Chapitre 8

Sydney se demandait si Mickaël avait gardé la photo ou s'il l'avait jeté dans la poubelle la plus proche. Pendant ce temps là, Eric demandait des explications à son ami. « Pourquoi voulais-tu cacher ta liaison avec Sydney ? » « Le problème c'est qu'on n'est pas ensemble .» Mickaël expliqua alors comment tout avait commencé. Eric lui conseilla d'aller s'expliquer une bonne fois pour toutes avec Sydney, ce que Mickaël décida de faire.

(maison de Sydney) Mickaël se tenait devant l'entrée de la maison de Sydney mais il n'osait pas sonner. Qu'allait-il lui dire, allaient-ils revenir au point de départ ? Il aurait voulu pouvoir lui dire qu'il l'aimait mais il était mais il était bien trop timide pour le faire. Dans ces relations amoureuses ce n'était jamais lui qui avait fait le premier pas et même s'il n'en était pas amoureux, il n'osait refuser de peur de faire de la peine. Cette fois ci il était vraiment amoureux et n'avait pas envie de la perde. Une voix le détourna de ses pensées. « Oh. Will, salut ! » « Salut, .qu'est-ce que tu fais immobile devant sa porte, tu ne veux pas sonner ? » « si, si » Mickaël appuya sur la sonnette tout en se demandant si c'était vraiment une bonne idée d'être venu ici. Fran ouvrit alors la porte. « Salut les mecs ! » « Salut » Ils entrèrent tous les deux dans la maison. « Si tu veux voir Sydney, suis-moi » Ils laissèrent Will qui ouvrit le réfrigérateur pour grignoter un peu. Fran emmena Will jusqu'à la chambre de Sydney. « Viens assis toi là, elle ne devrait plus tarder. » Mickaël s'assit donc sur le siège que Fran lui avait désigné. Quand Fran partit, il regarda autour de lui. C'était donc sa chambre. Il remarqua alors un objet rouge posé furtivement sur le lit. C'était bien le même cadre que Fran lui avait offert. S'était-elle sentie aussi gênée que lui ? Sydney entra alors dans la chambre. Elle sortait de la douche, elle ne portait qu'une petite serviette autour d'elle, ses cheveux étaient relevés et des gouttes glissaient le long de ses épaules. Elle remarqua alors que quelqu'un la regardait et faillit se casser la figure quand elle vit que Mickaël était là mais il se leva et la rattrapa. Ils étaient maintenant comme enlacé, ils sentaient leurs deux respirations s'accélérer, Mickaël desserra doucement son étreinte et leurs deux visages se croisèrent. Il se dit que c'était le bon moment et avança lentement son visage près de celui de Sydney qui ne bougeait plus. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, la porte s'ouvra brusquement. « Sydney !» Son père venait d'entrer, ils s'écartèrent d'un mouvement vif, tout les avaient les joues en feu. Jack Bristow compris que Mickaël n'avait pas l'intention d'écouter ses conseils. « Tu veux me parler papa ?Il faut d'abord que je me change.» « Non ne te dérange pas, je voudrais parler avec Mickaël. » « Papa ! Qu'est-ce que tu veux lui dire ? » « C'est une mission secrète je ne peux pas t'en parler » « . » Sydney parut soucieuse mais décida de le laisser. Mickaël sourit en repensant qu'il avait dit exactement la même chose à Sydney et Eric. Il suivit donc Jack en laissant Sydney se changer. Il s'installèrent tout les deux dans le bureau qui se trouvait juste à côté. « Je crois que tu n'es pas décidé à laisser ma fille tranquille » « Monsieur, je. » « Tu sais, tu me rappelle son premier copain lorsqu'elle avait douze ans, je trouvais qu'elle était beaucoup trop jeune et j'avais demandé à ce jeune garçon d'éviter Sydney. Ils étaient restés ensemble jusqu'à notre déménagement lors de ses quatorze ans. Il lui avait tenu la main jusqu'à la fin et ils avaient pleurés. Ils avaient décidés de ne pas s'écrire car ils savaient qu'ils ne se reverraient jamais. » Mickaël écoutait ce père raconté la première histoire d'amour de Sydney et vit qu'il tenait vraiment beaucoup à son enfant. « Monsieur, si cela peut vous rassurer, je n'ai pas l'intention de déménager. » « Mickaël je veux simplement savoir une chose, répond moi le plus sincèrement possible. » « Oui, bien sûr » « Qu'est-ce que tu éprouves pour ma fille ? » « Je l'aime. » Il avait dit cela sans la moindre hésitation. Ce qu'il ne savait pas c'est que quelqu'un avait écouté cette conversation : Sydney.