bouger à nouveau. Ce dernier après s'être relevé, tenta de convaincre l'inséparable duo de l'innocence de Sirius. Deux heures sonnèrent au clocher du village voisin, quand ils se décidèrent enfin à rentrer, Georges laissant à Sirius le bénéfice du doute, mais il ne paraissait pas totalement convaincu. Toutefois 'Svart' n'eut droit qu'au jardin pour la nuit attaché à une chaîne. Chacun remonta dans sa chambre sans faire de bruit ; Harry pouvait entendre un murmure dans la chambre d'à coté : les jumeaux devaient être en train de discuter de ce qu'il fallait faire ou non pour Sirius. Avant de s'endormir, il eut l'impression qu quelqu'un l'observait et en se concentrant, il vit deux immenses yeux gris qui le fixaient mais ils n'étaient que le fruit de son imagination car tout le monde dormait, et de toute façon ils étaient totalement immatériels.
Fin du chapitre ! Désolée pour le retard, mais je n'aime pas me presser pour taper, et comme je change toujours d'avis sur des détails, ça met toujours un temps fou !!! Et en plus c'était pas long, je dirai même court ! Alors excusez-moi, je suis terriblement navrée ! (et la suite sera longue à venir, puisque je me dispute avec ma tête pour savoir comment ça va continuer !!!
Alors pour mes pitits revieweurs ! Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, 1000 mercis !
Xavier : elle est là la suite !!! J'espère que ça t'a plu ! KaiHei : Merci pour ces 2 reviews ! j'adore les compliments comme ça, même si je suis pas sure de les mériter ! Voilà, j'espère que ça t'a plu ! Astrid et Catwoman : voilà la suite !
Et puis merci à Albane, à Stella Black, à KaiHei (encore une fois !) et à Ange pour les reviews qu'elles avaient laissé sur mon premier chapitre ! Continuez à laisser des reviews, ça fait toujours vachement plaisir !
