Where's our school?!

Le retour à l'école (youpi très enthousiaste et absolument sincère : j'adoooooooooore l'école)
La gare était pleine. Il y avait des moldus partout. Sur chaque quai il y avait bien dix moldus le mètre carré. Les voyageurs des lignes intérieures étaient sur les six premiers quais. Les voyageurs des inter-continentaux étaient sur les derniers. Les premiers n'avaient le plus souvent rien de plus qu'une simple mallette tandis que les autres croulaient sous les bagages.

Les contrôleurs allaient et venaient, s'assurant que chaque train était en état et renseignant au passage les anxieux qui s'étaient perdus. Les animaux étant acceptés, personne ne s'étonnait devant les chiens, chats, perruches et autres animaux domestiques.

A l'entrée de la gare et sur chaque quai se trouvaient toutes sortes de mendiants. Les femmes étaient assises contre le mur un enfant en bas-âge dans les bras. Les hommes jouaient un air de violon pendant que les enfants s'échinaient à faire sortir une mélodie audible de leurs vieux accordéons. Certaines personnes leur donnaient bien quelques pièces mais la plupart faisaient des détours aux endroits où ils se trouvaient. Les chiens, souvent de gros molosses, leur grognaient après sans recevoir ne serait-ce qu'une réprimande de la part de leurs maîtres. Les enfants jetaient des cailloux, des bouts de gommes et des crayons sur les femmes tandis que d'autres s'acharnaient sur les jeunes accordéonistes. De temps en temps les parents les gourmandaient en disant sur un ton mielleux et avec un sourire en coin qu'il ne fallait pas frayer avec les mendiants car c'étaient tous des voleurs.

Au milieu de la foule, ici et là, avançaient de leur pas hésitant quelques aveugles tenant leur canne blanche de leurs deux mains de craintes de la perdre. Seuls quelques jeunes femmes aidaient les non-voyants à se repérer dans cette cohue. Elles les accompagnaient dans le train mais parfois devant aller à une autre destination les remettaient aux bons soins d'un contrôleur désoeuvré. C'étaient les seules personnes qui prenaient la peine de délivrer les jeunes musiciens de leurs calvaires et qui chassaient les voyous lanceurs de pierres. Mais elles étaient trop peu nombreuses pour les empêcher de revenir et devaient, elles aussi, faire attention à ne pas rater leur train.

On voyait quelques colonies de vacances revenir de vacances tardivement. Les jeunes universitaires partaient pour leur dernier mois de vacances. Certaines familles éplorées regardaient partir leurs enfants pour une année au pensionnat. Mais dans toute cette agitation plutôt normale pour la première semaine de septembre il n'y avait que quelques familles qui étaient vraiment bizarres pour les moldus.

Ces gens-là accompagnaient des enfants de onze à dix-huit ans vers un point inconnu. Les enfants qui partaient portaient une quantité incroyable de bagages et avaient souvent un crapaud, un chat ou un hibou comme animal. Les familles se dirigeaient toutes vers le mur séparant la voie neuf de la voie dix. On ne voyait revenir que les adultes et les enfants ayants dix ans ou moins.

Un peu plus tôt, vers dix heures étaient arrivés un étrange convoi. Le patriarche venait en tête suivit d'un énorme chien noir portant sur son dos un fillette de cinq ans. Les deux derniers étaient deux adolescents de quinze ans traînant de grosses valises ainsi que deux ou trois cages recouvertes de draps noirs derrière eux. Draco et Harry rejoignirent Edhel sur la voie neuf trois-quarts. Une magnifique locomotive violette se dressait devant eux et celle-ci était fièrement ornée de lettres dorées formant les mots 'Poudlard Express'. Chacun des wagons qui suivaient était peint d'une couleur différente suivant les tons de 'arc-en-ciel sauf les deux dernières qui étaient respectivement blanche et multicolore. Chaque wagon abritait un nombre incalculable de compartiment qui pouvaient en moyenne accueillir six personnes.

Les deux jeunes gens firent une accolade au vieil homme, effleurèrent le chien d'une caresse et embrassèrent Tabby qui pleurait comme une madeleine puisqu'elle ne voulait pas les voir partir. Ils montèrent dans le wagon blanc et s'installèrent dans le cinquième compartiment. Ils déposèrent armes et bagages en s'écroulant sur leurs sièges, puis regardèrent à travers la fenêtre. Ils étaient arrivés plus tôt que la moyenne des élèves qui arriveraient dans une demi-heure. Mais comme ni Sirius ni Tabby n'aimaient la foule ils étaient venus à cette heure là. Ils mimèrent un au- revoir à la petite fille en pleurs qui repartaient chez eux.

Tous deux rangèrent leurs affaires et sortirent leurs couvertures. Ils ôtèrent leurs chaussures, s'installèrent confortablement et, encore épuisés par ce qu'ils avaient subit pendant les vacances, s'endormirent. Harry avait bien sûr libéré Syunikiss qui s'était glissé sur le ventre de son jeune maître et qui comme lui plongea dans les bras que Morphée lui tendait.

--oo0oo-

Pendant leur sommeil arrivèrent les autres étudiants. D'abord Crabbe et Goyle qui comme d'habitude allèrent attendre leur maître devant le troisième wagon. Ils paraissaient totalement désemparés car Lucius Malfoy ayant horreur du retard arrivaient chaque année avant les parents des deux gorilles humains. Ils avaient naturellement supposé que Draco aurait continué à les attendre devant le wagon vert.

Quelques minutes plus tard arrivèrent Neville Londubat et Ron Weasley. Ils grimpèrent dans le dernier wagon pour attendre leurs amis. Les jumeaux Weasley étaient montés dans le wagon orange et leur petite s?ur dans le blanc. Un quart d'heure après vinrent Seamus Finnigan, Dean Thomas et Hermione Granger. Ils dirent au revoir à leurs familles respectives. Ensuite ils allèrent dans le wagon où Ron les attendaient.

Ce fut l'heure du départ.

_Où est Harry ? Est-ce que quelqu'un aurait vu Harry récemment ?

_ Non, Ron. Mais il ne peut pas être loin, ils vous auraient écris si quelque chose n'allait pas. Non ?

_ Bien sur, mais bon tu étais avec ton Victor donc tu ne pouvais pas savoir.

Ron s'attendait à ce que Hermione réplique quelque chose mais elle se tut bien qu'un petit sourire joua sur ses lèvres. Pour quelqu'un qui l'aurait observée plus attentivement il aurait été clair qu'elle se moquai un peu du jeune garçon car ses yeux pétillaient de malice.

_ Bon si on cherchait où se trouvait Harry car vous êtes quand même d'accord qu'ils vous auraient prévenu s'il avait le moindre problème, dit Seamus qui avait remarqué le manège de la jeune fille.

Sur ces sages paroles ils regardèrent dans tous les compartiments du dernier wagon et puis marchèrent cahin-caha jusqu'au wagon blanc. Ils regardèrent dans les premiers compartiments mais aperçurent bien vite Ginny qui, en leur faisant signe de se taire, leur chuchota d'approcher.

Mi-surpris, mi-curieux, ils avancèrent en prenant des précautions exagérées. Une main sur la bouche pour ne pas rire, elle leur désigna un compartiment pour qu'ils puissent déposer leurs bagages. Ce qu'ils firent dans un silence somme toutes assez relatif. Elle leur montra l'intérieur du cinquième wagon en se bouchant les oreilles parce qu'elle avait prévu que son frère ne pourrait se retenir de s'exclamer de telle sorte qu'on l'aurait entendu jusqu'à Tokyo.

Ce qu'il, heureusement, ne fit pas. A la place on voyait sa mâchoire inférieure qui pendait lamentablement. Les autres étaient soit comme lui, soit avaient les yeux exorbités. Seule Hermione avait gardé son sang-froid en voyant son meilleur ami dormir à côté du seul garçon qu'elle ait jamais giflé. Les jeunes gens avaient toujours cru qu'Harry et Draco se détestaient, enfin jusqu'à maintenant. Ils n'avaient pas du tout l'air de se haïr à ce moment-là au contraire : Ils émettaient en choeur un beau ronflement sonore. Les cinq gryffondor en tombèrent presque à la renverse.

Ils décidèrent d'un commun accord de ne pas réveiller les deux jeunes beaux au bois dormant et ils allèrent dans leur compartiment en compagnie de Ginny pour discuter de la conduite à tenir en attendant l'arrivée à Poudlard. Malheureusement comme les deux autres ne voulaient pas co-opérer en se réveillant et qu'ils épuisèrent vite leurs théories sur le sujet ils se turent pendant plusieurs longues minutes en regardant leurs pieds. Enfin Ron regardait les pieds d'Hermione qui elle regardait par a fenêtre.

Quand la vieille dame tirant sa charrette pleine de chocogrenouilles, de tartes et autres nourritures vint, ils achetèrent de quoi manger à midi et pendant le reste du voyage. Au bout d'un temps, ne supportant plus l'ennui ils se mirent à raconter leurs vacances. Quand Ron leur raconta les siennes Seamus, Neville et Dean étaient bouche-bées, Ginny était déjà au courant et Hermione était devenue relativement distante part rapport à son ami. Ron était fière comme un paon bien qu'il n'avait pas remarqué le regard d'Hermione. Contrairement à chaque année ils ne furent troublés par aucun serpentards et leur bonne humeur resta intacte jusqu'au moment où ils arrivèrent au château.

Ils se décidèrent à ce moment-là à réveiller Harry après s'être changés. Ce fut Ron qui eut l'honneur d'accomplir cette tache. Il s'avança dans la cabine sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller le serpent puis il secoua doucement les épaules de son ami et quand celui-ci ouvrit les paupières il murmura :

_ Hello mec, on arrive à l'école, t'as dormi tout le long du trajet et pis y a Hermione, moi et les autres qui t'attendent en face.

Il repartit aussi silencieusement qu'il était venu. Harry s'étira un grand coup, dérangea Syunikiss par la même occasion et réveilla Draco. Il s'habilla et enroula le serpent autour de ses épaules. Se soutenant l'un l'autre ils sortirent en baillant. Les autres leurs lancèrent des regards passablement étonnés. Hermione s'avança.

_ Salut Harry, content de te revoir. Est-ce que ça va ? Eu. Bonjour Malfoy.

_Granger, salua celui-ci de son habituel regard glacé. Celle-ci leva un sourcil l'air hautain.

_ Ainsi sa majesté daigne nous parler, elle s'inclina, quel honneur. Devons- nous vous baiser les pieds ?

_ Tais-toi Hermione, Harry prononça ces paroles d'un on détaché. Puis il regarda Draco droit dans les yeux et grogna de façon animale. Comme chez tous les prédateurs celui qui baissai les yeux le premier était considéré comme le plus faible. Au bout de trois ou quatre longues minutes de silence Draco détourna le regard, prit ses bagages et s'en alla. Harry prit les siens et au moment de se diriger vers la sortie les regarda.

_On n'avait vraiment pas besoin de tes remarques acides car nous sommes tous les deux Draco et moi, extrêmement fatigués. En plus je viens de comprendre le contenu d'une lettre que j'ai reçu il y a quelques jours et qui ne me plait pas du tout.

Le train venait de s'arrêter et les deux cousins descendirent immédiatement. Ce n'étaient pas les retrouvailles que les six gryffondors attendaient. Comme chaque année il y ait une foule de premières années mais contrairement à chaque année il y avait aussi toutes sortes d'autres nouvelles têtes.

Les premières années partirent directement en barque à travers le lac tandis que les autres étudiants entrèrent dans les carrosses mis à leurs dispositions. C'était bizarre car l'intérieur des carrosses normalement au couleurs des quatre maisons était cette année dans les tons crèmes (très salissants si vous voulez mon avis). L'insigne de Poudlard aussi avait changé, en fait elle avait plutôt disparue. Quand ils arrivèrent à destination ils descendirent de carrosses et allèrent dans la grande salle qui elle aussi avait changée.

Elle n'était plus que dans les tons noir, blanc et bois. Et puis il n'y avait pas cinq tables mais neuf. Seule la table des professeurs n'avait pas changé. Les premières années s'assirent à une table tandis que les plus âgés allèrent s'asseoir sur les autres bancs. Harry s'assit entre Draco et Ron. Ils n'eurent pas le temps d'ouvrir leurs bouches pour parler que déjà Dumbledore leur demanda le silence.

_Chers élèves, Je crois que bon nombre d'entre vous ont remarqué quelques- uns des changements qui se sont opérées dans cette école pendant les vacances. Mais avant que vous ne protestiez sur ces points sachez que les changements sont irrévocables donc il vous sera inutile de gémir. Je demande que quelques élèves prennent les insignes de chaque maison et les remettent au pr. Mac Gonnagall.

Dumbledore attendit que cela fut fait puis il continua à parler.

_Vous savez tous que Lord Voldemort est revenu. Je vous en avais parlés à la fin de l'année passée.

Il fut interrompu par les murmures horrifiés de quelques élèves.

_Comme beaucoup de ces adeptes sont morts, fous, ont disparus ou ce sont tournés vers notre camp il a décidé de se réapprovisionner en serviteurs dans les jeunes de notre école. C'est pourquoi celle-ci doit se montrer forte mais surtout unie. Car comme le dis la devise nationale de Belgique, l'union fait la force. Nous ne pouvons pas nous permettre que des luttes intestines rongent cet endroit c'est pourquoi nous en sommes venus, le conseil et moi à prendre une pénible décision.

Il s'arrêta quelques instants, reprit son souffle deux à trois fois, s'éclaircit la gorge et finalement prononça les cinq mots qui sèmeraient l'agitation parmi tous les élèves.

_Les quatre maisons sont dissoutes.

Les élèves se levèrent presque tous d'un bond. Ils commencèrent à protester bruyamment.

_ SILENCE !!! C'est ainsi et vous ne pourrez rien y faire. En contrepartie nous allons en recréer huit nouvelles. Vous repasserez tous devant le choipeau magique qui vous désignera vos maisons. L'école de magie d'Irlande a été détruite. Les élèves de Domatria feront donc partie autant que vous de cette école. Le nom des nouvelles maisons sont Troleon, Camalis, Sadrigas, Imladris, Meriel, Melkor, Féanor et Morgoth. Désolé cette année le choipeau n'a pas eu le temps de composer une chanson vous devrez donc vous en passer. Bien commençons.

Sur ces mots se leva le professeur Mac Gonnagall. Elle prit une longue liste et commença à la lire :

_Fred Weasley

Le jeune homme mit le haut-de-forme troué sur sa tête et presque aussitôt une voix claire hurla : « Sadrigas ».

_George Weasley.

La réponse ne se fit pas attendre : « Imladris ». Et pendant plus de vingt minutes la vieille dame continua à épeler les noms et le choipeau à hurler les maisons correspondantes quand soudain :

_Ron Weasley, Troleon

_Hermione Granger, Sadrigas

_Harry Potter, Imladris

_Neville Londubat, Camalis.

Quelques secondes s'écoulèrent puis vint les noms de Draco qui fut envoyé à Imladris, de Crabbe qui fut envoyé à Morgoth, de Goyle qui fut envoyé à Féanor et de Parkinson qui, elle fut envoyé à Morgoth. Le tour de Ginny arriva quelques minutes plus tard et elle fut envoyée à Camalis. Au bout d'une heure encore tout le monde fut réparti et assis à sa table. Chaque élève reçu une insigne avec l'animal de sa maison. Troleon eu le lion, Sadrigas, le dragon, Camalis, le phoenix, Imladris, le loup, Meriel, le blaireau, Melkor, l'aigle, Féanor, l'abeille et Morgoth, le serpent. Chaque emblème se rapportaient aux qualités de chaque maison mais les élèves durent les devinés eux-mêmes car les professeurs ne voulaient pas le leur dirent. Cela permettait qua chaque maison se sente l'égale des autres et même si la répartition étonna la plupart d'entre les élèves elle permettrait une meilleure cohésion de l'école. Troleon et Camalis seraient sous l'autorité de MacGonnagall. Féanor et Meriel sous l'autorité du professeur Chourave. Sadrigas et Melkor sous celle de Flitwick Imladris et Morgoth sous celle de Rogue.

A la fin du repas chacun alla dormir dans le dortoir qu'ils avaient choisi de partager. Il y avait entre cinq et dix personnes par dortoir. Draco, Ron, Harry, Seamus et Thomas partageaient le leur avec trois élèves de l'ancienne école 'Domatria'.

Le garçon aux Ils s'appelaient Dany Hodaen, Ryan Quin et Lucas Eops. Le garçon blond aux yeux verts, au nez aquilin et au physique musculeux s'appelait Ryan Quin et il avait un humour assez ironique qui en dérangeait certains.

Son ami, Dany Haeden faisait bien dix centimètres de plus que lui et il avait une carrure d'athlète. Ses cheveux noirs au reflets auburn et ses yeux caramel clair en faisait fondre plus d'une. Son visage comme taillé à coups de serpe était plutôt inquiétant quand on ne le connaissait pas bien. Lui, par contre avait un caractère très passionné puisqu'il pouvait de la joie la plus grande à la colère la plus froide.

La dernière personne était un garçon aux cheveux couleur cannelle très mince et de taille légèrement supérieure à la moyenne. Ses yeux bleu glacier s'incrustaient très bien dans son visage aux traits très fins mais néanmoins viriles. Lucas Eops dégageait une impression de puissance que le plus musclé des boxers ne parviendrait pas à rendre. Quand on le regardait on avait l'impression qu'il était tiré d'un autre monde où chaque être respirerait la beauté. Son caractère égal et sa vivacité d'esprit charmait les membres des deux sexes dés la naissance jusqu'à un âge très avancé.

Lucas appartenait à la maison des imladris tandis que Dany partageait la même maison que Ron et que Ryan allait à Sadrigas. Dany et Ron s'entendirent dés le premier coup d'?il et Ryan alla bientôt les rejoindre. Lucas était plus réservé et arrangeait sa partie du dortoir de manière très particulière. Il avait surélevé son lit et construit une petite pièce avec porte et fenêtre dessous. Ses draps au départ rouges étaient devenus couleur champagne d'où se détachait en doré les signes japonais synonymes de la confiance en soi et de la paix. Son armoire avait récupéré une couleur de bois brute et s'était agrandie de plusieurs décimètres. Le sol était plus lisse sur le chemin qui menait la garde-robe au lit et les pierres qui le composaient étaient d'une tiédeur agréable. Ses valises avaient disparu, ses affaires étaient rangées. Le tout dégageait une impression d'harmonie et de propreté peu connue dans un dortoir uniquement occupé par des garçons.

Les bagages de Dany, Seamus et Ron étaient jetés pêle-mêle sur leurs lits tandis que Harry, Dean, Ryan et Draco les avaient casées dans les armoires en n'en sortant que les affaires essentielles. Ils se changèrent tous pour la nuit et chacun alla dormir.

Le matin suivant la plupart des élèves regardaient d'un air dégoûté la boisson verdâtre qui remplissait les bol de bois en guise de petit déjeuner. Quand Ron, Hermione, Dany, Ryan, Seamus, Dean et Ginny arrivèrent, affamés, les jeunes gens ne purent que retenir une grimace de dépit. C'était si éloigné de leurs repas de la veille au soir. Ron lui ne se contenta pas d'exprimer son 'manque d'appétit' par une mimique :

_Beurk ! Ca ressemble à des excréments de Veracrasse.

_ Ron, si tu n'aimes pas les spécialités culinaires des gobelins il te faudra pourtant t'y habituer puisque c'est le jour de congé des elfes de maisons accordé par Dumbledore sur ma demande. _ Hermione, tu plaisantes, ce n'est pas toi qui as demandé ça j'espère, s'exclama-t-il sur un ton horrifié, même toi tu peux pas nous faire ça.

_ Je ne pouvais pas savoir que seul le chef cuisinier des gobelins se proposerait de les remplacer le lundi.

_Quoi ! ? On devra subir ça tous les lundi ?

_ Calmes-toi Ron. Penses plutôt à la joie que les elfes de maisons ont maintenant.

_Je pense plutôt au désespoir de mon estomac pour l'instant. Tu t'en rends peut-être pas compte mais il souffre.

Les autres riaient silencieusement dans leur coins. Cependant Dany, prenant Hermione en pitié devant ses efforts pour sauver la situation lui donna raison :

_ On peut bien jeûner un jour par mois quand le gobelin nous préparera cette mixture.

_Pas question de jeûner Arxan en serai mortifié.

_Hermione, qui est Arxan ?

_Je ne te l'avais pas dit Ginny ? Arxan est le meilleur chef cuisinier des gobelins. Il a délaissé de très importantes commandes pour pouvoir nous préparer ce repas. C'est pourquoi il faudra vider toute notre assiette à chaque repas.

A ces mots tous les élèves perdirent le sourire et lancèrent des regards tourmentés à la jeune fille qui avait prononcé ces mots avec une détermination à faire pâlir d'envie tous les ambitieux du peuple magique. Ils s'assirent lentement sur le banc de bois et commencèrent à enfourner la pitance nauséabonde dans leurs bouches. La première bouchée était immonde néanmoins au fur et à mesure qu'ils mangeaient le repas changeait de goût et devenait meilleur. Quand ils eurent fini leurs assiettes la plupart se resservirent une nouvelle dose de ce plat gobelin.

A quelques pas du petit groupe mangeaient tranquillement Draco, Lucas et Harry. Lucas leur avait expliqué que la nourriture gobeline avait la particularité de devenir à chaque bouchée un peu meilleure que la précédente et plus elle était mauvaise au début, plus elle deviendrai succulente à la fin.

Des bruissements d'ailes se firent entendre de l'extérieur. Les élèves levèrent leurs yeux et virent la traditionnelle poste du matin arriver. Des centaines d'hiboux et de chouettes descendirent en trombe vers les jeunes sorciers. Un hibou noir et un hibou argenté déposèrent leurs lettres devant Lucas. Les deux cousins reçurent, eux, une lettre d'Edhel tandis que Coq le jeune hibou de Ron déposait un parchemin devant Harry qui lui demandait de ce rendre vers midi sous l'orme du parc.

Le premier cours de l'année des imladris en commun avec les sadrigas était le cours de métamorphose avec la sévère et éternelle pr. Mac Gonagall. Quand ils entrèrent dans la classe le jeune garçon vit Hermione, assise, mélancolique, seule à un banc. Il s'installa donc à côté d'elle. Mac Gonagall commença un cours théorique sur la transformation d'objets à la taille aussi grande que des fauteuils en choses plus petites que le poing et inversement. Tout le monde notait sans discontinuer bien qu'au milieu du cours certains réclamaient une pause pour leurs poignets endoloris. A la fin du cours Harry resta avec la jeune fille seul dans la classe.

_Qu'y a t'il Herm' ?

_Rien sinon que notre école change les maisons pour la première fois de son histoire, que un de mes meilleurs amis traîne avec son ex-pire ennemi comme s'ils étaient frères et que mon autre meilleur ami se retrouve dans une autre maison. Enfin je ne vois pas pourquoi ça n'irai pas bien'

_Calme-toi Hermione. Je te promets que je te donnerai une explication ce midi, ok ?

La jeune fille hocha la tête et sortit de la classe. Après son départ Harry regarda le prochain ours sur son horaire et un sourire ironique étira ses lèvres.

_Je me demande comment mon cher professeur Rogue va se comporter maintenant qu'il est mon directeur de maison.

Sur ce il partit en courant pour ne pas arriver en retard.

Le chemin qui menait à la classe de Rogue était comme d'habitude sombre à cause de la carence de chandelles dans cette zone. L'intérieur du donjon n'avait pas changé mais le prof, lui, semblai légèrement dépassé. Il donnai cours aux morgoth et aux imladris en même temps et s'il savait comment se comporter face au premiers qui étaient tous des anciens serpentards tandis que les autres étaient un mélange de serpentard et de gryffondor.

Le courage allié à la ruse on pourrait dire ainsi. Qu'est-ce qu'il devait faire maintenant puisque Draco se trouvait dasn la même classe que Potter?!? Sur les huit nouvelles maisons quatre étaient des répliques des anciennes tandis que les quatre autres étaient constitués des mélanges de valeurs de deux ou trois maisons et malheureusement il semblerai que Lucius avait raison.

Draco et Harry se ressemblaient beaucoup. peut-être trop. Ah, Lucius si seulement celui-ci n'avait pas tellement changé après la mort de son premier fils. Cette mort avait brisé l'essence même de leur famille alors qu'elle ne venait que de se créer. C'était il y a vingt ans. Aujourd'hui Lucius était enfin libre en même temps que Narcissa. Severus se souvenait des plans qu'ils avaient concoctés, ensemble, pour les tuer de façon accidentelle il y a vingt ans. Lucius méritais bien par son courage et son obstination une meilleur place sur la roue du destin.

Argh ! Il n'avait toujours pas résolu le problème Potter. Il aviserait le moment venu. Le cours de potions commença.

_Avez-vous tous fait vos devoirs ?

Les élèves qui étaient à Poudlard l'année d'avant acquiescèrent.

_Bien, Crabbe ramassez les feuilles de vos camarades et donnez-les moi. Je veux que chaque personne ayant fait le devoir se mette avec un des anciens élèves de 'Domatria' et lui explique en quoi la potion de lalaï. Durant ce temps je corrigerai ce tas de feuilles en espérant que vous n'avez pas confondu cette potion avec une préparation quelconque. Le moindre son dépassant le murmure sera sanctionné.

Ainsi Harry passa son premier double cours de potion à parler de la potion de lalaï à Lucas. Cette potion était une des plus complexes de l'histoire de la magie pourtant c'était celle qu'Harry préférait car cette potion était personnelle et que ses pouvoirs étaient fascinants. Quand ils sortirent du cours qui ne leur avait pas sembler ennuyeux ou lugubre la plupart des élèves avait un sourire aux lèvres.
#Interrogatoire#

La matinée s'acheva sans heurts et Harry se trouva devant le gigantesque orme blanc dons les feuilles dorées sur les extrémités étincelaient sous le soleil de midi. L'arbre possédait une grosse racine dépassant de la terre qui de loin ressemblait à un banc entièrement plat. On voyait de près qu'elle était légèrement incurvée et dénuée de l'écorce rugueuse qui recouvrait ses semblables. Ron et Harry s'assirent dessus pendant qu'Hermione transformait une fleur en chaise.

_Alors, demanda-t-elle, que c'est-il passé pendant les vacances pour que tu en sois tellement changé autant physiquement que dans la tête ? Commençons d'abord par le mental. Pourquoi traites-tu Draco comme un ami ou un cousin ?

_Parce que c'est mon cousin, répondit automatiquement Harry, je veux dire que mon grand-oncle est le même que celui de Draco.

_Deuxième question qui étais dans la première pourquoi traites-tu Draco comme un ami ?

_Quand on a commencer à vivre sous le même toit on ne sait pas tout de suite bien entendu mais petit à petit on a compris qu'on avait le choix entre mettre Edhel en colère ou bien s'entendre et il était beaucoup plus facile d'être amis que d'affronter un Edhel en rage.

_Comment va Sirius on a plus de nouvelles de lui depuis des semaines.

Harry baissa la tête d'un air gêné.

_J'avais oublié de vous prévenir mais il va bien pusque comme il est le fils d'Edhel il vit avec lui.

_Qui est Edhel ?

_Mon grand-oncle.

_Pourquoi ne s'est-il pas manifesté plus tôt ?

_Il était malade jusqu'à il y a deux ans mais n'a réussi à avoir la permission de se 'manifester' que cet été.

_Draco n'est pas seulement ton ami, n'est-ce pas ?

_Draco est mon alter ego, il me ressemble plus qu'aucune autre personne ne pourra jamais me ressembler. Seuls nos éducation ont été différentes, ça ne veut pourtant pas dire que je suis moins votre ami mais juste qu'il faudra compter sur lui aussi dés à présent.

Ron parla alors pour la première fois depuis le début de l'échange carabiné que ces deux amis venaient d'avoir.

_Excuse-moi Harry mais admets que après des années à haïr une personne on ne peu pas être tout de suite copain-copain surtout quand celle-ci nous méprise.

_Draco ne vous méprise pas vraiment, c'est une attitude qu'il se donne c'est tout.

_Et alors, J'espère que l' 'attitude' de ton pseudo-jumeau va changer car la pilule est un peu dur à avaler, laisse-nous du temps.

Harry acquiesça.

_Prenez-le temps que vous voulez, on vous attendra.

Sur ces mots il se leva et s'en alla.
#Fin de l'Interrogation#et de ce chapitre

Voici donc un remake du chapitre 4 le chapitre 5 ne devrait plus tarder il viendra normalement dans une période de moins d'un mois