Auteur : Gwenaelle D.

Adresse : karrakoln@yahoo.fr

Origine : Gravitation

Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^

Genre : romance et tout le tra la la

Couple : Shuuichi et Yuki bien évidemment

Remarque 1 : c'est une suite de l'animé.

Remarque 2 : je trouve que Yuki n'a pas prouvé assez clairement à Shuuichi qu'il tient à lui

Remarque 3 : on va arranger ça ^__^.

Une fan encombrante

Chapitre 18 : On en profite !

Yuki serrait très fort la main de Shuuichi lorsqu'il rentra chez lui. Leur rencontre dans le parc l'avait épuisé, mais il était heureux. Vraiment heureux, pour une fois.

Ils ne parlaient pas, mais ils s'envoyaient des œillades et des sourires régulièrement. Ils n'avaient plus besoin de mots, ce qu'il venait de se dire étaient tellement intense, sincère et important, que cela suffisait pour la soirée. Maintenant ils n'avaient plus qu'à confirmer leurs dires par le biais de leur corps.

Yuki poussa la porte d'entrée et la referma derrière Shuuichi. Ce dernier se dirigeait vers le salon lorsqu'une main l'attrapa par le poignet et l'empêcha d'aller plus loin. Il se retourna surpris. Yuki lui fit un signe de tête négatif de la tête, et l'entraîna directement dans la chambre à coucher. Le chanteur ne dit rien mais un immense sourire illumina son visage.

Yuki alluma la lumière et conduisit directement Shuuichi vers le lit. Puis il se retourna vers lui, un sourire mutin et le regard coquin.

- « Ce soir je m'occupe de toi. » fit-il tendrement.

Le jeune chanteur sentit de nouveau les larmes menacer de couler, mais cette fois-ci c'était des larmes de contentement et de soulagement.

Le beau blond prit le visage poupon de Shuuichi entre ses mains, et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Puis lentement, il fit glisser ses doigts le long du cou de son compagnon. Il pouvait sentir la peau fine frissonner sous ses caresses. Il fit tomber la veste de Shuuichi, puis descendit ses mains pour les remonter ensuite sous son t-shirt et son sweat-shirt. La peau était chaude et douce, satinée. Il pouvait sentir ses côtes, son ventre mince, ses omoplates. Le jeune homme se laissait faire, soupirant d'aise et de plaisir contenu. Yuki lui fit lever les bras par dessus tête pour qu'il puisse dénuder son torse. Il admira quelques instants ce jeune corps. Shuuichi rougit mais ne bougea pas, joignant seulement ses mains derrière son dos pour éviter d'être trop nerveux.

Yuki enleva sa chemise puis serra son amant dans ses bras. Le contact de leurs peaux étaient délicieux. Sentir la chaleur de l'autre, le serrer dans ses bras… C'était divin.

Après un petit moment d'étreinte, il prit le chanteur dans ses bras et le déposa sur le lit. Il retira son pantalon et ses derniers vêtements, et s'allongea à côté du jeune homme qui respirait fortement et qui était rouge d'émotion. Il lui enleva ses vêtements à l'aide de caresses, puis se positionna au dessus du corps frêle et pourtant si fort de son partenaire.

- « Ce soir, j'ai bien l'intention de vérifier que tu as de jolies fesses. » fit-il très sérieusement.

La mâchoire de Shuuichi en tomba. Yuki venait de faire de l'humour… Incroyable…

- « J'espère qu'elles te plairont. » répondit-il en rougissant de plus belle.

Son amant sourit.

- « Je ne m'en fait pas pour ça. »

Et ensuite, plus aucune pensée cohérente ne traversa l'esprit de Shuuichi…

***

Trois jours.

Cela faisait trois jours qu'ils n'étaient pas sortis de l'appartement de Yuki.

Trois jours qu'ils vivaient d'amour et d'eau fraîche, qu'ils ne répondaient jamais au téléphone, qu'ils ne répondaient à personne à l'interphone.

Trois jours, rien que pour eux. Ils se les étaient accordé d'un accord tacite, sachant très bien les répercussions que cela aurait sur leur vie professionnelle à tout les deux.

Ils avaient fait l'amour souvent, pendant ces trois jours… Et ils avaient parlé aussi… Beaucoup et longuement. Ils avaient crevé tous les abcés, tous les non-dits, qui les avaient fait se séparer le mois dernier. Shuuichi n'avait pas eu grand chose à dire, c'était surtout Yuki qui s'était enfin délivré d'un lourd passé, de grandes angoisses qui le rongeaient et l'empêchaient de vivre depuis qu'il était adolescent.

Ils avaient joué aussi. Incroyable mais vrai, ils avaient eu de véritables fou-rires lors de batailles rangées d'oreiller. Le cœur de Shuuichi avait débordé de joie lorsqu'il avait entendu Yuki rire pour la première fois.

Ils étaient tout le temps en contact, dans les bras l'un de l'autre, même lorsqu'ils se préparaient un thé ou une soupe.

Ils vivaient en autracie, coupés du monde, savourant leurs retrouvailles et les promesses d'un nouvel avenir plus brillant…

Malheureusement, ce bonheur ne pouvait duré éternellement. Et le matin du quatrième jour, alors qu'ils s'étaient enfin décidé à affronter de nouveau le monde moderne, alors qu'ils étaient tous les deux habillés et coiffés, prêt à se rendre l'un à sa maison d'édition, l'autre à sa société productrice de disques… La porte d'entrée de l'appartement de Yuki vola en éclat.

Une nuée de policiers envahit instantanément l'appartement, et une grosse voix gueula :

- « Soyez pas surpris si vous trouvez des corps les gars, leur disparition est probablement dû à une fan enragée qui les aura tué ou à un fou furieux jaloux qui les aura trucidé !!! »

Shuuichi et Yuki, collé l'un à l'autre après la terreur que leur avait procuré l'explosion de la porte d'entrée, et du coup toujours dans la chambre, se regardèrent complètement ébahis.

- « Que… » commença Yuki. 

Il se secoua et ouvrit la porte de la chambre pour tomber nez à nez avec une dizaine de flingues.

- « Huh ? » firent les policiers.

- « On peut savoir ce que vous faites chez moi ? »

- « Ben… Vous êtes pas mort ? »

- « Pas que je sache, non. »

- « Heyyy, chef !!! Ils sont vivants !!! »

- « QUOI !!! » cria la grosse voix.

L'inspecteur vira ses hommes du couloir afin de se frayer un passage jusqu'aux deux écervelés.

- « Mais qu'est-ce que vous foutez là ? » s'écria-t-il.

- « Jusqu'à preuve du contraire, j'habite ici. » fit Yuki super zen, sentant la main de Shuuichi, qui s'était rapproché, se glisser sous sa veste.

- « Mais ça fait trois jours qu'on a lancé des avis de recherche ! On vous a vous sortir de chez vous en pleine nuit, et on ne vous a jamais vu revenir. La porte était fermée à clé, et personne ne répondait à l'interphone ni au téléphone. Quant à vous jeune homme, votre mère s'est fait un sang d'encre et votre sœur aussi ! Non mais vous êtes complètement inconscient de partir de chez vous sans prévenir et de ne pas donner de nouvelles !!! »

- « On a peut-être droit à une vie privée. » fit Yuki.

- « Vous vous foutez de ma gueule !!! Vous êtes des stars, vous avez pas de vie privée, faut oublier ça ! Vous ne vous imaginez même pas le nombre de yens investis dans vos recherches !!! Et tout ça pour rien ! Putain les stars du showbiz, j'vous jure ! » fit-il en remettant son chapeau et en s'éloignant. « Aller les gars on remballe ! Ces crétins n'avaient pas quitté leur nid d'amour en fait. »

Les policiers sortirent de l'appartement qui redevint tout à fait silencieux au bout de cinq minutes.

- « Je sens qu'on va se faire trucider aujourd'hui. » fit Shuuichi d'une petite voix.

- « J'y crois pas. Ils sont juste rentrés, mais ils ont quand même réussi à casser ma table basse et le vase en cristal de ma sœur. »

Il soupira.

- « Bon, vas-y, il faut que je fasse réparer ce trou béant. J'aurais une discussion avec mes collègues par téléphone. »

- « Okay. J'espère que K ne va pas me transformer en passoire. »

- « C'est de Hiro dont je me méfierais si j'étais toi. Il ne va pas du tout apprécier ta disparition. Malgré vos disputes, il reste tout de même ton meilleur ami. »

- « Hmm. » fit Shuuichi en approuvant d'un signe de tête. « Bon, ben à ce soir alors Yuki. »

- « Heyyy ! »

- « Quoi ? » fit le chanteur en se retournant sur le pas de la porte.

- « Tu n'oublies pas quelque chose ? » fit Yuki en s'avançant vers lui et en l'embrassant.

Pour toute réponse, il eut droit à un retour passionné de son baiser et à un énorme sourire ensoleillé.   

A suivre…

Gwenaelle D., lundi 17 février 2003