Salut tout le monde! Voila le nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Comme personne ne m'écrit de commentaire ou presque, je n'ai aucune idée de si mon histoire vous plait ou non. Ceux qui veulent que je la poursuive, s'il vous plait, laissez moi un review, question de me laisser savoir que quelqu'un l'a lu et que je n'écris pas pour rien. Laissez moi votre e-mail, comme ça au pire, si seulement une personne ou deux veulent que je continue, je leur écrirai et je l'enverrai par courriel! Je tiens à remercier Juliepotter qui suit mon histoire depuis le début et qui me laisse toujours un petit commentaire! C'est très apprécier et ça fait chaud au coeur. Mille fois merci!

Après les menaces (hihihi) les avertissements. Les personnages et les lieux appartiennent en bonne partie à JK Rowlin. Cette histoire contient un slash entre Harry et Ron et Grégoire et Gabriel (deux personnages que j'ai inventé). Maintenant, place à l'histoire !

Réconciliation et becs mouillés.

Le matin fut pénible pour tous les étudiants, car les sons de combats les avaient tous réveillés. Les septièmes années de Poutsouffle et de Gryffondor étaient venues prêter mains fortes aux professeurs et aux aurors, alors qu'un groupe de mangemort est apparu venant de la direction des donjons. Harry et Ron étaient retournés au dortoir de Gryffondor. Les deux ne pouvant trouver sommeil à cause de ce qui se passait, ils restèrent assieds dans la salle commune, main dans la main, à attendre le sommeil. Les bruits du combat s'éteignaient peu à peu. Ils étaient ensemble et rien ne pourraient les atteindre. Finalement, il s'endormirent sur l'épaule l'un de l'autre.

Ron se réveilla à l'aurore lorsqu'il entendit quelqu'un pénétrer dans l'enceinte de la tour des Gryffondors. Il ouvrit les yeux et vit Malefoy qui essayait de filer discrètement à son dortoir. Il était couvert de sang et sa robe était en lambeaux.

-Pssst Harry, réveille-toi, chuchota Ron à l'oreille d'Harry

-Qu'est-ce qu'il y a mon beau ?

-Je viens de voir Draco rentrer, il avait plein de... C'est la première fois que tu m'appelles mon beau.

Avec une voix encore endormie Harry répondit:

-Je sais, j'aurais du t'appeler comme ça avant, ça te va bien.

Ron rougit. Venant d'une famille nombreuse, il était rare qu'il reçoive autant d'attention. Ses parents l'aimaient oui et il le savait très bien, mais avec 6 autres enfants, ils ne pouvaient tout simplement pas fournir le même nombre de temps à chacun d'eux comme s'ils avaient été enfants uniques. Bien que sa mère et son père le complimentaient quand il faisait un bon coup, ils étaient souvent occupés à réprimander Fred et George à cause de leurs bêtises. Les compliments que Harry lui faisait étaient donc pour Ron la preuve la plus tangible de son amour.

-Merci...

-Tu sais, j'ai toujours adoré regarder le reflet des flammes dans tes cheveux. On dirait qu'ils sont vivants.

-Et toi, tes yeux verts représentent le monde pour moi. Tu sais...

À ce moment, Draco repassa par la porte et vit les tourtereaux assient sur le divan entrain de roucouler. Il soupira et se dirigea vers la porte.

-Minute Malefoy, tu vas où comme ça ?

Il se retourna pour voir le regard inquisiteur de Ron posé sur lui. Il n'avait toujours pas pris que le rouquin ne lui fasse pas confiance. Mais il avait plus urgent à faire. Il devait rapidement se rendre à l'infirmerie alors au diable l'affrontement.

-Je t'en pose moi des questions ?

-Je te ferais remarquer que c'est TOI qui entre et sort de la tour, pas nous ! Si tu as fais tout ça pour faire perdre des points à Gryffondor je te...

-Ron, s'il te plait, arrête un peu, il nous a aidé à deux reprises déjà. Pourquoi tu ne lui fais pas confiance un peu ?

-Écoute ton petit copain et laisse-moi partir. J'ai des choses urgentes à faire...

-Comme allez prévenir tes amis mangemorts que Harry Potter est toujours en vie.

Ron fut trop surpris pour sentir l'impact quand le point de Malefoy lui heurta le nez. Il y eut un filet de sang qui en coulait. Draco, pour sa part, son visage toujours blanc était rouge de colère.

-Si tu veux tout savoir Weasley...

Il prononça son nom de famille comme un serpent cracherait du venin.

-... JE me rendais à l'infirmerie pour voir Hermione. Oui, la même Hermione à qui j'ai sauvé la vie à deux reprises, en comptant celle d'aujourd'hui. Celle pour qui je me suis fait stupéfixé, pour laquelle j'ai subit le doloris et même un Avada Kedavra. J'étais avec Sybile quand les mangemorts ont attaqué et je l'ai aidé à défendre le château. Là, si tu permets, Hermione est très malade et je dois aller porter ça à l'infirmière.

Ron resta bouche bée devant la tirade de Draco. Le sang continuait de couler de son nez qui était probablement cassé.

-Harry... C'est vrai ce qu'il a dit... ? Il a vraiment sauvé Hermione? Et cette histoire avec le avada...

-Oui c'est vrai. Les nymphes l'ont ramené à la vie.

-Pourquoi vous ne me l'avez pas dit... ?

-Aurais-tu compris ? Tu détestes tellement Draco que ça t'aveugles. Il est des nôtres Ron, tu dois lui faire confiance.

-Désolé... On peut aller à l'infirmerie... Je veux voir Hermione et en même temps, faire vérifier mon nez... Ça fait atrocement mal!

Draco arriva à l'infirmerie qui était bondée. Beaucoup avait été blessé par l'attaque. Surtout quand les mangemorts s'étaient infiltrés par le dortoir des Serdaigle. Supposément qu'il y avait une brèche dans les protections magiques à cet endroit car un élève de deuxième avait tester un sort de dissipation.

Il trouva facilement Hermione car elle était avec Dumbledore.

-Tenez professeur, c'est la pierre de Ratmod. Mon père me là donné comme une vulgaire babiole. Vous me dite qu'elle peut sauver Hermione ?

-Effectivement M. Malefoy. Votre connaissance des objets magiques rares est épatante. Vous avez effectivement raison, cette pierre peut, si elle a été correctement rechargée guérir une personne. Mais en connaissez vous les effets secondaires?

-Heu... Non professeur. Mais je présume que vous allez me les dire à l'instant.

-Effectivement, le sort qu'a reçu Mme. Granger est un sort noir peu commun. Il attaque le système nerveux et la mémoire de l'individu. La victime est alors perdue dans ses souvenirs, n'étant pas capable de les mettre en ordre. Ce sort, s'il affecte une personne normale, la troublera pendant quelque seconde. Si cette personne a subi un sort d'amnésie, elle sera plongée dans un profond sommeil. Presque comatique.

-Je comprends... Le seul moyen d'annuler l'effet serait de rentrer d'annuler le sort d'amnésie de sorte que sa mémoire retrouve son entièreté... Comment annule-t-on un sort du genre?

-Habituellement, un contre sort comme celui que M. Colley à utiliser pour faire faillir les protections du château suffirait, mais son état est trop grave. Il faut donc aller dans sa tête et démêler ses souvenirs. Tu vois maintenant les conséquences ?

-Si j'entre dans sa tête, je verrai tout ce qui a été caché par le sort, et je connaîtrai tous ses secrets. C'est bien ça professeur ?

-Presque, oui tu vas pouvoir voir ses secrets, mais seulement en partie car ils sont brouillés par l'amnésie. Par contre, elle devra s'accrocher à tes souvenirs et à toi pour se sortir de sa stupeur.

-Donc ELLE pourra lire tous mes souvenirs et tous mes secrets...

-Exactement, alors M. Malefoy, êtes vous toujours volontaire ?

-Plus que jamais professeur, je dois la sauver...

-Parfait, je ne m'attendais à pas moins de votre part. Placez vous devant elle et concentrez-vous.

Un halo bleu émana de la pierre. Il était si puissant que tout le monde dans la pièce était aveuglé. Draco se concentra sur Hermione et la lumière se transforma en un rayon qui passait des yeux à Draco à ceux d'Hermione. Sa vision devint floue et il se sentit aspiré dans une immense tornade. Il voyait une foule d'image d'Hermione, tous plein de souvenirs à elle. Aucun ne se suivait logiquement et il ne comprenait rien à ce qu'il voyait. Un souvenir accrocha son attention. Il vit un Hermione adulte l'embrasser, mais lui aussi était adulte.

À ce moment précis il sentit tous ses souvenirs être aspiré. C'était comme si Hermione lui prenait un à un ses souvenirs. La première fois où son père a battu sa mère. La première où son père lui a fait subir un doloris, la seconde et toutes les subséquentes. Toutes les pages de journal intime qu'il a écrit. Journal où il racontait ses sentiments, ses peurs, sa tristesse. Journal où il écrit pour la première fois qu'il éprouve quelque chose pour Hermione. La fois où il lui a sauvé la vie. Tous ses souvenirs allaient vers elle, même les choses les plus secrètes comme la couleur de ses sous-vêtements ou sa peur ridicule des abeilles. Lorsqu'il se sentit vidé, il vit tout en noir et tomba par terre.

Harry et Ron firent la file pour voir l'infirmière qui était débordé. Quand elle les reçut enfin elle guérit le nez de Ron d'un coup de baguette. Il entendirent à ce moment Hermione hurler : « DRACO »

Hermione se réveilla en sursaut. Elle était à l'infirmerie à côté de Dumbledore qui la regardait avec un air satisfait. Elle vit Draco par terre à ses pieds. Elle se leva et le regarda quelques instants. Elle s'approcha de lui et commença à l'embrasser alors qu'il reprenait à peine ses esprits. Toutes l'infirmerie devint silencieuse quelques instants, les regards tournées dans leur direction. Même Harry et Ron ne savaient pas quoi dire. Lorsque Hermione finit d'embrasser Draco, elle se leva, rajusta ses cheveux et partie à courir en direction de la bibliothèque laissant tout le monde stupéfait.

Elle devait vérifier si c'était vrai. Elle se rappelait plein de choses nouvelles. Des choses qu'elle ignorait avant l'attaque. La bibliothécaire n'eut même pas le temps de la voir qu'elle était déjà dans la section interdite. Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait, mais elle devait le trouver! Magie du temps... Non il n'y a rien. Changement de la ligne temporelle... Toujours rien.

Elle commençait à ce décourager lorsqu'elle entendu pleurer. Elle se rendit derrière une section de bibliothèque et elle vit un jeune homme. Selon l'écusson sur sa robe il était de Serdaigle. Il devait être en première ou en seconde année tout au plus. Elle s'approcha doucement de lui et dit.

-Salut, que fais-tu ici ?

-... Vous êtes vivantes... ? J'ai cru que ma bêtise vous avait tuée. À cause de moi toute l'école est à l'infirmerie.

-Tu dois être Nathan, je me trompe ?

-Tu... Tu connais mon nom ?

-Tu es maintenant le plus célèbre de toute l'école !

Il recommença à pleurer doucement, mais elle lui fit un sourire réconfortant.

-Ne pleure pas voyons, personne n'est mort et tout le monde a pu pratiquer ce qu'il a appris. Je trouve que ça a même du bien... Faîte que Rogue ne m'entende pas !

Nathan esquissa un sourire. Ses yeux étaient bouffis par les larmes mais il n'était pas si mal en point. Elle lui tendit la main et il se leva. Hermione se sentait à l'aise dans les livres. Ils renfermaient le savoir. Elle aimait particulièrement leur calme. Nathan était dans la bibliothèque pour les mêmes raisons.

-Je vais aller préparer mes choses...

-Quels choses, tu vas quelque part ?

-Je vais sûrement être renvoyé. Le directeur a dit au début de la session que tout ceux qui collaboreraient avec Voldemort serait exclus de l'école et je lui ai ouvert grande la porte de l'école.

-Ça tu vois j'en doute. Si jamais Dumbledore te mets dehors du collège, il aura affaire à moi ! Mais tu sais... Entre toi et moi, il a déjà laissé passer des choses plus graves que Harry, Ron et moi avions faites. Tu sais, une j'ai mis le feu à la cape de Rogue à notre première année.

-C'est pas sérieux ?

-Si ce l'est. Rogue ne le sait pas, mais je suis convaincu que Dumbledore oui. Il sait tout ! Il y a aussi la fois ou Harry et Ron ont traversé la moitié de l'Angleterre en voiture volante pour ne pas manquer le début des cours.

-Pas vrai !

-Et si, alors tu vois, tu n'as pas vraiment à t'en faire. Tes intentions n'étaient pas mauvaises. Dumbledore comprendra... Rogue un peu moins, alors attends-toi à être dans sa mire pour quelque temps.

-Il m'aime bien je crois, je réussi mes potions avant tout le monde.

-Moi aussi, mais je prends mon temps... Tu sais... Les potions ce n'est pas la matière forte de Ron.

Les deux rirent de bon coeur. Hermione lui raconta une partie des aventures et mésaventures du trio. Nathan n'en croyait pas ses oreilles. Entre le fait qu'Harry parle le fourchelangue et que Ron avait utilisé une baguette brisée toute sa deuxième année, le jeune serdaigle oublia totalement ce qui c'était passé dans la journée. Ça lui revint en mémoire quand il entendit Ron et Harry s'obstiner sur l'endroit où se cachait Hermione.

-Dis moi Hermione, si tu n'es pas venu pour me chercher, pourquoi es-tu venu ici ?

-Je cherchais un livre sur la magie du temps..... Mais il n'y a pas l'air d'en avoir alors je vais chercher ailleurs.

-Attends, il y a un livre là-haut sur la chronomancie. Je ne l'ai pas encore lu, mais je me suis promis de le faire prochainement.

Hermione regarda sur l'étagère et vit le livre. Elle sauta de joie, attrapa le livre et juste comme Harry et Ron entrèrent dans la section interdite, elle donna un gros bec à Nathan sur la joue et quitta la bibliothèque en courant.

-Tu sais Harry, je pense qu'Hermione est rendue complètement folle.

-Pourquoi tu dis ça ?

-Parce qu'en une heure elle a embrassé deux personnes différentes !

Draco errait dans les couloirs du château. Il ne savait plus ce qu'il devait penser. À l'heure qu'il est sa tête devait être mise a prix pour tout les mangemorts. Il ne pouvait plus retourner chez sa famille. Maintenant, Hermione a réveillé en lui des sentiments étranges. Il se rappelle quand il était jeune, les sermons que lui faisait son père.

« Tu sais Draco, l'amour est une faiblesse. L'amitié une arme qui peut-être retournée contre toi. Tu dois à tout prix éviter d'y succomber. »

« Si je suis avec ta mère c'est simplement car je devais avoir un héritier. Tu sais, si elle meurt, ça ne me dérangerait pas. Elle est comme un meuble pour moi. Quand tu as du pouvoir comme moi, tu peux te racheter tous les meubles que tu veux »

« Toi, si je t'aime ? Ne t'ais-je jamais rien appris ? Je n'aime rien ni personne. Si tu venais à mourir, ta mère me ferrait un autre garçon tout simplement. Tu es une marchandise et un jour tu comprendras quand tu seras dans ma position. »

« Tu vas épouser Pansy un point c'est tout. Je me fiche de savoir si tu l'aimes ou non, sa famille est la meilleure qu'on puisse trouver dans tout l'Angleterre... À part la notre bien sur! Cesses donc de ne penser qu'à toi, prouves que tu es un Malefoy »

« Tu es le plus chanceux de tous, le maître t'as choisi pour devenir mangemort ce noël. Tu seras le plus jeune de tous ses suivants. C'est un grand honneur qu'il te fait, j'espère que tu sauras t'en montrer digne ! »

« Notre famille a toujours été associé aux sorciers les plus puissants. Quoi que tu y fasses, ça ne changera pas. Non, ce n'est pas un signe de faiblesse mais de force. Il existe un dicton chez les moldus qui dit : « Si tu ne peux le vaincre, joins toi à lui ». Nous savons fort bien que rien ne peut détruire Voldemort alors nous avons tout avantage à être de son côté »

« Harry Potter !!!!! Je t'INTERDIS formellement de prononcer son nom en ma présence. Il n'a pas tué le maître, il l'a juste affaibli momentanément. Et qui es-tu pour juger des pouvoirs du maître? Montes dans ta chambre et réfléchis à ce que tu viens de dire. »

Sa réalité était si loin de celle de son père. Oui, il était fier d'être Malefoy, d'être un sang pur, mais il n'en voulait pas pour autant à ceux qui avaient du sang moldus. Il était évident que sans eux, les sorciers se seraient éteints. Même s'il parlait souvent en mal des Weasley, ils les enviaient. Ils pouvaient se soutenir les uns les autres. Lui il devait être seul. Se battre seul, avancer seul, vivre seul. Il en était malade de cette solitude. Il s'est dit qu'en aidant les ennemis de son père, il pourrait avoir un peu d'attention de sa part. Mais l'attention est venue de là où il ne s'y en attendait le moins. Dumbledore lui avait tout d'abord donné l'impression d'être apprécié. Pour une fois, enfin, il était heureux, quelqu'un l'appréciait. Ensuite il y a eu Hermione qui semblait s'intéresser à lui. Elle lui parlait et passait du temps avec lui depuis son changement de maison. C'était la seule qui s'occupait vraiment de lui. Harry se montrait courtois, mais il ne pouvait oublier leur ancienne rivalité aussi facilement. Pour ça, Draco ne lui en voulait pas. Au moins il essayait d'être courtois. Peut-être un jour ils pourraient être ami ! Ron, c'était une autre histoire. Le rouquin avait tellement peur de lui qu'il le menaçait. Draco n'était pas d'un naturel patient, mais il avait fait des efforts pour accommoder le Weasley. Il avait même essayé de le réconforter le soir où lui et Harry s'étaient disputés. Ça a donné quoi ? Il ne lui fait pas plus confiance. Pour ce qui est des autres Gryffondor, ils sont terrifiés à l'idée de lui parler. Ils l'évitent comme s'il était porteur d'une maladie incurable contagieuse. Encore une fois il pouvait les comprendre un peu. Son attitude passée n'avait pas été irréprochable. Il avait des torts et il essayerait de se faire apprécier.

Mais aujourd'hui Hermione avait brouillé toutes les cartes. Ce qu'il n'arrivait pas à définir... Le sentiment qu'il éprouvait à son égard... Et bien, c'est de l'amour! Il essaya d'analyser la situation rationnellement. Il aimait quelqu'un, au point de donner sa vie pour cette personne. Pourtant il ne se sentait pas plus faible. Au contraire, il savait qu'en cas de problème, la jeune fille viendrait l'aider.

Il s'assied au pied d'une statue dans la cours. Il était perdu dans ses pensés quand quelqu'un vint d'asseoir à côté de lui.

-Salut...

Il reconnu la voix de Ron.

-Bonsoir...

-Tu as l'air... Songeur.

-Quoi, pour toi les mangemorts ne sont pas songeurs ?

-Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Tu sais Draco... J'ignorais tous.

Wow, il l'appelait Draco pour la première fois. Ça devait être important.

-Qu'est-ce que tu veux exactement Ron ?

-M'excuser... Je n'ai pas été correct avec toi. Je t'ai jugé trop vite. Tu n'es pas ton père comme moi je ne suis pas le mien. Je suis désolé...

Il y eu un moment de long moment de silence où ni l'un ni l'autre ne parla. Ils profitèrent du silence. Draco fut le premier à reprendre le dialogue.

-C'est compréhensible... Disons que mon attitude d'avant n'étais pas très correcte, mais tu comprends, je devais cacher les apparences. Je ne t'en ai jamais voulu personnellement. Ni à toi, ni à ta famille. En fait je vous envie même un peu.

-Ah oui ? Comment ça ?

-Vous êtes plusieurs, vous pouvez vous soutenir les uns les autres. Moi de mon côté, j'ai toujours été seul, pas de frère ni de s?ur, pas d'ami. Rien que moi et mes choses.

-Mais Crabbe et Goyle...

-Tu connais sérieusement quelqu'un qui voudrait se tenir avec ses deux mammouths arriérés ?

Les deux rirent de bon c?ur.

-Tu vois Draco, dans un sens, moi aussi je t'ai toujours envié. Tu n'avais pas à dépasser tes frères pour te faire remarquer. Tout ce que tu fais, tu es le premier à le faire. Moi quand je fais quelque chose de bien, on dit simplement : « C'est bien, comme ton frère Charlie », ou « Bravo, tu es presque aussi bon que Percy ».

-Il faut faire avec ce qu'on a, mais je peux te dire quelque chose qui va te faire plaisir ?

-Quoi ?

-Tu es le premier Weasley de toute l'histoire à fraterniser avec un Malefoy.

-Et toi tu es certainement le premier Malefoy a briser sa solitude avec un Weasley.

Les deux recommencèrent à rire.

-Décidément, c'est la journée des choses impossible. D'abord je suis sauvée du coma par Draco, ensuite vous fraternisez et je réconforte un jeune qui a failli détruire l'école. Il ne manquerait plus juste que Dumbledore sorte du collège avec un tutu et la journée serait complète.

Les deux garçons se retournèrent et virent Hermione, un livre sous le bras. Encore une fois, Draco devint rouge, mais cette fois ce n'était pas de la faute à Ron. Voyant la réaction de sa réaction, Ron dit simplement.

-Moi je dois aller trouver Harry. Je vous laisse, salut !

Il parti vers le château et fit un clin d'oeil complice a Draco.

Pour le souper, Dumbledore avait insisté que tout le monde soit présent dans la grande salle. C'est avec grand regret qu'Hermione rangea son livre. Elle et Draco avait discuter une bonne partie de l'après midi. Elle commençait à l'apprécier de plus en plus.

-Merci d'être tous venus sur ma demande. J'ai d'importantes annonces à faire. Tout d'abord, je crois que personne ici ignore que nous avons subit une attaque hier soir. J'ai donc quelque mises au point à faire. Premièrement, nous devrons sanctionner ceux qui ont pris part à l'attaque. Tout ceux qui ont été impliqué dans le combat pour les forces de Voldemort n'ont rien à faire ici.

À cette annonce, les yeux de Nathan s'emplirent de terreur. Il cherchait Hermione des yeux. Elle semblait horrifier mais elle lui fit signe d'attendre.

-Ceux dont je nommerai le nom devront quitter l'école pour toujours. Thomas Staple, Edgar Dickens .....

Il nomma une dizaine d'élève de serpentard et un poutsouffle, ce qui indigna tout le monde.

-Enfin j'aimerais que M. Nathan Colley daigne se lever.

Nathan se leva même si ses jambes ne voulaient pas lui obéir. Ses genoux cognaient ensemble et il tremblait comme une feuille.

-Vous êtes celui qui a ouvert la brèche pour que les mangemorts entrent dans votre maison.

Hermione furieuse se leva d'un bon.

-M. le directeur, sauf votre respect, je ne crois pas que c'était ce que Nathan voulait faire.

Rogue la regarda avec la haine au visage.

-Mme. Granger, veuillez laisser le directeur finir. M. Colley mérite d'être renvoyé pour ses actes.

-C'est faux ! Il a simplement essayé de lancer un sort qu'on lui a donné. Il ne pouvait pas savoir que le sort serait si puissant.

-L'utilisation de la magie de manière irraisonnable est très dangereuse Mme. Granger et punissable par la loi.

-Ne sommes nous pas à l'école pour apprendre ? L'apprentissage par essaie et erreur est une forme d'apprentissage comme les autres. D'ailleurs, il est tout à fait compréhensible qu'un élève de Serdaigle essaie de nouveaux sorts pour avoir de plus grandes connaissances.

Toute l'école les regardait. Personne n'osait rien dire. Seulement Dumbledore avec un petit sourire sur les lèvres.

-Voyons voyons. Serverus, Mme Granger, calmez-vous ! Je voulais simplement enlever des points à M. Colley. Pour votre usage sans conscience de la magie, Serdaigle perd 30 points.

Toute sa table le foudroya du regard. Hermione se rassit. Nathan allait faire de même mais Dumbledore continua.

-Restez debout jeune homme. Je n'en ai pas encore fini avec vous. Pour avoir réussi un sort que plusieurs élèves de sixième n'auraient pu réussir et pour avoir encourager les valeurs de votre maison, je vous donne 40 points.

Le regard de Rogue était noir. Dumbledore distribua d'autres points à gauche et à droite. Quand il eut fini, il demanda encore le silence.

-Même si nous avons bien supporté l'attaque contre l'école, les choses n'ont pas été pareilles partout. L'édifice où siégeait le ministre de la magie et son conseil a été détruit. M. Cornelius Fudge est malheureusement décédé. Comme le poste de ministre de la magie est un poste à vie, nous devrons élire un nouveau. Les deux prétendants au poste sont Arthur Weasley, Lucius Malefoy et moi. Je vais par contre refuser, pour une cinquième fois consécutive, le poste.

Tout le monde savait que la lutte serait chaude. Même tous savaient qu'Arthur ferait un bien meilleur ministre, Lucius avait des contacts et de l'argent. Les deux parties avaient de bonnes chances d'être élus.

-Je dois aussi vous annoncer qu'il y a eu une attaque contre Gringott's mais les gnomes ont très bien pu défendre leurs coffres. D'ailleurs, je crois que certain mangemorts y penseront deux fois avant de retourner à la banque.

Tous rirent en coeur.

-Finalement, j'ai une nouvelle qui en surprendra plusieurs. J'ai appris aujourd'hui que M. Sirius Black avait été libéré de toutes les charges qui pesaient contre lui. Le tribunal magique a examiné une photo du vrai coupable, supposé être mort il y a quinze ans. Alors je vous annonce la bonne nouvelle, les cours de défense contre les forces du mal seront donnés conjointement par Sirius Black et Remus Lupin.

Encore une fois, l'école applaudi les deux professeurs qui entraient ensemble dans la grande salle. Harry rayonnait en voyant son oncle. Il ignorait qui avait fait parvenir cette photo aux aurors, mais il ne s'en moquait. L'important était que son parrain était maintenant libre.

Alors que tout le monde se réjouissait, la porte de la grande salle vola en éclats. Toutes les chandelles s'éteignirent laissant un éclairage à peine suffisant pour distinguer des silhouettes. Ils virent deux formes avancer dans la pièce en titubant, pointer une arme vers la table des professeurs et tirer. Les deux silhouettes tombèrent en même temps que deux personnes sur le podium des professeurs. Lorsque les chandelles se rallumèrent, tous virent McGonagald morte sur sa chaise et Gabriel agonisant par terre dans son sang, après avoir intercepté la flèche destinée à Dumbledore.

Fin du chapitre 10

Mais qui sont les deux attaquants ? Est-ce que Gabriel va mourir ? Pourquoi Hermione embrasse tout le monde ? Quels sont les couleurs des sous- vêtements de Draco? Tout plein de question qui seront répondu dans le prochain chapitre. Je vais essayer de l'écrire avant noël, mais je ne promets rien. En passant, pour ceux que ça intéresse, j'ai commencé à écrire l'histoire comme elle se serait passée si Hermi n'était pas intervenu du futur. Devinez qui raconte l'histoire ? Haha, je ne vous le dis pas, vous devrez aller voir ! L'histoire s'intitule : « Repose en paix Harry Potter »