Encore une fois, vous l'aurez deviné, les personnages et les lieux sont de JK Rowling. Amusez-vous bien!

Mort atroce et autres consolations

L'opération se déroula bien et Hermione donna tout de suite l'antidote à Harry. Il se remit plutôt bien et Dumbledore, en moins de trois semaine, était de nouveau en pleine forme. Son séjour dans sa forme enfant lui avait fait le plus grand bien et il n'avait jamais été aussi en forme. Il restait peu de temps avant le début de l'école et les préparatifs pour la rentrée allaient bon train. Tous les professeurs semblaient heureux. Harry, Ron et Hermione passèrent les quelques semaines qui suivirent sans incident majeur. Chaque jour qui passait, solidifiait le lien qui unissait Harry et son compagnon. Ils devenaient plus complices, plus proche. Tout se passa à merveille au château jusqu'à la veille de la rentré. Tous les professeurs étaient convoqués au ministère pour discuter du programme de l'année. Les trois jeunes gens étaient seuls dans les grands corridors de leur école. Voyant que Harry et Ron voulaient un peu de tranquillité, Hermione s'exila dans la bibliothèque. Elle n'avait pas eu le temps depuis son retour, de fouiller pour sa famille. Elle ne savait pas pourquoi, mais cette obsession la dérangeait. Elle ne savait plus pourquoi elle voulait tant connaître les secrets de ses ancêtres, mais c'était important.

Elle commença ses recherches dans la section interdite. Comme tous les professeurs étaient absents, elle avait tout son temps pour flâner et chercher sans être interrompu. Elle commença ses recherches en fouillant les arbres généalogiques. Elle fut très surprise de voir que les Potter et les Dumbledore étaient deux familles descendentes de Godric Gryffondor. D'ailleurs, la majorité des familles de ses amis de l'école descendaient d'un des quatre fondateurs de l'école, soit par le sang ou par alliance. Une autre surprise fut de trouver les origines de la famille Malefoy. La dernière fille de Serpentard et le dernier fils de Gryffondor eurent ensemble une fille. Comme aucun des parents ne pouvait garder la fille, ils la donnèrent en adoption à une grande famille de sorciers, les Mallien- Foys, car ceux-ci ne pouvaient avoir d'enfant. Avec le temps, le nom de la famille était devenu Malefoy. Elle ne put s'empêcher de sourire à l'idée que les plus grands suivant de Voldemort était des descendants de Gryffondor. Ses découvertes, toutes intéressantes qu'elles soient, ne lui apprenaient rien sur ses origines. Elle était sur le point de laisser tomber pour la journée lorsqu'un livre attira son attention. Le titre était « Poudlard : La VRAIE histoire ». Dans le livre on parlait d'un cinquième fondateur : Chatsavant. Il était, selon le livre, mort durant la création de l'école. Sa fille, ayant formellement accusé Serpentard de l'avoir assassiné, quitta le monde des sorciers et se maria avec un moldu du nom de Eugène Granger... Eugène GRANGER! Enfin elle avait quelque chose.

Elle eut peu de temps pour savourer sa victoire car un grand duc noir la sortit de ses rêves. Il déposa devant elle un parchemin soigneusement roulé. Elle voulut flatter le hibou pour le remercier de la course, mais celui-ci lui mordit le doigt et pris son envol. Elle déroula le rouleau à ses pieds et commença à en lire le contenu.

« Très chère Hermione.

L'heure est grave, Voldemort est en colère que la tentative d'empoisonnement de Harry ait ratée. Il a décidé qu'il prendrait sa revanche aujourd'hui et qu'il en finirait avec Harry une fois pour toute. Si jamais tu tiens à sauver Harry, rejoins-moi devant la tour d'astronomie dans 15 minutes

DM »

Baguette en main, elle se dirigea devant les portes d'astronomie. Comme promis, Draco s'y trouvait. Il tenait d'une main un balai et de l'autre une cape d'invisibilité. Hermione avança doucement vers lui, la baguette tendue.

- Qu'est-ce que tu prépares comme mauvais coup cette fois Malefoy?

- Tu vas arrêter ta paranoïa Hermione, je ne suis pas ici pour me battre, mais pour sauver Potter ! Ce n'est pas que je l'aime particulièrement, mais il semble avoir une importance quelconque pour Voldemort, et moi, tout ce qui enrage Voldemort me fait plaisir.

- Et tu peux me dire ce qu'il a préparé cette fois ?

- Je ne sais pas, c'est justement ça le problème, tout ce que je sais, c'est que ça va se passer aujourd'hui. On a donc pas grand temps. D'ailleurs, où est Potter ?

- Il pique-nique avec Ron sur le terrain de Quidditch.

- Ha... Intéressant... Potter et Weasley qui pique-nique ensemble, on pourrait presque partir des rumeurs. Si on n'avait pas deux vies à sauver, je m'en donnerais à coeur joie !

- Contente de savoir que la vie de mes amis a plus de valeurs que tes petits ragots personnels...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un hurlement provint de la forêt. Les deux se regardèrent et partirent à courir en direction du cri. Ils allaient aussi vite que leurs jambes le permettaient. Jamais Draco n'avait parcouru la distance entre le château et l'orée du bois en si peu de temps. Une seconde fois, ils entendirent le hurlement, mais cette fois ils purent reconnaître la voix, c'était celle de Ron.

Hermione et Draco arrivèrent finalement dans une petite clairière où ils trouvèrent Harry et Ron. Ils étaient entourés par des ombres translucides qui semblaient vouloir les déchiqueter. Ron était affaissé sur le sol alors que Harry donnait des coups de branche aux créatures immatérielles. Derrière, au fond, les deux nouveaux arrivants virent un homme à l'air sinistre portant une grande cape noire. L'air autour de lui et les ombres semblaient lourds et terriblement sombres. Draco murmura hargneusement « Voldemort »

- Tu m'étonnes jeune Malefoy, tu présentes peut-être plus de potentiel que ton père. La perspicacité semble être un trait de famille.

Il s'approchait et ses pieds ne touchaient pas au sol.

- Tu sais, je savais bien que ton sang n'était pas aussi pur que ce que ton père prétendait. Peut-être un peu de Serpentard coule dans tes veines, mais les traits de Gryffondor y sont nettement présents. Dommage, tu aurais pu être un loyal serviteur pour moi. C'est vraiment triste que tu sois le prochain à mourir après ces deux idiots. Les attirés dans mon piège fut simple comme bonjour. Je me suis arrangé pour les éloigner l'un de l'autre et ensuite j'ai «fait crier» chacun d'eux. Je me croirais vraiment à la chasse, mais au lieu de deux proies, j'en ai quatre. N'est-ce pas merveilleux ? Profitez du temps qui vous reste. Dans quelques temps vos amis seront perdus à jamais dans la noirceur des ombres et ce sera votre tour.

Il éclata d'un rire démoniaque. Hermione se mit à penser à toute vitesse. Que faire ma foi, que faire ? Les ombres allaient emporter ses deux amis... «Vite Hermione, dépêche-toi ! » Se pressa-t-elle. Elle regarda ses deux amis se tordent de douleur sous les assauts des ombres. Le ciel était rendu noir. Le mal était palpable autour d'eux.

- Tu sais Draco, ça m'étonne que tu te tiennes avec une sang-de-bourbe. Je sais que tu es du mauvais côté, mais je ne pensais pas que tu tomberais si bas.

- C'est la preuve que tu ne connais pas ton histoire, je sais depuis le début qu'Hermione n'est pas vraiment une sang-de-bourbe. Il fallait simplement que je la tourmente pour maintenir l'illusion réelle. Si jamais je ne l'avais pas fait, aurais-tu laissé mon père me dire que tu comptais attaquer Harry à trois reprises cet été. Et surtout, que deux de ces 3 fois je suis intervenu pour essayer de faire avorter le plan. Tu te demandais qui avait prévenu les aurores de l'attaque de la voiture de l'oncle de Harry. Et bien tu l'as devant toi. L'héritier des Malefoy, les plus grands suivants du seigneur noir se tourne du côté de la lumière.

Le côté de la lumière... De la lumière... OUI!! LA LUMIÈRE ! Un déclic se fit dans l'esprit d'Hermione. La même solution qu'en première année.

- Draco tu es génial!

Elle avança vers l'ombre en brandissant sa baguette et hurla «LUMOS». Tous furent aveuglés quelques instants. À son grand soulagement, les ombres disparurent laissant Harry et Ron tranquille. Un cri de rage sortit de la bouche de Voldemort. Ses traits étaient déformés par la rage et l'hostilité. Son c?ur était grugé d'un immense désir de vengeance pour ses trois tentatives échouées depuis le début de l'été. Il avança pour attraper Hermione. Il n'avait qu'une idée en tête, la tuer. Non encore mieux, la faire souffrir et ensuite la tuer. Pourquoi contrecarrait-elle toujours ses plans. Il pointa sa baguette sur elle et hurla «Endoloris».

Hermione se plia en deux et hurla de douleur. Son visage exprimait la souffrance. Pour la première fois de sa vie, elle connut la véritable souffrance. Elle tomba à genou et son corps fut parcouru de convulsions terribles. Voldemort tenait toujours pointer vers elle sa baguette, ne faisant qu'amplifier la douleur qu'elle ressentait. Le ciel redevait tranquillement ébène sous la fureur du seigneur de la magie noire. Draco essaya de déplacer la baguette, espérant libérer la jeune sorcière d'une souffrance qui ne cessait de devenir plus aigue. De sa main libre, le sombre mage l'envoya rouler près d'elle. La puissance émanant du doloris affecta même Draco qui se tordit de douleur. Ron tenta ensuite de sauter au coup de Voldemort, pour le désarçonner, mais d'un simple mouvement d'épaule l'homme l'envoya atterrir quelques mètres plus loin. Sa tête frappa une pierre laissant couler sous elle un filet de sang. Son corps semblait inanimé. Harry laissa échappé un cri de désespoir. Son amoureux venait d'être tuer, sa meilleure amie mourrait à petit feu sous un sortilège impardonnable. Il avança d'un pas décider vers son pire ennemi, sur le point d'exploser. Il lui donna un coup de point qui lui fit perdre le contact avec ses victimes. Hermione resta immobile sur le sol tandis que Draco gigotait un peu.

- Pour une fois que je ne veux pas te tuer POTTER, laisse moi finir mon travail convenablement !

Avant qu'Harry ne puisse dire quoi que se soit, il pointa sa baguette sur lui et cria «Brisos». Du coup, tous les os des bras et des jambes d'Harry se fracturent, le laissant impuissant devant son pire ennemi. Il sentit le désespoir l'envahir encore plus profondément lorsque Voldemort avança vers Hermione qui venait à peine de reprendre ses esprits. .

- Enfin tu vas mourir salle petite enquiquineuse. Cette fois, rien ne pourra te sauver.

Il pointa sa baguette vers le corps d'Hermione et rugit «Adavra Kedavra». L'univers autour d'eux fut empli d'une profonde noirceur d'encre. Le vent se leva telle une rafale et un éclair vert jaillit de la baguette du sorcier en direction d'Hermione. Le rayon allait la frapper lorsque à la dernière seconde quelque chose bloqua sa course.

Draco, qui avait utilisé ce qui lui restait d'énergie pour bloquer le rayon verdâtre, reposait maintenant sans vie sur le corps d'Hermione.

À cet instant précis, tout bascula. Partout autour d'eux, une étrange lumière blanche les envahit. Une fois de plus Voldemort grogna, Harry, pour sa part, soupira, enfin quelqu'un venait les sauver. Il fut relativement déçu de ne voir aucun de ses professeurs arriver. Il y avait au total neuf créatures toutes drapées de gris. Chacune ayant une forme différente, elle approchèrent en cercle. Une d'entre elle s'avança et prit la parole. Sa voix douce et pleine de musique résonnait au c?ur de Harry et d'Hermione qui se mirent aussitôt à pleurer.

- Voldemort, nous t'avions formellement avisé, il y a quatre ans, que tu n'étais plus le bienvenue en ses bois. Nous avions été clairs et tu n'as pas respecté nos lois. Le conflit entre le bien et le mal ne doit pas se résoudre ici, dans ce sanctuaire de la nature. Tu mérites un châtiment pour cet outrage.

- Tu oublis quelque chose nymphe, personne ne donne d'ordre à Voldemort. Harry, je reviendrai bientôt, et cette fois, ni le ciel, ni la terre pourront m'empêcher de te tuer et de détruire tout ce que tu chéris. Ton école ne sera plus que poussière tout comme tout tes amis!

Et sur ces paroles, il transplanna. La nymphe avança vers Harry et enleva sa cape grise, suivit de toutes ses compagnes. Sous chacune d'entre-elle, se trouvait une femme d'une beauté exceptionnelle. Elles avancèrent vers lui et Hermione qui s'était approché de lui.

- Jeune sorcier, cette forêt et tous ses habitants sont sous notre protection, celle des nymphes. Nous sommes neutres et jamais nous ne nous interposerons s'il survient un combat.

Une autre pris la parole exactement où l'autre l'avait laissé.

- Voldemort n'a pas respecté les règles ancestrales et il a tué quelqu'un sur nos terres, ce qui est inacceptable.

Une troisième éleva la voix.

- Cet affront aurait du être puni, mais la lâcheté et la haine le grugent en entier

La quatrième ajouta sur le même ton :

- Voldemort a toujours causé le mal autour de lui. Il constitue à lui seul ton Némésis, ton opposé.

La cinquième renchérit en disant :

- Vous êtes l'opposé l'un de l'autre et c'est la raison de vos affronts.

La sixième dit ensuite :

- Mais prend grade, le combat n'est pas seulement entre toi et lui.

La septième reprit le dialogue en ajoutant :

- Le jour de votre prochaine rencontre est proche. Ce jour là, c'est le bien et le mal qui s'affronteront. Ce sera le point de non-retourr.

La huitième ajouta à son tour :

- C'est pourquoi nous t'apportons notre aide ce soir jeune sorcier.

La neuvième nymphe ne dit rien à ce moment précis, mais s'avança et déposa un doux baiser sur le front de Harry et de sa compagne. Elle ajouta finalement :

- Ton coeur est pur et tu respires la bonté, puisse par ce baiser tes os se ressouder.

Il sentit ses membres redevenir utilisable. Il se leva pénible et jeta un regard sur Ron. Celle qui semblait en chef des nymphes lui dit :

- Il est simplement inconscient, mais intérieurement, il sait tout ce qui se passe présentement. À son réveille, il s'en souviendra aussi clairement que vous.

Sur ce, elle alla déposer un baiser sur le front de Ron.

- Il ne nous reste que deux choses à faire.

Elles s'approchèrent de Draco et formèrent un cercle autour de lui. Elles commencèrent à chanter. Le vent se leva et en plein centre de leur cercle, la dépouille de Draco commença à léviter. Harry et Hermione soupirèrent de joie en voyant sa poitrine commencer à se soulever pour laisser passer l'air par ses poumons. Il retomba par terre, toujours inconscient, mais cette fois, bien en vie. Elle s'approcha de lui et déposa sur lui aussi un baiser sur son front.

- Ceci est le seul remède connu contre le sort qu'il a reçu. Deuxièmement Harry, écoute bien mes paroles. Elles seront brèves et je ne les dirai qu'une fois. Il existe une formule, un sort pour détruire voldemort. Elle est gravée au fond de ta tête, mais tu ne peux encore l'utiliser. Vous devez trouver l'ordre du phénix et leur demander de vous enseigner. N'oublie pas jeune sorcier. Vous êtes quatre à avoir reçu notre bénédiction, vous devrez être quatre au moment du combat final. Si vous ne voulez pas sombrer dans la noirceur quand Voldemort sera abattu, vous devrez vous guider les uns les autres à travers la lumière. Nous devons partir. Jamais nous ne nous reverrons, mais crois en toi. L'issu du combat final n'est pas encore déterminé et peut-être aller vous tous périr, mais au moins, vous aurez essayé.

Sur ce, les nymphes remirent leur cape et repartirent. La nuit était tombée et la noirceur avait à nouveau envahit la forêt. Harry s'assied à côté d'Hermione tentant d'analyser la situation lorsqu'il sentit quelque chose lui frôler le pied. Il regarda et vit plusieurs petites choses lui frôler le pied. Il en souleva une et remarqua que l'objet qui était dans sa main était une perceuse. Harry pu lire sur le manche de celle-ci «Grunnings», qui était la compagnie de son oncle. Au même moment, il leva les yeux et vit Arthur Weasley et son aîné Bill qui semblaient dire «Enfin ils sont là»

À ce moment, Harry perdit connaissance.



Encore une fois, j'espère que ça vous avez aimé! Désolé pour le délai, j'ai été un peu déborder avec l'école et tout! Mais ne vous inquiétez pas, le nouveau chapitre arrivera sous peu!

Faln Angel 2999 (aKa Gabriel) XoX

Sophie Black : Merci! J'ai rarement trouvé des slash Ha/Ro en naviguant sur le net, et je trouve qu'ils forment un couple mignon. Tu comprends maintenant un peu mieux comment Draco c'est retrouvé avec Hermione. La suite dans le prochain chapitre, ça va être établi en détail.

Molianne : Merci, désolé encore une fois pour le délai, mais tu sais en période d'examen, ce n'est pas toujours facile d'écrire un chapitre. J'ai tout de même trouvé le temps entre une dissertation sur Nelligan et un rapport de lecture en sociologie de continuer l'histoire. Le prochain chapitre sera la bientôt par contre!