Salut à tous, encore une fois, la même routine, les personnages et les
lieux ne sont pas à moi mais à JK Rowling
Histoires de famille
Harry respira de travers.
-Tu as dit Grégoire Potter ?
-Oui Harry, tu as bien compris, répondis Fred.
-C'est bel et bien son nom, renchéri George.
-C'est Lee Jordan qui a entendu l'auror des Poutsouffle l'appeler ainsi, continua Fred.
-Vous savez... C'est sûrement une coïncidence. C'est impossible qu'on soit de la même famille... Sinon Dumbledore ne m'aurait jamais envoyé chez les Dursley !
-On ne sait pas nous, c'est avec lui que tu devrais voir.
-En tout cas, nous on part. Bonsoir les amoureux !
Fred et George laissèrent les trois jeunes ensembles.
- Tu sais , dit Ron, il ne t'aurait sûrement pas menti volontairement. Tu devrais aller lui parler.
Comme il dit ceci, Grégoire passa par-là.
-Ron ! Je te cherchais, Gabriel voudrait te voir si c'est possible. Il est dans le local de McGonagall.
-D'accord, j'y vais ! Je te rejoins tout à l'heure Harry.
En partant, il lui donna un petit bec sur la bouche. Même si Grégoire était au courant, il restait quand même gêné en sa présence. Il sortit de la pièce et se dirigea vers le local indiqué. Grégoire allait quitter lui aussi quand Harry lui dit :
-Je peux te parler une seconde ?
-Bien sur Harry, je peux t'aider avec quelque chose ?
-Oui, mais pas ici... Suis-moi !
Il emmena Grégoire dans une salle de classe vite et il s'assied.
-Tu vas me dire ce qu'il y a ?
-Oui... J'aimerais que tu me dises ton nom de famille ?
-Euh... Pourquoi veux-tu savoir ça ? C'est sans importance...
-Au contraire Grégoire, c'est très important !
-Hum...
Grégoire fixa le sol, il semblait franchement mal à l'aise. Au bout de quelques secondes, il murmura quelque chose d'à peine audible qu'Harry n'entendit pas.
-Quoi?
-Grégoire Potter... Tu es content ?
-Et c'est pour ça que tu connais mes parents, n'est-ce pas ?
- ... Oui
Harry bouillait à l'intérieur. Pourquoi ne lui avait-il rien dit ?
-Tu sais Harry, on se ressemble beaucoup toi et moi. J'avais peur que ce jour-là arrive. Peur que tu m'en veuilles de ne pas avoir pris contact avec toi avant. Mais je n'ai pas eu le choix. J'ai cherché à te trouver, mais tu étais bien caché, trop pour le jeune enfant que j'étais à l'époque.
Harry ne dit rien, il se contenta d'écouter le récit de Grégoire en silence. Devait-il lui faire confiance ou non ? Un autre Potter...
-Quand je suis arrivé ici, Dumbledore m'a dit que pour l'instant, il valait mieux pour nous deux qu'on ne se rencontre pas. J'ai compris le pourquoi que plus tard, quand j'ai vu la famille dans laquelle tu vivais. Je suis allé te voir une fois, mais j'ai entendu ton oncle te gronder parce que tu avais fait de la magie et je me suis dit que ma présence n'aurait qu'empiré les choses. Tu sais, après la mort de tes parents, j'ai été élevé chez ma grand-mère.
Il sortit une photo d'une des poches de sa robe et la tendit à Harry. Sur le cliché, on voyait un jeune garçon qui berçait un bébé et derrière, la mère de Harry souriait tendrement face aux deux garçons.
-Tu vois, c'est nous quand nous étions jeunes. J'ai toujours cette photo sur moi, depuis que je suis tout petit. Tu ne peux même pas imaginer comment j'avais hâte de te voir Harry. Tu es la seule famille qui me reste et on nous a empêchés d'être ensemble. Après la mort de mes parents, oncle James a tout de suite accepté de me prendre sous son aile. Il était comme un père pour moi et je t'ai toujours vu comme... comme... comme mon petit frère.
Harry vit distinctement des larmes couler le long des joues de Grégoire. La fureur qui le rongeait quelques minutes plus tôt s'était adoucie au fur et a mesure que Grégoire avait parlé.
-Quand tes parents sont morts, c'est comme si j'avais perdu mes parents pour une deuxième fois, mais cette fois-ci, j'avais perdu mon frère. Harry, le jour où Hagrid est parti avec toi sur la moto de Sirius, ce jour fut le pire jour de ma vie. Je te jure Harry, j'ai vraiment essayé de te retrouver...
Grégoire pleurait maintenant à chaudes larmes. Harry passa un bras autour de ses épaules et tenta de consoler son cousin. Les deux pleurèrent longtemps. Ils arrêtèrent de voir le temps défiler. Ils étaient enfin réunis. Les deux cousins... Les deux frères... Et maintenant qu'ils s'étaient retrouvés, ils pleurèrent pour toutes les années de malheur qu'ils avaient vécu l'un sans l'autre. L'air était empli de toutes sortes d'émotions. C'est comme s'ils partageaient leurs souvenirs, l'espace d'un instant, les bons comme les mauvais. Tous se mélangèrent pour créer un état de bien-être qui était au-dessus des simples réalités individuelles.
Au bout de quelques temps... Des minutes ? Des heures ? Ils n'auraient su le dire, Grégoire brisa enfin le silence.
-Tu sais... Quand Dumbledore m'a parlé de l'ordre du Phénix, j'ai d'abord refusé. Il m'a ensuite dit que si j'acceptais et si je me dépassais vraiment, que je pourrais t'entraîner, te former à affronter Voldemort. C'est à ce moment-là que j'ai compris que quoi qu'il advienne, je ne te laisserai plus jamais seul, je te le jure Harry, plus jamais tu ne seras seul ! Tu as un frère maintenant.
Les deux écoutèrent ces quelques mots résonner dans leur esprit : « Tu as un frère ». Jamais Harry n'avait pu espérer qu'une telle chance lui soit accordé.
-Promets seulement une chose Grégoire, nous allons rattraper les années qu'on a manquées.
Grégoire serra son petit frère dans ses bras.
-Je te le promets Harry, nous irons à la recherche du temps perdu.
C'est exactement à ce moment-là que Ron et Gabriel entrèrent dans la pièce. Ron regarda la scène avec les yeux grands ouverts ! Il dit très fort faisant sursauter les deux Potter :
-Je le savais, JE LE SAVAIS !
-Ron, attends !
Il essuya ses larme et partit à courir dans le corridor. Harry voulut partir à sa suite, mais Grégoire le retint. Il se débattit, mais son cousin était beaucoup plus fort que lui. Il se laissa tomber à genou et commença à sangloter le nom de son copain.
Gabriel s'approcha et déposa un baiser sur les lèvres de Grégoire. Il se tourna vers Harry et lui dit :
-Ne t'en fais pas, beau-frère, je vais te le ramener ton copain !
Sur ce, il fit un petit clin d'oeil à Harry et il quitta la pièce. Ce dernier jeta un regard perplexe, rempli de larmes, à Grégoire qui sourit et répondit :
-Je te l'avais dit qu'on avait beaucoup de points en commun !
Ron courut jusqu'à ce que ses jambes ne le supportent plus. Il tomba assied à côté d'une statue représentant un griffon dans un des donjons du château. Il pouvait bien se faire prendre, il s'en fichait éperdument. Il avait la preuve que Harry en aimait un autre. La manière dont il enlaçait Grégoire... Il continue de pleurer doucement. La première personne qui passa par-là fut Draco. Il passa face à Ron sans le remarquer jusqu'à ce que ce dernier sanglote un peu plus fort.
-Qu'est-ce que tu fais la Weasley ? Les donjons ne sont pas une place sécuritaire, tu sais.
-Oh fiche-moi la paix Malefoy ! Je ne veux voir personne !
Draco s'assied à ses côtés. Il contempla la noirceur quelques instants.
-C'est Potter hein ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
-Je... Je ne veux pas en parler... Et encore moins avec toi !
-Pourquoi encore moins à moi ?
-Je ne sais pas comment tu as convaincu Dumbledore de te faire changer de maison, mais je ne te fais toujours pas confiance. Je sais que tu trames quelque chose...
-Et puis quoi encore ! Tu sais, si je n'avais pas été là, ton précieux «Harry» serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Et deux fois plutôt qu'une ! Par deux reprised je l'ai sauvé, mais ce n'est pas assez pour toi. Alors quoi, le fait que j'aie été prêt à donner ma vie pour sauver celle de Granger ce n'est pas encore assez ? Mais, où il était ce cher Ron quand tout ça est arrivé. C'est vrai, il était inconscient ! Il n'a rien fait mise à part se fracasser la tête.
-De quoi tu parles Malefoy ?
-Les nymphes n'étaient pas supposées te laisser voir ce qui se passait ? Ou tu as simplement préféré me voir comme le méchant que je suis à tes yeux.
Sur ce, il se leva et le laissa seul avec encore plus d'amertume. Peu de temps après, Gabriel arriva. Il ne dit rien et s'assied à côté de Ron. Un long moment passa et Ron finit par dire.
-J'aurais préféré que vous ne veniez jamais ici. Grégoire...
-Grégoire vient de retrouver son cousin qu'il n'avait pas vu depuis quinze ans. Tu ne crois pas que c'est normal qu'il se réconforte mutuellement.
-Ils s'enlaçaient comme deux...
-Comme deux frère qui ont besoin de la présence l'un de l'autre. Rends-toi compte Ron, ils sont les seuls survivants de leur famille. Laisse leur reprendre contact.
-Ils ont déjà repris contact... Vraiment contact...
-Arrête de faire ton enfant gâté Ron ! La réaction que tu as actuellement prouve que tu ne fais pas confiance à Harry. Si tu avais vraiment confiance en lui, tu serais resté là-bas et tu lui aurais demandé des explications. Au lieu de ça, tu t'es enfui sans lui laisser le temps de s'expliquer. Je ne veux pas paraître sans coeur, mais tu as probablement gâché leur retrouvaille. Tu vois, si tu aimais vraiment Harry, tu serais content pour lui.
-J'aime vraiment Harry ! J'ai juste peur de le perdre. Ça m'a prit cinq ans avant de me décider à lui dire que je l'aimais, je ne veux pas le perdre maintenant.
Gabriel posa un bras autour de ses épaules.
-Tu sais, c'est normal de vivre ce que tu vis. Tu dois simplement apprendre que c'est en laissant Harry libre qu'il sera le plus avec toi. Tu vois, il est comme un oiseau. Si tu le mets en cage, il sera triste et il risque de s'enfuir. Par contre, si tu l'apprivoises, à chaque fois qu'il te verra, il sera heureux d'être avec toi. Maintenant que tu as pris cinq ans pour apprivoiser Harry, ne le mets pas en cage. Laisse le s'épanouir et épanouis toi à ses côtés. Et si jamais quelque chose se produit qui te blesse où qui te choque, discutes avec lui. Harry t'aime vraiment, ça se voit dans ses yeux. Ne le perds pas, il aura vraiment besoin de toi et toi de lui.
-J'ai tout fait rater hein ?
-Disons que tu as gaffé, mais c'est normal, tu es débutant. Grégoire doit être en ce moment entrain de convaincre Harry que tu l'aimes encore et que tu comprendras ce qui s'est passé.
-Tu as raison... Je vais aller m'excuser à Harry et à Grégoire. J'ai du blesser les deux. Merci beaucoup... Tu sembles avoir beaucoup d'expérience côté amour.
-Bah... J'étais comme toi au début. À chaque fois que Grégoire se trouvait seul avec un autre joueur de Quidditch et qu'ils se touchaient de trop près hors des matchs, je devenais vert de jalousie.
-Tu veux dire que toi et Grégoire... ?
Gabriel sourit et regarda Ron.
-Et oui, et j'ai compris avec le temps que je devais lui faire confiance. Ma méfiance nous faisait mal à tous les deux. Harry a confiance en toi Ron, as confiance en lui !
Ron se leva, sourit à Gabriel et se précipita dans la pièce où se trouvaient Harry et Grégoire. Il arriva et Harry sanglotait dans les bras de son cousin.
-Hum... Harry... J'ai quelque chose à te dire.....
-Ron ? Je m'excuse, j'aurais voulu te le dire, mais tu es parti trop vite.
-Harry... Je m'excuse... Sincèrement. Je n'aurais pas du agir comme ça. J'ai eu peur et j'ai comme disjoncté. Le pire c'est que j'aurais du m'en douter. surtout après que les jumeaux nous aient dit son nom de famille. Je t'aime Harry et je ne veux pas te perdre.
-Tu ne me perdras pas ! Mais ce soir, je me suis vraiment senti brisé Ron. Quand tu as fui, j'ai senti mon coeur se briser. À l'avenir, s'il te plait, si quelque chose te choc, dis-le moi.
-Promis Harry!
Les deux s'embrassèrent passionnément sous le regard de Grégoire et Gabriel.
-Ils ne te rappellent pas quelqu'un à leur âge ?
Grégoire regarda Gabriel avec amour.
-Les gars, on a un problème !
Toutes les têtes se tournèrent vers la porte où Élodie venait d'entrer. Elle se tourna vers les deux jeunes.
-Harry, Ron, retourner à votre dortoir immédiatement.
-Qu'est-ce qui se passe Élo? Demanda Grégoire
-Les mangemorts, répondit-elle, ils attaquent simultanément le ministère et l'école.
-Où est Sybile ? demanda Gabriel.
-Elle les retient, mais elle ne durera pas longtemps seule. Tous les professeurs dorment, il n'y a que nous quatre !
Harry regarda Élodie et lui dit.
-Je peux aller réveiller Dumbledore et McGonagall. Ils pourront vous aider et trouver les autres professeurs.
Grégoire se tourna vers Harry.
-D'accord, mais soyez prudent ! Vous allez cherchez les professeurs et vous retournez à votre dortoir ! C'est clair ?
-Oui !
Hey! Déjà le chapitre neuf. Ça va vie hi hi hi! Comme d'habitude ne vous gênez pas a me laisse un commentaire, ça fait toujours plaisir de savoir que quelqu'un aime ce qu'on fait! En passant, pour le prochain chapitre, je sais pas quand il va être prêt, je suis en plein rush de fin de session et je déménage alors faut pas en demander trop ! Mais d'ici deux semaine promis!
Juliepotter : Tu as compris qui es maintenant Grégoire Potter !
Histoires de famille
Harry respira de travers.
-Tu as dit Grégoire Potter ?
-Oui Harry, tu as bien compris, répondis Fred.
-C'est bel et bien son nom, renchéri George.
-C'est Lee Jordan qui a entendu l'auror des Poutsouffle l'appeler ainsi, continua Fred.
-Vous savez... C'est sûrement une coïncidence. C'est impossible qu'on soit de la même famille... Sinon Dumbledore ne m'aurait jamais envoyé chez les Dursley !
-On ne sait pas nous, c'est avec lui que tu devrais voir.
-En tout cas, nous on part. Bonsoir les amoureux !
Fred et George laissèrent les trois jeunes ensembles.
- Tu sais , dit Ron, il ne t'aurait sûrement pas menti volontairement. Tu devrais aller lui parler.
Comme il dit ceci, Grégoire passa par-là.
-Ron ! Je te cherchais, Gabriel voudrait te voir si c'est possible. Il est dans le local de McGonagall.
-D'accord, j'y vais ! Je te rejoins tout à l'heure Harry.
En partant, il lui donna un petit bec sur la bouche. Même si Grégoire était au courant, il restait quand même gêné en sa présence. Il sortit de la pièce et se dirigea vers le local indiqué. Grégoire allait quitter lui aussi quand Harry lui dit :
-Je peux te parler une seconde ?
-Bien sur Harry, je peux t'aider avec quelque chose ?
-Oui, mais pas ici... Suis-moi !
Il emmena Grégoire dans une salle de classe vite et il s'assied.
-Tu vas me dire ce qu'il y a ?
-Oui... J'aimerais que tu me dises ton nom de famille ?
-Euh... Pourquoi veux-tu savoir ça ? C'est sans importance...
-Au contraire Grégoire, c'est très important !
-Hum...
Grégoire fixa le sol, il semblait franchement mal à l'aise. Au bout de quelques secondes, il murmura quelque chose d'à peine audible qu'Harry n'entendit pas.
-Quoi?
-Grégoire Potter... Tu es content ?
-Et c'est pour ça que tu connais mes parents, n'est-ce pas ?
- ... Oui
Harry bouillait à l'intérieur. Pourquoi ne lui avait-il rien dit ?
-Tu sais Harry, on se ressemble beaucoup toi et moi. J'avais peur que ce jour-là arrive. Peur que tu m'en veuilles de ne pas avoir pris contact avec toi avant. Mais je n'ai pas eu le choix. J'ai cherché à te trouver, mais tu étais bien caché, trop pour le jeune enfant que j'étais à l'époque.
Harry ne dit rien, il se contenta d'écouter le récit de Grégoire en silence. Devait-il lui faire confiance ou non ? Un autre Potter...
-Quand je suis arrivé ici, Dumbledore m'a dit que pour l'instant, il valait mieux pour nous deux qu'on ne se rencontre pas. J'ai compris le pourquoi que plus tard, quand j'ai vu la famille dans laquelle tu vivais. Je suis allé te voir une fois, mais j'ai entendu ton oncle te gronder parce que tu avais fait de la magie et je me suis dit que ma présence n'aurait qu'empiré les choses. Tu sais, après la mort de tes parents, j'ai été élevé chez ma grand-mère.
Il sortit une photo d'une des poches de sa robe et la tendit à Harry. Sur le cliché, on voyait un jeune garçon qui berçait un bébé et derrière, la mère de Harry souriait tendrement face aux deux garçons.
-Tu vois, c'est nous quand nous étions jeunes. J'ai toujours cette photo sur moi, depuis que je suis tout petit. Tu ne peux même pas imaginer comment j'avais hâte de te voir Harry. Tu es la seule famille qui me reste et on nous a empêchés d'être ensemble. Après la mort de mes parents, oncle James a tout de suite accepté de me prendre sous son aile. Il était comme un père pour moi et je t'ai toujours vu comme... comme... comme mon petit frère.
Harry vit distinctement des larmes couler le long des joues de Grégoire. La fureur qui le rongeait quelques minutes plus tôt s'était adoucie au fur et a mesure que Grégoire avait parlé.
-Quand tes parents sont morts, c'est comme si j'avais perdu mes parents pour une deuxième fois, mais cette fois-ci, j'avais perdu mon frère. Harry, le jour où Hagrid est parti avec toi sur la moto de Sirius, ce jour fut le pire jour de ma vie. Je te jure Harry, j'ai vraiment essayé de te retrouver...
Grégoire pleurait maintenant à chaudes larmes. Harry passa un bras autour de ses épaules et tenta de consoler son cousin. Les deux pleurèrent longtemps. Ils arrêtèrent de voir le temps défiler. Ils étaient enfin réunis. Les deux cousins... Les deux frères... Et maintenant qu'ils s'étaient retrouvés, ils pleurèrent pour toutes les années de malheur qu'ils avaient vécu l'un sans l'autre. L'air était empli de toutes sortes d'émotions. C'est comme s'ils partageaient leurs souvenirs, l'espace d'un instant, les bons comme les mauvais. Tous se mélangèrent pour créer un état de bien-être qui était au-dessus des simples réalités individuelles.
Au bout de quelques temps... Des minutes ? Des heures ? Ils n'auraient su le dire, Grégoire brisa enfin le silence.
-Tu sais... Quand Dumbledore m'a parlé de l'ordre du Phénix, j'ai d'abord refusé. Il m'a ensuite dit que si j'acceptais et si je me dépassais vraiment, que je pourrais t'entraîner, te former à affronter Voldemort. C'est à ce moment-là que j'ai compris que quoi qu'il advienne, je ne te laisserai plus jamais seul, je te le jure Harry, plus jamais tu ne seras seul ! Tu as un frère maintenant.
Les deux écoutèrent ces quelques mots résonner dans leur esprit : « Tu as un frère ». Jamais Harry n'avait pu espérer qu'une telle chance lui soit accordé.
-Promets seulement une chose Grégoire, nous allons rattraper les années qu'on a manquées.
Grégoire serra son petit frère dans ses bras.
-Je te le promets Harry, nous irons à la recherche du temps perdu.
C'est exactement à ce moment-là que Ron et Gabriel entrèrent dans la pièce. Ron regarda la scène avec les yeux grands ouverts ! Il dit très fort faisant sursauter les deux Potter :
-Je le savais, JE LE SAVAIS !
-Ron, attends !
Il essuya ses larme et partit à courir dans le corridor. Harry voulut partir à sa suite, mais Grégoire le retint. Il se débattit, mais son cousin était beaucoup plus fort que lui. Il se laissa tomber à genou et commença à sangloter le nom de son copain.
Gabriel s'approcha et déposa un baiser sur les lèvres de Grégoire. Il se tourna vers Harry et lui dit :
-Ne t'en fais pas, beau-frère, je vais te le ramener ton copain !
Sur ce, il fit un petit clin d'oeil à Harry et il quitta la pièce. Ce dernier jeta un regard perplexe, rempli de larmes, à Grégoire qui sourit et répondit :
-Je te l'avais dit qu'on avait beaucoup de points en commun !
Ron courut jusqu'à ce que ses jambes ne le supportent plus. Il tomba assied à côté d'une statue représentant un griffon dans un des donjons du château. Il pouvait bien se faire prendre, il s'en fichait éperdument. Il avait la preuve que Harry en aimait un autre. La manière dont il enlaçait Grégoire... Il continue de pleurer doucement. La première personne qui passa par-là fut Draco. Il passa face à Ron sans le remarquer jusqu'à ce que ce dernier sanglote un peu plus fort.
-Qu'est-ce que tu fais la Weasley ? Les donjons ne sont pas une place sécuritaire, tu sais.
-Oh fiche-moi la paix Malefoy ! Je ne veux voir personne !
Draco s'assied à ses côtés. Il contempla la noirceur quelques instants.
-C'est Potter hein ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
-Je... Je ne veux pas en parler... Et encore moins avec toi !
-Pourquoi encore moins à moi ?
-Je ne sais pas comment tu as convaincu Dumbledore de te faire changer de maison, mais je ne te fais toujours pas confiance. Je sais que tu trames quelque chose...
-Et puis quoi encore ! Tu sais, si je n'avais pas été là, ton précieux «Harry» serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Et deux fois plutôt qu'une ! Par deux reprised je l'ai sauvé, mais ce n'est pas assez pour toi. Alors quoi, le fait que j'aie été prêt à donner ma vie pour sauver celle de Granger ce n'est pas encore assez ? Mais, où il était ce cher Ron quand tout ça est arrivé. C'est vrai, il était inconscient ! Il n'a rien fait mise à part se fracasser la tête.
-De quoi tu parles Malefoy ?
-Les nymphes n'étaient pas supposées te laisser voir ce qui se passait ? Ou tu as simplement préféré me voir comme le méchant que je suis à tes yeux.
Sur ce, il se leva et le laissa seul avec encore plus d'amertume. Peu de temps après, Gabriel arriva. Il ne dit rien et s'assied à côté de Ron. Un long moment passa et Ron finit par dire.
-J'aurais préféré que vous ne veniez jamais ici. Grégoire...
-Grégoire vient de retrouver son cousin qu'il n'avait pas vu depuis quinze ans. Tu ne crois pas que c'est normal qu'il se réconforte mutuellement.
-Ils s'enlaçaient comme deux...
-Comme deux frère qui ont besoin de la présence l'un de l'autre. Rends-toi compte Ron, ils sont les seuls survivants de leur famille. Laisse leur reprendre contact.
-Ils ont déjà repris contact... Vraiment contact...
-Arrête de faire ton enfant gâté Ron ! La réaction que tu as actuellement prouve que tu ne fais pas confiance à Harry. Si tu avais vraiment confiance en lui, tu serais resté là-bas et tu lui aurais demandé des explications. Au lieu de ça, tu t'es enfui sans lui laisser le temps de s'expliquer. Je ne veux pas paraître sans coeur, mais tu as probablement gâché leur retrouvaille. Tu vois, si tu aimais vraiment Harry, tu serais content pour lui.
-J'aime vraiment Harry ! J'ai juste peur de le perdre. Ça m'a prit cinq ans avant de me décider à lui dire que je l'aimais, je ne veux pas le perdre maintenant.
Gabriel posa un bras autour de ses épaules.
-Tu sais, c'est normal de vivre ce que tu vis. Tu dois simplement apprendre que c'est en laissant Harry libre qu'il sera le plus avec toi. Tu vois, il est comme un oiseau. Si tu le mets en cage, il sera triste et il risque de s'enfuir. Par contre, si tu l'apprivoises, à chaque fois qu'il te verra, il sera heureux d'être avec toi. Maintenant que tu as pris cinq ans pour apprivoiser Harry, ne le mets pas en cage. Laisse le s'épanouir et épanouis toi à ses côtés. Et si jamais quelque chose se produit qui te blesse où qui te choque, discutes avec lui. Harry t'aime vraiment, ça se voit dans ses yeux. Ne le perds pas, il aura vraiment besoin de toi et toi de lui.
-J'ai tout fait rater hein ?
-Disons que tu as gaffé, mais c'est normal, tu es débutant. Grégoire doit être en ce moment entrain de convaincre Harry que tu l'aimes encore et que tu comprendras ce qui s'est passé.
-Tu as raison... Je vais aller m'excuser à Harry et à Grégoire. J'ai du blesser les deux. Merci beaucoup... Tu sembles avoir beaucoup d'expérience côté amour.
-Bah... J'étais comme toi au début. À chaque fois que Grégoire se trouvait seul avec un autre joueur de Quidditch et qu'ils se touchaient de trop près hors des matchs, je devenais vert de jalousie.
-Tu veux dire que toi et Grégoire... ?
Gabriel sourit et regarda Ron.
-Et oui, et j'ai compris avec le temps que je devais lui faire confiance. Ma méfiance nous faisait mal à tous les deux. Harry a confiance en toi Ron, as confiance en lui !
Ron se leva, sourit à Gabriel et se précipita dans la pièce où se trouvaient Harry et Grégoire. Il arriva et Harry sanglotait dans les bras de son cousin.
-Hum... Harry... J'ai quelque chose à te dire.....
-Ron ? Je m'excuse, j'aurais voulu te le dire, mais tu es parti trop vite.
-Harry... Je m'excuse... Sincèrement. Je n'aurais pas du agir comme ça. J'ai eu peur et j'ai comme disjoncté. Le pire c'est que j'aurais du m'en douter. surtout après que les jumeaux nous aient dit son nom de famille. Je t'aime Harry et je ne veux pas te perdre.
-Tu ne me perdras pas ! Mais ce soir, je me suis vraiment senti brisé Ron. Quand tu as fui, j'ai senti mon coeur se briser. À l'avenir, s'il te plait, si quelque chose te choc, dis-le moi.
-Promis Harry!
Les deux s'embrassèrent passionnément sous le regard de Grégoire et Gabriel.
-Ils ne te rappellent pas quelqu'un à leur âge ?
Grégoire regarda Gabriel avec amour.
-Les gars, on a un problème !
Toutes les têtes se tournèrent vers la porte où Élodie venait d'entrer. Elle se tourna vers les deux jeunes.
-Harry, Ron, retourner à votre dortoir immédiatement.
-Qu'est-ce qui se passe Élo? Demanda Grégoire
-Les mangemorts, répondit-elle, ils attaquent simultanément le ministère et l'école.
-Où est Sybile ? demanda Gabriel.
-Elle les retient, mais elle ne durera pas longtemps seule. Tous les professeurs dorment, il n'y a que nous quatre !
Harry regarda Élodie et lui dit.
-Je peux aller réveiller Dumbledore et McGonagall. Ils pourront vous aider et trouver les autres professeurs.
Grégoire se tourna vers Harry.
-D'accord, mais soyez prudent ! Vous allez cherchez les professeurs et vous retournez à votre dortoir ! C'est clair ?
-Oui !
Hey! Déjà le chapitre neuf. Ça va vie hi hi hi! Comme d'habitude ne vous gênez pas a me laisse un commentaire, ça fait toujours plaisir de savoir que quelqu'un aime ce qu'on fait! En passant, pour le prochain chapitre, je sais pas quand il va être prêt, je suis en plein rush de fin de session et je déménage alors faut pas en demander trop ! Mais d'ici deux semaine promis!
Juliepotter : Tu as compris qui es maintenant Grégoire Potter !
