Cette fic n'es pas écrit par moi,mais par Rhysenn (http://rhysenn.morethanart.org/ip/) Elle a fait un 14 ieme chapitre wouhou!Il est full bon *_*

Et bien sure les personnage m'appartienne encore moins, Ils sont a JK Rowling.





***ceci est un slash draco/harry ***

J'ai beaucoup aimé cette fic, alors j'ai décidé de la traduire pour la faire connaître.

Je dois même avouer que grâce a cette fic je suis devenu un peu partisane Draco-Harry^^.

J'espère que vous allez l'apprécier autant que moi.

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Waaah!Ça faisait longtemps!Avec l'école et tout...j'ai un peu délaissé Irresistible Poison...Mais avec le quatorzième chapitre que Rhysenn a écrit (qui est génial),ça m'a donné le gout de travailler dessus encore plus fort,et,même si je suis incapable de tenir mes promesses,^_^;; je dirais que je vais réussir à traduire un chapitre au 1 semaine et demi,2 semaines.

Bon j'ai reçu plein de reviews,je suis très contente, même si parfois elle était un peu négative,car j'ai effectivement un petit peu de problème avec mes verbes....et j'ai fais mon gros possible pour corriger ça dans ce chapitre, et je vais probablement arranger les autres chapitres coté verbe quand j'aurais un peu de temps....j'espère que San et xaphania seront rassuré, et je les remercie pour leurs franchise. Un gros merci à Molianne et Rebecca, des encouragements sont jamais de refus!^^

Je tiens à mentionner que le 5 ieme chapitre d'Irresistible poison est un de mes préférés,et que je risque de le traduire rapidement,avec un peu de chance!

Et gêner vous pas pour reviewer!

-Fannie

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Chapitre 4:Indifference

L'opposé de l'amour n'est pas la haine:c'est l'indifference.

Draco avait enfin réussi à trouver un peu de temps pour lui dans la bibliothèque après avoir envoyé Crabbe et Goyle aux cuisines pour voler de la nourriture et terroriser les elfes de maison.

Il semblait faire ça souvent c'est temps-ci - fuire ses camarades Serpentards, passer du temps seul,ce qui lui donnait une certaine consolation, bien que rien n'ai éteint ce sentiment d'être désespérement incomplet.

Ce qui ne l'avait pas aidé,c'estqu'il n'arrivait pas à dormir correctement - Draco avait de la difficulté a trouver le sommeil, spécifiquement depuis cette fameuse nuit dans la Forêt Interdite. Il restait éveillé sois parce qu'il se demandait sans arrêt pourquoi il avait été si stupide de s'être tromper de potion, ou parce qu'il pensait à Harry. Mais l'un ou l'autre nuisaient fortement à son bien-être mental.

Et c'est sans joie que Draco étudia l'épais livre ouvert devant lui, l'odeur de moisi du parchemin âgé le rendant légèrement nauséabond.Tous les livres d'enchantements avaient leur odeur caractéristique,archaïque et c'était sans lui rappeler le froid souvenir de la propre bibliothèque de son père. Cette bibliothèque envellopée dans un sombre secret,où le danger reignait trop souvent. C'était là que tout avait commencé,par ce foutu livre.

Draco avait appris à vivre sa vie sans jamais reconnaître ses erreurs.

Mais quand votre erreur vous torture à chaque seconde que vous soyez éveillée ou endormi,quand ça menace votre équilibre et votre santé mentale comme si tout ce que vous êtes et que tous ce que vous avez autour de vous s'effondrerait,ce n'est pas très difficile de comprendre que c'était absolument et entièrement votre faute.

Cela faisait maintenant deux jours qu'il n'avait pas parlé à Harry, puisqu'il avait dit à celui-ci de rester loin de lui et que c'était à leur avantage,Harry s'était soumis à sa demande et ne l'avait pas vraiment approché dans les deux jour qui était passé. Bien que la distance physique n'ait absolument rien fait pour soulager cet isolement mental.

Il avait passé un temps fou ces derniers jours à pensé à Harry. Pensé, pas dans le sens réel du mot;c'était plus une profonde contemplation, exempte de sentiment, une sorte d'émotion très isolée. Il se sentait comme si son esprit avait été rempli d'images d'Harry - les expressions de son visage,la couleur de ses yeux,ses cheveux noirs- corbeau, son sourire de gamin - mais Draco était incapable d'envelopper sa conscience autour de ces images passagères,de leur donner de la profondeur et de la réalité.

Mais bien sûr,ces souvenirs intangibles se sont promptement unies et était rendu soudainement claires lorsque Harry marcha dans la bibliothèque, accompagnée par Ron et Hermione.

Draco échappa un souffle étranglé,l'air semblait prisonnier de sa gorge; Harry l'avait vu lui aussi et s'était raidi,ses pas hésitèrent brièvement, ce qui amena Ron à se heurter contre son dos.

"Qu'est ce qu'il y a, Harry ?" Ron demanda d'un ton perplexe.

Le regard fixe et calme d'Harry se posa sur Malfoy un instant et c'était comme si le temps c'était arrêter,la tension cristallisée entre eux, pareils à des glaçons bleu et argent peingnant les jours de leur trêve hostile. Harry ne pouvait pas voir les mains de Draco,qui formaient des poings serrés sous la table; l'émotion se dissipa, et Harry détacha ses yeux et s'en fut vers une autre table au fin fond de la bibliothèque,loin d'où Draco était assis.

En réponse à la question de Ron,Harry secoua négligemment la tête. "Rien", dit-il en haussant les épaules, "j'ai presque oublié quelque chose,c'est tout."

Ces deux jours passé, distraits par la pratique Quidditch et une pile - très haute de devoirs, Harry avait presque vraiment oublié Malfoy et son problème de potion magique d'amour bizarre. Il avait disparu de son esprit,sauf quand il devait penser à l'éviter, ce qui était devenu presque naturelle pour lui que ça soit dans les couloirs ou pendant les cours - c'est que Malfoy de plus ne lui avait pas rendu la tache difficile.

Harry s'est demandé de nouveau si Malfoy essayait juste de l'humilié, et si c'était juste une machination stupide pour l'éloigner, rire de lui. Mais la faible parcelle d'émotion dans les yeux de Malfoy quand leurs regards fixes s'étaient croisé était trop forte pour être fausse, et trop vrai pour n'être que du vent.

Harry s'est retourné,et jeta un coup d'oeil vers la table de Malfoy - mais il n'y avait personne. Draco était parti.

Harry senti un sentiment de culpabilité,un goût inexorable d'agir. - mais alors il s'est rappelé les mots de Draco,récemment gravé dans sa mémoire,mots le remplissant de haine et d'amertume : Reste loin de moi. Je ne veux pas de ton aide.

Parfait, alors. Le ressentiment revint à la vie et Harry balaya résolument toutes les pensées de Malfoy hors de son esprit. Malfoy et ses ridicules potions d'amour et ses crises de folies.

-Laisse-le ce sortir de là tout seul. Ne t'en souçi pas.-

Harry ferma les yeux et prit une grande respiration.-Je ne me souçi vraiment pas de tout ça-

***



Draco était assis sur son lit,un livre ouvert sur ses genoux, un livre complètement oublié.Draco ne pouvait à peine ce concentrer sur une tâche pour plus de cinq minutes sans que son esprit dévit sur un coin de son cerveau incongru dominé par des pensées d'Harry Potter.

Potter avait un visage plaisant, pensa Draco distraitement,oubliant qu'il n'était pas supposé pensé à lui. Harry avait un sorte d'attrait,les regards se posait naturellement sur lui. Ce n'était pas qu'il était beau, mais il était certainement attirant.

La main de Draco glissa dans sa poche, ses doigts entrant en contact avec du métal froid, invoquant un souvenir plus froid encore. Il sortit lentement la menotte,le métal reflétant les étincelles de feu vert venant de la cheminé, une couleur trop familière.

Il l'a tena près de la lumière et l'inspecta pour la première fois; il ne l'avait jamais vraiment regardé soigneusement tandis qu'il avait été mis aux fers autour de son poignet - chaque fois qu'il avait voulu y jeté un coup d'oeil, une hystérie maniaque menaçait d'accaparer son esprit.

Draco fut immensément étonné et soulagé quand Harry l'en avait libéré; il avait eu secrètement peur qu'Harry refuse,ou bien par vengeance ou bien par malice ou alors par rancune.Après tout,si leurs rôles auraient été inversé,il n'était pas très sur qu'il aurais fais comme Harry. Pas sans gouter ce moment de puissance pour ce qu'il valait.

Mais Harry était différent de lui.Et Draco fut secrètement reconnaissant de cela.

Draco diriga son index doucement sur le nom gravé, parcourant les lettres fantaisiste sur la bande de métal,pas dans l'intérieur de la menotte,mais directement sur le dessus de la surface lisse et argenté. Presque une moquerie,une insulte à sa dignité, une marque de possession incontestée.

H J Potter.

Il appuya son doigt contre la surface gravée de la manchette, si puissamment que les lettres s'imprima sur sa chair. L'empreinte même du nom sembla saigner,un rappel complet de la réalité, des chaînes invisibles qu'amena le poison arganté dans ses veines, liant des cordes immatériel autour d'une vraie chose que l'on supposé être illimité - l'amour.

C'était une moquerie.

C'était une perte de contrôle,le choix le plus intime qui lui avait été arraché, car il était maintenant prédestiné par une coïncidence insouciante complètement non planifiée et entièrement horrifiante.L'incrédulité s'attardait toujours parmi les derniers vestiges d'espoir, l'espoir mince que ce n'était qu'un rêve terrifiant, qu'en fait la potion magique qu'il avait pris était en réalité un hallucinogène et que cette obsession pour Harry était seulement une illusion sur sa crainte la plus profonde.

Ou peut-être, son désir le plus profond.

Il ne savait plus faire la différence désormais. C'était comme ça que le filtre d'amour le rongeait lentement de l'intérieur, l'illusion embrouillant la vérité,rendant son être comme un mélange sans couture, indiscernable de l'un et l'autre, un être trempé dans une haine amère et un autre qui s'était enflammé.

Il déteste Harry.Mais en même temps, il l'aimais aussi. Deux opposés fort violents pris au piège à l'intérieur de lui, inconcevablement collé ensemble,comme de la glace polaire lancée en plein coeur d'un volcan. Ça devenait presque trop à porter,la tension montante menaçait d'éclater par la plus simple provocation.

Draco ferma les yeux et il crut presque entendre la glace ce fissurer,se brisant en éclats comme du verre, laissant seulement les miroirs cassé du silence dans son esprit.

***

"Défense Contre les Forces du Mal," gémi Ron, qui enleva sa bouteille d'encre et roula son rouleau à moitié-achevé de parchemin sur la table. "J'ai pas encore fini mon essai sur l'Imperius."

"Moi non plus" répondi Harry, frottant ses yeux comme il étudia de près le chapitre dans le manuel sur la Malédiction. "Sept pouce de parchemin ne feront pas l'affaire, je pense."

Le professeur Lupin était revenu au début de l'année pour donner le cours de Défense Contre les Forces du mal aux septièmes années, au plaisir de chacun. Harry avait été très heureux d'apprendre que son sujet favori allait être enseigner par le meilleur enseignant de DCFM qu'ils avaient jamais eu, d'autant plus qu'ils allaient apprendre comment se battre contre les formes les plus avancées de magie noire, puisque c'était leur dernière année à Poudlard.

Naturellement,un des premiers sujets à être étudié étaient les Malédictions Impardonnables. Depuis l'incident "Maugrey Fol-oeil" et la manifestation des Malédictions devant leur classe de quatrièmes années les ayant terrifiée, Dumbledore avaient reporté le sujet pour les septième année seulement. Il n'avait en réalité pas même autorisé la démonstration de l'Imperius au départ.

Avec son approche créatrice et perspicace à l'enseignement du sujet, le Professeur Lupin leur avait demandé d'écrire un essai sur l'Imperius. Le devoir ne devait pas simplement expliquer l'histoire et le fonctionnement de la malédiction, mais il fallait aussi donner ses points de vue personnels et une analyse critique sur pourquoi on pensait que la Malédiction d'Imperius était si mortelle et efficace.

"Le combat contre les forces du mal ne se conclu pas qu'à mémoriser des contre-sorts" leur avait dit Lupin sagement. "Pour repousser une malédiction avec succès,

vous devez la comprendre. Vous devez être conscients de la source de sa puissance, comment elle frappe sa cible.Vous devez savoir plus que de la manière dont elle agit; plus important encore, vous devez savoir pourquoi."

"Pourquoi - que diable veut-il dire par là, pourquoi ?"bougonna Ron; il avait apparament fini la partie la plus facile, celle qui pouvait être tiré directement du manuel. "Pourquoi agit-t-il ? Parce que le sort vous frappe et que vous ne pouvez pas penser correctement à ce que vous faites parce que la personne qui vous jette le sort vous l'impose, voilà pourquoi.Est-ce que je suis supposé de trouver quelque chose de plus-" il vérifia la longueur de son parchemin, "il me reste 10 pouces de parchemin à remplir avec ça ?"

"Tu pourrais essayer d'écrire vraiment grand," suggéra inutilement Harry ,distrait par son propre devoir incomplet. Il essayait de se rappeler ses expériences avec la Malédiction d'Imperius, essayant de se souvenir comment la Malédiction avait oppéré sur lui et comment il devait se battre contre la sensation d'être impuissant.

Une flamme ardente en réalité de glace, un bonheur lointain,l'impression d'être dans un paradis conjuré, c'est ainsi qu'il c'était senti sous le sort de l'Imperius. C'était la plus belle et la plus profonde sensation imaginable, si riche et vide ,vous faisant sentir éphémère et éternel,comme une noyade dans le vin, une intoxiquant mortel,effaçant la douleur et le plaisir de la même façon...

Se battre contre cela avait exigé chaque once de petite volonté consciente que Harry avait possédé.Il avait fait appel à chaque lambeau de concentration qu'il avait pu rassembler,accroché à une détermination singulière qui ne succomberait pas, attirant un dégoût véritable pour le nouveau sentiment étranger, hantant la voix dans son esprit et qui le contraingnait de faire tel chose et d'autres,une conviction fervente au quel il ne voulait céder.

Tout était une question de controle,pensa Harry,en mâchant pensivement le bout de sa plume comme il a délibéré sur l'expression de ses pensées en des mots. C'était la capacité de faire céder quelqu'un à quelque chose que même si ils savaient que ce n'était pas vrai,réussisait à l'inciter à se comporter autrement; une tromperie du savoir,la vérité était alors mélé avec le mensonge et effaçait les frontières des demandes imposés et de la volonté propre.

Satisfait de sa réponse, Harry mit le bout de sa plume contre le parchemin et commença à écrire.

***

Draco passa le reste de sa soirée immergée dans ses devoir, une chose auquel il ne s'adonnait jamais auparavant. Il ne se rappellais pas d'avoir mis un jour autant d'effort pour un simple devoir et il ne savait pas si il se jetait si a fond dans son travail pour s'occuper l'esprit ou si c'était le sujet du devoir qui l'intriguait tant. Probablement les deux.

Il déposa sa plume dans la bouteille d'encre sur sa table de nuit et il commença à mesurer la longueur de son parchemin, finalement achevé et prêt à être remis. À la grande surprise de Draco,il avait en réalité excédé la longueur du devoir par un bon quinze pouces. Un gros exedant,en fait.

Draco déplia ses doigts; ils faisait mal D'avoir écrit presque toute la soirée, surtout qu'il se trouvait sur son lit dans une position qui n'était pas tout à fait appropriée pour l'écriture.Mais il n'avait pas voulu retourner à la bibliothèque au cas où Harry et ses amis s'y trouveraient toujours et la salle commune des Serpentard était, comme d'habitude,en émeute constante.

Après avoir rangé son parchemin, Draco prit instinctivement la menotte dans sa cape.

Il l'enleva de sa poche et la regarda,l'argent brillait et reflétait maintenant ses propres empreintes digitales.Son besoin presque instinctif de tenir la menotte maudite près de lui était, pour le moins dire,très inquiétant. Il n'a pas tout à fait su pourquoi -peut-être parce que le nom de Harry était la-dessus. Ou peut-être parce que c'était si amèrement ironique que cette laide, dégradante farce correspondait à ce qui arrivait en réalité, représentant la situation du quelle il était prisonnier, collé à Harry dans un sens non-physique,qui était encore pire que de l'être dans le sens physique.

Draco pensa à ce sort que Harry avait employé pour créer la menotte.C'était vraiment un petit sort astucieux,pour ne pas mentionner que c'était presque un sort pervers.Draco fut étonné de ne pas l'avoir appris avant, considérant comment il s'était glorifié d'être bien-versé dans les charmes obscurs et bizarre.Et il était encore plus étonné que ce fut Harry qui connaisse le sort avant lui. Peut-être que les Gryffindors étaient plus astucieux que je le pensais.

Il avait lu beaucoup pendant ces derniers jours, parcourant les encyclopédies d'enchantements et les livres d'index qui pouvait lui tomber sous la main. Au cours de sa lecture,il se rappela avoir vu le sort que Harry avait utilisé. Draco souleva un magnifique volume noir relié en cuir sur son lit et commenca à le parcourir, ses doigts trouvant adroitement la page qu'il cherchait.

C'était un sort d'enchainements - un sort simple, intelligent, qui fabriquait une paire de menottes incassable à moins de posséder une magie très avancé, car il fallait des sorts complexes et compliqué pour s'en débarasser. Le pouvoir d'ouvrir les menottes était unique à la personne qui jettait le sort et le nom ce gravait sur une des manchettes pour empêcher la confusion de propriété, selon le livre.

Et c'est très commode pour humilier,pensa Draco d'un air mécontent, sautant les détails sur le sort d'enchainement.

Évidemment,Harry s'était trompé en disant le sort - au lieu de dire 'manicas inice', Harry avait dit 'manicam inice', qui avait pour conséquence de faire apparaître juste un manchette des menottes. Draco a mentalement retirer ce qu'il avait dit sur les Gryffindors - ce n'était pas très difficile de retenir un sort aussi simple. Draco était tout de même reconnaissant à Harry d'avoir mal prononcé le sort,car il ce serait trouvé avec des poignets avec la taille de navets, et ce serait peut-être même fait attaché au but de quidditch,d'après Harry.

Draco commenca à mémoriser le sort d'enchainement ayant le sentiment que cela pourrait s'averer utile dans sa vie future. "Manicas inice," murmura -t-il à lui même. "Qui a inventé cette formule ? Probablement un égotiste chef militaire du huitième siècle avec trop d'esclaves qu'il avait dû étiqueter pour tous en tenir la trace..."

"Draco ?" quelqu'un l'appelait...il reconnu la voix de Goyle, qui entra dans le dortoir,son visage éclairer d'un sourire large, imbécile.

"Oh, tu es là! J'ai cherché dans tout Poudlard pour te trouver!"

Draco soupira de mauvaise humeur. "Vraiment. Et quelle coïncidence que tu m'ai trouvé dans le dortoir des Serpentard,la dernière place où tu attendais à me trouver! Bien que je suis souvent ici et que j'y dort chaque nuit. Toute une âme de détective, Goyle."

"Um... Ouais." répondit Goyle, n'ayant pas clairement saisi le sarcasme. Il marcha lentement dans le dortoir et regarda curieusement Draco. "Que fais-tu ?"

Draco fit glisser la menotte dans sa poche par derrière. "Mes devoirs."

"Et a qui tu parlais ? Il n'y a personne ici." dit Goyle en regardant d'un air narquois le dortoir vide. "Tu te parle tout seul, Draco ?"

"Oui, et c'est avec la seule personne avec qui je peux avoir des conversation intelligente ces derniers jours,"répliqua Draco séchement.

Goyle sembla légèrement exaspéré. "Oh,allé, Draco.Tu nous ignore depuis quelques jours... Est-ce que tu est faché contre nous ?" Il semblait maintenant inquiet,et il s'approcha du lit de Draco.Puis il dit dans un chuchotement conspirateur "Tu es faché à cause des petits gateaux aux chocolats, n'est-ce pas ? C'est parce que c'est la faute de Crabbe, pas de la mienne."

Draco fronca les sourcils. "Hein ?"

Goyle sembla nerveux. "Les petits gâteaux aux chocolat que ta mère avait envoyé la semaine dernière."

"Tu n'avais pas dit que mon hibou les avaient mangé?"

Goyle jeta un coup d'oeil par -dessus son épaule, comme si il avait peur que quelqu'un l'attende. "Non", a t-il dit,en secouant la tête,"Crabbe les a mangés. Il avait peur que tu sois faché, alors il ta dit que ton hibou l'avait fait."

"Eh bien, c'est tout à fait juste.Je suis faché. Avec tous les deux. Va t-en ." Draco pris un autre livre et le tena ouvert devant son visage. "Vous n'avez rien d'autres à faire ? Avez-vous fini de manger toute la nourriture des cuisine ? Alors vous pouvez peut-être manger les elfes de maison."

Goyle sembla révolté, mais il considéra ensuite l'idée. "Tu veux dire qu'ils sont comestibles ?"

"Comment le saurais-je ?" dit Draco en roulant les yeux. "Pourquoi n'y va tu pas pour le découvrir ? Et tant qu'à y être, tu peux manger Mme. Norris pour le dessert. Va t-en maintenant et laisse-moi seul."

Goyle sembla malheureux. "Tu ne traîne presque plus jamais avec nous," se plaingnit t-il d'une voix geignarde. "C'est plus aussi amusant sans toi. Même Potter a commencé à remarquer et ça devient ennuyeux parce que tu n'es pas avec nous pour nous aider à ridiculiser-"

"Quoi?" La tête de Draco se leva du livre immédiatement. "Qu'a tu dis au juste ? De Potter ?"

Goyle cligna des yeux et pris un moment pour mentalement rembobiner sa propre phrase.

"J'ai dit," répéta-t-il lentement, "Même Potter à remarqué que tu ne traîne plus avec nous ces jours-ci. Il a demandé ' Où est Malfoy ? ' Quand on l'a vu."

"Et que lui a-tu répondu ?" exiga Draco brusquement.

"Je ne sais pas."

"Tu ne sais pas ce que tu lui a dit ?" La voix de Draco s'éleva,scandalisé.

"Non. J'ai dit, ' je ne sais pas '." Goyle cligna des yeux stupidement de nouveau. "Alors j'ai parcouru Poudlard à ta recherche et je t'ai finalement trouvé ici."

"Oui, très intelligent de ta part." soupira Draco. "Bien si Potter te demande de nouveau, dit lui que ce n'est pas de c'est affaires."

Goyle souri. "Puis-je lui montrer de ce mêler de ces affaires,moi aussi? Il craqua ses doigts avec un enthousiasme déstabilisant, en essayant de sembler menaçant et en y réussissant tout à fait bien.

"Non!" s'écria Draco sans réfléchir. "Tu le frappe et je te tue."

Draco fut choqué de ses propres mots qui furent tombé de ses lèvres; Goyle le regardait maintenant d'un air incrédule,les yeux de la grosseur de boules de loto.

Draco respira un grand coup et se clarifia,"ce que je veux dire c'est que, personne ne touchera à Potter, je vais le faire." Ses mots étaient soigneusement ambigu. "Et je ne veux pas que vous l'endommagiez avant que j'en n'aie la chance de le faire."

Goyle sembla suffisamment satisfait de l'explication de Draco et un large sourire éclaira son visage. "Ça va! Allez Malfoy!" Il brandit son poing trapu d'un air ridicule. "Tu vas l'avoir!"

Draco ne répliqua pas,baissant les yeux vers un texte qu'il ne lisait pas. Il attendit que Goyle disparaisse de la porte,puis ces pas lourds s'éloingna, et il pu ensuite rangé le livre et s'asseoir pour comtempler le néant.

"Oui," dit doucement Daco pour lui même, "j'espère pouvoir le faire."

***

Quatre heures plus tard,à une heure du matin, Draco était toujours éveillé,bien qu'à peine. Il était dans son lit,couché sur le côté, le livre 'Recueil de potions' qu'il c'était procurés à la bibliothèque reposant à quelques pouces de son visage. Il avait tiré les couvertures par-dessus sa tête, le protégeant de la vue. La lumière terne difuser par sa baguette magique était sufiisante pour lire,mais ses yeux devenait de plus en plus fatiguée et trouble. Ce qui n'aidait pas était le fait qu'il n'y avait rien d'utile dans ce livre, puisqu'il ne traitait seulementn des potions magique légalles, et les filtre d'amour étaient, pour le moins dire, proscrit.

Draco soupira et ferma ses yeux pour les reposer; la lumière de la baguette magique vacilla et s'effaca alors que la baguette glissa silencieusement de ses doigts pour tomber sur les draps comme il commenca à somnoler puis pour finir par s'endormir.

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L'obscurité et la confusion coulèrent en des vagues palpables tout autour de lui et le vent amèrement froid piqua son visage comme des aiguilles glacée. Il échappa un souflle rauque,presque douloureux et regarda autour de lui son environnement flou devenir graduellement plus distinct,peint par des coups hardis de nuit noire.

Il reconnu l'endroit : il était au coeur de la Forêt Interdite.

Les arbres et les fourrés dançait sinistrement autour de lui, étant si dense qu'ils y prenaient au piège l'obscurité dans des milliers de feuilles noire, qui étaient strié d'une couleur argenté,résultat du clair de lune pâle qui laissaient des traces de sang de licorne sur le ciel noir d'encre.

Ses membres étaient de plomb et récalcitrants quand il essaya de bouger.Une décharge de douleur morne lui parcouru le bras et une lente horreur naquit quand il se rendi compte qu'il ne pouvait se déplacer - il était attaché à un tronc épais,noueux d'un arbre immense, si grand que ses branches disparaissait dans la brume qui couvrait le ciel.

Ses yeux se sont élargis, horrifié et incrédule;ses chevilles étaient enchaînées par de lourdes chaînes qui encerclait sa taille,le plaquant contre l'arbre.

Des bandes de fer,des menottes sur ses poignets - ses chaînes ressemblait a ceux des esclaves Romain - et ses bras étaient liés de chaque côté de son corps, le scotchant contre le tronc d'arbre. L'écorce grossière contre son dos l'irritait, se frottant sur sa peau;il n'était pas tout à fait sur qu'il portait quelque chose, mais si il était habillé,ça ne lui offrait pas beaucoup de protection contre le bois abrasif, et pour l'isoler du froid acéré.

Il essaya de tordre son corps pour arriver à mieux regarder ses fers; mais il senti soudainement un flash de mouvement à sa gauche et un silhouette se deplaça devant lui,et sa mâchoire s'afaissa.

Harry était là, semblant être sotrti des ombres, né du vide qui les entourait.Sans aucune hésitation, Harry se rapprocha de lui, ses yeux brillaient comme des lunes vertes dans la nuit sans étoiles.

Il le regarda fixement,oubliant de lutter contre ses chaînes, son corps toujours maladroitement posé contre le tronc. Ses doigts ont compulsivement saisi l'écorce grossière sous ses paumes,comme si il saisissait ce qui avait de plus tangible et il ne se souçia pas de la douleur du bois épineux qui dessinait sur sa peau des marques sanglantes.

Harry ne dit rien, il s'est seulement glissé plus près, chacune de ses actions était silencieuse et gracieuse comme la brise de minuit.

Il secoua la tête et ferma les yeux encore une fois, ayant peine à le croire;mais quand il les ouvra de nouveau, Harry était toujours là,debout devant lui,leurs visages à simplement quelques pouces de distance,la lumière dans les yeux d'Harry l'appelant comme les rayons de l'aube perçant l'obscurité,brisant la nuit.

Son souffle fut prisonnier de sa gorge et il sépara ses lèvres pour parler, mais aucuns mots ont trouvés forme sur ses lèvres, seulement un étonnement silencieux; alors soudainement le temps s'accéléra dans un éclat éblouissant,comme un sablier qui fut briser en éclats et le moment suivant la bouche d'Harry était sur la sienne, l'embrassant, ardemment.

Son coeur martèla durement sa poitrine; le moment l'a immergé complètement et les lèvres d'Harry étaient tout qu'il pouvait sentir dans la passion fiévreuse,sur ses lèvres ce désir muet. Il trembla d'un air impuissant comme le plaisir l'écrasa et il se rebella contre les manchettes qui le retennait, qui le retennait...

Les mains de Harry glissèrent sur ses épaules, écrasant son cou et se déplaçant pour tenir son visage, fermement et tendrement, le baiser semblait continuer pour toujours comme si l'éternité avait cédé à leur désir. La façon qu'Harry l'embrassait était lente et douce, prenant son temps,faisant traîner ce moment de plaisir douloureux, Harry l'embrassait si profondément que ça lui faisait presque mal, pas sur ses lèvres, mais dans son coeur.

Il se arqua en avant plaintivement, gémissant contre la bouche d'Harry, se perdant dans le baiser;soudainement il fut vaguement conscient de l'étroitesse saisissante entre son corps et celui d'Harry - les cordes le liant avaient glissé de son corps comme des serpents de métal et les menottes cruelles sur ses poignets avait fondu dans la brume,le libérant.

La surprise initiale s'est rapidement métamorphosée en extase et dans cette dimension éthérée où le temps semblait glissé comme des grains de sable entre les doigts, il s'est trouvé enfin libre. Sans hésitation,il s'est désespérément jeté vers l'avant, contre Harry - mais avec une embardée dans estomac - et Harry a soudainement glisser de sa poigne,se dissolvant dans le vide; et il tomba, tomba dans l'obscurité, tomba dans lui même...

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Les yeux de Draco s'ouvrirent,un lueur fièvreuse dans le regard, respirant difficilement, son corps couvert de sueur froide. Il essuya son front d'une main tremblante, l'environnement familier du dortoir des Serpentars réaparaissant peu à peu dans son esprit.

Son corps entier tremblait toujours comme il couvrit ses yeux de ses paumes, son esprit incapable d'être protégé de la réalité de son rêve, qui repassait en courant dans ses veines dont le sang étaient empoisonné. Draco ramena ses genoux contre sa poitrine et enterra son visage dans ses bras, essayant désespérément de rassembler ses pensées dispersées et tourbillonnantes.

Harry.

Qui l'embrassait.lui.

Qui l'embrassait comme il n'avait jamais pû imaginé être embrasser par quelqu'un,mais après tout,il l'avait bien imaginé - c'était une invention de son imagination fiévreuse.Parce que le jour où Harry Potter l'embrassera de son propre arbitre...Il pouvait bien attendre toute sa vie pour un tel jour. Ce n'était pas la première fois qu'il avait rêvé d'Harry dans cette sorte de scénario,ce rêve n'étant surement pas le dernier. Ce qui était plus inquiétant, c'est que ses rêves devenaient de plus en plus non-conformiste,sensuels et la présence de vêtements dans ses rêves devenait de plus en plus rare.Probablement dans le rêve suivant il se retrouverait glorieusement nu avec Harry le lavant dans une baignoire remplie du champagne.

Draco secoua vigoureusement la tête pour purifier ses pensées comme cette image mentale commença à se former dans son esprit, essayant de garder le peu de santé mentale qu'il avait,si il en avait encore.

Non, il ne pouvait certainement pas se permettre de s'endormir de nouveau - les rêves qu'il avait devenaient insupportable.Une pure torture.

Draco pris le livre qu'il avait lu plus tôt, qui était entrouvert à côté de lui et attrapa sa baguette magique, et chuchota, "Lumos".Il regarda autour pour s'assurer que chacun dormait toujours profondément et si le rythme des ronflements de Goyle remplissait toujours la pièce.

Draco tourna quelques pages au hasard et il commenca à lire, tenant sa baguette magique au-dessus de la page. Mais les tache sans signification qui était en fait des mots coururent dans son esprit, se dissolvant dans l'incohérence comme le souvenir du baiser d'Harry pris le dessus sur tout le reste, envoyant un frisson à travers son corps.

C'était juste un rêve, se dit-il, à maintes reprises, se le repétant fervement,bien qu'il n'ait pas été tout à fait sûr d'être soulagé ou attristé. Sa respiration s'était graduellement rétabli,bien que l'alarme qui résonnait dans sa tête n'ait montré aucuns signes de fatigue.

C'était seulement un rêve.

Mais profondément à l'intérieur, il savait que le rêve était un vrai désir et une vrai crainte, perdue dans la réalité niée.

*** Sauf le fait qu'ils s'évitaient avec précaution quand leurs chemins se croisaient ces derniers temps, pensa Harry qui s'en allait dans le couloir vers la salle de classe du Professeur Lupin pour le cours de Défense contre les forces du mal,il n'y avait pratiquement rien de changer entre lui et Malfoy.

Bien, presque rien.Le manque de remarques ironiques était, en soi, extrêmement étrange.

La classe devenait beaucoup plus morne sans les remarques de Malfoy, compris Harry quand il s'installa à côté de Ron et d'Hermione,attendant que le Professeur Lupin entre en classe.Il se rappela les nombreuses fois où lui et Malfoy s'était emporter dans les classe ou dans les couloirs. La guerre éclatait de temps à autre et le reste de la classe observait avec une fascination craintive quand il se battaient en duel, une version personalisé de la rivalité entre Serpentard et Griffindor. De telles duels les amenaient souvent tous les deux en retenue.

Les yeux d'Harry coupèrent à travers la salle de classe, trouvant la figure familière de Malfoy parmi les Serpentards - il avait une conversation avec Pansy Parkinson, qui battait des cils d'une manière flirteuse, bien que Draco n'avait pas l'air aussi enchanté qu'elle. Un air d'indifférence entourait les gestes de Draco, toujours soutenue par une l'arrogance indolente.

Avait-t il trouvé une façon de contre carré le filtre d'amour ? se demanda Harry;mais il y avait toujours cette absence inexplicable de confrontations hostiles entre eux. Il se demandait si il avait...

Mais,arrête de penser à Malfoy!,pensa soudainement Harry,se rappelant le rêve inquiétant qu'il avait eu hier dans la nuit. Je pense que sa folie a déteindu sur moi.Harry avait rêvé qu'il était dans la Forêt Interdite avec Malfoy et qu'il faisait très sombre,mais le plus sinistre c'était qu'il l'avait embrassé.

-Eurgh. Quel cauchemar. Mais je pensais à quoi moi, heck, pour rêver que je l'embrasse? - Harry secoua la tête, dérangée et déconcerté.Cela devait être un surplus de stress post-traumatique.

Les étudiants allaient et venaient vers l'avant de la salle de classe pour remettre leurs rouleaux de devoirs sur le bureau de Lupin; leur enseignant semblait en retard. Harry pris le rouleau de son sac; Hermione, qui était assise à côté de lui, écrivaient toujours sur un parchemin déjà deux fois plus long que exiger.

"Veux-tu que j'aille le porter pour toi ?" offra Ron. Il tenait son propre rouleau d'une main; il avait finalement réussi à remplir la longueur exigée, par une écriture de grosseur moyenne avec des espaces plutôt généreux entre les paragraphes.

Harry remis son rouleau à Ron. "Ouais, merci." Il se leva à son tour, dans l'idée de demander à Seamus Finnigan la planification du prochain match de Quidditch; cette année, Seamus était responsable de l'animation et des commentaire pendant les parties.

Ron passa entre les rangés vers le bureau de Lupin et comme il s'en est approché, il tomba face à face avec Draco Malfoy.

Malfoy tenait un rouleau presque aussi volumineux que celui d'Hermione, et qui était vraisemblablement son propre devoir sur la Malédiction d'Imperius. Ron regarda le rouleau d'un oeil critique, un pur mépris crépitant dans ses yeux bleus.

"Tu t'y connais dans la magie noire, Malfoy ?"dit Ron d'une façon acide, lançant à Malfoy un regard venimeux. "Bien je suis sûr que tu dois t'y connaître beaucoup - avec un père comme le tien, ce n'est pas très difficile à croire."

Les yeux argentés de Draco s'obscurcirent et il considéra le rouleau mince de Ron dédaigneusement. "Oui, Weasley et je vois que tu ne peux pas te permettre d'acheter assez de parchemin pour écrire un devoir convenable - mais avec une famille comme la tienne, c'est parfaitement compréhensible."

Ron s'avança tout près de Draco, ses yeux étincelant de colère. "Un jour ou l'autre, Malfoy," siffla-t il avec fureur "Un jour ou l'autre, mon père fera une fouille dans ta maison et il fera voir au monde ce que ta famille est vraiment - des mangemorts."

Les yeux de Draco rétrécicèrent,mais il fixèrent toujours Ron dans les yeux et il répondit très calmement, "Ton père doit d'abord revenir des fouilles qu'il fait dans votre coffre-fort pour trouver un peu d'argent"

C'était la limite.

Ron lança une série d'injures et s'avança pour empoigner le col de Malfoy; Draco répondit en le poussant pour qu'il lâche sa poigne, et-

"Ron,arrête ça," dit Harry fermement, apparaissant à leur côté et forçant les mains de Ron à lacher prises sur la cape de Draco.

Les yeux de celui-ci vacillèrent quand ils rencontrèrent le regard d'Harry.

Dans une surprise brève il restèrent immobiles, l'espace d'un battement de coeur, avant que Draco ne dépose son regard sur Ron.

Ron se tourna vers Harry, consterné; pour réponse, Harry le pris fermement par le bras et l'amena loin de Draco, le menant dans le fond de la salle de classe.

"Mais c'était quoi ça, Harry ?!" fit Ron indigné et mécontent. "Mais pourquoi t'a fais ça ? Je l'avais presque ! J'allais le-"

"Ron, calme-toi..."dit Harry, "Tu n'avais pas le droit de frapper Malfoy..."

"Oh que si que j'avais le droit de le frapper! Il m'a insulté!"

"Mais tu as commencé, pas vrai ?" répliqua Harry. Il avait observé ce qui c'était passé entre Ron et Draco de la table de Seamus, qui ce trouvait assez proche de l'évènement.

"Et pis quoi ?C'est toujours lui qui as commencé avant."

"Ne commence pas de bataille avec Malfoy, Ron," dit Harry d'un ton raisonnable, jettant à son ami un regard sévère. "Il ne fait pas beaucoup de bruit pour une fois,ne va pas chercher les ennuis avec lui, ok ?"

"Et pourquoi pas non ?" s'obstina Ron. "Il semble pas allez très bien c'est derniers temps, et c'est la chance idéale pour nous de nous faire vengance pour toutes les fois qu'il nous en as fait baver!"

"Ne laisse pas la vengance te monter à la tête," lui répondit Harry. "Si tu te bat avec Malfoy dans la classe, tu vas mettre Lupin dans une position très délicate, parce qu'il devra vous donner une retenue ou faire perdre des points de Gryffindor et il est loin d'aimer ça."

"Ce n'est pas juste," répliqua Ron, donnant un furieux coup de pied dans la table à coté de lui. "Pourquoi nous ne frappons pas les premiers, pour faire changement ?"

"Parce qu'il n'y a aucune bonne raison valable," dit Harry,impartial. "Nous ne sommes pas comme lui, Ron et nous ne choisissons pas de se battre juste pour le sport, ou pour frapper les gens quand il sont au tapis."

"Je me fiche si Malfoy est au tapis ou non. Ça ne change pas le fait qu'il est un petit bâtard orgueilleux à qui j'aimerais roué de coups pour toutes les choses horribles il nous à fait." Ron secoua son poing. "Il me rend tellement fou que j'aimerais bien lui arracher les tripes pour m'en faire une corde à danser."

"Ron!" Hermione avait entendu la description plutôt désagréable que Ron avait fait. "Ne me dit pas que tu t'es battus avec Malfoy." Elle jeta un regard sévère à Ron. "De nouveau".

Harry avait admis qu'Hermionne avait beaucoup de sang-froid, particulièrement plus que Ron.Elle se tenait toujours la tête haute devant les raillerie des Serpentard, n'exerçant aucune représailles ou en inventant de terrible machinations; la seule fois qu'elle avait réagi à leur provocation était quand Malfoy avait insulté Hagrid,sur quoi elle lui avait donné une gifle. Mais la plupart du temps,Hermionne prenais les affronts des Serpentard d'une façon calme.

"Ron, tu sais très bien que si Malfoy t'insulte c'est justement pour te mettre à bout!" Hermione lança de nouveau un regard désapprobateur à Ron puis roula son parchemin, finalement fini. "Laisse-le tout seul et ne te préoccupe pas de lui."

"Ouais, ne t'en préocuppe pas, Ron." approuva Harry avant de rajouter, "Malfoy ne vaut pas tout ces ennuis, tu sais."

Harry porta son regard au loin,balayant la classe des yeux quand il vit soudainement Draco qui était en train de l'observer, il semblait réfléchir,c'est yeux gris semblaient légèrement tendu,son regard posé sur lui,le perçant calmement.

Draco portait une expression impénétrable sur son visage, comme une ardoise lisse et il considérait Harry avec des yeux remplis d'une ambiguïté qui pouvait être lue d'une dizaine de façon différente. Le regard fixe de Draco rencontra celui de Harry pendant une seconde qui sembla une éternité, puis Draco baissa les yeux et se détourna de lui.

Harry fronca les sourcils; il se sentait... confus. Malfoy se comportait très étrangement et pour savoir comment il allait Harry n'arrivait pas à déchiffrer tout ces signaux mélangés qu'il obtenait, qui semblait se contredire -un spectre de colère,du dédain,de la haine,de l'indifférence et de la douleur parcourait les regards qu'il lui lançait,des regards insondables qui le rendait perplexe.

Les yeux d'Harry se rétrécirent,continuant à observer Draco, dont la tête blonde était docilement penché sur un manuel. Pour quelque raison amorphe,Draco semblait plus hardi qu'il était censé être, malgré le fait qu'il devait trouver une solution à son problème si l'histoire du filtre d'amour était vraie.

De l'autre coté de la pièce,Draco serra ses poings sous la table, sentant le poids des yeux d'Harry sur son dos comme le souffle dense d'un orage, sombre et imminent, presque tangible, lui rappelant son rêve agité.

Pourquoi ?se demanda Draco, quand une confusion et une panique soigneusement contrôlée l'immergea. Pourquoi avait-t-il dit à Weasley de reculer ? À quoi jouait-t-il ?

C'est ça, lui dit une voix douce et dangereuse au plus profond de lui-même.

Il joue. Il joue avec *toi*. Potter est fasciné par cette nouvelle puissance, cette puissance sur toi et tout ça est est juste un jeu pour lui,un jeu cruel de vengeance. Pour toutes les choses que tu lui as jamais fait, tu lui as donner le moyen parfait pour qu'il puisse se venger.

Draco ferma les yeux. Mais avait-il osé espérer une autre réalité que celle- ci ? Le pouvoir absolu corrompt toujours,même entre les mains d'un saint généralement connu comme Harry Potter.C'était un mal trop exquis pour résister.

Et Draco se demanda combien de temps il pourrait tenir comme ça. Tout ce qu'il trouva pour ce consoler lui-même était le mince rayon d'espoir qu'il pourrait trouver une façon de changer complètement la potion avant qu'elle ne l'ait saigné de tout ce qu'il valait, avant que ce ne soit trop tard.

Draco jeta un coup d'oeil à Harry, qui souriait et riait avec ses amis Gryffindor et rapidement il regarda plus loin de nouveau, ses yeux brullant d'un désespoir qui apparaissait en lui.

Ou était-ce déjà trop tard ?



***la suite dans le chapitre 5 que j'adore ^-^ ***