Disclaimer Harry Potter et tout les autres personnages de cette histoire appartiennent à JK Rowling, le présent texte n'ayant seulement qu'un but de divertissement

Chapitre 2 Régime sec pour les Dursley

Harry avait passé toute l'après-midi à raconter à Molly les brimades que les Dursleys lui avait fait subir. Lorsqu'il eut fini, il dut bien s'avouer à lui-même que cela lui avait fait beaucoup de bien. Mais au fur et à mesure il avait vu Molly s'assombrir. Elle n'avait d'ailleurs pas plus apprécié les mesquineries de la tante Marge que le comportement de Dudley et de ses parents. Par ailleurs Harry avait remarqué que Ron semblait plus furieux qu'à la fin d'un double cours de potion. Il espérait seulement qu'il ne lui viendrait à l'esprit aucune idée fâcheuse. Mais sa mère par contre avait pris un air tellement déterminé que Harry ne put que se dire que dorénavant il n'y aurait plus de marche arrière. Elle semblait décidée plus que jamais à infliger aux Dursleys leurs propres médecines ainsi qu'elle l'avait déjà dit. Après un certain temps Harry et Ron allèrent au salon pour regarder une vidéo pendant que Molly annonçait qu'elle allait aider Dobby à préparer le dîner. Un peu avant l'heure où Vernon devait rentrer Molly ordonna à Dudley qui avait travaillé toute la journée d'aller prendre une douche.

« Et tu te dépêche, quand tu seras prêt tu viendras dresser la table pour le dîner. » Dudley n'eut pas besoin se le faire dire deux fois, en moins de trente secondes il avait hissé sa masse jusqu'au premier. Dix minutes après, montre en main, il était redescendu et s'apprêtait à mettre la table. Il s'activa sous le regard de feu de Molly tout en jetant des regards hagards sur Dobby qui s'activait aux fourneaux.

Une demi-heure plus tard on entendit une voiture se garer devant la porte et un Vernon toujours aussi rouge en sortit comme une furie. Il défonça presque la porte d'entrée et se rua dans la cuisine.

« Comment vont maHAAAAAAAAA... Mais qu-qu'est ce-ce-ceque c'est que cettcettettte chooose ???? » fit Vernon en pointant du doigt Dobby »

« Votre mère ne vous à jamais dit qu'il était malpoli de montrer les gens du doigt ! » rétorqua Molly d'une voie glaciale.

« Maimais. »

« Il n'y a pas de mais qui tienne, et arrêtez de bégayer, on dirait un singe-perroquet. »

Harry, qui avait entendu son oncle rentrer, était revenu dans la cuisine avec Ron et ne put se retenir de sourire au spectacle qu'il avait en face de lui. Pétunia, toujours paralysée sur sa chaise, Dudley occupé pour une fois à faire autre chose que d'attendre que son repas lui soit servi, et enfin l'oncle Vernon, debout, la chemise à demi-sortie du pantalon, les cheveux en bataille, la bouche grande ouverte et surtout pour une fois, l'air de ne pas savoir que dire. Mais Molly ne laissa pas à Vernon le temps de reprendre son souffle.

« Bon vous aller rester planté là jusqu'à Halloween ? Allez vous rhabiller immédiatement, nous passons à table dans 5 minutes. Ron, Harry lavez-vous les mains mes chéris et ensuite asseyez-vous. Toi aussi Dudley. Dobby tu attendras que je te prévienne avant de servir. »

« Dobby fera comme Mme Weasley lui ordonne ! » Molly lui adressa un sourire et alla s'assoire à côté d'Harry. Quelques minutes plus tard Vernon redescendit et les rejoignit à la table. Molly relâcha Pétunia du sort qui la maintenait prisonnière en lui jetant un regard destiné à lui faire comprendre qu'elle avait intérêt à maintenir un profil bas. Enfin elle se leva de sa chaise, appuya ses deux mains sur la table et regarda les trois Dursleys en donnant l'impression qu'elle s'apprêtait à les dévorer tout crus.

« Maintenant vous allez m'écouter sans m'interrompre parce que sinon je vous transforme immédiatement en limaces. A partir d'aujourd'hui vous allez tout les trois vivre ce que vous avez fait subir à Harry. Mais de façon beaucoup plus intéressante. D'abord vous Pétunia, vous passerez toutes vos journées à faire les corvées que vous avez imposées à Harry alors que c'était les votre. Dobby, tu la surveilleras et tu lui indiqueras tout ce qu'elle devra faire ! » Voyant que Dobby semblait mal à l'aise à l'idée de faire travailler un humain, Molly ajouta.

« Dobby, ces gens ont fait travailler Harry comme un elfe de maison. Ils doivent être punit. » Choqué, Dobby lança un regard noir aux Dursleys mais se contenta de se taire pendant que Molly continuait.

« De plus Pétunia vous vous contenterez de manger exactement ce que vous donniez à Harry : soupe froide, pain sec, un quart de pamplemousse et ainsi de suite, vous connaissez n'est-ce pas ? » Pétunia semblait outragée mais en voyant le visage de Molly elle s'affaissa sur sa chaise. « Vernon, quant à vous, même régime alimentaire que votre femme. De plus pour m'assurer que vous ne mangez rien à votre travail je vous jetterai un sort pour vous en empêcher. Mais rassurez-vous, la faim, vous la sentirez. Dudley pour ta part, tu es au régime, c'est à dire que tu mangeras peu, équilibré et tu travailleras. De plus étant donné la cruauté dont tu as fais preuve envers ton cousin je peux te promettre que non seulement tu travailleras comme un b?uf mais qu'en plus tu auras droit au même traitement que lui. Tout tes machins pour t'amuser te seront retirés, seul les livres te seront autorisés comme distraction, bien entendu pas de vilétésion, enfin le truc avec les images qui bougent. Et bien sûre, comme ton cousin, tu dormiras dans le placard sous l'escalier ! » A ces mots les trois Dursleys s'était levés prêts à exploser mais Molly n'eut qu'a lever sa baguette pour qu'ils se rassoient tout en dardant des regards de fauves blessés. « De plus », rajouta Molly. « Vous irez coucher tout les trois tout les jours à huit heures et vous vous lèverez tout les jours à 5 heures du matin. Et quelques jours par semaine je demanderai à mon fils aîné Bill de venir vous faire faire un peu de gymnastique. Cela ne pourra que vous faire le plus grand bien. Rassurez-vous ces jours là vous aurez un peu plus à manger, je ne suis pas un monstre moi ! Ah, bien sûre ne comptez pas sur moi ou Dobby pour vous aider dans vos tâches par magie. Tout se fera à la manière moldue. Dobby, tu peux servir. »

A ces mots les assiettes se remplire toute seules. Les Dursleys sursautèrent, mais pas tellement à cause de l'apparition subite de la nourriture mais bien à cause du peu d'aliments qu'il y avait dans leurs assiettes. Dudley n'avait qu'un petit morceau de viande bouillie, du riz et des choux de Bruxelles cuit à la vapeur. Vernon et Pétunia, quant à eux n'avaient qu'un demi pamplemousse accompagné d'un petit pot de yaourt allégé. Ils regardèrent l'assiette des trois sorciers et virent à leur grande horreur que si l'assiette de Molly était normale, celles d'Harry et Ron croulaient de frites, de saucisses et de plein d'autres bonnes choses. Ils se regardèrent tout les trois et avec des airs de chiens battus et ne voyant pas quoi faire d'autres commencèrent à manger leurs rations en maugréant.

A compter du lendemain commença pour les Dursleys un véritable enfer, Molly s'ingéniant à leur faire ressentir ce que Harry avait du vivre à cause d'eux, tout en évitant bien sûre de tomber dans la cruauté gratuite. Au bout de quelques jours elle avait mis les parents au même régime que Dudley. Mais c'était juste parce qu'elle ne voulait pas qu'ils tombent malades. Rapidement aussi Molly, trouvant que Vernon avait la part trop belle puisqu'il n'était pas là en journée s'arrangea pour lui trouver du travail le matin et en soirée. C'est ainsi qu'on vit Vernon Dursley, directeur de l'usine de perceuse Grunnings, se lever à 5h00 du matin pour aller pendre le linge et le repasser. Pétunia pour sa part trimait toute la journée sous la férule de Dobby. Molly lui ayant expliqué ce qu'avait du subir Harry, il n'eut plus de cesse de la faire travailler jusqu'à l'épuisement, n'hésitant pas à resalir ce qu'elle venait de nettoyer. Harry et Ron ne retenaient même plus leurs fous-rires lorsqu'ils l'entendaient l'houspiller

« Aller, ce n'est pas propre là. Miss Pétunia doit travailler pour se faire pardonner. Miss Pétunia a été très méchante avec gentil Harry Potter. Si Miss Pétunia pas sage, Dobby devra punir Miss Pétunia. » Harry, à cette idée, l'imaginait en train de coincer les oreilles de Pétunia dans le four ou lui cognant la tête contre un mur comme il en avait l'habitude lorsqu'il était encore le serviteur des Malfoy. Cette idée, il ne pouvait s'en empêcher, avait tendance à le faire s'écrouler de rire par terre. Ron aussi d'ailleurs. Pendant ce temps Molly s'occupait personnellement de Dudley, lui créant au fur et à mesure les tâches les plus ridicules à accomplir, un matin par exemple elle conjura discrètement dans le jardin un énorme tas de gros blocs de pierre et elle lui ordonna de le déplacer d'une dizaine de mètres blocs par blocs. Quand il vint 3 heures plus tard lui annoncer fièrement qu'il avait finit, elle lui ordonna le plus naturellement du monde de le retransporter là où il était avant. Dudley failli s'évanouir d'incrédulité mais la vue de la baguette magique de Molly lui redonna du c?ur à l'ouvrage. Pétunia avait bien encore une fois tenter de protester contre le traitement imposé à son chérubin mais Molly lui avait jeté son regard de basilic et elle était retournée nettoyer les escaliers pour la troisième fois de la journée.

Harry et Ron pendant ce temps passait leurs temps entre la télévision et les discussions passionnées à propos de Quidditch. Et dès qu'Harry semblait donner signe de se renfermer sur lui-même Ron, qui avait été parfaitement avertit par sa mère proposait tantôt de regarder un autre film tantôt de jouer avec un des nombreux jeux de Dudley. Cela faisait d'ailleurs d'autant plus plaisir à Ron qu'il n'avait jamais joué avec des jeux moldus et qu'il y avait rapidement prit goût. Bientôt des cris et des hurlements en tout genre emplirent toute la journée et une bonne partie de la soirée la chambre de Dudley puisque Harry et Ron ne s'arrêtèrent quasiment plus de jouer à Combat fatal 2 et au Labyrinthe de la mort sur la console vidéo. Harry d'ailleurs dut s'avouer qu'il était probablement en train de passer un des meilleurs été de sa vie. Il évitait un maximum les Dursley, d'un côté il préférait éviter d'avoir envie de se moquer d'eux trop ouvertement et ensuite parce qu'il n'avait vraiment aucune envie de les voir. Il n'était d'ailleurs pas loin de considérer Mme Weasley comme une seconde mère car elle était pleine d'attentions et de soins pour lui. Ce vendredi soir en allant se coucher, il ne put s'empêcher de songer à ce qui les attendait le lendemain. A treize heures Bill Weasley devait venir afin de donner un cours de « gymnastique » aux Dursley. Il savait que Molly avait envoyé un hibou a son fils et Harry était certain qu'elle s'était assurée que ce ne serait pas un cours de gym-tonic.

A treize heures tapantes Bill sortit de la cheminée et salua sa mère, son frère et Harry. Il avait toujours son catogan et sa dent de dragon en boucle d'oreille. Harry ne put s'empêcher de penser que Bill était vraiment courageux de s'opposer à sa mère qui voulait lui couper les cheveux, maintenant qu'il avait vu la façon dont elle était capable de traiter les Dursley. Bill tourna la tête pour les saluer et Harry vit qu'il était déjà prêt à rigoler. Il faut dire que la famille d'Harry offrait un spectacle pitoyable. Vernon était vêtu d'un survêtement de sport mauve fluo, d'un short blanc trop petit et son t-shirt, trop petit lui aussi, laissait apparaître son ventre trop gros. Pétunia avait revêtu une tenue qui aurait put peut-être paraître passable si son air pincé et hautain ne lui avait donné un air aussi ridicule que son mari. Dudley quant à lui semblait aussi à sa place en vêtements de sport qu'un sorcier moyen en costume trois pièce.

-« Bon, mes chers amis, je vous propose d'aller au jardin. Harry, Ron je sais que vous n'avez pas besoin d'exercices mais vous pouvez toujours vous installer pour regarder. Maman tu es la bienvenue aussi, bien sûre » La voix autoritaire de Bill, ancien préfet en chef de Poudlard, avait immédiatement pris l'ascendant sur les trois moldus et ils le suivirent sans dire un mot. Harry montra la voie à Bill avant d'aller s'assoire dans l'herbe aux côtés de Ron et de Molly. Comme il s'y attendait, il ne fut en rien question d'un cours de gymnastique pour sportif du dimanche. En fait, la seul chose à laquelle pouvait être comparé le traitement que Bill infligeait aux Dursley était l'entraînement de para-commando qu'Harry avait pu voir quelques années auparavant dans un reportage à la télévision.

-« Et un, et deux, et trois, Vernon rentrez-moi ce ventre, Pétunia plus droite ces jambes, et on recommence, et un, et deux et trois. Maintenant vous vous couchez par terre et vous rampez jusqu'au mur, le dernier arrivé me fera 10 pompages. » Comme elle était plus mince Pétunia arriva la première. « Pétunia, comme vous semblez déborder d'énergie vous me ferez bien 10 pompes aussi en attendant les autres » Et le traitement continua ainsi pendant toute l'après-midi entrecoupée de petite pause pour boire un peu de jus de fruit. La moindre tentative de protestation était étouffée dans l'?uf par la voix cinglante de Bill. « Vernon, vous me ferez 10 pompes de plus ! » L'air distrait avec lequel Bill jouait avec sa baguette indiquait à Vernon que sa seule option était le silence. Pour en rajouter à la torture des Dursley, Molly avait apporté un plateau de victuailles pour Harry et Ron. Malgré un moment de gène Harry ne put s'empêcher de goûter pleinement ce moment surtout en voyant le regard de Dudley. Il s'imaginait que le sien avait du ressembler à quelque chose comme ça quelques années auparavant. Bientôt la séance de « gymnastique » se termina et Molly envoya les Dursleys prendre une douche.

-« Oh Bill mon chéri, c'était trop drôle » s'exclama Molly une fois que les Dursleys eurent disparus à l'intérieur de la maison.

-« Ravis que ça t'ait plu Maman, je t'avouerai d'ailleurs que je me suis bien amusé aussi »

-« Bill t'es vraiment le meilleur ! » renchérit Ron

-« Merci p'tit frère, et toi Harry qu'en as-tu pensé ? »

-« Bill, je ne te dirai qu'une chose, merci pour ces souvenirs. Je ne risque pas d'oublier cette après-midi même si je devais vivre cent ans. »

-« heu Maman ? », rajouta Bill « les jumeaux ont demandé s'ils pouvaient passer un jour dire bonjour à Harry. » Molly sembla un peu troublée et réfléchit quelques secondes.

-« Mouais, je les connais ces zigottos, celui à qui ils voudraient vraiment rendre visite c'est Dudley. Ils ont sûrement encore besoin d'un cobaye. » Elle regarda Harry et vu qu'il n'avait aucun problème avec cette idée. En fait, il semblait presque implorer Mm Weasley. « Je dois bien avouer que je suis curieuse pour une fois de voir leurs dernières inventions. » Les visages de Ron et d'Harry firent penser à ce moment là qu'on venait de leurs annoncés que le jour de Noël avait été avancé.

-«Bill dit-leurs de venir manger ici demain midi et dis-leur d'emmener Giny par la même occasion. Et si ton père est libre qu'il vienne également. Tu es invité aussi bien entendu. »

« J'aurais accepté avec plaisir tu t'en doute mais là ça sera impossible, Albus m'a demandé de lui rendre un service. Mais une prochaine fois sans problème. »

« Mais ce soir Bill ? Tu ne peux pas rester ? » demanda Harry qui n'avait pas vraiment envie de le voir déjà partir. Il avait envie de parler avec lui de son travail de briseur de sort mais surtout de s'enquérir de l'actualité du monde magique. Molly en effet lui interdisait presque d'en parler, lui disant que s'il y avait quelque chose à savoir, elle n'hésiterait pas lui dire.

« Eh bien ! Puisque c'est demandé si gentiment je ne vais pas refuser. » Le visage d'Harry s'illumina d'un sourire et ils rentrèrent à l'intérieur.

Le dîner se déroula agréablement. Dès qu'ils eurent fini de manger les Dursley quittèrent la table et allèrent se coucher sans que Molly n'eut rien à leur dire. Il faut dire que tout les trois avait failli au moins une fois piquer du nez dans leurs assiettes de fatigue. Une fois les moldus disparus l'ambiance devint vraiment détendue et Harry posa une rafale de question à Bill sur son travail et celui-ci lui répondit avec une patience d'ange. Mais bientôt Harry lui posa la question qui lui brûlait la langue.

« Excuse-moi Bill mais il n'y a vraiment aucune nouvelle de Voldemort ? » Ron et Molly furent pris d'un frisson.

« Harry, mon chéri, il ne faut pas te préoccuper de cela pour l'instant, tu dois te détendre. »

« Excuse-moi de te couper Maman » l'interrompit Bill « mais je pense que Harry s'en fera beaucoup plus s'il ne sait rien » Harry fut reconnaissant à Bill de cette remarque. « Pour répondre à ta question Harry, non, on n'a aucune idée de ce qu'il peut bien préparer pour l'instant. Mais ça ne veut rien dire. Pour l'instant nous n'avons pas pu convaincre grand monde de son retour et donc très peu de gens recherchent des indices. Mais si tu veux mon avis, pour l'instant il se prépare dans l'ombre, rassemblant ses forces en vue d'un coup d'éclat. La seul chose que l'on peut espérer pour l'instant est que nous parviendrons à savoir à temps ce qu'il mijote pour pouvoir si pas l'en empêcher sinon limiter les dégâts. Mais de toute façon il y a peu de choses que nous puissions faire pour l'instant. Essaye de te détendre un maximum et de profiter de tes vacances. Si jamais il se passait quelque chose tu serais de toute façon en meilleur état pour réagir si tu as les idées claires que si tu avais passé de longues heures à te morfondre. » Les sages paroles de Bill eurent plus d'effets sur Harry que tout autre chose.

Le lendemain matin Harry et Ron se réveillèrent très tôt, l'excitation étant trop forte. Après avoir pris leurs douches, il se ruèrent dans la cuisine et trouvèrent Molly, Dobby, Pétunia et Vernon déjà occupés à préparer le repas de midi. Harry sourit en voyant son oncle occupé à éplucher les pommes de terre. Dudley quant à lui était dans le salon plongé dans un livre.

« Bonjour mes chéris, vous avez bien dormis ? », demanda Molly « Dobby, veux-tu bien leur servir leur petit déjeuner ? »

« Bien sûre Molly ! » Il avait fallut plusieurs jours à Molly pour arriver à ce que l'elfe l'appelle par son prénom. Quelques heures après être arrivé, il l'appelait déjà maîtresse. Et quand Harry lui avait parlé des gages il lui avait répondu : « Ho non ! Harry Potter ! Pour lui Dobby doit travailler gratis. Dobby devrait se punir pour la honte qu'il se serait infligée en faisant payer le grand Harry Potter, Monsieur. » Après un tel discours Harry n'avait certes pas insisté. Mais Molly avait refusé de transiger et Dobby, à son grand déplaisir, s'était vu contraint de l'appeler par son prénom. Après le petit déjeuner Harry et Ron s'étaient rendus dans le jardin pour une partie de football. Ils eussent bien sûre préférés faire une partie de quidditch mais il était claire qu'utiliser des balais volant dans un environnement complètement moldu aurait relevé de la dernière stupidité. Il s'amusèrent beaucoup malgré tout, et il fut bientôt l'heure de rentrer pour accueillir le reste de la famille Weasley. Cinq minutes plus tard tout le monde était dans le salon, les flammes dans la cheminée devinrent vertes et Arthur suivi de ses trois enfants arriva. Il salua tout le monde ainsi que Giny qui ne put s'empêcher de piquer un fard en embrassant Harry mais les jumeaux Fred et George n'eurent directement d'yeux que pour les moldus qui arborèrent en les voyant un air de terreur pure. On aurait dit deux chats prêts pour un festin de souris. Mais leur mère les rappela bien vite à l'ordre.

-« Fred, George, qu'est ce que je vous ai appris ? Vous pourriez avoir au moins la politesse de dire bonjour quand même. » Les jumeaux saluèrent tout le monde en adressant des sourires à la ronde, quoique ceux qu'ils adressèrent aux Dursley avaient un je ne sais quoi de carnassier. Enfin rapidement on se mit à table, mais un moment Harry se dit que les membres de sa famille semblaient vraiment donner l'impression qu'ils allaitent servir de plat principal. Et connaissant les jumeaux ainsi qu'il les connaissait, il ne put s'empêcher de penser que leurs craintes n'étaient sûrement pas exagérées. Et il s'en réjouissait à l'avance.

Le repas se déroula sans histoire. Harry avait eu droit à la place d'honneur et divisait son attention entre les jumeaux qui voulaient lui raconter toutes leurs dernières farces et Arthur qui ne pouvait s'empêcher de lui poser une montagne de question sur les appareils ménagers qui trônaient sur les meubles de la cuisine. Les Dursley, quant à eux, mangeaient avidement car Molly, aujourd'hui, avait légèrement augmenté leurs rations et ils tenaient à profiter de l'occasion. Après le dessert (un gros gâteau à la crème glacée dont Dudley fut privé) Arthur prit la parole en regardant plus particulièrement la famille d'Harry.

« Voilà, Fred et George ont mis au point de nouvelles « farces » et aimeraient la collaboration des personnes ici présentes afin de tester leur efficacité. Mais je leur laisse la parole » A ces mots les Dursley devinrent plus blanc que le gâteau qui était sur la table. Harry comprit alors que toute la famille Weasley était dans le coup et que ses proches ne pourrait échapper aux surprises des jumeaux.

« Bon », fit Fred « Nous allons commencer par le plus simple » Harry remarqua néanmoins que Molly avait l'air embarrassée. S'il n'avait plus aucun doute sur le fait qu'elle était capable d'infligé aux Dursley le traitement qu'ils méritaient, il se doutait bien qu'elle n'était toujours pas d'accord avec le projet des jumeaux d'ouvrir un magasin de farces et attrapes. Mais Fred entre-temps avait sortit de sa robe de sorcier trois boite de chocogrenouille qu'il avait tendu aux trois moldus. Ceux-ci observèrent les boites d'un air laissant à penser qu'elles allaient leur exploser à la tête. « Aller, ouvrez-les » dit George d'une voix impatiente. Avec des têtes de condamnés à mort les trois Dursley s'exécutèrent. A la surprise d'Harry qui avait retenu son souffle les grenouilles en chocolat étaient restées gentiment sur le carton au lieu de bondir comme elles en avaient l'habitude. Néanmoins elles réagissaient bien comme des êtres vivants, faisant semblant de respirer et tournant la tête de droite à gauche. Néanmoins sous l'effet de la surprise Pétunia poussa un petit cri et laissa tomber la sienne sur la table.

« Heu oui », déclara George « nous avons supprimé le sortilège leur permettant de bondire. Ramassez la votre, Pétunia, elle ne risque pas de vous mordre. » Pétunia s'exécuta en regardant son mari et son fils qui, pour leur part, regardaient les leurs d'un air perplexe.

« Bon », repris George « Je compte jusque trois et vous mordez dedans » Les trois condamnés regardèrent Molly en l'implorant mais celle-ci leur fit signe d'obtempérer. « Un,..Deux,..Trois.. » Les Dursley croquèrent dans leur grenouille. Dans un premier temps rien ne se passa mais Dudley ouvrit la bouche pour parler.

-« CROOOAAAA » il n'avait pas fini de croasser qu'il y eut une petite explosion et Dudley se retrouva avec une peau verte complètement pustuleuse comme celle d'un crapaud. Il commença à s'agiter en croassant de plus belle. Sous l'effet de la surprise ses parents restèrent un moment sans rien dire avant de se lever l'air furieux. Et..

« CROOOOAAA, CROOOOAAAAA » Vernon et Pétunia se retrouvèrent avec la même peau que Dudley. Dès la transformation de Dudley complète le toit du salon avait failli s'envoler tellement l'explosion de rire fut forte. Harry en était plié en deux, les yeux remplis de larmes et les spasmes qui le prenait devenaient presque douloureux. Ron pour sa part n'arrêtait pas de se taper sur les cuisses, Giny avait également les larmes aux yeux, les jumeaux rayonnaient de fierté, Arthur imitait Ron et Molly s'en tenait les côtes. La fin des rires correspondit avec la fin du sort et les Dursley reprirent un air normal. Enfin normal, ils avaient l'air tellement terrorisés que Molly, malgré le mal à qu'elle avait à s'arrêtée de rire, sentit qu'elle devait leur dire quelque chose.

« Allez, ce n'est pas grave quand même, vous avez vu, ça n'a duré qu'une minute.et ce genre de charme est sans effet secondaire. » Vernon lui répondit alors en l'implorant presque.

« S'il vous plait, ne nous faites plus rien, nous nous comporterons bien avec Harry » A ces mots le visage de Molly se referma.

« Est-ce que vous avez arrêté les mauvais traitements avec Harry ? Est-ce que vous vous êtes occupé de lui quand il était malade ? Non n'est-ce pas ? Alors pour vous, ce sera la même chose, George, Fred, mes chéris, vous avez autre chose à nous présenter ? » Le sourire des jumeaux s'agrandit.

« Oh oui maman » déclara immédiatement Fred « mais d'abord laisse-nous présenter les Chococrapauds, 4 mornilles pièces, effet-surprise garantit au premier croassement. Mais nous pouvons maintenant passer à notre deuxième surprise pour laquelle nous aurons besoin de la collaboration active de nos cobayes. » Lui et George tirèrent alors de leurs poches trois fondants du chaudron qu'il tendirent à leurs volontaires involontaires. Ceux-ci n'essayèrent même plus de résister. Ils enfournèrent leurs fondants avec l'air de partir à l'abattoir. Et il ne se passa rien du tout. George pris la parole.

« Voilà, maintenant j'aimerais que vous répétiez après moi « J'aime Harry Potter » » le regard que Molly leur adressa les incita une nouvelle à obéir.

« J'aime Harry Potter », il y eut immédiatement un petit « pop » et le nez des Dursley commença à s'étirer. Il s'allongea jusqu'à une trentaine de centimètres et s'arrêta. Il y eut un second « pop » et une petite banderole sur laquelle était écrit « Oh le menteur !! » se déroula. Cette fois-ci, ce fut une véritable trombe qui sembla s'élever dans le salon tellement les rires étaient forts. Lorsqu'ils commencèrent à se calmer, Fred repris la parole malgré qu'il se tenait encore les côtes.

« Les chaudrons menteurs, 5 mornilles pièces effet garantit au tout premier mensonge prononcé. »

Comme le sort précédent, l'effet ne dura pas plus de quelques minutes et le nez des Dursleys reprirent leurs anciennes longueurs. Fred en profita pour expliquer que cette idée venait d'un conte qui leur avait été raconté par un ami né-moldu. « Les aventures de Piquonio » déclara-t-il. Harry qui avait encore mal au ventre tellement il avait rigolé ne voulu même pas à le corriger tellement il trouvait ça drôle. Mais Fred continuait de plus belle.

« Et bien Mesdames et Messieurs, il nous reste à vous présenter la surprise du chef. Mais cette fois nous auront besoin de la collaboration de tout le monde. » Aussi bien les sorciers que les moldus se regardèrent. « En effet » reprit Fred « Nous ne sommes pas sûre que cette surprise marche pour les moldus, seulement pour les sorciers » A ces mots Molly commença à protester, que s'ils y n'étaient pas sûre de leurs inventions qu'ils feraient mieux de s'abstenir. Mais George l'interrompit.

« Maman si tu voulais venir à l'écart je t'expliquerai ce dont-il s'agit. » Molly donna son accord et le suivi dans le hall. Lorsqu'elle revint, deux minutes plus tard, elle dit qu'elle était d'accord et que même les moldus devraient l'essayer. Elle avait un sourire en coin qui laissa Harry rêveur. Si les jumeaux avaient réussi plus fort que les chococrapauds et que les chaudrons menteurs c'est qu'ils étaient vraiment forts. Mais Fred avait sortit un paquet de dragée surprise de Bertie Crochue et avait repris la parole.

« Bon, je vous en proposerai à tour de rôle et vous l'avalerai, George et moi passerons en derniers. Je vous rassure tout de suite cela ne fait pas mal. Ah ! Si l'effet est directement compréhensible je pense que vous ne comprendrez pas tout de suite comment il marche réellement, je vous propose donc de deviner son mécanisme. Et posément il tendit la boite vers sa mère. Celle-ci poussa un gloussement comme si elle était contente du sort qui l'attendait, prit un bonbon et l'avala avidement. Cinq secondes passa, il y eut un nouveau « pop » et Molly disparut. A sa place se trouvait un ours au pelage vaguement orangé. Sous le choc personne ne bougea et au bout de quelque dizaine de seconde l'ours se retransforma en Molly.

« Eh bien, comment me trouvez-vous en maman ours ? » Il y eut un flot ininterrompu de parole pendant quelques minutes, tout le monde voulant donner son avis quand Fred repris les choses en main et tendit la boite vers son père. Celui-ci soupira et pris à son tour une dragée, il y eut un nouveau « pop » et de nouveaux un ours au reflet orangé apparut. Quand il retrouva sa forme normale Molly se précipita dans ses bras et l'embrassa. Elle murmura un « j'aurais du m'en douter. » Ron entre-temps s'était adressé à ses frères en leur disant « Ben c'est claire non, vos dragées transforment les gens en ours » Mais George lui rétorqua « Attends de voir les autres » A ces mots il tendit la boite vers Giny. Cette fois-ci ce ne fut pas un ours qui s'éleva devant eux mais bien un magnifique chien lassie aux longs poils blancs et dont ceux de la tête étaient noires et bruns orangers. Il y eut un concert de « Ooooh » car il faut dire qu'il était magnifique. De nouveau la transformation prit fin rapidement et Giny devint aussitôt rouge coquelicot et cacha son visage derrière ses mains. Mais tout le monde applaudit spontanément, même Pétunia s'y mit, car en effet l'animal qu'était devenu Giny l'espace d'un instant était vraiment d'une splendeur incroyable. Voyant que Giny semblait mal à l'aise avec tout les regards tournée vers elle, particulièrement le sien, Harry fit signe à George de continuer. Celui-ci tendit la boite à Ron et celui-ci avala sa propre dragée. Cette fois encore la transformation fut différente, Ron s'étant transformé en une splendide panthère noire. La seule tâche de couleur venant de ses yeux jaunes qui comme le reste de sa famille avait une teinte orangée. Lorsqu'il eut repris son apparence normale, Ron bomba immédiatement le torse de fierté. Harry pour sa part pensa avoir trouvé le mécanisme des dragées.

« George, dis-moi, est-ce que je me trompe ou bien ces dragées ne vous transforme-t-elle pas en l'animal qui devrait être votre forme d'animagus ? » Ce fut Fred qui répondit »

« Et le premier prix revient une fois de plus à Harry Potter !!!!!! », répondit Fred. A ces mots il y eut de nouveau un brouhaha, Arthur félicita les jumeaux d'avoir réalisé une chose aussi complexe, Ron semblait avoir avalé sa langue, Giny devint encore plus rouge, ce qui semblait pourtant difficile et Molly semblait plus qu'heureuse que son mari ait la même forme d'animagus qu'elle. Elle l'arracha d'ailleurs aux jumeaux et se lova entre ses bras. Bientôt tout les regards se posèrent sur Harry qui mit quelques secondes avant de réaliser que c'était son tour. Il était en effet un peu chamboulé, En effet son père était lui-même un animagus dont la forme était le cerf, son parrain étant lui-même capable de se transformer en chien. Quelle serait donc sa forme à lui ? Un cerf comme son père, ou bien autre chose, Ron ayant une autre forme que son propre père il se pouvait qu'il en aille de même pour lui. Mais il se ressaisit en pensant que cela risquait d'être amusant. Il avala sa dragée et attendit. Il y eut le rituel « pop » et Harry se transforma. Le salon devint instantanément aussi silencieux qu'une église. A la place d'Harry trônait un énorme et magnifique lion, plus grand et plus imposant que la moyenne. Sa crinière en bataille était noire comme l'ébène et ses yeux semblaient faits d'émeraude liquide. Sa toison fauve avait des reflets presque rouges et Ron eu le temps de s'apercevoir que ses griffes semblaient faite d'or. La transformation s'acheva et lorsque Harry eu repris sa forme humaine personne ne put dire un mot, comme si on les avait soumis à un charme de silence. Les Dursleys semblèrent particulièrement sous le choc. Harry baissa les yeux d'un air gêné et regarda Molly avec des yeux implorants.

« Bon au tour de Pétunia », dit-elle « Fred et George pensaient que le sortilège n'agirait pas sur eux mais je pense pour ma part qu'il fonctionnera »

Cette fois-ci Pétunia y alla d'un air plus convaincu pensant sans doute déjà être transformée en cygne ou tout autre animal digne de sa beauté. Mais ce fut un concert de rire qui accueillis sa métamorphose. En effet à sa place se trouvait un corbeau d'un noir de jais absolument hideux du fait d'un coup qui n'en finissait pas. Lorsque l'effet du sort disparut, elle affecta un air de dignité offensée et détourna le regard. Harry n'avait pu s'empêcher de penser que l'image du corbeau collait parfaitement à sa tante du fait de sa manie d'espionner et de médire sur le dos de ses voisins. Lorsque le tour de Vernon vint, les éclats de rires atteignirent un point tel que Harry eut peur un moment que la maison ne s'effondre. En effet Vernon avait été transformé en un orang-outang. Un orang-outang doté d'un ventre comme une barrique et arborant une moustache digne de celle qu'il affichait normalement. « En fait », pensa Harry « Il ressemble au roi des singes dans le dessin animé du livre de la jungle, y a juste qu'à rajouter la moustache. Vernon avait repris sa forme normale depuis plusieurs minutes lorsque les rires se calmèrent. Il chercha du réconfort en regardant vers sa femme mais Pétunia elle-même semblait se retenir de pouffer de rire. Tout les regards se tournèrent peu à peu vers Dudley qui semblait ne pas savoir sur quel pied danser. Mais finalement il prit la dragée, la regarda quelques secondes et l'avala en fermant les yeux. Ce ne fut pas une explosion, ce ne fut pas une tornade, ce fut un ouragan dévastateur. Les rires firent trembler les vitres de la maison. Au point qu'Harry devait s'en souvenir toute sa vie. Il y avait un an ou deux, Harry avait comparé son cousin à un cochon portant une perruque. C'était exactement ce qu'il avait en face de lui. Un cochon avec une touffe de poil blond sur la tête. Les rires ne s'arrêtèrent que longtemps après, car chaque fois que quelqu'un levait les yeux vers Dudley il repartait d'un fou-rire. Seul Pétunia avait l'air horrifié et avait immédiatement pris son fils dans ses bras pour le consoler, Dudley s'étant directement mis à pleurer. « Pour une fois », se dit Harry après avoir reprit son souffle « ce ne sont pas des larmes de crocodiles ! »

Il ne restait finalement plus que les jumeaux à n'avoir pas encore pris leurs dragées. Il s'exécutèrent en même temps en arborant de grands sourires. Il y eut un double pop et..

« Oh qu'ils sont mignons ! » s'écria Giny

En effet Fred et George s'étaient transformés en deux petits singe absolument adorable arborant un pelage orange absolument identiques. C'était deux ouistitis. Ils sautèrent sur la table et commencèrent une espèce de numéro de danse en faisant des grimaces. Il apparut rapidement que chez eux l'effet durait plus longtemps que chez les autres. Il eurent le temps de faire un numéro complet et de réclamer les applaudissements du public avant de reprendre leurs apparences habituelles. Avant qu'on ait put leur poser la question Fred prit la parole.

« En fait nous avons créé des dragées qui ont une durée d'action un peu plus longue, cela nous a permit de mettre ce petit numéro au point. C'était la cerise sur le gâteau. » Ils faisaient les fiers et Ron ne put s'empêcher de déclarer :

« Les jumeaux, vous me donnez combien pour ne pas raconter dans toute l'école que vous êtes de vrais singes ? »

« Rien du tout Ron, on compte justement en profiter pour attendrire le c?ur des filles. D'ailleurs vu la réaction de Giny, je crois qu'on a pas à s'en faire de ce côté-là. » fit George en faisant un clin d'?il a Fred. Celui-ci acquiesça et repris la parole.

« Eh bien Mesdames et Messieurs ! », commença-t-il à la façon d'un vendeur de foire, « vous avez pu voir par vous-mêmes les effets surprenants des dragées surprises de l'animagus, 5 mornilles pièce également. En fait comme vous avez pu vous en apercevoir par vous-mêmes ces friandises particulières sont emballées de la même façon que leurs cons?urs habituelles. Cela permettra d'éviter ce qui s'est passé avec les crèmes canari et les pralines longue-langue, elles étaient trop connues et tout le monde a fini par s'en méfier. Mais avec nos trois nouveaux produits bonjours l'inconnu, Fondant du chaudron ou Chaudron-menteur ? Chocogrenouille ou Chococrapaud ? Dragée surprise de Bertie Crochue ou de l'Animagus ?? Pour le savoir, essayez-les ! » A ces mots Harry se dit qu'il avait bien eu raison de leurs donner la récompense qu'il avait eue pour sa victoire dans le tournoi des trois sorciers. Avec ces trois nouveaux « produits » les couloirs de Poudlard ne manqueraient pas d'éclat de rire cette année non plus. Il se dit toutefois qu'il lui faudrait un moment avant de se méfier assez de trois de ses friandises préférées. De plus en parlant avec Fred un peu plus tard il apprit qu'ils avaient créé des boite de dragée surprise ou il n'y avait qu'une dragée sur vingt qui soient de leur cru. Harry se demanda un petit moment s'il ne risquait pas finalement de regretter un jour d'avoir fait ce don aux jumeaux.

Finalement l'après-midi toucha à sa fin et Arthur qui travaillait le lendemain manifesta le désir de rentrer. Giny, qui de son côté commençait déjà à bailler, manifesta son accord. Seul les jumeaux engagés dans une conversation à propos de l'équipe de quidditch de griffondor voulurent rester encore un peu mais Molly leur intima fermement l'ordre de suivre leur père. Ils s'exécutèrent en maugréant un peu et Harry fut surpris de voir dans les yeux de leur mère un bref éclat de fiertés qui luit fit bien plaisir. La soirée passa agréablement, sauf pour les Dursleys qui ressemblaient à une meute de chiens battus. Depuis leurs transformations respectives ils étaient restés groupés sans dire un mot. Comme s'ils essayaient de ne pas attirer l'attention des Weasley et de Molly en particulier. Bientôt Molly leurs intima l'ordre d'aller se coucher et les suivit bientôt en laissant Ron et Harry devant la télévision allumée. Mais Ron et Harry étaient déjà occupés à discuter de leur forme d'animagus ainsi que de l'usage qu'ils pourraient faire des nouvelles inventions de Fred et Georges.







Voilà j'espère que vous aurez eu autant de plaisir à lire ce chapitre que j'en ai eu à l'écrire.



Un grand merci encore à Tania Potter, Sailor Digitale, Lily of the valley, Hybride et Julie Potter, pour leur reviews bien encourageantes. La suite d'ici deux à trois jours.