Tout d'abord j'aimerais dire que tout ceci est une fiction (NNOOOOOOOONNNNNNN mais qui l'aurait cru) et que les personnage son la propriété de leur auteure soit, JK Rowling.



Chapitre 1

Souvenir de vacance



Assis dans le train qui assurait le trajet vers Poudlard, Harry repensait à son court été qui n'avait pas été sans peine. Il jeta un ?il à Ron qui somnolait à ses côtés. Tout comme la dernière année, l'été qu'il venait de passé fut très mouvementé. Le tout commença lorsque des mangemorts décidèrent d'attaquer Harry alors qu'il était sur le chemin du retour dans la voiture de son oncle. Ce dernier n'apprécia pas vraiment qu'on mette sa vie en danger. S'ils en voulaient à Harry, bien, il pouvait très bien comprendre. Mais s'en prendre à lui s'en était trop. Surtout en utilisant leurs « trucs bizarres » comme il aimait les appeler.

Il voulut sortir pour affronter les suivants de Voldemort, sachant fort bien qu'il n'avait pas la moindre chance de les vaincre, lorsqu'il fut frapper par un sort de Petrificus Totalus. Ils se mirent alors à soulever une multitude de roches qu'ils envoyèrent sur la voiture de l'oncle d'Harry. Le jeune sorcier n'avait jamais vu son oncle aussi en colère. On pouvait presque voir la fumée sortir de ses oreilles tant il était furieux. Tandis que leurs assaillants tentaient de les intimider, l'oncle Vernon sortit de la voiture, armé d'une perceuse à pile et se mit à proférer des menaces aux sinistres individus qui voltigeaient autour de la voiture sur leur balai. Les choses auraient pu en rester là si les mangemorts s'étaient contentés de rire du pauvre homme à bout de nerfs, mais malheureusement ils décidèrent de s'amuser quelque peu. Ils se mirent en groupe et firent virevolter l'oncle Dursley dans tous les sens. C'est à ce moment précis qu'est intervenu le ministère de la magie réussissant à amortir une chute qui aurait pu lui être mortel. Les aurors et membres du ministère se confondirent en excuse et réparèrent magiquement la perceuse et la voiture de Vernon pour excuser leur retard d'action. Si Harry n'avait pas été si inquiet de savoir que les mangemorts le suivaient à la trace, il aurait probablement ri de la mine enragée de son oncle. Pour avoir osé se faire attaquer, il dût nettoyer tous les planchers de la maison avec la vielle brosse à dents de Dudley.

Le second incident d'importance eut lieu en plein coeur de l'été. En plein milieu de la nuit, on cogna à la fenêtre de sa chambre. Encore endormi, Harry se demandait qui pouvait bien lui envoyer un hibou à une heure aussi tardive. En maugréant quelques syllabes incompréhensibles, il ouvrit le rideau et eut la surprise de sa vie, à un point tel qu'il dût réprimer un cri. Devant sa fenêtre, Ron se tenait assis sur le balai de sa famille, une vielle étoile filante. Harry sut qu'il avait dû mettre des heures avant d'arriver étant donné le piètre état de son balai.

« Ron!! Qu'est-ce que tu fais là à une heure pareil? » s'efforça de chuchoter Harry encore tout surpris.

Ron murmura quelque chose, mais la fenêtre empêcha le son de passer. Harry ouvrit la fenêtre et Ron tomba sur le planché de sa chambre en murmurant : « De l'eau, pitié, de l'eau ». Voyant à quel point son meilleur ami était déshydraté, Harry courut lui chercher un verre d'eau récoltant par la même occasion les grondements de sa tante lui sommant de ne plus faire de bruit et de les laisser dormir. Ron but le grand verre d'un trait et se laissa tomber sur le lit avec un soupire de soulagement.

« Bon sang, mais qu'est-ce que tu fais là ?» redemanda Harry.

- Euh. bien. tu vois. j'ai décidé de venir te rendre une petite visite.

- En plein milieu de la nuit, mais tu es fou! Qu'est-ce qui t'as pris..? Et si quelqu'un t'avait vu?

- Je voulais te faire une surprise. je pensais que ça t'aurait fait plaisir de me voir pendant l'été. mais à ce que je vois, ce n'est pas vraiment le cas. désolé de t'avoir dérangé Harry.

Il se retourna vers la fenêtre lorsqu'il sentit une main le retenir.

- Tu sais très bien que ça me fait plaisir de te voir Ron. c'est juste que je suis un peu surpris. c'est tout.

- Ouais. j'avoue que c'est un peu hors du commun.

Les deux garçons se regardèrent et partirent à rire.

- La seule question que je me pose, c'est comment mon oncle va réagir demain matin quand il va voir que tu es ici.

- Je n'avais pas pensé à ça. je peux partir si tu veux, je voudrais pas te mettre dans l'embarras.

« Non, non reste! On avisera demain matin » ajouta Harry en se voulant rassurant. Les deux jeunes sorciers s'accordèrent pour dire qu'il était déjà très tard et qu'ils discuteraient au matin. Celui-ci arriva bien trop vite car il se firent réveiller par un adolescent anormalement obèse qui hurlait à l'entrée de leur porte. En moins de deux, toute la famille fût réuni dans la minuscule chambre d'Harry. Au grand désespoir de ce dernier, son oncle devint à nouveau, écarlate. La seule chose qu'on entendit sortir de sa bouche fut : « POURQUOI EST-IL ICI??? ». Harry ne sut pas vraiment quoi dire. C'est à ce moment que le rouquin prit la parole. Il utilisa tout le tact dont il disposait afin de convaincre l'homme rouge devant lui.

- Je sais que vous devez être surpris de me voir ici monsieur. Moi aussi je le serais.

- QU'EST-CE QUE.

- Vous avez tout à fait raison, c'est vraiment malheureux qu'ils vous ont attaqué de la sorte, ce sont de véritables brutes.

- M'ENFIN TU VAS.

- Oui, vous avez encore raison, mon père a pensé que ce serait plus sur si je venais ici avec Harry, vous savez à deux c'est toujours plus sur.

- MAIS POURQUOI TU .

- Je vois que vous êtes un connaisseur, vous avez encore raison. J'ai voyagé toute la nuit pour arriver le plus tôt possible, vous savez, au cas ou ils frapperaient encore. on ne sait jamais.

- ARRÊTES DE ME.

- Vous voyez M. Dursley, bien que je respecte votre point de vue, je crois que nous pouvons bien nous entendre. D'ailleurs, mon père vous remercie pour les 1000 perceuses que vous lui avez envoyées.

- TU VAS TE. QUOI!!? 1000 PERCEUSES!?

- Oui, vous ne vous rappelé pas, au début de l'été, 1000 perceuses sans cordons..

- TU ES LE FILS DE CET ACHETEUR??? C'EST MON MEILLEUR CLIENT DE L'ANNÉE!!

- Et oui, et en plus il compte peut-être en acheter 1000 autres. mais comme vous préférez que je parte.

- NON reste petit. tu es mon invité. mais pas de. « tu sais quoi » dans ma maison!

- Sans aucun problème M. Dursley!

Sous le regard encore ébahie de Harry, tous les Dursley quittèrent la chambre trop petite pour tous les accueillirent. Les dernières paroles qu'ils entendirent lorsqu'ils descendaient l'escalier furent : « Mais Pétunia chérie, tu te rends compte, 1000 perceuses! Je ne pouvais pas laisser. Pétunia, comprends moi ». Les deux jeunes hommes rirent aux éclats pendant une bonne partie de l'avant-midi. Jamais l'oncle Vernon n'avait eu autant de difficulté à placer un mot. Lorsqu'ils reprirent leur souffle, Harry regarda Ron droit dans les yeux.

- C'est vrai cette histoire?

- En partie. , répliqua Ron en regardant le sol comme s'il venait de trouver quelque chose de particulièrement intéressant à ses chaussures.

- Expliques-toi, demanda Harry attendant avec impatience de connaître la suite du récit.

- Bien, je ne suis pas venu ici pour te protéger, mais pour me cacher. je me suis enfui. Devant la mine consterner d'Harry, Ron fixa avec encore plus d'attention le plancher.

- Mais pourquoi? Voldemort a-t-il attaqué ta famille? Il faut immédiatement prévenir Dumbledore! Répondit Harry courant dans tous les sens en cherchant une plume et un parchemin.

- Calme toi, non, Voldemort n'est pas venu chez-moi. C'est simplement que je ne voulais pas affronter ma mère. ni mon père. ni même aucun d'entre eux. Et comme tu es mon meilleur ami, j'ai pensé venir chez toi.

- Ron, je sais que ta mère est parfois très sévère, mais de là à t'enfuir de chez toi. il y a toute une différence.

Ce fût lorsqu'il vit les larmes couler sur les joues de Ron que Harry comprit que quelque chose n'allait vraiment pas. Ron était trop fier pour laisser quiconque le voir pleurer de la sorte. Il devait y avoir un problème majeur pour que son ami se laisse aller ainsi, pliant à ce point sur son orgueil. Devant la détresse de ce dernier, Harry se leva et le pris dans ses bras pour le consoler. C'était une des premières fois qu'il avait se genre de contact avec quelqu'un. N'ayant jamais eut d'ami au cour de son enfance, il n'avait jamais appris à manifester de l'affection envers ceux- ci. Il fit son possible pour que Ron se sente en sécurité. L'effet fut magique car une fois dans les bras de Harry, il sanglota de plus belle déversant une mer de larme sur le dos d'Harry.

- Calme toi Ron, ça va bien aller, les choses vont rentrer dans l'ordre.

Peu à peu, les sanglots du rouquin s'affaiblirent pour finalement n'être que quelques larmes qui coulaient à plus faible débit.

- Bon, maintenant explique-moi ce qu'il y a de si terrible pour que tu doives t'enfuir du Terrier. Ils doivent tous se faire un sang d'encre pour toi!

- Harry. s'il te plaît, j'aimerais mieux ne pas en parler maintenant. Je ne veux pas que tu me détestes toi aussi.

À ce moment le flot rejaillit, mais cette fois d'une durée moins longue. Ron se cramponna encore plus a Harry qui ne savait plus vraiment où se mettre. Ils étaient tous les deux debout dans la chambre de Harry se tenant mutuellement dans les bras l'un de l'autre. Pour la première fois de sa vie, il sentit une douce chaleur venant de sa cicatrice. Ce n'était pas comme quand il faisait un cauchemar ou quand Voldemort était proche, mais elle lui donnait une impression de bien-être, une chaleur qui se dégageait et qui l'enveloppait comme un gros manteau en plein hiver. Il aimait le contact son ami, mais d'un autre côté il se sentait aussi mal à l'aise. Une chance que personne pouvait les voir!

Lorsque Ron se calma de nouveau, Harry lui proposa d'envoyer un hibou à Hermione pour qu'elle ne se fasse pas trop de mauvais sang. Elle est la première personne que les parents de Ron risquaient de contacter. Essuyant son visage couvert de larmes, il acquiesça. Harry écrivit donc un court message à son amie :

Hermione,

À l'heure qu'il est, tu es sûrement en train de te faire du mauvais sang concernant Ron. En fait, je t'écrivais justement pour ça. Je voulais simplement te dire qu'il est ici et qu'il va bien. Il te salue même. Passe de belles vacances

Harry Potter

P.S. S'il te plaît, n'avise pas les Weasleys, ça ne serait pas une très bonne idée pour le moment. Merci!



Hedwige se fit un plaisir d'aller porter le message qui lui permettrait de faire un peu d'exercice. Une fois le message envoyé, il retourna son attention vers Ron toujours debout face au lit.

- Alors tu finis ton histoire, qu'est-ce qui était vrai dans ce que tu as dit a mon oncle?

Ron eut un sourire quelque peu gêné

- Mon père a vraiment acheté 1000 perceuses

Harry le regarda plus que surpris

- Dans ce cas alors, mon oncle va vraiment t'aimer.

- Pas s'il savait ce que mon père fait avec

Les deux garçons se regardèrent et pour la seconde fois de la journée ils rirent aux éclats!

Les jours qui suivèrent furent plutôt sans incident. Ron et Harry travaillèrent dure à leurs devoirs d'été. Harry fit aussi visiter le monde moldus à Ron qui s'exclamait devant n'importe quoi, tout le surprenait. Le quatrième jour de sa visite, alors qu'ils travaillèrent sur leurs travaux, le téléphone sonna. Rien jusque là n'étais inhabituel si ce n'est que Dudley blêmit et tendit l'appareil à Ron et quitta la pièce comme s'il avait entendu une voix fantomatique.

- oui. allô? allô?

- RON!! MAIS QU'ESTCE QUE TU FAIS CHEZ HARRY!!?

- MAMAN? Comment as-tu su que j'étais ici?

- Hermione n'était pas là et elle a dit à ses parents d'envoyer ses hiboux ici.

- Mais qu'est-ce que tu fais chez Harry mon chéri, ça fait des jours qu'on s'inquiète pour toi?

- Tu veux dire que. vous. toi et papa. vous ne m'en voulez pas?

- Tu sais bien mon grand qu'on ne pourra jamais t'en vouloir. Pas au point de désirer que tu quittes la famille.

Ron se mit à sangloter doucement. Harry reprit sa place pour le réconforter. Il plaça ses bras autour de lui voulant lui apporter son soutien. Il sentit le corps de Ron se raidir, comme sur la surprise et il se laissa doucement aller.

- Je suis désolé maman. je ne voulais pas vous inquiéter. je me suis juste dit qu'après avoir vu mon journal. je suis tellement désolé.

Ron avait un journal? Il avait fort bien réussi à le cacher d'Harry car ce dernier fut surpris par la révélation. En quoi ce qu'il y avait d'écrit dans ce stupide journal pouvait bien le chambouler à ce point. Il se sentait à la fois impuissant et inquiet. Mais au moins, les choses semblaient être mieux avec ses parents, c'était déjà un premier pas dans la bonne direction.

- Ron, je t'aime. on t'aime, et quoi que tu fasses, rien ne pourras changer ça!

- Merci maman. j'avais besoin de l'entendre.

- Tu comptes rentrer quand? Je pense qu'on doit tout de même se parler. question de mettre les choses au clair. si tu vois ce que je veux dire.

- Je vais partir ce soir.

NON!! Pour une fois qu'Harry avais un ami ici, à Privet drive, quelqu'un avec qui il était proche, quelqu'un qu'il appréciait vraiment. Après il serait encore seul... Encore et toujours seul. Sans vraiment savoir pourquoi il tomba dans une tristesse tel qu'il voulu se mettre à pleurer. C'était la première fois qu'il avait ce genre de réaction lorsqu'il devait se séparer de quelqu'un. Oui les derniers jours l'avaient rapproché énormément de Ron. mais de là à pleurer son départ alors qu'il savait très bien qu'ils se reverraient le mois prochain à l'école.

- . Tu crois qu'Harry pourrait venir. ça me ferait du bien d'avoir mon meilleur ami proche de moi.

- Aucun problème, il est au courant?

- Non.. et vous en avez parlé.

- Non plus, il y a juste nous trois qui sachons.

-Merci maman. à ce soir

- Comment comptez-vous rentrer?

- Par la poudre de cheminette. j'en ai apporté un peu. au cas où. et les Dursleys n'ont pas refermé leur cheminée.

- Parfait, à tout de suite alors.

Après peu de supplications envers la famille de Harry, trop heureuse de se débarrasser des deux sorciers, ils commencèrent à préparer leur voyage. Harry se posait encore des questions sur son attitude de tout à l'heure. Pourquoi cette peine. Cette douleur terrible. Il n'arrivait toujours pas à ce l'expliquer. Mais une chose est sur, Ron avait besoin de lui, quel qu'était son problème et il se devait d'être à ses côtés pour le soutenir alors il devait mettre de côté ses questionnements personnels.

Ils eurent à peine le temps de prendre tous les bagages de Harry que le troisième et dernier incident majeur de l'été se produisit. Alors que Harry fit un dernier tour dans la cours, il vit un immense chien noir. Ce même chien qui lui avait fait si peur au cour de sa troisième année et qui maintenant le remplissait immanquablement de joie. Il couru chercher Ron et ils allèrent se cacher au fond de sorte à ce que personne ne les voit.

C'est à ce moment que Sirius prit sa forme normal. Il avait l'air fatigué et inquiet, comme s'il avait passé des jours à courir sans s'arrêter pour dormir et manger. Personne n'osait parler. Sirius prit une grande inspiration et commença.

- Harry, tu dois immédiatement retourner à Poudlard. C'est une question de vie ou de mort.

- Qu'est-ce qui ce passe, demanda soudain Harry, essayant de comprendre la gravité de la situation.

- C'est Dumbledore, il est très malade. Et on a besoin de toi, tu es peut- être le seul à pouvoir l'empêcher de.

Face cette horrible nouvelle, les deux jeunes devinrent aussi blancs que les fantômes qui sillonnaient les couloirs de leur école.

- Qu'est-ce qu'il a.?, osa à peine demander Harry.

- Je n'ai pas le temps de vous expliquer. Ron, Lupin est présentement en train de prévenir tes parents. Hermione vous attend déjà au château. Il faut se dépêcher! Je nous ai trouvé une voiture et une conductrice. Allez, venez!

Ils prirent les valises de Harry, sa malle et la cage de sa chouette. Comme l'avait promis Sirius, il y avait une voiture qui les attendait devant la maison et à la surprise de Harry, la conductrice n'était nul autre que Mlle Figgs, la voisine qui gardait Harry lorsqu'il était plus jeune. Celle qui sentait le chou et qui sortait toujours ses albums de chats.

- Bonjour Harry!, dit Mlle Figgs en voyant le jeune et son ami monté à l'arrière de la voiture.

Sirius monta à l'avant et les deux sorciers furent très surpris lorsqu'ils apprirent que Sirius et Arabella était fiancés avant que Sirius ne se fasse arrêter pour aller a Azkaban. Elle n'avait jamais cru à la culpabilité de son amour et c'est pour cette raison qu'elle a accepté l'offre de Dumbledore de surveiller Harry.

Le chemin vers la gare ce fit sans problème. Il s'installèrent tous dans le train et le voyage commença enfin. Harry pensa que pour la première fois, il passerait son anniversaire au château! Et tout doucement, il se mit à penser à l'étrange été qu'il venant de passé, tout en s'inquiétant énormément pour Dumbledore.



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