Disclaimer Harry Potter et tout les autres personnages de cette histoire
appartiennent à JK Rowling, le présent texte n'ayant seulement qu'un but de
divertissement
Chapitre 1 : Tornade sur Privet Drive
L'explosion qui venait de retentir avait immédiatement sortit toute la famille Dursley du lit. Vernon sortit rapidement de la garde-robe un vieux fusil et s'adressa à sa femme et à son fils qui tremblaient comme des feuilles.
-« Restez bien derrière moi. »
Bien qu'il n'en menait pas large lui-même, Vernon n'en aurait jamais rien laissé paraître devant sa femme et surtout devant son fils. Ils descendirent lentement l'escalier et petit a petit un bruit de conversation indistincte leurs parvinrent aux oreilles.
-« Ils sont dans le salon. » Murmura une Pétunia plus morte que vive.
Vernon sembla soudain pris d'un brusque accès de courage en regardant son fusil.
-« Bon on va rentrer en force dans le salon et on les aura par surprise »
Galvanisés par ces mots Pétunia et Dudley se regardèrent et leurs visages prirent un air féroce.
-« Ne t'inquiète pas mon Dudlinouchet » rajouta Pétunia en prenant son fils par les épaules « Papa va leurs montrer ce qu'il en coûte de s'attaquer aux Dursley. »
Vernon s'approcha de la porte du salon à pas de loup et compta doucement
-« Attention..1.2.3.... »
Il ouvrit brusquement la porte et cria en pointant son fusil.
-« Que personne ne bouge, les mains en l'air ou je tire. » Mais les deux personnes présentes dans le salon ne donnait vraiment pas l'impression d'être impressionné le moins du monde par cette entrée fracassante. En faite la seul chose qu'on pouvait remarquer sur leur visage et c'était difficile de ne pas le remarquer était une colère sans borne. Une colère telle que Vernon failli en lâcher son fusil, Pétunia s'évanouir et Dudley faire quelque chose que seul les bébés de deux ans et demis font encore dans leur lit. D'autant plus que les personnes trônant au milieu de leur salon dévasté encore une fois leurs étaient parfaitement connues. Une fois de plus les Weasley avait fait exploser le radiateur électrique pour entrer par la cheminée. Seulement cette fois-ci pas d'enfants Mr Weasley était accompagné de sa femme. Femme qui à ce moment là semblait bien plus dangereuse qu'un régiment de fauves en furies. Elle leva d'ailleurs sa baguette magique et la pointa sur un Vernon terrifié et parla d'une voie à peine audible.
-« Où-est-Harry ? »
-« Maismaisheuheudanssachambre.. » Articula péniblement Vernon.
-« Où-est-elle ? »
-« heu deuxièmeporteàdroitedelesscalier » répondit rapidement Vernon qui pour une fois n'était plus rouge du tout.
-« Arthur, surveille les pendant que je monte voir si Harry va bien. » Déclara Molly.
-« Ne t'inquiète pas ma chérie, fait vite »
Molly grimpa aussi vite qu'elle put l'escalier et remarqua que la deuxième porte à droite de l'escalier était bloquée par un meuble.
-« Mais qu'est ce qui se passe ici ? Wingardium Léviosa !! » Le meuble se leva de quelques centimètres sous l'effet du charme de lévitation et se déplaça assez pour permettre à Molly d'accéder à la porte. Elle la poussa et regarda à l'intérieur. Elle ne put s'empêcher de sursauter. Harry était allongé par terre les yeux fermés et un peu de sang avait coulé sur son visage.
-« ARTHUR !!!! MONTE VITE !! » cria-t-elle
En bas Mr Weasley n'hésita même pas une seconde. Il pointa sa baguette sur les Dursleys en prononçant une formule.
-« Pétrificus totalus »
Les Dursleys s'effondrèrent sous l'effet du sort de ligotage et Arthur se rua vers les escaliers.
-« Ici Arthur » appela Molly.
Arrivé dans la chambre d'Harry Arthur vit sa femme faire léviter celui-ci et l'étendre soigneusement sur son lit.
-« Je l'ai trouvé par terre évanoui, avec du sang sur le visage et avec un meuble poussé devant la porte. Qu'est ce que ces excuses d'êtres humains on bien put lui faire subire ? »
-« Je n'en ai pas la moindre idée Molly » répondit doucement Arthur qui s'était accroupis au bord du lit d'Harry. « Mais on tirera ça au claire plus tard, l'important est de voir s'il n'a rien de grave. » Arthur prononça une formule magique en pointant sa baguette vers la tête d'Harry et le sang qui maculait son visage disparut. A l'aide de quelques sorts de base il contrôlèrent son état et ils furent bien vite rassuré. Harry n'avait aucune blessure grave, et n'avait qu'une simple entaille sur la tête qui fut bien vite soignée. Quand on a élevé 7 enfants on a quelques notions de soin de premier secours ! Quant à son évanouissement il ne semblait pas profond et à l'aide d'une simple incantation ils le firent s'éveiller.
-« Harry, mon chéri, est-ce que ça va ? » Demanda Molly d'une voie douce.
-« Heu oui. » Murmura Harry « .. Qu'est ce qui s'est passé ? ...Mme Weasley.. Arth. Heu Mr Weasley.mais que faites-vous ici ?? »
-« Nous t'expliquerons après. » Répondit Mr Weasley d'une voie douce. « Mais d'abord raconte nous ce qui s'est passé depuis que tu es rentré »
-« Et ne nous cache rien mon chéri. Nous savons que tu ne veux pas que nous nous inquiétions pour toi mais il est trop tard pour ça. » Déclara Molly en le prenant doucement dans ses bras.
Soulagé par leur présence Harry leur expliqua tout. Les décisions des Dursleys, l'enfermement d'Hedwige, son propre enfermement dans sa cage ainsi que l'incident de la nuit suite au message de Coq.
-« Mais pourquoi êtes vous là ? » Demanda Harry. Ce fut Mr Weasley qui répondit.
-« En fait j'ai fait subir à la lettre de Ron un enchantement qui nous permettrait de savoir si tu allais vraiment bien et si tu ne nous cacherais rien. Nous savions que même si tout allait mal tu ne nous l'aurait pas dit pour ne pas nous inquiéter. C'est pour cela que nous avons eu recours à ce moyen. Il était hors de question de laisser les Dursleys te maltraiter un tant soi peu après ce que tu avais vécu tout au long de l'année. Lorsque Coq est rentré au Terrier ta lettre était rouge, signe que tu n'étais pas complètement sincère. Enfin voyant ça Molly et moi avons immédiatement pris la décision de venir voir ce qui se passait. J'avais d'ailleurs pris la précaution de faire reconnecter Privet Drive au réseau des Cheminées afin de pouvoir venir le plus vite possible en cas de besoin, Dumbledore ayant récemment accrus la protection de cette maison, il est dorénavant impossible de transplaner ici »
-« Je suis désolé de vous avoir causé tous ces soucis » déclara Harry l'air un peu penaud.
Ce fut au tour de Molly de prendre la parole d'un ton doux mais ferme.
-« Harry je te laisse dix secondes pour te sortir ces idées de ta tête. Nous nous inquiétons pour toi parce que nous tenons à toi. Tu es l'une des personnes les plus gentilles que nous connaissons, tu es passé par des épreuves qu'un garçon de ton age n'aurait jamais du rencontrer. Tu es le meilleur ami de notre fils, tu as sauvé la vie de notre fille. Alors penses- tu réellement que nous pourrions ne pas nous inquiéter pour toi ? »
A ces mots Harry ne put s'empêcher de sentir les larmes lui monter aux yeux. Molly l'attira contre elle encore plus et l'enveloppa dans une douce étreinte. Harry sentit encore les bras de Mr Weasley qui se mêlèrent à l'étreinte et laissa couler ses larmes. Après quelques minutes sans bouger Harry se dégagea et demanda d'une voie où pointait un peu d'inquiétude :
-« Mais les Dursleys ? Où sont-ils, qu'est ce qu'ils font ? »
-« Rassure-toi Harry » Répondit Arthur. « Ils sont en bas et j'ai pris soin qu'ils ne nous dérangent pas. »
-« D'ailleurs » déclara Molly « Il est temps de nous occuper d'eux. »
Harry se demanda ce qu'elle entendait par-là mais suivi rapidement les Weasleys qui se dirigeaient déjà vers les escaliers. Arrivé dans le salon Arthur prononça la formule pour libérer les Dursleys.
-« Finite incantatem ! »
Les Dursleys se réveillèrent brusquement, Pétunia se recroquevilla sur le divan en serrant son fils prêt d'elle, Vernon sembla directement prêt à hurler mais Arthur Weasley le coupa en lui adressant directement la parole d'un ton laissant claire qu'il n'était pas là pour demander des éclaircissements sur la façon dont marchait un four à micro-onde.
-« Ecoutez-moi bien, espèce de moldu sans c?ur, vous avez intérêt à m'expliquer comment il se fait que ce jeune garçon, qui je vous le rappelle est votre neveu s'est retrouvé par terre inconscient dans une chambre dont la porte était bloquée par un meuble » Il indiqua Harry du doigt et plongea ses yeux directement dans ceux de Vernon. Celui-ci s'effondra d'une pièce à côté de son épouse et murmura d'une voie chevrotante :
-« Mais.. Mais.. j..je lui ai rien fait.. Je l'ai juste fait rentrer dans sa chambre après qu'il m'ai désobéi et envoyer ce damné hibou. »
Molly à ces mots pris la parole d'une voie montrant totalement sa colère
-« Espèce de limace baveuse et visqueuse, cela ne se serait jamais arrivé si vous traitiez Harry comme un être humain et non comme un monstre.Comment est-ce possible de traiter un enfant aussi gentil comme çà. Je ne sais pas ce qui me retient de vous transformer en véracrasses tous autant que vous êtes. »
A ces mots les Dursleys se recroquevillèrent encore plus sur le divan. Mais Molly repris la parole d'une voie ferme.
-« Arthur il est hors de question de laisser Harry seul avec ces gens. Comme il ne peut pas venir chez nous avant le mois d'août, c'est moi qui vais rester avec lui. Ce garçon a besoin qu'on s'occupe de lui, pas qu'on le traite comme un elfe de maison, il a grand besoin de repos, de calme et de se changer les idées. » A ces mots Vernon redevint plus rouge qu'une tomate et s'écria.
-« De quels droits pensez-vous.. » Ses mots s'étranglèrent directement dans sa gorge à la vue de la baguette de Molly qui s'était immédiatement levée vers lui.
-« Du droit que j'ai de pouvoir immédiatement vous faire rentrer vos paroles dans la gorge. Espèce de.. » Ne trouvant pas les mots pour exprimer sa rage Molly prit une longue inspiration et se retourna vers son mari qui arborait un petit sourire en coin.
-« Bon chéri, retourne au Terrier, renvoie-moi Ron avec des vêtements et tout ce qu'il faut, il doit être assez inquiet pour Harry. Toi et Bill pourrez bien vous débrouiller sans moi pour quelque temp. Et dis aux jumeaux de se tenir calme ou bien ils auront affaire à moi. » A ces mots Arthur sourit et alluma un feu dans la cheminée.
-« Ma chérie, ne sois quand même pas trop cruelle avec ces gens. »
-« Désolé Arthur mais pour une fois je ne peux rien te promettre. »
Arthur Weasley jeta un coup d'?il triste aux Dursleys. Ceux là n'avaient aucune idée de ce à quoi ils devaient s'attendre. Il jeta une poignée de poudre de cheminette dans l'âtre et prononça d'une voie claire.
-« Le Terrier » Il s'avança dans le feu et disparu.
Pendant tout ces événements Harry était resté coi. Il n'avait voulu rien dire mais un immense soulagement s'était emparé de lui à l'idée que Mme Weasley allait rester avec lui. Et en plus Ron allait arriver. Si les vacances avaient plutôt mal commencé elles prenaient rapidement une toute autre tournure. Un sourire illumina son visage d'une oreille à l'autre qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Molly.
-« Ca fait du bien de te voir sourire Harry.. Bon maintenant au travail.. » Fit-elle en se tournant vers les Dursleys qui semblait maintenant réellement terrorisés par la petite femme rousse. Molly se dirigea vers eux et parla d'une voie qui montrait bien qu'elle ne supporterait aucune contradiction.
-« Vous » fit-elle en pointant sa baguette vers Vernon « Vous allez me ranger ce chantier » en montrant le salon ravagé. « Et vous » en regardant Pétunia « vous allez préparer du chocolat chaud pour Harry. Harry tu ne veux rien de particulier ? »demanda-t-elle d'une voie douce à celui-ci
-« Non-merci Mme Weasley » répondit-il
-« Appelle-moi Molly, je t'en prie. Bon vous autres vous avez intérêt à vous dépêcher. » Elle regarda les deux autres adultes d'un air qui montrait bien que sa rage ne demandait qu'à se réveiller. Elle dirigea son regard vers Dudley ce qui fit frémir Pétunia. « Toi tu vas t'assoire dans la cuisine et tu ne bouge pas de là. Harry, quant à toi tu es libre de faire ce que tu veux mais surtout repose-toi. »
Maintenant totalement réveillé Harry décida d'en profiter et choisit de regarder un film vidéo à la télévision. En voyant cela Vernon ne put se retenir de déclarer :
-« Et pourquoi lui pourrait faire ce qu'il veut pendant que nous devons travailler à une heure pareille. » Il faut dire qu'il était déjà deux heures et demi du matin. A ces mots Molly dirigea un regard noir vers Vernon et explosa.
-« Parce que cet enfant n'a jamais pu avoir des vacances normales à cause de vous, parce que cet enfant vit depuis l'age d'un an avec la mort au- dessus de sa tête, qu'il a affronté des dangers tellement grands que vous auriez préféré vous suicider plutôt que de simplement penser les affronter. Cet enfant à l'age de 12 ans a tué un serpent géant pour sauver ma fille, il a affronté l'année dernière un dragon, oui oui un dragon comme vous l'imaginez, un dragon qui crache des flammes. Et ça ce n'est rien, mais alors rien comparé à ce qu'il a vécu le mois dernier. Vous ne pourriez d'ailleurs même pas imaginer ce que cet enfant a souffert alors maintenant je vais m'occuper de lui, et vous avez intérêt à m'aider parce que sinon je peux vous jurer que vous allez le regretter. En général je partage l'affection que mon mari a pour les moldus mais avec vous je n'aurai aucune difficulté à faire quelques exceptions à cette règle. Maintenant faites ce que je vous ai dit. »
A ces mots, Vernon, dompté, continua à ranger le salon pendant que Molly se dirigeait vers la cuisine. Pétunia sembla rétrécir en apercevant Molly et concentra toute son attention sur le lait occupé à chauffer. Dudley, quant à lui, semblait faire tout son possible pour éviter de croiser le regard de la petite sorcière. Molly l'ignora (Dudley étant trop gros pour pouvoir passer inaperçu) et s'adressa à Pétunia.
-« Comment une mère peut-elle traiter ainsi un enfant ? » Demanda-t-elle. Pétunia sursauta et répondit d'une voie faible mais néanmoins dure.
-« Vous pensez peut être faire la loi ici avec vos.. trucs, mais rien ne m'oblige à vous répondre »
-« En effet » Dit Molly « Mais dans ce cas là rien ne m'oblige non plus dans ce cas là à faire preuve de politesse. Quand ce sera prêt vous porterez le chocolat à Harry et que je ne vous entende pas une seule fois lui faire une remarque désobligeante ou vous aurez affaire à moi ! Ensuite vous aiderez votre mari à terminer de ranger le salon. Bien sûre vous laisserez la cheminée libre. Ah ! Et vous garderez également du chocolat pour mon fils quand il arrivera. »
-« Est-ce que je pourrai en avoir aussi ? » La gourmandise de Dudley était bien entendue plus fortes que sa peur de Mme Weasley.
-« Mais bien sûre mon dudlinouchet chéri, Maman en à fait assez. » Répondit Pétunia en jetant un regard éperdu sur le cachalot qui était son fils.
-« Rien du tout » s'exclama Molly. « Il est temps que quelqu'un s'occupe de ce garçon. Il n'est peut être pas aussi grand mais en tout cas je suis quasiment certaine qu'il est aussi lourd qu'un troll des montagnes »
-« Osez seulement approcher de mon fils. »déclara Pétunia d'une voie perçante « .et je vous. »
-« Vous quoi ? » Déclara Molly « Vous me tueriez ? Je voudrais bien vous y voir. » La-dessus elle ne put s'empêcher de pouffer de rire. « De toute façon, ne vous inquiéter pas, j'ai un c?ur de mère moi, et je ne ferais pas de mal à un enfant mais il est claire que cet enfant doit maigrire sinon il risque d'être très malade. »
-« C'est vous qui risquez de le rendre malade avec vos..machins de sorcière. »
-« Rassurez-vous, je ne lui jetterai aucun sort. » Répliqua Molly. «Allez porter son chocolat à Harry, nous reparlerons du reste plus tard. Quant à toi Dudley tu reste là et tu ne bouges pas! » En disant cela elle avait lancé à Dudley son regard qui faisait baisser les yeux même au jumeaux infernaux.
C'est à ce moment que les flammes de la cheminée prirent une teinte verte et Ron atterri dans le salon en soulevant un nuage de cendre. Il déposa deux valises usagées par terre et salua Harry qui était assis sur le divan.
-« Salut Harry, content de te voir »
-« Salut Ron, content de te voir aussi »
-« Bonjour Mr et Mme Dursley » fit Ron, mais les Dursleys l'ignorèrent. Vernon continua à balayer et Pétunia servit son chocolat à Harry et sans dire un mot en présenta également à Ron. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et fit signe qu'il en voulait bien également. Pétunia le servit pendant que Harry entamait une explication sur le fonctionnement de la vidéo pour lui. Molly avait assisté à l'arrivée de son fils mais ne dit rien. Elle préférait que Ron s'occupe de changer les idées de Harry. Pétunia aida alors son mari à terminer de ranger le salon sous le regard de Molly qui aux yeux de Harry semblait plus dangereuse que le professeur Rogue pouvait l'être un jour où un pétard mouillé du Dr Flibuste explosait dans le chaudron d'un serpentard.
Bientôt le salon retrouva un visage plus accueillant et les visages commencèrent à témoigner de l'heure tardive. Molly envoya Dudley se coucher en lui faisant bien comprendre qu'il avait intérêt à se tenir à carreau. Elle inspecta les chambres et décida de prendre pour elle-même la chambre habituellement destinée à la tante Marge et pour Ron elle conjura un lit dans la chambre d'Harry. Elle fit monter les Dursleys et leurs signala quelle leurs indiquerait au matin les arrangements qu'elle comptait prendre pour le reste du mois. Elle alla ensuite embrasser Harry et Ron mais une petite chose tracassait néanmoins Harry.
-« Mme Weas.. Heu je veux dire Molly, comment ça se fait qu'on n'a pas eu de lettre du ministère de la magie quand vous avez utilisé la magie ? . En deuxième année j'ai reçu un avertissement alors que je n'étais même pas le responsable d'un sort qui avait été jeté ici. »
-« Ne t'inquiète pas pour cela mon chéri, Arthur connaît quelqu'un au service des usages abusifs de la magie et il a signalé que nous irions sûrement souvent chez toi cet été et que si nous veillerions bien à ce que tu n'emploie pas la magie il se pourrait que nous y ayons recours même. »
Cela expliquait bien des choses mais Harry décida néanmoins d'arrêter de s'en faire et de profiter de ce qui s'annonçait sûrement comme son meilleur été chez les Dursleys.
Le lendemain matin Harry fut surpris de trouver Ron à coté de lui mais il se souvint rapidement des événements de la nuit. Il regarda son réveil et fut surpris de voir qu'il était déjà presque midi. Il décida de laisser dormir Ron et dévoré par la curiosité il s'habilla rapidement et descendit quatre à quatre les escaliers. Il eut la surprise de sa vie lorsqu'il vu par la porte ouverte son cousin Dudley occuper à scier du bois. Il décida de ne faire aucune remarque et se dirigea vers la cuisine. Une fois qu'il eut ouvert la porte il se crut de retour au Terrier. L'odeur qui embaumait l'air était typique de la cuisine de Molly Weasley.
-« Bonjour Harry, ton déjeuner est presque prêt. Ron n'est pas encore réveillé ? » Mme Weasley était occupée à faire à manger ce qui n'étonnait vraiment pas Harry mais ce qui l'étonna fut de voir la Tante Pétunia immobile sur une chaise le visage tordu par la rage.
-« Heu non » répondit Harry « Il dort encore et je n'ai pas voulu le réveiller. Que s'est-il passé ? » Fit-il en montrant Pétunia.
-« Et bien il semble que ta tante n'ait pas vraiment goûté l'idée de voir son fils devoir travailler alors je l'ai attachée sur cette chaise et je l'ai bâillonnée afin qu'elle ne fasse pas de bêtise et qu'elle arrête de me casser les oreilles. »
-« Mais pourquoi Dudley doit-il travailler ? »
-« Eh bien ce matin lorsque je me suis réveiller et que je me suis occupé d'eux (Harry aurait d'ailleurs bien voulu savoir ce qu'elle entendait par- là) ta tante m'a dit qu'elle avait arrêté la diète de Dudley parce que ça lui faisait mal au c?ur de voir son pauvre petit Dudlinouchet souffrire ainsi. Comme je sais que cet enfant doit absolument perdre du poids car il risque de graves ennui j'ai décidé de prendre les choses en main ! Je m'occuperai de son régime et je le ferai travailler. C'est pour ça que j'ai conjuré ces bûches afin de lui fournir de l'ouvrage. Je l'aurais bien fait nettoyer la maison mais comme ces satanés moldu te l'ont fait faire hier cela ne servait à rien. Mais quand cela sera de nouveau nécessaire ce sera son tour. »
-« Excusez-moi encore Molly » fit Harry en se servant un jus de fruit. « Et l'oncle Vernon ?? »
-« Ton oncle est parti travailler ce matin mais je lui ai bien fait comprendre qu'il avait intérêt à filer droit. »
-« Salut tout le monde » Ron venait d'entrer dans la cuisine et vint s'assoire à côté d'Harry. « Dis-moi Harry »continua-t-il « c'est vraiment dans ce placard là, en dessous de l'escalier que tu devais dormir avant ? »
-« heu oui » dit Harry l'air gêné.
-« Comment ? » S'écria Molly, « dans ce réduit ? »
-« Heu oui »continua Harry « J'ai dormis là jusqu'à l'age de onze ans. »
A ces mots Molly sembla s'étrangler de rage. Elle s'approcha de Pétunia en donnant l'impression qu'elle se retenait de la transformer en limace.
-« Espèce.. De.. Sale. Harpie, comment. avez. vous. osé. » On voyait que Molly luttait pour conserver son calme.
-« C'est pas grave Molly, j'ai une chambre maintenant » dit rapidement Harry. Il ne voulait pas que Mme Weasley fasse quelque chose qu'elle aurait pu regretter.
-« Harry, je sais que tu es un brave garçon et que tu pardonne facilement mais il y a des choses qui ne se font pas. » Déclara Molly en se retournant vers Harry et Ron. « Puisque ces gens t'ont traité ainsi, je vais leur faire goûter à leur propre médecine. Harry je veux que tu me raconte en détails la moindre chose de ce que ces gens t'ont fait. Absolument tout. » A ces mots un large sourire éclaira le visage de Ron. Les moldus allait enfin payer pour ce qu'il avait fait subir à son ami, et connaissant sa mère comme il la connaissait rien ne leur serait épargné.
-« Maman, tu ne crois pas que nous devrions dire à Fred et George de venir. Je suis sûre qu'ils voudraient bien voire ça aussi. »
Molly n'eut pas le temps de répondre à son fils car du salon arriva le bruit caractéristique de l'arrivée d'un visiteur arrivant par la poudre de cheminette. Les trois sorciers se déplacèrent et eurent une surprise en voyant le visiteur.
-« Dobby » s'écria Harry. "Qu'est ce que tu fais ici" C'était en effet Dobby l'elfe de maison qui avait plusieurs fois failli tuer Harry en essayant de lui sauver la vie. (Quoique, se dit Harry, je lui dois une fameuse reconnaissance pour son aide dans la deuxième tâche du tournoi.)
-« Dobby salue Harry Potter, Monsieur. Le Professeur Dumbledore a appris par Mr Weasley que Mme Weasley allait s'occuper de Harry Potter chez lui et a demandé à Dobby de venir pour l'assister dans cette tâche. Il a aussi demandé à Winky d'aller chez Mme Weasley pour s'occuper de son ménage. » Ces mots mirent Molly en joie, elle qui avait toujours rêvé d'avoir un elfe de maison pour l'aider.
-« Eh bien Dobby »déclara-t-elle « pourrais-tu t'occuper de terminer le repas d'Harry et de Ron ? »
-« Dobby obéit immédiatement à Mme Weasley » fit Dobby en prenant la direction de la cuisine.
Harry, en entrant dans la cuisine, ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant les yeux que faisait Pétunia en regardant la petite créature s'activer. Ils étaient quasiment aussi gros que ceux de Dobby.
-« Bon » fit Molly « Pendant que tu manges Harry, raconte-moi tout ce que les Dursleys t'on fait »
En voyant ses amis autour de lui Harry n'eut pas à réfléchir longtemps. Il n'allait pas mentir à Molly. Il ne lui mentirait pas, mais il n'allait rien lui cacher non plus.
Voilà merci à mes deux très gentilles premières rewieveuses. En espérant que ce premier chapitre vous aie autant plu que le prologue
La suite devrait arriver dans un jours où deux.
Chapitre 1 : Tornade sur Privet Drive
L'explosion qui venait de retentir avait immédiatement sortit toute la famille Dursley du lit. Vernon sortit rapidement de la garde-robe un vieux fusil et s'adressa à sa femme et à son fils qui tremblaient comme des feuilles.
-« Restez bien derrière moi. »
Bien qu'il n'en menait pas large lui-même, Vernon n'en aurait jamais rien laissé paraître devant sa femme et surtout devant son fils. Ils descendirent lentement l'escalier et petit a petit un bruit de conversation indistincte leurs parvinrent aux oreilles.
-« Ils sont dans le salon. » Murmura une Pétunia plus morte que vive.
Vernon sembla soudain pris d'un brusque accès de courage en regardant son fusil.
-« Bon on va rentrer en force dans le salon et on les aura par surprise »
Galvanisés par ces mots Pétunia et Dudley se regardèrent et leurs visages prirent un air féroce.
-« Ne t'inquiète pas mon Dudlinouchet » rajouta Pétunia en prenant son fils par les épaules « Papa va leurs montrer ce qu'il en coûte de s'attaquer aux Dursley. »
Vernon s'approcha de la porte du salon à pas de loup et compta doucement
-« Attention..1.2.3.... »
Il ouvrit brusquement la porte et cria en pointant son fusil.
-« Que personne ne bouge, les mains en l'air ou je tire. » Mais les deux personnes présentes dans le salon ne donnait vraiment pas l'impression d'être impressionné le moins du monde par cette entrée fracassante. En faite la seul chose qu'on pouvait remarquer sur leur visage et c'était difficile de ne pas le remarquer était une colère sans borne. Une colère telle que Vernon failli en lâcher son fusil, Pétunia s'évanouir et Dudley faire quelque chose que seul les bébés de deux ans et demis font encore dans leur lit. D'autant plus que les personnes trônant au milieu de leur salon dévasté encore une fois leurs étaient parfaitement connues. Une fois de plus les Weasley avait fait exploser le radiateur électrique pour entrer par la cheminée. Seulement cette fois-ci pas d'enfants Mr Weasley était accompagné de sa femme. Femme qui à ce moment là semblait bien plus dangereuse qu'un régiment de fauves en furies. Elle leva d'ailleurs sa baguette magique et la pointa sur un Vernon terrifié et parla d'une voie à peine audible.
-« Où-est-Harry ? »
-« Maismaisheuheudanssachambre.. » Articula péniblement Vernon.
-« Où-est-elle ? »
-« heu deuxièmeporteàdroitedelesscalier » répondit rapidement Vernon qui pour une fois n'était plus rouge du tout.
-« Arthur, surveille les pendant que je monte voir si Harry va bien. » Déclara Molly.
-« Ne t'inquiète pas ma chérie, fait vite »
Molly grimpa aussi vite qu'elle put l'escalier et remarqua que la deuxième porte à droite de l'escalier était bloquée par un meuble.
-« Mais qu'est ce qui se passe ici ? Wingardium Léviosa !! » Le meuble se leva de quelques centimètres sous l'effet du charme de lévitation et se déplaça assez pour permettre à Molly d'accéder à la porte. Elle la poussa et regarda à l'intérieur. Elle ne put s'empêcher de sursauter. Harry était allongé par terre les yeux fermés et un peu de sang avait coulé sur son visage.
-« ARTHUR !!!! MONTE VITE !! » cria-t-elle
En bas Mr Weasley n'hésita même pas une seconde. Il pointa sa baguette sur les Dursleys en prononçant une formule.
-« Pétrificus totalus »
Les Dursleys s'effondrèrent sous l'effet du sort de ligotage et Arthur se rua vers les escaliers.
-« Ici Arthur » appela Molly.
Arrivé dans la chambre d'Harry Arthur vit sa femme faire léviter celui-ci et l'étendre soigneusement sur son lit.
-« Je l'ai trouvé par terre évanoui, avec du sang sur le visage et avec un meuble poussé devant la porte. Qu'est ce que ces excuses d'êtres humains on bien put lui faire subire ? »
-« Je n'en ai pas la moindre idée Molly » répondit doucement Arthur qui s'était accroupis au bord du lit d'Harry. « Mais on tirera ça au claire plus tard, l'important est de voir s'il n'a rien de grave. » Arthur prononça une formule magique en pointant sa baguette vers la tête d'Harry et le sang qui maculait son visage disparut. A l'aide de quelques sorts de base il contrôlèrent son état et ils furent bien vite rassuré. Harry n'avait aucune blessure grave, et n'avait qu'une simple entaille sur la tête qui fut bien vite soignée. Quand on a élevé 7 enfants on a quelques notions de soin de premier secours ! Quant à son évanouissement il ne semblait pas profond et à l'aide d'une simple incantation ils le firent s'éveiller.
-« Harry, mon chéri, est-ce que ça va ? » Demanda Molly d'une voie douce.
-« Heu oui. » Murmura Harry « .. Qu'est ce qui s'est passé ? ...Mme Weasley.. Arth. Heu Mr Weasley.mais que faites-vous ici ?? »
-« Nous t'expliquerons après. » Répondit Mr Weasley d'une voie douce. « Mais d'abord raconte nous ce qui s'est passé depuis que tu es rentré »
-« Et ne nous cache rien mon chéri. Nous savons que tu ne veux pas que nous nous inquiétions pour toi mais il est trop tard pour ça. » Déclara Molly en le prenant doucement dans ses bras.
Soulagé par leur présence Harry leur expliqua tout. Les décisions des Dursleys, l'enfermement d'Hedwige, son propre enfermement dans sa cage ainsi que l'incident de la nuit suite au message de Coq.
-« Mais pourquoi êtes vous là ? » Demanda Harry. Ce fut Mr Weasley qui répondit.
-« En fait j'ai fait subir à la lettre de Ron un enchantement qui nous permettrait de savoir si tu allais vraiment bien et si tu ne nous cacherais rien. Nous savions que même si tout allait mal tu ne nous l'aurait pas dit pour ne pas nous inquiéter. C'est pour cela que nous avons eu recours à ce moyen. Il était hors de question de laisser les Dursleys te maltraiter un tant soi peu après ce que tu avais vécu tout au long de l'année. Lorsque Coq est rentré au Terrier ta lettre était rouge, signe que tu n'étais pas complètement sincère. Enfin voyant ça Molly et moi avons immédiatement pris la décision de venir voir ce qui se passait. J'avais d'ailleurs pris la précaution de faire reconnecter Privet Drive au réseau des Cheminées afin de pouvoir venir le plus vite possible en cas de besoin, Dumbledore ayant récemment accrus la protection de cette maison, il est dorénavant impossible de transplaner ici »
-« Je suis désolé de vous avoir causé tous ces soucis » déclara Harry l'air un peu penaud.
Ce fut au tour de Molly de prendre la parole d'un ton doux mais ferme.
-« Harry je te laisse dix secondes pour te sortir ces idées de ta tête. Nous nous inquiétons pour toi parce que nous tenons à toi. Tu es l'une des personnes les plus gentilles que nous connaissons, tu es passé par des épreuves qu'un garçon de ton age n'aurait jamais du rencontrer. Tu es le meilleur ami de notre fils, tu as sauvé la vie de notre fille. Alors penses- tu réellement que nous pourrions ne pas nous inquiéter pour toi ? »
A ces mots Harry ne put s'empêcher de sentir les larmes lui monter aux yeux. Molly l'attira contre elle encore plus et l'enveloppa dans une douce étreinte. Harry sentit encore les bras de Mr Weasley qui se mêlèrent à l'étreinte et laissa couler ses larmes. Après quelques minutes sans bouger Harry se dégagea et demanda d'une voie où pointait un peu d'inquiétude :
-« Mais les Dursleys ? Où sont-ils, qu'est ce qu'ils font ? »
-« Rassure-toi Harry » Répondit Arthur. « Ils sont en bas et j'ai pris soin qu'ils ne nous dérangent pas. »
-« D'ailleurs » déclara Molly « Il est temps de nous occuper d'eux. »
Harry se demanda ce qu'elle entendait par-là mais suivi rapidement les Weasleys qui se dirigeaient déjà vers les escaliers. Arrivé dans le salon Arthur prononça la formule pour libérer les Dursleys.
-« Finite incantatem ! »
Les Dursleys se réveillèrent brusquement, Pétunia se recroquevilla sur le divan en serrant son fils prêt d'elle, Vernon sembla directement prêt à hurler mais Arthur Weasley le coupa en lui adressant directement la parole d'un ton laissant claire qu'il n'était pas là pour demander des éclaircissements sur la façon dont marchait un four à micro-onde.
-« Ecoutez-moi bien, espèce de moldu sans c?ur, vous avez intérêt à m'expliquer comment il se fait que ce jeune garçon, qui je vous le rappelle est votre neveu s'est retrouvé par terre inconscient dans une chambre dont la porte était bloquée par un meuble » Il indiqua Harry du doigt et plongea ses yeux directement dans ceux de Vernon. Celui-ci s'effondra d'une pièce à côté de son épouse et murmura d'une voie chevrotante :
-« Mais.. Mais.. j..je lui ai rien fait.. Je l'ai juste fait rentrer dans sa chambre après qu'il m'ai désobéi et envoyer ce damné hibou. »
Molly à ces mots pris la parole d'une voie montrant totalement sa colère
-« Espèce de limace baveuse et visqueuse, cela ne se serait jamais arrivé si vous traitiez Harry comme un être humain et non comme un monstre.Comment est-ce possible de traiter un enfant aussi gentil comme çà. Je ne sais pas ce qui me retient de vous transformer en véracrasses tous autant que vous êtes. »
A ces mots les Dursleys se recroquevillèrent encore plus sur le divan. Mais Molly repris la parole d'une voie ferme.
-« Arthur il est hors de question de laisser Harry seul avec ces gens. Comme il ne peut pas venir chez nous avant le mois d'août, c'est moi qui vais rester avec lui. Ce garçon a besoin qu'on s'occupe de lui, pas qu'on le traite comme un elfe de maison, il a grand besoin de repos, de calme et de se changer les idées. » A ces mots Vernon redevint plus rouge qu'une tomate et s'écria.
-« De quels droits pensez-vous.. » Ses mots s'étranglèrent directement dans sa gorge à la vue de la baguette de Molly qui s'était immédiatement levée vers lui.
-« Du droit que j'ai de pouvoir immédiatement vous faire rentrer vos paroles dans la gorge. Espèce de.. » Ne trouvant pas les mots pour exprimer sa rage Molly prit une longue inspiration et se retourna vers son mari qui arborait un petit sourire en coin.
-« Bon chéri, retourne au Terrier, renvoie-moi Ron avec des vêtements et tout ce qu'il faut, il doit être assez inquiet pour Harry. Toi et Bill pourrez bien vous débrouiller sans moi pour quelque temp. Et dis aux jumeaux de se tenir calme ou bien ils auront affaire à moi. » A ces mots Arthur sourit et alluma un feu dans la cheminée.
-« Ma chérie, ne sois quand même pas trop cruelle avec ces gens. »
-« Désolé Arthur mais pour une fois je ne peux rien te promettre. »
Arthur Weasley jeta un coup d'?il triste aux Dursleys. Ceux là n'avaient aucune idée de ce à quoi ils devaient s'attendre. Il jeta une poignée de poudre de cheminette dans l'âtre et prononça d'une voie claire.
-« Le Terrier » Il s'avança dans le feu et disparu.
Pendant tout ces événements Harry était resté coi. Il n'avait voulu rien dire mais un immense soulagement s'était emparé de lui à l'idée que Mme Weasley allait rester avec lui. Et en plus Ron allait arriver. Si les vacances avaient plutôt mal commencé elles prenaient rapidement une toute autre tournure. Un sourire illumina son visage d'une oreille à l'autre qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Molly.
-« Ca fait du bien de te voir sourire Harry.. Bon maintenant au travail.. » Fit-elle en se tournant vers les Dursleys qui semblait maintenant réellement terrorisés par la petite femme rousse. Molly se dirigea vers eux et parla d'une voie qui montrait bien qu'elle ne supporterait aucune contradiction.
-« Vous » fit-elle en pointant sa baguette vers Vernon « Vous allez me ranger ce chantier » en montrant le salon ravagé. « Et vous » en regardant Pétunia « vous allez préparer du chocolat chaud pour Harry. Harry tu ne veux rien de particulier ? »demanda-t-elle d'une voie douce à celui-ci
-« Non-merci Mme Weasley » répondit-il
-« Appelle-moi Molly, je t'en prie. Bon vous autres vous avez intérêt à vous dépêcher. » Elle regarda les deux autres adultes d'un air qui montrait bien que sa rage ne demandait qu'à se réveiller. Elle dirigea son regard vers Dudley ce qui fit frémir Pétunia. « Toi tu vas t'assoire dans la cuisine et tu ne bouge pas de là. Harry, quant à toi tu es libre de faire ce que tu veux mais surtout repose-toi. »
Maintenant totalement réveillé Harry décida d'en profiter et choisit de regarder un film vidéo à la télévision. En voyant cela Vernon ne put se retenir de déclarer :
-« Et pourquoi lui pourrait faire ce qu'il veut pendant que nous devons travailler à une heure pareille. » Il faut dire qu'il était déjà deux heures et demi du matin. A ces mots Molly dirigea un regard noir vers Vernon et explosa.
-« Parce que cet enfant n'a jamais pu avoir des vacances normales à cause de vous, parce que cet enfant vit depuis l'age d'un an avec la mort au- dessus de sa tête, qu'il a affronté des dangers tellement grands que vous auriez préféré vous suicider plutôt que de simplement penser les affronter. Cet enfant à l'age de 12 ans a tué un serpent géant pour sauver ma fille, il a affronté l'année dernière un dragon, oui oui un dragon comme vous l'imaginez, un dragon qui crache des flammes. Et ça ce n'est rien, mais alors rien comparé à ce qu'il a vécu le mois dernier. Vous ne pourriez d'ailleurs même pas imaginer ce que cet enfant a souffert alors maintenant je vais m'occuper de lui, et vous avez intérêt à m'aider parce que sinon je peux vous jurer que vous allez le regretter. En général je partage l'affection que mon mari a pour les moldus mais avec vous je n'aurai aucune difficulté à faire quelques exceptions à cette règle. Maintenant faites ce que je vous ai dit. »
A ces mots, Vernon, dompté, continua à ranger le salon pendant que Molly se dirigeait vers la cuisine. Pétunia sembla rétrécir en apercevant Molly et concentra toute son attention sur le lait occupé à chauffer. Dudley, quant à lui, semblait faire tout son possible pour éviter de croiser le regard de la petite sorcière. Molly l'ignora (Dudley étant trop gros pour pouvoir passer inaperçu) et s'adressa à Pétunia.
-« Comment une mère peut-elle traiter ainsi un enfant ? » Demanda-t-elle. Pétunia sursauta et répondit d'une voie faible mais néanmoins dure.
-« Vous pensez peut être faire la loi ici avec vos.. trucs, mais rien ne m'oblige à vous répondre »
-« En effet » Dit Molly « Mais dans ce cas là rien ne m'oblige non plus dans ce cas là à faire preuve de politesse. Quand ce sera prêt vous porterez le chocolat à Harry et que je ne vous entende pas une seule fois lui faire une remarque désobligeante ou vous aurez affaire à moi ! Ensuite vous aiderez votre mari à terminer de ranger le salon. Bien sûre vous laisserez la cheminée libre. Ah ! Et vous garderez également du chocolat pour mon fils quand il arrivera. »
-« Est-ce que je pourrai en avoir aussi ? » La gourmandise de Dudley était bien entendue plus fortes que sa peur de Mme Weasley.
-« Mais bien sûre mon dudlinouchet chéri, Maman en à fait assez. » Répondit Pétunia en jetant un regard éperdu sur le cachalot qui était son fils.
-« Rien du tout » s'exclama Molly. « Il est temps que quelqu'un s'occupe de ce garçon. Il n'est peut être pas aussi grand mais en tout cas je suis quasiment certaine qu'il est aussi lourd qu'un troll des montagnes »
-« Osez seulement approcher de mon fils. »déclara Pétunia d'une voie perçante « .et je vous. »
-« Vous quoi ? » Déclara Molly « Vous me tueriez ? Je voudrais bien vous y voir. » La-dessus elle ne put s'empêcher de pouffer de rire. « De toute façon, ne vous inquiéter pas, j'ai un c?ur de mère moi, et je ne ferais pas de mal à un enfant mais il est claire que cet enfant doit maigrire sinon il risque d'être très malade. »
-« C'est vous qui risquez de le rendre malade avec vos..machins de sorcière. »
-« Rassurez-vous, je ne lui jetterai aucun sort. » Répliqua Molly. «Allez porter son chocolat à Harry, nous reparlerons du reste plus tard. Quant à toi Dudley tu reste là et tu ne bouges pas! » En disant cela elle avait lancé à Dudley son regard qui faisait baisser les yeux même au jumeaux infernaux.
C'est à ce moment que les flammes de la cheminée prirent une teinte verte et Ron atterri dans le salon en soulevant un nuage de cendre. Il déposa deux valises usagées par terre et salua Harry qui était assis sur le divan.
-« Salut Harry, content de te voir »
-« Salut Ron, content de te voir aussi »
-« Bonjour Mr et Mme Dursley » fit Ron, mais les Dursleys l'ignorèrent. Vernon continua à balayer et Pétunia servit son chocolat à Harry et sans dire un mot en présenta également à Ron. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et fit signe qu'il en voulait bien également. Pétunia le servit pendant que Harry entamait une explication sur le fonctionnement de la vidéo pour lui. Molly avait assisté à l'arrivée de son fils mais ne dit rien. Elle préférait que Ron s'occupe de changer les idées de Harry. Pétunia aida alors son mari à terminer de ranger le salon sous le regard de Molly qui aux yeux de Harry semblait plus dangereuse que le professeur Rogue pouvait l'être un jour où un pétard mouillé du Dr Flibuste explosait dans le chaudron d'un serpentard.
Bientôt le salon retrouva un visage plus accueillant et les visages commencèrent à témoigner de l'heure tardive. Molly envoya Dudley se coucher en lui faisant bien comprendre qu'il avait intérêt à se tenir à carreau. Elle inspecta les chambres et décida de prendre pour elle-même la chambre habituellement destinée à la tante Marge et pour Ron elle conjura un lit dans la chambre d'Harry. Elle fit monter les Dursleys et leurs signala quelle leurs indiquerait au matin les arrangements qu'elle comptait prendre pour le reste du mois. Elle alla ensuite embrasser Harry et Ron mais une petite chose tracassait néanmoins Harry.
-« Mme Weas.. Heu je veux dire Molly, comment ça se fait qu'on n'a pas eu de lettre du ministère de la magie quand vous avez utilisé la magie ? . En deuxième année j'ai reçu un avertissement alors que je n'étais même pas le responsable d'un sort qui avait été jeté ici. »
-« Ne t'inquiète pas pour cela mon chéri, Arthur connaît quelqu'un au service des usages abusifs de la magie et il a signalé que nous irions sûrement souvent chez toi cet été et que si nous veillerions bien à ce que tu n'emploie pas la magie il se pourrait que nous y ayons recours même. »
Cela expliquait bien des choses mais Harry décida néanmoins d'arrêter de s'en faire et de profiter de ce qui s'annonçait sûrement comme son meilleur été chez les Dursleys.
Le lendemain matin Harry fut surpris de trouver Ron à coté de lui mais il se souvint rapidement des événements de la nuit. Il regarda son réveil et fut surpris de voir qu'il était déjà presque midi. Il décida de laisser dormir Ron et dévoré par la curiosité il s'habilla rapidement et descendit quatre à quatre les escaliers. Il eut la surprise de sa vie lorsqu'il vu par la porte ouverte son cousin Dudley occuper à scier du bois. Il décida de ne faire aucune remarque et se dirigea vers la cuisine. Une fois qu'il eut ouvert la porte il se crut de retour au Terrier. L'odeur qui embaumait l'air était typique de la cuisine de Molly Weasley.
-« Bonjour Harry, ton déjeuner est presque prêt. Ron n'est pas encore réveillé ? » Mme Weasley était occupée à faire à manger ce qui n'étonnait vraiment pas Harry mais ce qui l'étonna fut de voir la Tante Pétunia immobile sur une chaise le visage tordu par la rage.
-« Heu non » répondit Harry « Il dort encore et je n'ai pas voulu le réveiller. Que s'est-il passé ? » Fit-il en montrant Pétunia.
-« Et bien il semble que ta tante n'ait pas vraiment goûté l'idée de voir son fils devoir travailler alors je l'ai attachée sur cette chaise et je l'ai bâillonnée afin qu'elle ne fasse pas de bêtise et qu'elle arrête de me casser les oreilles. »
-« Mais pourquoi Dudley doit-il travailler ? »
-« Eh bien ce matin lorsque je me suis réveiller et que je me suis occupé d'eux (Harry aurait d'ailleurs bien voulu savoir ce qu'elle entendait par- là) ta tante m'a dit qu'elle avait arrêté la diète de Dudley parce que ça lui faisait mal au c?ur de voir son pauvre petit Dudlinouchet souffrire ainsi. Comme je sais que cet enfant doit absolument perdre du poids car il risque de graves ennui j'ai décidé de prendre les choses en main ! Je m'occuperai de son régime et je le ferai travailler. C'est pour ça que j'ai conjuré ces bûches afin de lui fournir de l'ouvrage. Je l'aurais bien fait nettoyer la maison mais comme ces satanés moldu te l'ont fait faire hier cela ne servait à rien. Mais quand cela sera de nouveau nécessaire ce sera son tour. »
-« Excusez-moi encore Molly » fit Harry en se servant un jus de fruit. « Et l'oncle Vernon ?? »
-« Ton oncle est parti travailler ce matin mais je lui ai bien fait comprendre qu'il avait intérêt à filer droit. »
-« Salut tout le monde » Ron venait d'entrer dans la cuisine et vint s'assoire à côté d'Harry. « Dis-moi Harry »continua-t-il « c'est vraiment dans ce placard là, en dessous de l'escalier que tu devais dormir avant ? »
-« heu oui » dit Harry l'air gêné.
-« Comment ? » S'écria Molly, « dans ce réduit ? »
-« Heu oui »continua Harry « J'ai dormis là jusqu'à l'age de onze ans. »
A ces mots Molly sembla s'étrangler de rage. Elle s'approcha de Pétunia en donnant l'impression qu'elle se retenait de la transformer en limace.
-« Espèce.. De.. Sale. Harpie, comment. avez. vous. osé. » On voyait que Molly luttait pour conserver son calme.
-« C'est pas grave Molly, j'ai une chambre maintenant » dit rapidement Harry. Il ne voulait pas que Mme Weasley fasse quelque chose qu'elle aurait pu regretter.
-« Harry, je sais que tu es un brave garçon et que tu pardonne facilement mais il y a des choses qui ne se font pas. » Déclara Molly en se retournant vers Harry et Ron. « Puisque ces gens t'ont traité ainsi, je vais leur faire goûter à leur propre médecine. Harry je veux que tu me raconte en détails la moindre chose de ce que ces gens t'ont fait. Absolument tout. » A ces mots un large sourire éclaira le visage de Ron. Les moldus allait enfin payer pour ce qu'il avait fait subir à son ami, et connaissant sa mère comme il la connaissait rien ne leur serait épargné.
-« Maman, tu ne crois pas que nous devrions dire à Fred et George de venir. Je suis sûre qu'ils voudraient bien voire ça aussi. »
Molly n'eut pas le temps de répondre à son fils car du salon arriva le bruit caractéristique de l'arrivée d'un visiteur arrivant par la poudre de cheminette. Les trois sorciers se déplacèrent et eurent une surprise en voyant le visiteur.
-« Dobby » s'écria Harry. "Qu'est ce que tu fais ici" C'était en effet Dobby l'elfe de maison qui avait plusieurs fois failli tuer Harry en essayant de lui sauver la vie. (Quoique, se dit Harry, je lui dois une fameuse reconnaissance pour son aide dans la deuxième tâche du tournoi.)
-« Dobby salue Harry Potter, Monsieur. Le Professeur Dumbledore a appris par Mr Weasley que Mme Weasley allait s'occuper de Harry Potter chez lui et a demandé à Dobby de venir pour l'assister dans cette tâche. Il a aussi demandé à Winky d'aller chez Mme Weasley pour s'occuper de son ménage. » Ces mots mirent Molly en joie, elle qui avait toujours rêvé d'avoir un elfe de maison pour l'aider.
-« Eh bien Dobby »déclara-t-elle « pourrais-tu t'occuper de terminer le repas d'Harry et de Ron ? »
-« Dobby obéit immédiatement à Mme Weasley » fit Dobby en prenant la direction de la cuisine.
Harry, en entrant dans la cuisine, ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant les yeux que faisait Pétunia en regardant la petite créature s'activer. Ils étaient quasiment aussi gros que ceux de Dobby.
-« Bon » fit Molly « Pendant que tu manges Harry, raconte-moi tout ce que les Dursleys t'on fait »
En voyant ses amis autour de lui Harry n'eut pas à réfléchir longtemps. Il n'allait pas mentir à Molly. Il ne lui mentirait pas, mais il n'allait rien lui cacher non plus.
Voilà merci à mes deux très gentilles premières rewieveuses. En espérant que ce premier chapitre vous aie autant plu que le prologue
La suite devrait arriver dans un jours où deux.
