Encore une fois, l'idée est de moi, les personnages et les lieux non. JK
Rowling en est la dépositaire. Le chapitre est un peu plus sombre et on ne
verrait pas beaucoup Harry et Ron. Mais inquiétez-vous pas, ils vont
revenir bien assez tôt.
Nénuphars bleus et sang de dragon.
Hermionne entendait le vent siffloter par les trous qui ornaient les murs de la pièce. Elle suivait « l'autre » Hermionne à travers une longue suite de souterrains qui semblaient ne mener nul part. Après une bonne demi-heure de marche, ils arrivèrent dans un local qui lui était étrangement familier. Un regard rapide autour d'elle lui fit reconnaître le donjon qui faisait office de salle de cours pour Rogue. L'endroit avait bien peu changé, si ce n'était que la poussière et les toiles d'araignée courraient sur tous les murs. La Hermionne du futur cogna 2 coups rapides, suivit de 5 et suivit finalement de 3. Un homme qui lui aussi avait un air familier ouvrit la porte. Il fixait la jeune avec un mélange d'espoir et de fatalisme dans son regard. Un bandeau couvrait son ?il droit et sa barbe n'avait pas été rasé depuis plusieurs semaines. Tous ses vêtements était vieux, usés et terriblement noirs. S'il n'y avait pas eu de lumière dans le corridor, il aurait pu sans problème passer inaperçu.
-Tu as réussi Hermi? Demanda doucement l'homme avec une voix pleine de méfiance.
-Tu vois bien Goyle, je l'ai ramenée avec moi, comme prévu. Tu me prends vraiment pour une folle!
-Hum... Hermi, tu dois passer le test... et elle aussi. Tu connais la règle, on ne sait jamais qui subit un Imperium alors s'il te plait.
-Vas-y, fait ton boulot! Soupira Hermionne dans un soupire méprisant.
Goyle pris sa baguette et s'activa à lancer un sort faisant apparaître un oeil qui les scruta de la tête aux pieds. L'oeil disparut aussi vite qu'il était arrivé et le sinistre homme s'écarta pour les laisser passer. Elles avancèrent et la porte se referma derrière elles avec un grand bruit sourd. Le silence retomba sur les deux femmes. Seul le son de leur pas sur le sol de marbre faisait écho à leurs oreilles.
Elles traversèrent une bonne partie du château. Tout d'abord, la grande salle qui était devenu un lieu triste et sombre. On pouvait deviner quelques ruines des bannières de Griffondor. À chacune des quatre tables, il y avait quelques mages assis, discutant à voix basse, comme s'ils avaient peur de dire tout haut ce qu'ils murmuraient. À la table des professeurs, la jeune sorcière aperçut un Percy affreusement inquiet et un Lupin qui avait terriblement vieilli. Derrière eux siégeait une carte du monde où Hermione put clairement remarquer qu'elle était divisée en deux parties, une bleue et une noire. Le noir avait conquis plus de la moitié du globe. Elles quittèrent la grande salle sous le regard intrigué de Percy. Elles firent ensuite une suite de détour pour aboutir à la salle commune des Griffondor ou la sorcière plus âgée ramassa un paquet enveloppé dans du papier brun. Ensuite, elles prirent la direction de l'infirmerie. Sur un des lits, Neville était étendu, les yeux grands ouverts, mais le regard vide. Son souffle était irrégulier et il râlait atrocement.
-Mon pauvre Neville, le combat à été trop dur pour toi. Tiens, bois ça. Ça va soulager ta douleur.
Elle prit une potion sur la table à ses côtés et la porta aux lèvres de son ami. La jeune Hermionne surveillait avec horreur tous les mouvements de son aînée. Qu'avait-il pu se passer de si terrible? Qui avait mit Neville dans cet état? Lorsqu'elle vu son alter ego prendre le corps inerte de l'homme dans ses bras comme si c'était un frère malade qu'elle dorlotait avec tendresse, la jeune ne put s'empêcher de verses une larme. L'autre déposa Neville qui commença à respirer normalement sous l'effet de la potion et dit tout doucement : « continuons! »
Sur le chemin, elle croisèrent une fenêtre et Hermionne, la jeune, aperçut tout d'abord le ciel qui était étrangement noir. La seconde chose qui capta son attention fut la multitude de pierres tombales qui jonchaient la cours du château. Il y en avait des centaines. Elle refoula en elle toute trace de larme ou de tristesse. « Il doit y avoir une explication, c'est impossible que tout ça soit arriver par hasard ». Elle devait voir le Harry du futur, ou même le Ron de cette époque, en espérant qu'ils seraient plus bavards que sa compagne. Elle prit une grande respiration et continua son chemin arrachant avec grande peine son regard de la fenêtre. Sa guide remarqua son malaise face à la vue du cimetière. D'un coup de baguette, elle tira les rideaux sur toutes les fenêtres.
Elle finirent par arrivée devant une peinture représentant une horloge. Hermi tendis le bras et ajusta les aiguille à 17:45. Le tableau pivota et elle fit signe à sa jeune compagne d'entrer. Ils arrivèrent devant une table immense. Il n'y avait aucun moyen de faire passer une telle table par la porte. Toutes deux prirent un siège et Hermi pris la parole.
-Désolé d'avoir été si brusque avec toi, mais je n'avais pas de temps à perdre. D'ailleurs la réunion devrait commencer sous peu. Tu as quelques instants pour me poser des questions.
Hermionne réfléchit quelques instants. Quelles questions devrait-elle poser?
-Où suis-je?
-À Poudlard, mais 15 ans plus tard.
-Tu es moi, je veux dire, tu es toi aussi Hermionne Granger.
-En fait, maintenant je m'appelle Hermione Granger-Malefoy, mais tout le monde m'appelle Hermi.
Dès qu'elle entendit le nom de Malefoy, les oreilles d'Hermionne frisèrent. Dans le futur, elle était mariée à ce plouc?
-Qu'est-ce qui est arrivée? Je veux dire, où est Harry? Et Ron? Je ne les ai pas vu encore.
Il y eu un raclement de gorge derrière elle. Hermi se leva et alla embrasser ... Malefoy. Mais un Malefoy différent de celui qu'elle connaissait. Celui-la n'avait pas la même lueur de méchanceté dans le regard, et une longue cicatrice traversait son regard.
Hermi n'eut pas le temps de répondre à la dernière question de sa jeune invitée que plusieurs personnes prirent place dans la pièce. Hermionne en reconnu quelques-uns. Il y avait Percy, qui prit place au bout de la table. Cho, qui s'assit à côté de Fleur qui avait une mine terrible. Les jumeaux Weasley arrivèrent à l'heure et ils furent tout ce qu'il y a de plus calme et sans humour. Les choses devaient être vraiment terribles pour que les jumeaux perdent leur joie de vivre. Hermi et Draco prirent place à la table et invitèrent Hermione aussi à s'y joindre. Lupin arriva suivit de Rogue. Au total, on comptait une cinquantaine de personne laissant plus de la moitié de la table vide. Percy pris la parole.
-Mais cher amis, aujourd'hui nous avons essuyé une cuisante défaite. Nos rangs se sont affaiblis, nos remparts cèdent un à un. À ce compte, il n'y aura plus de Pré au lard d'ici quelques mois et Poudlard tombera dans moins d'un an. Je sais qu'en tant que ministre de la magie, je devrait vous motiver, vous encourager, mais les pertes sont trop lourdes et on ne peut plus se mentir. Le seigneur des ténèbres gagne en puissance à chaque jour. Peut-être que ses suivants sont de plus en plus nombreux, mais nous lutterons. Peut-être que sa puissance est quasi invincible, mais nous lutterons. Peut-être qu'à chaque jours qui passe, des êtres qui nous sont chères à notre c?ur quittent ce monde par sa faute, mais mes amis, nous lutterons.
Tous les membres de la tables avaient la tête baissé, certains pleuraient, d'autres serraient les poings si fort que leurs jointures devenaient blanche, mais une chose était certaine, le discours de Percy ne laissait personne indifférent. Hermionne se rappela le jeune homme moralisateur qui un jour fut préfet de Griffondor et elle ne pu s'empêcher d'avoir pour lui une admiration sans limite. Oui, le contexte était quelque peu étrange, elle était dans le futur. Un futur où tout était détruit et où l'espoir avait déserté toutes choses, mais Percy, lui a pu garder la tête froide et guider la nation. Serte, le résultat ne semblait pas très positif, mais personne d'autre que lui n'aurait l'étoffe à cette table de garder la tête haute et de ne pas capituler devant l'ennemie. De retour à son époque, si jamais elle y retournait un jour, elle devrait absolument dire à Percy à quel point elle l'admire.
-Je ne vais pas vous le cacher, ni vous mentir, plusieurs d'entre nous tomberons, tôt ou tard, mais une seule chose est sur, c'est que rien n'est fini tant et aussi longtemps qu'on luttera. Et c'est en s'unissant les uns avec les autres que nous vaincrons. Personne n'aurait cru il y a dix ans, même cinq ans que les choses dégénéreraient à ce point, mais il n'en tient qu'à nous de remodeler le futur. Je vais maintenant laisser la parole à mon bras droit qui à des nouvelles fraîches du front. Draco se leva et scruta la foule. Son regard s'arrêta quelques instants sur la jeune élève à ses côté. Il prit un air désolé et commença.
-Hier, un de nos plus grands aurors est tombé. Il est encore entre la vie et la mort. On a tenté plusieurs médicaments et potions sur lui, mais rien n'y fait. Hermi a tenté un nouveau remède sur lui. Espérons le revoir bientôt parmi nous. Neville nous manque à tous je crois. Pour ce qui est de l'état du combat, bien le seigneur noir n'a toujours pas trouvé le repaire ou nous cachons les moldus. D'ailleurs, nous avons réussi à libérer deux autres camps de concentration moldus. Du côté des attaques, il gagne du terrain. Il détruit une à une nos barrières. Nos meilleurs aurors tombes eut aussi. Heureusement, nous avons tout de même réussi à infliger à l'ennemi de lourde perte qui ralentiront son avancée.
Tous se regardèrent, incertain s'il s'agissait d'une bonne ou d'un mauvaise nouvelle. Percy se releva faisant signe à Draco de reprendre son siège.
-Merci Draco. Maintenant, avant de conclure, je crois qu'Hermi aimerait vous parler un peu.
Hermi se leva et elle mit des lunettes sur son nez.
-Je sais que le temps file et que vous avez d'autres occupations alors je serai brève. J'ai réussi à ouvrir un chemin qui m'a permise de traverser le temps. La manière n'est pas importante, mais j'ai pu ramener Hermionne, enfin, me ramener du passé. Je sais que ça va à l'encontre des principes du ministères, mais bon, si vous voulez me faire un procès allez-y, au point où on en est.
Son regard fit le tour de la pièce. Elle ne vit aucune expression hostile face à son acte alors elle poursuivit.
-Je ne peux pas encore vous donner beaucoup de détails, mais espérons de tout c?ur qu'elle puisse nous aider. Je ne sais pas comment sa courte disparition affectera le temps, mais nous n'avions pas vraiment le choix. Dès que j'aurai d'autre nouvelle, je vous les communiquerai.
Elle se rassied laissant le mot final a Percy.
-Bon, quelqu'un a-t-il quelque chose d'autre à ajouter?
Personne ne dit rien.
-Je déclare donc ce conseil du ministère restreint de la magie formellement terminé.
Tous se levèrent et quittèrent la salle à l'exception de Lupin, Percy, Hermi et Draco. Ils s'approchèrent et ne prirent qu'un coin de la table. Tous regardèrent la jeune hermine avec une lueur folle d'espoir dans les yeux. Hermi prit la parole.
-Désolé Hermionne, je ne voulais pas te faire attendre aussi longtemps, mais voilà, nous allons répondre à tes questions.
-Où est Harry?
Lupin répondit avec une mine désolé. Il se souvenait avec nostalgie comment elle et Harry était de proches amis à l'époque. Comme tout était différent maintenant.
-Harry, ma pauvre enfant, n'est plus. Il est mort il y a 15 ans peu après être entré en 5eme année. Se fut un grand malheur pour nous tous. Il a eut de grandes funérailles, c'était grandiose. Le ministre de la magie de l'époque a lui-même dit l'oraison funèbre. C'était un deuil national.
Hermionne versa quelques larmes. Elle devait être forte. Elle devait aller jusqu'au bout même si les réponses à ses questions lui faisaient peur.
-Et Ron ? demanda-t-elle doucement.
Il y a eu un malaise entre les quatre adultes. Tous se regardèrent d'un air assez inquiet. Draco pris la parole. Sa voix trahissait son hésitation et il fit usage de tout le tact dont il disposait.
-Tu vois, lorsque Harry est mort, Ron a été le plus secouer d'entre nous. Pendant cinq ans il a aimé Harry en secret et juste au moment où leur amour se développait au grand jour, Harry a été tué. Ron l'a vraiment pris durement et s'est promis à lui-même de finir l'acte de Potter. Il étudia la magie noire, se disant qu'il retournerait l'arme de son ennemi contre lui- même.
Hermi prit la relève dans le discours.
-Plus il étudiait l'art obscure, plus il s'éloignait de nous. Sa famille, ses amis, il délaissait tout le monde. Il n'y avait plus que sa damnée magie noire qui comptait pour lui. À la fin, j'étais la seule à qui il acceptait encore de parler. Parler était un grand mot. Nous restions assied et je monologuais, lui m'écoutait. J'avais compris qu'il n'y avait plus rien à faire, mais j'essayais tout de même. Et le jour de la promotion, il fit l'acte le plus inconsidéré de toute sa vie. Il défia Voldemort. La dernière phrase qu'il m'a dite fut : « Un monde sans Harry n'est pas un monde qui mérite d'exister ».
Tout le monde à la table versa quelques larmes. Hermionne, car elle avait l'impression de vivre un cauchemar. Les autres, car ils en revivaient un. Percy se racla la voix et se tourna vers Hermionne.
-Comme tu peux le voir, le monde tel que nous le connaissons tire à sa fin.
Il avala brusquement et baissa la tête en continuant.
-Le seigneur noir a décidé de détruire le monde et toi Hermionne, tu es notre seule espoir. Tu vas devoir travailler avec nous. Tes connaissances sont encore fraîches et ta logique est infaillible. Ta tâche sera bien simple, créer un antidote. On ignore si ça réussira à changer le futur, mais si tu retournes dans le passé et que tu l'administres à Harry, nous avons de fortes chances de croire que tu pourras sauver le monde. Nous avons appris dernièrement qu'il existe selon certain, un remède au poison qui a tué Harry. Selon Rogue, le livre avec sa recette serait dans la réserve de la bibliothèque. Malheureusement, une force invisible bloque l'entrée de la bibliothèque. Tu devras alors travailler de mémoire.
Elle avala brusquement. Elle avait le sort du monde entre ses mains. Le sort d'Harry, de Ron, le sien et celui de millier de gens dépendait d'elle. Elle respira profondément, essuya les larmes qui coulaient sur son visage et dit : « Quand est-ce que je commence ?»
On la conduisit dans une salle et elle se mit au travail. Elle rageait de ne pas pouvoir avoir accès à son livre de note. Elle aurait trouvé immédiatement les ingrédients nécessaires. Rogue lui avait décrit les symptômes, mais il devait quitter. Ses visites au château était sporadique et il ne restait jamais longtemps. Il espionnait. Il guettait. Jamais il ne s'était fait prendre. Même s'il était vieux, et que sa mémoire s'égarait parfois, il continuait sa mission. Et jamais il ne déserterait.
Selon les informations qu'ils avaient, le poison agirait de plusieurs manières. Tout d'abord il attaquerait la volonté, laissant la victime avec un désir d'en finir avec la vie. Ensuite il s'attaquait aux fonctions motrices, empêchant celui qui le prend d'utiliser ses jambes. Il crée aussi une immense pression sur le c?ur et finalement, empêche la victime de s'exprimer. Pour chacun des effets, Hermionne connaissait bien le contre poison. Pour la volonté, une pincée de scarabée porte-bonheur égyptien avec du sang de dragon. Pour les jambes, du lait de griffon avec deux racines de passiflore. En ce qui concerne le coeur, avaler trois feuilles de nénuphar bleu et enfin pour pouvoir reparler, il suffisait d'une pincée de cheveux de troll. Le seul problème est que la poudre de scarabée fait surir le lait de griffon qui perd ses propriétés curatives et que les feuilles de nénuphar ingurgiter en même temps que le sang de dragon constituait un poison mortel. De plus, les cheveux de troll avaient un goût horrible avec le passiflore.
Hermionne s'assied devant un chaudron et se mit à chercher. Elle passa presque une semaine comme ça à fixer le chaudron vide. Elle d'habitude, quand elle avait un problème, les livres lui avaient toujours fourni une multitude de réponses. Cette fois par contre, elle pouvait se fier qu'à elle-même.
Elle fit et refit toutes les combinaisons possibles dans sa tête, mais elle arrivait toujours au même résultat. L'antidote devenait en lui-même un poison. Elle n'était pas seule à rechercher l'antidote. Draco et quelques anciens de Serpentard était là aussi. Elle se concentra du mieux qu'elle put jusqu'à ce qu'une voix l'appelle.
« Hermione, vient me voir, suis moi. »
Elle vit une petite lueur qui se dirigea vers la porte. Personne à part elle ne l'avait remarqué. Elle se leva discrètement et suivi la lumière. Petit à petit, elle avançait à travers plusieurs corridors du château qui n'avaient décidément pas été utilisés depuis des années. Elle reconnut tout de même le chemin qu'elle prenait parfois pour aller à la bibliothèque. Lorsqu'elle arriva devant la porte, celle-ci s'ouvrit comme si une bourrasque l'avait poussée de l'autre côté.
Harry se réveilla avec peine. Il avait fait un nouveau cauchemar. Celui-ci n'avait rien à voir avec Voldemort car sa cicatrice ne lui faisait pas mal, mais il se sentait étrange. Le sentiment se dissipa aussitôt qu'il sentit les bras de son amour autour de lui. Il se tourna pour le regarder dormir. Ça faisait maintenant déjà une semaine qu'Hermionne avait disparu et tout le château était des plus bouleversé. On fit des fouilles méthodiques de chaque pièce, chaque passage. Elle n'était nulle part. Des experts du ministère vinrent faire des fouilles pour savoir si un sort avait été lancé qui sortait de l'ordinaire. On ne trouva absolument rien. Soit Hermionne s'était évaporée dans l'air, soit elle avait quitté l'enceinte de Pourlard. Personne ne fit attention à ce que racontait le jeune Albus. Comment pouvait-il y avoir deux Hermione? Et qui plus est, une plus âgée que l'autre. Il se concentra sur Ron. Il avait un air angélique quand il dormait. Les derniers jours avaient été très durs pour lui et Harry le savait. Il l'embrassa sur le front et se leva doucement. Il enleva sa robe de la veille, se rappelant qu'ils avaient décidé d'attendre un peu avant d'aller plus loin. Il se changea et lança un sort qui le nettoya à la grandeur. C'était son tour ce matin de garder le jeune directeur. Il prit le chemin habituel croisant portes et cadres sur son trajet. Que ce soit une femme en pleur, une vielle horloge moldu ou un moulin à vent, il connaissait le trajet par coeur pour l'avoir fait et refait à la recherche du moindre indice de son amie disparue. Il arriva à la chambre de Dumbledore et s'assied sur la chaise. Le petit était dans son coin et boudait.
-Pourquoi personne ne veut jamais me croire quand je dis ce que je l'ai vue. Je me suis quand même pas attaché tout seul!
Harry avait déjà entendu 100 fois l'histoire du jeune et la connaissait sur le bout des doigts. C'est fou comment les jeunes peuvent avoir de l'imagination. Et ils ont un tel soucis du détail.
-Et puis c'est vrai qu'elle a assommé Hermionne. Puis après elle est passé par un cadre. C'est vrai! Même toi Harry tu me crois pas. Et puis même que sur le cadre, il y avait une machine étrange. Elle avait des aiguilles, un pendule et elle était en bois. Ça doit être moldu comme truc ça.
Une cloche venait de sonner dans la tête de Harry. Il venait d'entendre un indice, quelque chose d'important dans le discours du petit, mais il ne pouvait pas dire ce que c'était. Lorsque Sirius vint prendre la relève, il se leva et reprit le chemin inverse, avec les mêmes portes et les même cadres, la femme, l'horloge et le moulin.
Harry s'arrêta quelques instants et dit tout haut : « UNE HORLOGE? » Comment n'avait-il pas pu y penser plus tôt? Qu'est-ce qu'une horloge moldu ferait sur un cadre d'un château de magicien? Il tendit la main et toucha à la peinture. Il ne s'étonna pas lorsqu'il sentit ses doigts toucher de véritables aiguilles. Tout excité, il laissa la toile et retourna à la tour de Griffondor et trouva une plume, de l'encre et un parchemin. Il y écrit qu'il croyait tenir une piste pour trouver Hermione, de ne pas s'inquiéter pour lui et qu'il reviendrait avec Hermionne saine et sauve. Il fit une copie du parchemin et déposa l'original dans le lit de Ron. Il amena l'autre au pas de la porte d'Albus en espérant que Sirius le trouverait. Il était en partie responsable des malheurs d'Hermionne, il se devait d'aller seul la sauver. Il retourna devant l'horloge et fit tourner les aiguilles jusqu'à ce qu'elle atteignent 17:45. Il aurait continuer, mais il entendit un déclic et le tableau pivota. Sur une immense table, se tenait un petit parchemin. Il n'entendit pas les pas derrière lui et il prononça à voix haute l'incantation inscrite sur le bout de papier. Du coup, toute la pièce tourna à une vitesse fulgurante. Il ferma les yeux pour essayer de reprendre son équilibre.
Lorsqu'il les rouvrit, le parchemin n'était plus dans sa main et lui n'était plus dans la pièce. Il était dans une espèce de chambre totalement détruite avec plein de trou dans les murs qui laissait passer le vent et un peu de lumière. Il entendit derrière lui un râle. Il se retourna et vit Ron se relevant de peine et de misère.
-Que fais-tu ici? Demanda Harry avec une pointe de colère.
-Tu croyais vraiment que j'allais te laissé seul. On sait pas ce qui nous attend et à deux, on est plus en sécurité.
-D'accord, mais reste près de moi. Il fait terriblement noir ici.
Ils marchèrent quelques mètres à travers les débris de la pièces jusqu'à ce qu'une couverture se lève. Elle dansa devant Harry et Ron et une main fantomatique pris forme à travers celle-ci leur indiquant de la suivre. Elle s'engouffra ensuite à toute allure dans un corridor. Tous deux se regardèrent et partirent à courir derrière l'étrange invitation.
Hermionne mit un pied dans la bibliothèque et la porte se referma violemment derrière elle, ce qui la fit sursauter. Elle avança prudemment, sentant que le plancher était pourri par endroits. Elle fit le tour de la pièce d'un regard et elle vit que plus de la moitié des étagères étaient renversée. Le lieu qu'elle fréquentait et trouvait des plus charmant autrefois était devenu un temple de l'horreur et de l'aberration. Les livres qu'elle lisait à un époque lointain étaient maintenant étendus sur le plancher et servaient de tapis pour ajouter à son inconfort qui grandissait à chaque pas. Un petit bruit, un chuchotement, un murmure, attira son attention vers la réserve. À pas feutrés, elle se rendit discrètement jusqu'à la petite salle contenant les livres interdits. Elle regarda devant elle et étouffa un petit cri. Devant elle se trouvait un jeune garçon qu'elle connaissait. Elle le connaissait bien, si ce n'est que dans cet époque, il était mort.
Le fantôme de Harry s'approcha d'elle et la regarda les yeux vides.
-Qu'est-ce que tu fais ici Hermione?
La voix était glaciale. Hermione sentit comme un couteau qui la transperçait à chaque mot tellement ils étaient dénués de toutes émotions.
-Je... Je suis venu te sauver Harry. Ou du moins, essayer de trouver un moyen. Pour que tu puisses survivre et ne plus être un fantôme. Oh Harry! Qu'est-ce qui t'es arrivé?
-Tu veux me sauver? De qui, de toi? Tu étais d'accords si je me souviens bien. Du moins, tu n'as jamais été contre.
-Moi? Je n'ai rien fait, je suis même venue te sauver, je dois trouver un antidote! Et la recette est derrière toi, dans un de ces livres.
Le fantôme prit un livre, le seul qui était sorti du rayon. C'était étrange, mais la réserve, contrairement au reste de la bibliothèque, était immaculée. On aurait dit que le ménage y était fait quotidiennement. Il ouvrit le livre sur une page particulière.
-Je sais, elle est ici la recette. Mais il est trop tard! Je suis mort maintenant. Et c'est par ta faute ma chère Hermionne.
-Tu vas vivre Harry, je vais préparer l'antidote et tu ne mourras pas, je vais le faire Harry, pour toi!
-Il est trop tard Hermionne, tu ne réalises pas. Moi je suis mort, toi tu te bat pour ta vie et Ron.
-Quoi Ron? Qu'est-ce qu'il a?
-Tu ne connais pas ton histoire Hermionne. Tu sais TRÈS bien ce qui est arrivé à Ron.
-Harry, écoute moi, je viens du passé. Je suis ici pour ramener l'antidote dans le passé, mais tu dois me dire ce qui s'est passé. C'est primordial!
Le revenant sembla analyser la requête de son invité. Jamais en 20 ans il n'avait parlé à personne.
-Tu te rappelles Dumbledore, ça fait vraiment longtemps. Il avait une maladie, et toi Hermione, tu connaissais l'antidote.
-Oui, on avait besoin d'une pétale de rose noire, d'une plume d'oie et du sang de quelqu'un qui avait subit trois des trois sorts impardonnables. Mais on avait besoin de seulement un peu de sang, pas de quoi te tuer. Ni de t'empoisonner!
-Tu oublies un détail ma grande, en m'enlevant du sang, je m'affaiblissais. De plus, je ne sais comment, durant l'opération quelqu'un a introduit le poison dans mes veines. Quelqu'un qui faisait partie des professeurs, car seulement eux étaient présents ce soir là. Alors j'ai tranquillement dépéri. Tout le monde pensait que je me sentait coupable, que je me repliais sur moi-même. Le seul qui comprit ce qui m'arriva vraiment fut Ron. Il alla voir un à un tous les professeurs, mais tous disaient que j'avais besoin de temps pour assimiler les événements qui c'était produit pendant la troisième épreuve. Résultat, je mourrais à petit feu sous l'effet d'un poison et le seul qui voulait m'aider n'avait pas les ressources nécessaires. Le seul qui ne fut pas surpris de mon décès fut Ron. Il s'était grandement isolé pendant ma dégénérescence, ne passant ses journées qu'avec moi. C'est à ce moment qu'il commença à toucher à la magie noire. Il cherchait un remède. Quelque chose pour me guérir. Mais plus il cherchait, plus son c?ur devenait noir. À la fin, je l'ai supplié d'arrêter. Il a refusé disant que si je mourrais, il allait mourir lui aussi. Et en un sens, il est mort ce jour là. Il était obsédé par l'idée d'aller tuer Voldemort. De me venger, car s'il n'avait pas contaminé Dumbledore, je ne serais pas mort. Il se prépara, étudiant en détail la magie noire. Moi je m'étais enfermé ici. La réserve était l'endroit le moins fréquenté de l'école. Je pouvais, la nuit, savoir ce qui se passait à en lisant les exemplaires du Daily Prophet que la bibliothèque recevait à chaque jour. J'ai lu comment Ron avait détruit Voldemort
-Quoi? Il a tué Voldemort? Alors qui es le seigneur noir dehors?
-Pense s'y bien jeune Hermionne. Une seule personne avait le coeur assez noir pour prendre la place du seigneur des ténèbres. Une seule personne avait en elle la rage suffisante pour vouloir tout anéantir
Hermionne comprit à ce moment et elle mit sa main sur sa bouche. Elle trébucha et se cogna légèrement la tête sur une étagère en chuchotant : « Oh non! Ron! Pas toi »
-Alors jeune fille, tu veux toujours sauver le monde? Dis le spectre en lui tendant le livre avec l'antidote. Sachant ce qu'ils m'ont fait à moi et à Ron? Tu sais, j'ai suivi l'avancée de mon amour jusqu'à présent. En fait jusqu'à ce qu'il y a trois ans, quand il a détruit le journal. Je sais bien qu'il n'est plus lui, mais je l'aime toujours. Tu sais, je crois que les fantômes restent sur terre pour une raison bien précise. Nick quasi sans tête lui, c'était pour l'honneur, le baron sanglant lui, c'était pour terrorisé. Tu vois moi, c'est par amour que je suis resté.
Il arrêta de parler et prit un autre livre sur les étagères.
-Tu sais Harry, après ce que tu viens de me dire, je suis encore plus résolue à faire ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses. Tu as ma parole Harry, je vais te sauver la vie. Je te le jure.
-Dans ce cas, commence maintenant et sauve ces deux jeunes.
Le fantôme lui tendit le second livre et Hermionne vit sur l'image la pièce où elle est arrivée. Mais un détail clochait. Ron et Harry s'y tenaient. Elle prit un grand respire et demanda au fantôme.
-Je peux lancer un sort par le livre? Vite, dis moi le! C'est important!
-Oui tu peux.
Elle scruta la pièce par l'image et dit tout bas en voyant une vielle couverture qui traînait par terre « Wingardium Leviosa ». Pour la première fois depuis qu'elle était arrivée dans cette époque, elle fut contente de réaliser que son initiative avait fonctionné! Ensuite, elle lança un sort de sa concoction « Manus Acirmar » et avec sa main elle leur fit signe de suivre la couverture. Finalement, elle dit « Accio couverture » et la couverture se dirigea vers elle suivit par Ron et Harry. Elle se dépêcha, le livre sous le bras et elle se mit à courir vers l'entrée où se tenait Goyle. Elle devait croiser quelqu'un: Hermi, Percy, Lupin, ou même Draco.
Il y a une chose que personne ne sut. Le sort qui bloquait l'entrée de la bibliothèque était à jamais relevé. Le fantôme qui en bloquait l'accès disparu mystérieusement. Mais ça, c'est une autre histoire.
La suite bientôt ;)
Ouff! Ça fait beaucoup pour une seule journée. J'espère que vous avez aimé ma vision du future ;) Vous pensez que ça serait intéressant de faire un fic sur ce futur? Je vous poses la question, dites moi le si ça vous intéresse. Je remercie tous ceux qui m'ont écrit ;) Vous savez, ça fait vraiment du bien.
Julie Potter : Je te remercie beaucoup. J'espère que ce chapitre était à la hauteur de tes attentes. Il est un peu long, mais il a beaucoup de matière. En tout cas merci pour tes Review, il m'encourage à continuer (
Molianne : Toi aussi merci beaucoup. Ça fait chaud au c?ur de lire ça. (
Nina : Ouais tu l'as dit, pauvre Hermionne, et c'est pas fini, elle en a encore beaucoup sur les épaules. Le pire est encore à venir hihihi.
Assa : J'espère que le slash t'a plus. Harry et Ron font à mon avis un des couple les plus charmants de toute la série, mais c'est rare qu'on les voit ensemble dans les fics. C'est dommage à mon avis!
Mister-master : Vraiment désolé. J'avais prévu ce slash dès le début. Il est vitale pour mon intrigue présente (et future). En tout cas, j'espère que tu aimes l'histoire pareille (
Fallen angel 2999 (alias Gabriel ( ) 30 septembre 2002
Nénuphars bleus et sang de dragon.
Hermionne entendait le vent siffloter par les trous qui ornaient les murs de la pièce. Elle suivait « l'autre » Hermionne à travers une longue suite de souterrains qui semblaient ne mener nul part. Après une bonne demi-heure de marche, ils arrivèrent dans un local qui lui était étrangement familier. Un regard rapide autour d'elle lui fit reconnaître le donjon qui faisait office de salle de cours pour Rogue. L'endroit avait bien peu changé, si ce n'était que la poussière et les toiles d'araignée courraient sur tous les murs. La Hermionne du futur cogna 2 coups rapides, suivit de 5 et suivit finalement de 3. Un homme qui lui aussi avait un air familier ouvrit la porte. Il fixait la jeune avec un mélange d'espoir et de fatalisme dans son regard. Un bandeau couvrait son ?il droit et sa barbe n'avait pas été rasé depuis plusieurs semaines. Tous ses vêtements était vieux, usés et terriblement noirs. S'il n'y avait pas eu de lumière dans le corridor, il aurait pu sans problème passer inaperçu.
-Tu as réussi Hermi? Demanda doucement l'homme avec une voix pleine de méfiance.
-Tu vois bien Goyle, je l'ai ramenée avec moi, comme prévu. Tu me prends vraiment pour une folle!
-Hum... Hermi, tu dois passer le test... et elle aussi. Tu connais la règle, on ne sait jamais qui subit un Imperium alors s'il te plait.
-Vas-y, fait ton boulot! Soupira Hermionne dans un soupire méprisant.
Goyle pris sa baguette et s'activa à lancer un sort faisant apparaître un oeil qui les scruta de la tête aux pieds. L'oeil disparut aussi vite qu'il était arrivé et le sinistre homme s'écarta pour les laisser passer. Elles avancèrent et la porte se referma derrière elles avec un grand bruit sourd. Le silence retomba sur les deux femmes. Seul le son de leur pas sur le sol de marbre faisait écho à leurs oreilles.
Elles traversèrent une bonne partie du château. Tout d'abord, la grande salle qui était devenu un lieu triste et sombre. On pouvait deviner quelques ruines des bannières de Griffondor. À chacune des quatre tables, il y avait quelques mages assis, discutant à voix basse, comme s'ils avaient peur de dire tout haut ce qu'ils murmuraient. À la table des professeurs, la jeune sorcière aperçut un Percy affreusement inquiet et un Lupin qui avait terriblement vieilli. Derrière eux siégeait une carte du monde où Hermione put clairement remarquer qu'elle était divisée en deux parties, une bleue et une noire. Le noir avait conquis plus de la moitié du globe. Elles quittèrent la grande salle sous le regard intrigué de Percy. Elles firent ensuite une suite de détour pour aboutir à la salle commune des Griffondor ou la sorcière plus âgée ramassa un paquet enveloppé dans du papier brun. Ensuite, elles prirent la direction de l'infirmerie. Sur un des lits, Neville était étendu, les yeux grands ouverts, mais le regard vide. Son souffle était irrégulier et il râlait atrocement.
-Mon pauvre Neville, le combat à été trop dur pour toi. Tiens, bois ça. Ça va soulager ta douleur.
Elle prit une potion sur la table à ses côtés et la porta aux lèvres de son ami. La jeune Hermionne surveillait avec horreur tous les mouvements de son aînée. Qu'avait-il pu se passer de si terrible? Qui avait mit Neville dans cet état? Lorsqu'elle vu son alter ego prendre le corps inerte de l'homme dans ses bras comme si c'était un frère malade qu'elle dorlotait avec tendresse, la jeune ne put s'empêcher de verses une larme. L'autre déposa Neville qui commença à respirer normalement sous l'effet de la potion et dit tout doucement : « continuons! »
Sur le chemin, elle croisèrent une fenêtre et Hermionne, la jeune, aperçut tout d'abord le ciel qui était étrangement noir. La seconde chose qui capta son attention fut la multitude de pierres tombales qui jonchaient la cours du château. Il y en avait des centaines. Elle refoula en elle toute trace de larme ou de tristesse. « Il doit y avoir une explication, c'est impossible que tout ça soit arriver par hasard ». Elle devait voir le Harry du futur, ou même le Ron de cette époque, en espérant qu'ils seraient plus bavards que sa compagne. Elle prit une grande respiration et continua son chemin arrachant avec grande peine son regard de la fenêtre. Sa guide remarqua son malaise face à la vue du cimetière. D'un coup de baguette, elle tira les rideaux sur toutes les fenêtres.
Elle finirent par arrivée devant une peinture représentant une horloge. Hermi tendis le bras et ajusta les aiguille à 17:45. Le tableau pivota et elle fit signe à sa jeune compagne d'entrer. Ils arrivèrent devant une table immense. Il n'y avait aucun moyen de faire passer une telle table par la porte. Toutes deux prirent un siège et Hermi pris la parole.
-Désolé d'avoir été si brusque avec toi, mais je n'avais pas de temps à perdre. D'ailleurs la réunion devrait commencer sous peu. Tu as quelques instants pour me poser des questions.
Hermionne réfléchit quelques instants. Quelles questions devrait-elle poser?
-Où suis-je?
-À Poudlard, mais 15 ans plus tard.
-Tu es moi, je veux dire, tu es toi aussi Hermionne Granger.
-En fait, maintenant je m'appelle Hermione Granger-Malefoy, mais tout le monde m'appelle Hermi.
Dès qu'elle entendit le nom de Malefoy, les oreilles d'Hermionne frisèrent. Dans le futur, elle était mariée à ce plouc?
-Qu'est-ce qui est arrivée? Je veux dire, où est Harry? Et Ron? Je ne les ai pas vu encore.
Il y eu un raclement de gorge derrière elle. Hermi se leva et alla embrasser ... Malefoy. Mais un Malefoy différent de celui qu'elle connaissait. Celui-la n'avait pas la même lueur de méchanceté dans le regard, et une longue cicatrice traversait son regard.
Hermi n'eut pas le temps de répondre à la dernière question de sa jeune invitée que plusieurs personnes prirent place dans la pièce. Hermionne en reconnu quelques-uns. Il y avait Percy, qui prit place au bout de la table. Cho, qui s'assit à côté de Fleur qui avait une mine terrible. Les jumeaux Weasley arrivèrent à l'heure et ils furent tout ce qu'il y a de plus calme et sans humour. Les choses devaient être vraiment terribles pour que les jumeaux perdent leur joie de vivre. Hermi et Draco prirent place à la table et invitèrent Hermione aussi à s'y joindre. Lupin arriva suivit de Rogue. Au total, on comptait une cinquantaine de personne laissant plus de la moitié de la table vide. Percy pris la parole.
-Mais cher amis, aujourd'hui nous avons essuyé une cuisante défaite. Nos rangs se sont affaiblis, nos remparts cèdent un à un. À ce compte, il n'y aura plus de Pré au lard d'ici quelques mois et Poudlard tombera dans moins d'un an. Je sais qu'en tant que ministre de la magie, je devrait vous motiver, vous encourager, mais les pertes sont trop lourdes et on ne peut plus se mentir. Le seigneur des ténèbres gagne en puissance à chaque jour. Peut-être que ses suivants sont de plus en plus nombreux, mais nous lutterons. Peut-être que sa puissance est quasi invincible, mais nous lutterons. Peut-être qu'à chaque jours qui passe, des êtres qui nous sont chères à notre c?ur quittent ce monde par sa faute, mais mes amis, nous lutterons.
Tous les membres de la tables avaient la tête baissé, certains pleuraient, d'autres serraient les poings si fort que leurs jointures devenaient blanche, mais une chose était certaine, le discours de Percy ne laissait personne indifférent. Hermionne se rappela le jeune homme moralisateur qui un jour fut préfet de Griffondor et elle ne pu s'empêcher d'avoir pour lui une admiration sans limite. Oui, le contexte était quelque peu étrange, elle était dans le futur. Un futur où tout était détruit et où l'espoir avait déserté toutes choses, mais Percy, lui a pu garder la tête froide et guider la nation. Serte, le résultat ne semblait pas très positif, mais personne d'autre que lui n'aurait l'étoffe à cette table de garder la tête haute et de ne pas capituler devant l'ennemie. De retour à son époque, si jamais elle y retournait un jour, elle devrait absolument dire à Percy à quel point elle l'admire.
-Je ne vais pas vous le cacher, ni vous mentir, plusieurs d'entre nous tomberons, tôt ou tard, mais une seule chose est sur, c'est que rien n'est fini tant et aussi longtemps qu'on luttera. Et c'est en s'unissant les uns avec les autres que nous vaincrons. Personne n'aurait cru il y a dix ans, même cinq ans que les choses dégénéreraient à ce point, mais il n'en tient qu'à nous de remodeler le futur. Je vais maintenant laisser la parole à mon bras droit qui à des nouvelles fraîches du front. Draco se leva et scruta la foule. Son regard s'arrêta quelques instants sur la jeune élève à ses côté. Il prit un air désolé et commença.
-Hier, un de nos plus grands aurors est tombé. Il est encore entre la vie et la mort. On a tenté plusieurs médicaments et potions sur lui, mais rien n'y fait. Hermi a tenté un nouveau remède sur lui. Espérons le revoir bientôt parmi nous. Neville nous manque à tous je crois. Pour ce qui est de l'état du combat, bien le seigneur noir n'a toujours pas trouvé le repaire ou nous cachons les moldus. D'ailleurs, nous avons réussi à libérer deux autres camps de concentration moldus. Du côté des attaques, il gagne du terrain. Il détruit une à une nos barrières. Nos meilleurs aurors tombes eut aussi. Heureusement, nous avons tout de même réussi à infliger à l'ennemi de lourde perte qui ralentiront son avancée.
Tous se regardèrent, incertain s'il s'agissait d'une bonne ou d'un mauvaise nouvelle. Percy se releva faisant signe à Draco de reprendre son siège.
-Merci Draco. Maintenant, avant de conclure, je crois qu'Hermi aimerait vous parler un peu.
Hermi se leva et elle mit des lunettes sur son nez.
-Je sais que le temps file et que vous avez d'autres occupations alors je serai brève. J'ai réussi à ouvrir un chemin qui m'a permise de traverser le temps. La manière n'est pas importante, mais j'ai pu ramener Hermionne, enfin, me ramener du passé. Je sais que ça va à l'encontre des principes du ministères, mais bon, si vous voulez me faire un procès allez-y, au point où on en est.
Son regard fit le tour de la pièce. Elle ne vit aucune expression hostile face à son acte alors elle poursuivit.
-Je ne peux pas encore vous donner beaucoup de détails, mais espérons de tout c?ur qu'elle puisse nous aider. Je ne sais pas comment sa courte disparition affectera le temps, mais nous n'avions pas vraiment le choix. Dès que j'aurai d'autre nouvelle, je vous les communiquerai.
Elle se rassied laissant le mot final a Percy.
-Bon, quelqu'un a-t-il quelque chose d'autre à ajouter?
Personne ne dit rien.
-Je déclare donc ce conseil du ministère restreint de la magie formellement terminé.
Tous se levèrent et quittèrent la salle à l'exception de Lupin, Percy, Hermi et Draco. Ils s'approchèrent et ne prirent qu'un coin de la table. Tous regardèrent la jeune hermine avec une lueur folle d'espoir dans les yeux. Hermi prit la parole.
-Désolé Hermionne, je ne voulais pas te faire attendre aussi longtemps, mais voilà, nous allons répondre à tes questions.
-Où est Harry?
Lupin répondit avec une mine désolé. Il se souvenait avec nostalgie comment elle et Harry était de proches amis à l'époque. Comme tout était différent maintenant.
-Harry, ma pauvre enfant, n'est plus. Il est mort il y a 15 ans peu après être entré en 5eme année. Se fut un grand malheur pour nous tous. Il a eut de grandes funérailles, c'était grandiose. Le ministre de la magie de l'époque a lui-même dit l'oraison funèbre. C'était un deuil national.
Hermionne versa quelques larmes. Elle devait être forte. Elle devait aller jusqu'au bout même si les réponses à ses questions lui faisaient peur.
-Et Ron ? demanda-t-elle doucement.
Il y a eu un malaise entre les quatre adultes. Tous se regardèrent d'un air assez inquiet. Draco pris la parole. Sa voix trahissait son hésitation et il fit usage de tout le tact dont il disposait.
-Tu vois, lorsque Harry est mort, Ron a été le plus secouer d'entre nous. Pendant cinq ans il a aimé Harry en secret et juste au moment où leur amour se développait au grand jour, Harry a été tué. Ron l'a vraiment pris durement et s'est promis à lui-même de finir l'acte de Potter. Il étudia la magie noire, se disant qu'il retournerait l'arme de son ennemi contre lui- même.
Hermi prit la relève dans le discours.
-Plus il étudiait l'art obscure, plus il s'éloignait de nous. Sa famille, ses amis, il délaissait tout le monde. Il n'y avait plus que sa damnée magie noire qui comptait pour lui. À la fin, j'étais la seule à qui il acceptait encore de parler. Parler était un grand mot. Nous restions assied et je monologuais, lui m'écoutait. J'avais compris qu'il n'y avait plus rien à faire, mais j'essayais tout de même. Et le jour de la promotion, il fit l'acte le plus inconsidéré de toute sa vie. Il défia Voldemort. La dernière phrase qu'il m'a dite fut : « Un monde sans Harry n'est pas un monde qui mérite d'exister ».
Tout le monde à la table versa quelques larmes. Hermionne, car elle avait l'impression de vivre un cauchemar. Les autres, car ils en revivaient un. Percy se racla la voix et se tourna vers Hermionne.
-Comme tu peux le voir, le monde tel que nous le connaissons tire à sa fin.
Il avala brusquement et baissa la tête en continuant.
-Le seigneur noir a décidé de détruire le monde et toi Hermionne, tu es notre seule espoir. Tu vas devoir travailler avec nous. Tes connaissances sont encore fraîches et ta logique est infaillible. Ta tâche sera bien simple, créer un antidote. On ignore si ça réussira à changer le futur, mais si tu retournes dans le passé et que tu l'administres à Harry, nous avons de fortes chances de croire que tu pourras sauver le monde. Nous avons appris dernièrement qu'il existe selon certain, un remède au poison qui a tué Harry. Selon Rogue, le livre avec sa recette serait dans la réserve de la bibliothèque. Malheureusement, une force invisible bloque l'entrée de la bibliothèque. Tu devras alors travailler de mémoire.
Elle avala brusquement. Elle avait le sort du monde entre ses mains. Le sort d'Harry, de Ron, le sien et celui de millier de gens dépendait d'elle. Elle respira profondément, essuya les larmes qui coulaient sur son visage et dit : « Quand est-ce que je commence ?»
On la conduisit dans une salle et elle se mit au travail. Elle rageait de ne pas pouvoir avoir accès à son livre de note. Elle aurait trouvé immédiatement les ingrédients nécessaires. Rogue lui avait décrit les symptômes, mais il devait quitter. Ses visites au château était sporadique et il ne restait jamais longtemps. Il espionnait. Il guettait. Jamais il ne s'était fait prendre. Même s'il était vieux, et que sa mémoire s'égarait parfois, il continuait sa mission. Et jamais il ne déserterait.
Selon les informations qu'ils avaient, le poison agirait de plusieurs manières. Tout d'abord il attaquerait la volonté, laissant la victime avec un désir d'en finir avec la vie. Ensuite il s'attaquait aux fonctions motrices, empêchant celui qui le prend d'utiliser ses jambes. Il crée aussi une immense pression sur le c?ur et finalement, empêche la victime de s'exprimer. Pour chacun des effets, Hermionne connaissait bien le contre poison. Pour la volonté, une pincée de scarabée porte-bonheur égyptien avec du sang de dragon. Pour les jambes, du lait de griffon avec deux racines de passiflore. En ce qui concerne le coeur, avaler trois feuilles de nénuphar bleu et enfin pour pouvoir reparler, il suffisait d'une pincée de cheveux de troll. Le seul problème est que la poudre de scarabée fait surir le lait de griffon qui perd ses propriétés curatives et que les feuilles de nénuphar ingurgiter en même temps que le sang de dragon constituait un poison mortel. De plus, les cheveux de troll avaient un goût horrible avec le passiflore.
Hermionne s'assied devant un chaudron et se mit à chercher. Elle passa presque une semaine comme ça à fixer le chaudron vide. Elle d'habitude, quand elle avait un problème, les livres lui avaient toujours fourni une multitude de réponses. Cette fois par contre, elle pouvait se fier qu'à elle-même.
Elle fit et refit toutes les combinaisons possibles dans sa tête, mais elle arrivait toujours au même résultat. L'antidote devenait en lui-même un poison. Elle n'était pas seule à rechercher l'antidote. Draco et quelques anciens de Serpentard était là aussi. Elle se concentra du mieux qu'elle put jusqu'à ce qu'une voix l'appelle.
« Hermione, vient me voir, suis moi. »
Elle vit une petite lueur qui se dirigea vers la porte. Personne à part elle ne l'avait remarqué. Elle se leva discrètement et suivi la lumière. Petit à petit, elle avançait à travers plusieurs corridors du château qui n'avaient décidément pas été utilisés depuis des années. Elle reconnut tout de même le chemin qu'elle prenait parfois pour aller à la bibliothèque. Lorsqu'elle arriva devant la porte, celle-ci s'ouvrit comme si une bourrasque l'avait poussée de l'autre côté.
Harry se réveilla avec peine. Il avait fait un nouveau cauchemar. Celui-ci n'avait rien à voir avec Voldemort car sa cicatrice ne lui faisait pas mal, mais il se sentait étrange. Le sentiment se dissipa aussitôt qu'il sentit les bras de son amour autour de lui. Il se tourna pour le regarder dormir. Ça faisait maintenant déjà une semaine qu'Hermionne avait disparu et tout le château était des plus bouleversé. On fit des fouilles méthodiques de chaque pièce, chaque passage. Elle n'était nulle part. Des experts du ministère vinrent faire des fouilles pour savoir si un sort avait été lancé qui sortait de l'ordinaire. On ne trouva absolument rien. Soit Hermionne s'était évaporée dans l'air, soit elle avait quitté l'enceinte de Pourlard. Personne ne fit attention à ce que racontait le jeune Albus. Comment pouvait-il y avoir deux Hermione? Et qui plus est, une plus âgée que l'autre. Il se concentra sur Ron. Il avait un air angélique quand il dormait. Les derniers jours avaient été très durs pour lui et Harry le savait. Il l'embrassa sur le front et se leva doucement. Il enleva sa robe de la veille, se rappelant qu'ils avaient décidé d'attendre un peu avant d'aller plus loin. Il se changea et lança un sort qui le nettoya à la grandeur. C'était son tour ce matin de garder le jeune directeur. Il prit le chemin habituel croisant portes et cadres sur son trajet. Que ce soit une femme en pleur, une vielle horloge moldu ou un moulin à vent, il connaissait le trajet par coeur pour l'avoir fait et refait à la recherche du moindre indice de son amie disparue. Il arriva à la chambre de Dumbledore et s'assied sur la chaise. Le petit était dans son coin et boudait.
-Pourquoi personne ne veut jamais me croire quand je dis ce que je l'ai vue. Je me suis quand même pas attaché tout seul!
Harry avait déjà entendu 100 fois l'histoire du jeune et la connaissait sur le bout des doigts. C'est fou comment les jeunes peuvent avoir de l'imagination. Et ils ont un tel soucis du détail.
-Et puis c'est vrai qu'elle a assommé Hermionne. Puis après elle est passé par un cadre. C'est vrai! Même toi Harry tu me crois pas. Et puis même que sur le cadre, il y avait une machine étrange. Elle avait des aiguilles, un pendule et elle était en bois. Ça doit être moldu comme truc ça.
Une cloche venait de sonner dans la tête de Harry. Il venait d'entendre un indice, quelque chose d'important dans le discours du petit, mais il ne pouvait pas dire ce que c'était. Lorsque Sirius vint prendre la relève, il se leva et reprit le chemin inverse, avec les mêmes portes et les même cadres, la femme, l'horloge et le moulin.
Harry s'arrêta quelques instants et dit tout haut : « UNE HORLOGE? » Comment n'avait-il pas pu y penser plus tôt? Qu'est-ce qu'une horloge moldu ferait sur un cadre d'un château de magicien? Il tendit la main et toucha à la peinture. Il ne s'étonna pas lorsqu'il sentit ses doigts toucher de véritables aiguilles. Tout excité, il laissa la toile et retourna à la tour de Griffondor et trouva une plume, de l'encre et un parchemin. Il y écrit qu'il croyait tenir une piste pour trouver Hermione, de ne pas s'inquiéter pour lui et qu'il reviendrait avec Hermionne saine et sauve. Il fit une copie du parchemin et déposa l'original dans le lit de Ron. Il amena l'autre au pas de la porte d'Albus en espérant que Sirius le trouverait. Il était en partie responsable des malheurs d'Hermionne, il se devait d'aller seul la sauver. Il retourna devant l'horloge et fit tourner les aiguilles jusqu'à ce qu'elle atteignent 17:45. Il aurait continuer, mais il entendit un déclic et le tableau pivota. Sur une immense table, se tenait un petit parchemin. Il n'entendit pas les pas derrière lui et il prononça à voix haute l'incantation inscrite sur le bout de papier. Du coup, toute la pièce tourna à une vitesse fulgurante. Il ferma les yeux pour essayer de reprendre son équilibre.
Lorsqu'il les rouvrit, le parchemin n'était plus dans sa main et lui n'était plus dans la pièce. Il était dans une espèce de chambre totalement détruite avec plein de trou dans les murs qui laissait passer le vent et un peu de lumière. Il entendit derrière lui un râle. Il se retourna et vit Ron se relevant de peine et de misère.
-Que fais-tu ici? Demanda Harry avec une pointe de colère.
-Tu croyais vraiment que j'allais te laissé seul. On sait pas ce qui nous attend et à deux, on est plus en sécurité.
-D'accord, mais reste près de moi. Il fait terriblement noir ici.
Ils marchèrent quelques mètres à travers les débris de la pièces jusqu'à ce qu'une couverture se lève. Elle dansa devant Harry et Ron et une main fantomatique pris forme à travers celle-ci leur indiquant de la suivre. Elle s'engouffra ensuite à toute allure dans un corridor. Tous deux se regardèrent et partirent à courir derrière l'étrange invitation.
Hermionne mit un pied dans la bibliothèque et la porte se referma violemment derrière elle, ce qui la fit sursauter. Elle avança prudemment, sentant que le plancher était pourri par endroits. Elle fit le tour de la pièce d'un regard et elle vit que plus de la moitié des étagères étaient renversée. Le lieu qu'elle fréquentait et trouvait des plus charmant autrefois était devenu un temple de l'horreur et de l'aberration. Les livres qu'elle lisait à un époque lointain étaient maintenant étendus sur le plancher et servaient de tapis pour ajouter à son inconfort qui grandissait à chaque pas. Un petit bruit, un chuchotement, un murmure, attira son attention vers la réserve. À pas feutrés, elle se rendit discrètement jusqu'à la petite salle contenant les livres interdits. Elle regarda devant elle et étouffa un petit cri. Devant elle se trouvait un jeune garçon qu'elle connaissait. Elle le connaissait bien, si ce n'est que dans cet époque, il était mort.
Le fantôme de Harry s'approcha d'elle et la regarda les yeux vides.
-Qu'est-ce que tu fais ici Hermione?
La voix était glaciale. Hermione sentit comme un couteau qui la transperçait à chaque mot tellement ils étaient dénués de toutes émotions.
-Je... Je suis venu te sauver Harry. Ou du moins, essayer de trouver un moyen. Pour que tu puisses survivre et ne plus être un fantôme. Oh Harry! Qu'est-ce qui t'es arrivé?
-Tu veux me sauver? De qui, de toi? Tu étais d'accords si je me souviens bien. Du moins, tu n'as jamais été contre.
-Moi? Je n'ai rien fait, je suis même venue te sauver, je dois trouver un antidote! Et la recette est derrière toi, dans un de ces livres.
Le fantôme prit un livre, le seul qui était sorti du rayon. C'était étrange, mais la réserve, contrairement au reste de la bibliothèque, était immaculée. On aurait dit que le ménage y était fait quotidiennement. Il ouvrit le livre sur une page particulière.
-Je sais, elle est ici la recette. Mais il est trop tard! Je suis mort maintenant. Et c'est par ta faute ma chère Hermionne.
-Tu vas vivre Harry, je vais préparer l'antidote et tu ne mourras pas, je vais le faire Harry, pour toi!
-Il est trop tard Hermionne, tu ne réalises pas. Moi je suis mort, toi tu te bat pour ta vie et Ron.
-Quoi Ron? Qu'est-ce qu'il a?
-Tu ne connais pas ton histoire Hermionne. Tu sais TRÈS bien ce qui est arrivé à Ron.
-Harry, écoute moi, je viens du passé. Je suis ici pour ramener l'antidote dans le passé, mais tu dois me dire ce qui s'est passé. C'est primordial!
Le revenant sembla analyser la requête de son invité. Jamais en 20 ans il n'avait parlé à personne.
-Tu te rappelles Dumbledore, ça fait vraiment longtemps. Il avait une maladie, et toi Hermione, tu connaissais l'antidote.
-Oui, on avait besoin d'une pétale de rose noire, d'une plume d'oie et du sang de quelqu'un qui avait subit trois des trois sorts impardonnables. Mais on avait besoin de seulement un peu de sang, pas de quoi te tuer. Ni de t'empoisonner!
-Tu oublies un détail ma grande, en m'enlevant du sang, je m'affaiblissais. De plus, je ne sais comment, durant l'opération quelqu'un a introduit le poison dans mes veines. Quelqu'un qui faisait partie des professeurs, car seulement eux étaient présents ce soir là. Alors j'ai tranquillement dépéri. Tout le monde pensait que je me sentait coupable, que je me repliais sur moi-même. Le seul qui comprit ce qui m'arriva vraiment fut Ron. Il alla voir un à un tous les professeurs, mais tous disaient que j'avais besoin de temps pour assimiler les événements qui c'était produit pendant la troisième épreuve. Résultat, je mourrais à petit feu sous l'effet d'un poison et le seul qui voulait m'aider n'avait pas les ressources nécessaires. Le seul qui ne fut pas surpris de mon décès fut Ron. Il s'était grandement isolé pendant ma dégénérescence, ne passant ses journées qu'avec moi. C'est à ce moment qu'il commença à toucher à la magie noire. Il cherchait un remède. Quelque chose pour me guérir. Mais plus il cherchait, plus son c?ur devenait noir. À la fin, je l'ai supplié d'arrêter. Il a refusé disant que si je mourrais, il allait mourir lui aussi. Et en un sens, il est mort ce jour là. Il était obsédé par l'idée d'aller tuer Voldemort. De me venger, car s'il n'avait pas contaminé Dumbledore, je ne serais pas mort. Il se prépara, étudiant en détail la magie noire. Moi je m'étais enfermé ici. La réserve était l'endroit le moins fréquenté de l'école. Je pouvais, la nuit, savoir ce qui se passait à en lisant les exemplaires du Daily Prophet que la bibliothèque recevait à chaque jour. J'ai lu comment Ron avait détruit Voldemort
-Quoi? Il a tué Voldemort? Alors qui es le seigneur noir dehors?
-Pense s'y bien jeune Hermionne. Une seule personne avait le coeur assez noir pour prendre la place du seigneur des ténèbres. Une seule personne avait en elle la rage suffisante pour vouloir tout anéantir
Hermionne comprit à ce moment et elle mit sa main sur sa bouche. Elle trébucha et se cogna légèrement la tête sur une étagère en chuchotant : « Oh non! Ron! Pas toi »
-Alors jeune fille, tu veux toujours sauver le monde? Dis le spectre en lui tendant le livre avec l'antidote. Sachant ce qu'ils m'ont fait à moi et à Ron? Tu sais, j'ai suivi l'avancée de mon amour jusqu'à présent. En fait jusqu'à ce qu'il y a trois ans, quand il a détruit le journal. Je sais bien qu'il n'est plus lui, mais je l'aime toujours. Tu sais, je crois que les fantômes restent sur terre pour une raison bien précise. Nick quasi sans tête lui, c'était pour l'honneur, le baron sanglant lui, c'était pour terrorisé. Tu vois moi, c'est par amour que je suis resté.
Il arrêta de parler et prit un autre livre sur les étagères.
-Tu sais Harry, après ce que tu viens de me dire, je suis encore plus résolue à faire ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses. Tu as ma parole Harry, je vais te sauver la vie. Je te le jure.
-Dans ce cas, commence maintenant et sauve ces deux jeunes.
Le fantôme lui tendit le second livre et Hermionne vit sur l'image la pièce où elle est arrivée. Mais un détail clochait. Ron et Harry s'y tenaient. Elle prit un grand respire et demanda au fantôme.
-Je peux lancer un sort par le livre? Vite, dis moi le! C'est important!
-Oui tu peux.
Elle scruta la pièce par l'image et dit tout bas en voyant une vielle couverture qui traînait par terre « Wingardium Leviosa ». Pour la première fois depuis qu'elle était arrivée dans cette époque, elle fut contente de réaliser que son initiative avait fonctionné! Ensuite, elle lança un sort de sa concoction « Manus Acirmar » et avec sa main elle leur fit signe de suivre la couverture. Finalement, elle dit « Accio couverture » et la couverture se dirigea vers elle suivit par Ron et Harry. Elle se dépêcha, le livre sous le bras et elle se mit à courir vers l'entrée où se tenait Goyle. Elle devait croiser quelqu'un: Hermi, Percy, Lupin, ou même Draco.
Il y a une chose que personne ne sut. Le sort qui bloquait l'entrée de la bibliothèque était à jamais relevé. Le fantôme qui en bloquait l'accès disparu mystérieusement. Mais ça, c'est une autre histoire.
La suite bientôt ;)
Ouff! Ça fait beaucoup pour une seule journée. J'espère que vous avez aimé ma vision du future ;) Vous pensez que ça serait intéressant de faire un fic sur ce futur? Je vous poses la question, dites moi le si ça vous intéresse. Je remercie tous ceux qui m'ont écrit ;) Vous savez, ça fait vraiment du bien.
Julie Potter : Je te remercie beaucoup. J'espère que ce chapitre était à la hauteur de tes attentes. Il est un peu long, mais il a beaucoup de matière. En tout cas merci pour tes Review, il m'encourage à continuer (
Molianne : Toi aussi merci beaucoup. Ça fait chaud au c?ur de lire ça. (
Nina : Ouais tu l'as dit, pauvre Hermionne, et c'est pas fini, elle en a encore beaucoup sur les épaules. Le pire est encore à venir hihihi.
Assa : J'espère que le slash t'a plus. Harry et Ron font à mon avis un des couple les plus charmants de toute la série, mais c'est rare qu'on les voit ensemble dans les fics. C'est dommage à mon avis!
Mister-master : Vraiment désolé. J'avais prévu ce slash dès le début. Il est vitale pour mon intrigue présente (et future). En tout cas, j'espère que tu aimes l'histoire pareille (
Fallen angel 2999 (alias Gabriel ( ) 30 septembre 2002
