Disclaimer Harry Potter et tous les autres personnages de cette histoire
appartiennent à JK Rowling, le présent texte n'ayant seulement qu'un but de
divertissement
Chapitre 3 Un anniversaire pas comme les autres
Petit à petit les jours passèrent et Molly desserra le carcan autour des Dursley. Ceux-ci avaient été terriblement secoués par ce qui leur étaient arrivés ce dimanche là et ils arboraient maintenant à tout instant une mine de chien battu. Il commencèrent à faire preuve d'amabilité envers Harry et Ron tout en s'adressant avec respect à la mère de celui-ci. Satisfaite de leur comportement Molly commença à les laisser un peu tranquilles tout en les gardant à l'?il. Elle ne leur faisait toujours pas confiance et ne voulait pas s'exposer au risque d'une revanche sournoise de leur part. On arriva lentement à la mi-juillet et Harry reçut un hibou d'Hermione. Celle- ci avait été immédiatement mise au courant des évènements de Privet Drive, cela ayant d'ailleurs été la première mission d'Hedwige après avoir été libérée de sa prison du placard sous l'escalier. Lorsque le hibou entra, les Dursley n'y firent même plus attention. Harry déchira rapidement l'enveloppe et se mit à lire
Chers Harry et Ron
J'espère que tout continue à se passer sans histoire pour vous. Voilà, Viktor m'a écrit pour confirmer son invitation, mes parents n'ayant jamais eu l'occasion de se rendre dans ce pays, il a été décidé que nous irions tous les trois en Bulgarie. Ainsi nous partons demain et serons de retours fin juillet. Je suis sûre que je pourrai apprendre toutes sortes de choses qui se révéleront utile dans l'optique des BUSE que nous serons amenés à passer en fin d'année. D'ailleurs, je trouve que vous devriez profiter du temps que vous avez pour réviser. Après tout, plus nous en saurons, plus nous serons prêts lorsque vous savez-qui fera sa réapparition. Ron, remets mes amitiés à ta mère pour moi et n'incite pas Harry à commettre toutes sortes de bêtises.
Amitiés,
Hermione
« Non mais, t'a lu ça ? » s'écria Ron lorsqu'il eut lu la lettre à son tour « Révisez, ne faites pas de bêtises, elle se prend pour un préfet ou quoi ? Et en plus Madame va passer deux semaine en Bulgarie avec son Vicky ! Si ça se trouve quand elle reviendra, on devra l'appeler Madame Viktor Krum. »
« Ron, excuse-moi, mais tu crois pas que t'en fais trop ? » déclara Harry « c'est pas un voyage de noce et je te ferai remarquer que ses parents l'accompagnent. Ensuite je pensais que tu avais compris que Viktor n'était pas un mangemort. Et pour les conseils, je te rappelle qu'Hermione n'a jamais cessé de nous rappeler qu'il y avait autre chose dans la vie que le quidditch et la menace de Voldemort. Même si les BUSE ne sont que dans un an, tu peux être sûre qu'Hermione commencera à nous bassiner les oreilles avec ça dès la rentrée. Et je ne dois pas te rappeler le nombre de fois où ses connaissances nous ont sauvé la mise. »
Ron n'ajouta rien mais Harry n'en sut quoi penser. Mais bientôt une autre lettre vint distraire son attention et celle-là le secoua beaucoup plus. C'était une lettre de Cho Chang. Elle arriva le même jour plus tard dans la soirée et Harry s'isola dans le jardin pour la lire. Cho, la jolie serdaigle, Cho qui occupait ses pensées depuis sa troisième année, Cho, dont la seul présence lui envoyait des décharges électriques dans l'estomac, Cho qui l'année dernière avait entamé une relation sentimentale avec Cédric Diggory. Cho dont le petit ami était mort au côté de Harry. Il alla s'asseoir sur une pierre et contempla l'enveloppe les yeux dans le vague. C'était la première fois qu'elle lui écrivait. Un an auparavant, l aurait sauté de joie à l'idée de lire cette lettre. Mais maintenant ? Pourquoi lui écrivait-elle ? Pour le blâmer de la mort de Cédric ? Pour lui cracher sa haine et son mépris à la figure. Ou bien pour tout autre chose ? Un moment Harry considéra la possibilité de brûler la lettre sans la lire. Il avait trop peur de ce qu'il y avait à l'intérieur. Il était encore plus terrifié que le jour ou il l'avait invitée à l'accompagner au bal de Noël. Elle lui avait répondu qu'elle allait avec Cédric. Il en avait des crampes d'estomac. Ses mains tremblaient et il ne savait quoi faire. Finalement il s'apaisa et respira profondément. « Après tout je suis un Griffondor, rien ne me fait peur » se dit-il pour se donner du courage. Et il déchira l'enveloppe.
Mon cher Harry,
Il m'en coûte beaucoup de t'écrire, surtout que nous ne nous sommes quasiment jamais parlés auparavant, ne sachant pas l'état dans lequel tu te trouves actuellement et j'ai peur que ma lettre ne te choque un peu, Je prie du fond du c?ur que ce ne soit pas le cas. Depuis la mort de Cédric, je me pose un tas de questions comme tu peux l'imaginer. Mais surtout, je retourne continuellement dans ma tête les paroles que le Professeur Dumbledore a prononcées lors du dernier repas. Comme il l'a dit nous devons nous serrer les coudes devant les épreuves qui nous menacent. Harry, je ne sais pourquoi ton destin semble tellement lié à celui de Voldemort et cela m'effraie quelque peu mais sache que tu as toute ma confiance, comme tu avais celle de Cédric. Après la deuxième tâche, il m'avait avoué à quel point il regrettait de ne pas avoir eu ton courage et de n'être pas resté pour aider les autres. Il le regrettait non pas parce que cela l'aurait aidé dans le tournoi mais simplement parce qu'il trouvait qu'il n'avait pas fait son devoir comme il l'aurait du. Cédric te ressemblait Harry. Vous aviez en commun la même noblesse du c?ur. Je suis certaine que tu continueras à nous protéger comme tu l'as déjà fait. Comment ne pas faire confiance à quelqu'un qui, à l'age de douze ans, a affronté un basilic pour protéger ses condisciples ? Voilà, je tiens à te dire que si toi ou tes amis aviez besoin de quoique ce soit, je serai là. J'ai fait mon choix, le seul digne de Cédric, j'ai fait le choix du bien envers et contre tout, ce serait une insulte à sa mémoire que de choisir le chemin de la facilité.
Je n'aurais qu'une faveur à te demander et je ne te demanderai d'y penser que si seulement tu t'en sens la force. J'aimerais beaucoup savoir ce qui s'est passé le jours de la mort de Cédric. Je l'aimais beaucoup comme tu le sais et je pense que j'ai besoin de savoir pour pouvoir faire mon deuil. Bien sûr, si tu ne t'en sentais pas capable je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler. Je me doute que tu as du connaître l'enfer ce jour- là.
Alors voilà, en espérant que tu ailles bien, je te souhaite les meilleurs vacances possibles.
Amitiés,
Cho
Lorsque Harry plus tard repenserait à cette lettre, il saurait que c'était ce jour-là qu'il avait réellement compris ce que le Professeur Dumbledore lui avait dit à propos de Voldemort. Ce n'était pas sa faute à lui Harry mais bien celle de celui qui s'était un jours appelé Tom Jedusor. Dans sa lettre Cho montrait bien qu'elle n'avait même jamais envisagé un seul instant la possibilité qu'il puisse être coupable de la mort de Cédric. Et cela le libéra d'une façon qu'il n'aurait pu même jamais espérer. Il ne comprenait pas non plus pourquoi son destin semblait si lié à celui du mage noir mais il décida que cela n'avait plus aucune espèce d'importance. Qu'il soit fourchelangue, qu'il lui ressemble physiquement, qu'il possède le même c?ur de baguette, que le choipeaux aie voulu l'envoyer à serpentard ne changeait rien au fait que c'était lui qui décidait de ce qu'il ferait de sa vie. Par son c?ur et par son choix, il était un vrai griffondor, point à la ligne.. Et ce fut l'esprit un peu plus léger qu'il put répondre à Cho.
Ma chère Cho
Je ne saurais te dire à quel point ta lettre m'a soulagé. Cela me touche énormément que tu puisses me comparer à Cédric. De plus ta lettre m'a aidé à me rendre compte de beaucoup de choses dont je préfère ne pas parler pour l'instant. Je suis touché de la confiance que tu me portes, et sache que je ferai tout pour ne jamais la décevoir. Concernant les événements liés au décès de Cédric, je pense être prêt à t'en faire part, mais pas par écrit. Dès que nous aurons l'occasion de nous voir, sache que je te raconterai. Je pense que j'aurais trop de difficulté à revivre tout cela en devant l'écrire. Pour te rassurer, sache que mes vacances se déroulent plutôt bien en tenant compte des circonstances actuelles.
En espérant avoir encore de tes nouvelles, je souhaite que tes vacances se déroulent aussi bien que les miennes.
Amitiés,
Harry
Au cours des jours suivants, une correspondances régulière s'établit entre Harry et Cho. Ils passèrent tacitement les événements de la troisième tâche sous silence et s'entretinrent de quidditch et de toute sorte de sujets futiles. Mais les sentiment que Harry lui portait ne lui facilitaient pas la vie. Pour la première fois, il découvrait la vraie Cho et il s'apercevait qu'elle lui plaisait encore plus. Elle était intelligente, gentille et pleine d'humour. Elle avait d'ailleurs particulièrement apprécié le traitement que les moldus avaient subi. Il essaya d'adopter un comportement neutre, ne voulant pas risquer de paraître insensible s'il montrait trop d'intérêt envers elle. Mais lentement leur relation s'approfondissait et Harry dut s'avouer qu'il n'aimait pas trop la tournure que prenaient les évènements. Il se sentait perdu. Que pouvait-il bien faire ? Il sentait ses sentiments envers elle grandir, mais il avait peur que toute maladresse n'amène la fin de leur amitié naissante. Elle avait été la petite amie de Cédric et Harry avait le sentiment de commettre un sacrilège en pensant à elle d'une manière autre qu'amicale. Il se débattait dans ses pensées lorsqu'il eut une inspiration soudaine.
« Sirius !! » s'exclama-t-il, « Sirius saura sûrement me conseiller, après tout, à quoi servent les parrains s'ils n'ont pas la réponse dans ce genre de situations ! » se dit-il en souriant. Et il se mit à écrire une lettre ou il expliqua ses tourments et expliqua aussi un peu à son parrain quelques traitements mémorables que Molly avait infligés aux moldus. Sirius, il le savait, avait déjà été mis au courant de la situation par Arthur Weasley mais Harry voulait avoir lui-même le plaisir de lui décrire la situation. Il lui demanda ensuite de ses nouvelles et s'il avait des éléments neuf, sur Voldemort ou en vue de prouver son innocence. Il tendit la lettre à Hedwige et celle-ci s'envola par la fenêtre. Harry fut très surpris lorsqu'il s'aperçut le lendemain matin que sa chouette était déjà de retour. Il se rua sur l'enveloppe et l'ouvrit sans tarder.
Mon cher Harry
Je suis très content de savoir que tu vas bien et que tu préfère un peu penser aux filles plutôt qu'à te morfondre. Concernant ton amie Cho, je conçois bien ce que ta situation a de difficile et ne peut que te conseiller la patience. Sois avant tout un ami pour elle et sois présent à tout instant. Le temps seul, malheureusement, pourra t'indiquer ce que tu peux espérer. Le temps et ton c?ur. Concernant Voldemort, je dirais presque que c'est le black-out total. J'en viendrais presque à penser qu'il a trop peur de montrer sa vilaine tête. Enfin, s'il se prépare dans l'ombre il n'est pas le seul. Dumbledore travaille sans relâche pour compenser l'incompétence de Fudge. J'espère qu'on pourra l'arrêter avant qu'il ait eu le temps de commettre trop de ravages. Mais toi ne pense pas trop à ça (je ne me fais pas d'illusions, je sais que tu y penses beaucoup) amuse- toi, profite au mieux de tes vacances et à bientôt.
Sirius
PS : On se verra peut être avant la fin des vacances si tout se passe bien.
Cette lettre mit Harry en joie pour toute la journée. Il verrait peut être bientôt son parrain. Concernant Cho il décida de suivre les conseils de Sirius et décida de laisser faire le temps.
Les jours filèrent et entre les parties de jeux vidéos et la télévision, Harry fut étonné de voir qu'ils approchaient tout doucement de la fin du mois. Encore quelques jours et ce serait son anniversaire. Molly lui avait dit que tout le reste de la famille viendrait excepté peut être Charlie qui avait dû retourner d'urgence s'occuper d'un dragon difficile en Roumanie et qu'il ne serait peut être pas de retour à temps. Mais Harry ne fut pas trop déçu, de toute façon ce serait la première fois qu'il aurait droit à un vrais repas d'anniversaire et, d'après Ron, ceux de sa mère étaient quelque chose à ne pas rater.
La veille de l'anniversaire d'Harry, deux hiboux apparurent au petit déjeuner et laissèrent tomber une enveloppe dans les assiettes d'Harry et de Ron. Elles portaient les armoiries de Poudlard.
« Oh non! », fit Ron, « voilà les mauvaises nouvelles qui arrivent. Tu vois Harry, on s'amuse bien, on rigole et y a un truc qui tombe du ciel pour nous rappeler sournoisement l'existence de cette chose qui s'appelle l'école. » Harry dut convenir que pour une fois la joie de recevoir sa lettre n'était pas aussi forte que les autres années. D'habitude Poudlard était le seul point à l'horizon capable de le faire tenir le coup pendant l'été mais cette année étant ce qu'elle était, il devait bien s'avouer qu'il regretterait la présence quotidienne et rassurante de madame Weasley. Il s'arracha à ses pensées et déchira son enveloppe. Elle lui semblait d'ailleurs bien plus lourde que d'habitudes.
Collège Poudlard, Ecole de Sorcellerie
Directeur : Albus Dumbledore Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Monsieur Potter
Vous voudrez bien prendre note que la nouvelle année scolaire commencera le premier septembre. Le Poudlard Express partira de la gare de King's Cross, quai n° 9 ¾ à onze heures précises. Veuillez noter également que vous avez été élevé à la dignité de préfet de Griffondor et qu'à ce titre, une place vous est réservée dans le compartiment de tête. Le préfet et la préfète en chef y tiendront une réunion à onze heures trente très précises afin de vous expliquer vos nouveaux droits et devoirs.
Vous trouverez en annexe la listes des nouveaux livres requis pour cette année ainsi que votre badge de préfet.
Avec mes meilleurs sentiments M. MacGonagall, Directrice-Adjointe.
Avant même que Harry ait put dire un mot Ron avait poussé un cri suraigu et bondit de sa chaise
« JE SUIS PREFET, JE SUIS PREFET, YEAAAAAHHHHH. »
« Oh! mon chéri », s'était immédiatement écrié sa mère « Je suis fière de toi. Le troisième préfet dans la famille » A ces mots Harry remarqua que Ron s'était légèrement renfrogné. C'était sa malédiction, quoi qu'il fasse un de ces frères l'avait fait avant lui. Mais Ron s'était déjà tourné vers lui.
« Sorry Harry, j'aurais d'ailleurs plutôt pensé que ce serait toi qui serais fait préfet. »
« Heu! tu n'as pas à être désolé parce que, aussi étrange que ça puisse paraître, je le suis aussi »
« Hein ? Mais normalement il n'y qu'un seul préfet et une seule préfète par maison. N'est ce pas Maman ? »
« Normalement oui mais je suppose qu'Albus doit avoir ses raisons. C'est toujours lui en définitive qui désigne les préfets, en se basant sur les recommandations des professeurs et des directeurs de maisons. Enfin, vous n'aurez qu'à lui demander à la rentrée. »
Le reste de la journée se passa sans autres surprises, mais Harry et Ron ne pouvait s'empêcher d'échafauder toute une série de complot pour être en mesure de pouvoir retirer un maximum de points aux serpentards
« J'espère juste que Malefoy n'a pas été fait préfet aussi. Parce que sinon, entre lui et Rogue, je pense que Griffondor est bon pour être la première maison de Poudlard à obtenir un total de point négatif en fin d'année. » déclara Ron. Harry ne put qu'acquiescer et répondit « J'espère aussi, parce que sinon j'ai bien peur que Poudlard ne survive pas à cet année » Mais leur conversation repartit vers la journée du lendemain et ses préparatifs. Molly avait obligé Vernon à prendre un jour de congé pour donner un coup de main. Toute la préparation du repas se faisait d'ailleurs sans aucune magie et Harry se demandait pour la centième fois ce qu'il y aurait au menu. Il était brûlant de curiosité au point qu'à un moment où il était dans la cuisine occupé à questionner pour la centième fois Dobby qui refusait de répondre, Molly fit alors semblant de s'énerver sur lui et lui interdit de s'approcher encore de la cuisine jusqu'au lendemain soir. Lui ainsi que Ron devraient manger dans le salon jusqu'au lendemain et ne pourraient plus poser la moindre question. Harry passa une des plus ennuyeuses soirée de sa vie. Malgré un bon film à la télévision, son esprit vagabondait vers la soirée du lendemain. Il n'avait jamais eu un anniversaire digne de ce nom et l'idée d'avoir de bons amis autour de lui en ce jour spécial lui procurait une sensation de bien-être sans pareil. La soirée continua à s'étirer et lorsqu'il alla se coucher, il ne trouva pas le sommeil. Il se retournait sans arrêt dans son lit et vit à son réveille- matin que minuit approchait. Harry se sentit bien a cette idée. Depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne, il avait toujours été seul au moment de passer minuit en ce jour-là de l'année. Et pour une fois ce ne serait pas le cas. Son meilleur ami était à ses côtés. Et le réveil marqua douze heures.
Lorsque Harry se réveilla le lendemain matin il fut surpris de voir que Ron s'était déjà levé. Il prit sa douche et descendit dans le salon où il trouva celui-ci occupé à prendre son petit déjeuner.
« Joyeux anniversaire Harry » déclara-t-il aussitôt. « Merci Ron, ça fait bizarre, c'est la première fois qu'on me souhaite ça en me levant. A part Hagrid il y a 4 ans, c'est la première fois qu'on me le souhaite autrement que sur une lettre. Tiens c'est étrange, en parlant d'Hagrid je n'ai reçu de lettre ni de lui, ni d'Hermione, ni de Sirius non plus d'ailleurs. » « Oh! », répondit Ron « Je suppose qu'elles doivent encore arriver. Pour Hagrid je sais pas, pour Hermione elle doit être sur le chemin du retour et n'a peut être pas eu le temps et pour Sirius, vu sa situation, il est possible qu'il n'ait pas eu la possibilité de t'écrire. » « Tu as sans doute raisons » lui répondit Harry
Au fur et a mesure que la journée passait, l'excitation d'Harry grimpait et il ne tenait plus en place. Il avait proposé à Ron une partie de ballon et avait changé d'avis au bout de cinq minutes. Ils décidèrent ensuite de pulvériser quelques aliens sur la console de Dudley mais cela aussi, n'empêcha pas Harry de tressauter d'impatience.
Enfin l'après-midi toucha à sa fin et Molly les envoya se préparer dans leur chambre. Harry s'habilla à la mode des sorciers et enfila son uniforme d'école, Molly ayant insisté que c'était une occasion spéciale, ils devraient faire preuve d'un minimum d'élégance. Et Harry devait avouer que ses vêtements moldus ne correspondaient en rien à cette description. Il laissa Ron terminer de s'habiller et descendit l'escalier. Il ouvrit la porte du salon et pensa un moment être victime d'une hallucination. Le salon avait été décoré en rouge et or et ressemblait étrangement à la salle commune de Griffondor à Poudlard. Une magnifique table en chêne trônait au milieu et Harry nota qu'elle était un peu grande par rapport à la taille normale du salon. Il comprit alors que celui-ci avait subit un sortilège d'agrandissement, un peu comme les tentes enchantées qu'ils avaient utilisées l'année dernière à la coupe du monde de quidditch. A ce moment Molly entra.
« Harry, mon chéri, j'espère que cela te plaît ? » demanda-t-elle d'une voix douce.
« Oh! madame Weasley, vous n'auriez pas dû », répondit Harry qui sentait les larmes lui monter aux yeux.
« Mais ce n'est rien voyons, enfin Harry, ne pleure pas » Mais Harry, sous le coup de l'émotion, avait pris Molly dans ses bras et avait éclaté en sanglot. Molly le réconforta doucement et le garda dans ses bras jusqu'au moment où il put s'arrêter de pleurer. Elle sécha ses larmes et lui ordonna d'une voix douce de s'asseoir en attendant les autres invités. Entre-temps Ron était descendu à son tour et s'extasiait sur les changements que le salon avait subis. A ce moment- là, Pétunia entra et Harry dut se retenir de ne pas pouffer de rire. En effet sa tante était vêtue d'une robe noir et d'un tablier blanc comme une serveuse. Il se tut et fit tout pour éviter son regard. Elle dressa une petite table pliante près de la cheminée sur laquelle elle plaça un assortiment de boissons et d'amuse-gueule. Elle retourna ensuite vers la cuisine sans dire un mot. Harry et Ron échangèrent un regard et éclatèrent de rire en même temps. Ce fut au tour de Dobby de faire son apparition et de se diriger vers Harry.
« Dobby souhaite un bon anniversaire à Harry Potter, Monsieur. madame Molly a demandé à Harry Potter de ne pas déballer tout de suite son cadeau. Il les déballera tous en même temps lorsque tous ses invités seront là. Mais comme Dobby ne peut se permettre de participer à une assemblée de sorciers, il voulait déjà remettre lui-même son cadeau à Harry Potter ! », et il tendit un paquet parfaitement emballé à Harry. Celui-ci le remercia chaleureusement et mit le paquet sur le côté en attendant le moment de l'ouvrir. Sur cette entrefaite Molly revint et annonça que les invités n'allaient pas tarder à arriver. Et en effet, à peine eut-elle terminée sa phrase que les flammes de la cheminées prirent une teinte verte caractéristique et à la grande surprise de Harry ce ne fut pas un Weasley qui pénétra dans le salon mais bien Hermione.
« Salut Harry, joyeux anniversaire, comment vas-tu ? » elle n'avait même pas terminer de parler qu'elle avait déjà pris Harry dans ses bras pour l'embrasser. « Très bien mais qu'est ce que tu fais ici ? je te croyais encore en Bulgarie. » répondit Harry en rougissant un peu sous l'effet de la surprise. « Molly m'a envoyé un hibou en Bulgarie pour me signaler qu'elle organisait une petite fête pour ton anniversaire et qu'Arthur ferait connecter notre cheminée au réseaux pour l'occasion. Je suis en quelque sorte l'invitée surprise. En fait, je suis rentrée cette après-midi et je n'ai même pas encore pu défaire mes valises. » Hermione salua ensuite Ron qui sembla réagir d'une manière un peu formelle.
« Oh à propos! J'ai été nommée préfète» déclara ensuite Hermione en rougissant
« Nous aussi » répondirent Harry et Ron en c?ur. Hermione eut l'air surprise. Elle allait rajouter quelque chose mais à ce moment quelqu'un d'autre débarqua dans le salon. En fait, on aurait dit une véritable vague rousse. La famille Weasley au grand complet salua Harry et lui souhaita un joyeux anniversaire. Harry remarqua néanmoins l'absence de Percy. Il s'en enquit auprès d'Arthur qui sembla gêné un moment. Il lui répondit finalement que Percy avait été muté et que comme il travaillait maintenant au sein de l'équipe rapproché du Ministre de la magie en personne, il n'avait pu se libérer de son travail ce soir là. Harry fut un peu déçu mais constata qu'en définitive Charlie était bien là. Il s'approcha de lui et remarqua que sa main droite était complètement bandée.
« Tu t'es fait brûler par un dragon Charlie ? » lui demanda-t-il.
« Et oui Harry, comme tu vois. » lui répondit le frère de Ron, « D'ailleurs, tu le connais, c'est le norvégien à crête que vous m'avez fait parvenir il y a quatre ans, Norbert. Je dois avouer qu'il est un peu caractériel pour le moment, j'espère que ça lui passera. » Harry pensa qu'Hagrid serait content d'avoir des nouvelles de Norbert. Il se promit de lui écrire une lettre dès le lendemain. Ce qu'il remarqua ensuite le laissa pantois. Vernon et Dudley, vêtus de smokings impeccables s'étaient avancés dans le salon avec des plateaux et servaient à boire aux invités, tandis que Pétunia qui avait retiré son tablier présentait les amuse-gueule. Il se forma rapidement deux groupes, l'un regroupant les jumeaux, Harry, Ron et Charlie s'entretenait de quidditch tandis que l'autre qui comprenait donc les parents Weasley, Giny, Bill et Hermione discutaient à bâtons rompus. Harry commençait à bien s'amuser quand la cheminée se ralluma. Personne n'eut l'air surpris à part Harry. En regardant les Weasley il comprit qu'on lui avait réservé une petite surprise supplémentaire. Et ce fut le cas.
« Sirius !! », s'écria-t-il en se jetant au cou de son parrain.
« Et attention, tu vas m'étrangler », répondit en riant l'ancien détenu de la forteresse d'Azkaban.
« Mais qu'est ce que tu fais ici, tu ne te caches plus ? », demanda le jeune garçon en relâchant son étreinte. « Est-ce que tu penses vraiment que j'allais rater la première fête d'anniversaire de mon filleul préféré ? Et ne t'inquiète pas trop, pour l'instant j'habite chez Remus. » répondit Sirius en arborant un immense sourire. « On te prépare cette fête depuis que Molly a décidé de rester ici pour s'occuper de toi. C'est pour ça d'ailleurs que personne n'est étonné de ma présence. Arthur a expliqué à toute sa famille ma situation. Merci encore pour tout Arthur », ajouta-t-il en s'adressant à celui-ci.
« De rien Sirius, j'ai d'ailleurs été très heureux d'apprendre votre innocence et que Harry avait dorénavant une personne en plus pour veiller sur lui. »
C'est alors que Harry remarqua une autre personne qu'il n'avait pas remarquée tout de suite. Il était arrivé en même temps que Sirius. C'était son ancien professeur de défense contre les forces du mal de troisième année, Remus Lupin. Celui-ci avait dû renoncer à son poste lorsqu'il avait été rendu publique qu'il était atteint de lycanthropie. Harry et beaucoup d'autres étudiants le regrettaient fort. Mais Harry avait une autre raison de le regretter puisqu'il avait été un des meilleurs amis de son père.
« Professeur Lupin, je suis très heureux de vous revoir. J'espère que vous allez bien. »
« Je vais on ne peut mieux Harry, et je te souhaite un très bon anniversaire. J'aimerais juste que tu m'appelle par mon prénom. Avant d'être un professeur je suis un ancien ami de ton père, donc appelle-moi Remus, je t'en prie. Cela s'adresse aussi aux autres élèves bien sûr. Tout bien pensé », continua-t-il « cette dernière remarque ne s'adresse pas à vous les jumeaux » Il adressa alors un regard sévère aux jumeaux qui semblèrent soudain perdus. Ils essayèrent de se rappeler ce qui leur aurait valu cette remarque mais ne purent rien se rappeler, d'autant plus que le professeur Lupin était l'un des rares qu'ils avaient respecté assez pour ne jamais lui faire de blague. L'air assez gêné Fred s'approcha néanmoins de Remus et lui demanda « Professeur, avons nous fait quelque-chose qui vous aurait fâché ? » A ces mots Remus arbora un léger sourire mais répondit néanmoins répondit d'une voix ferme à Fred « Peut-être bien que oui Fred, je vous expliquerai plus tard pourquoi vous ne pouvez m'appeler par mon prénom. Ah! , et cela vaut également pour mon amis Sirius que vous appellerez pour l'instant Monsieur Black. Bien compris ? » Harry remarqua bien vite que Remus se retenait difficilement de rire et il ne dut pas chercher longtemps pour se faire une idée de ce qui était en train de se passer entre les jumeaux et les anciens amis de son père. Il remarqua également qu'Arthur et ses fils aînés souriaient vaguement et il se dit que quelque chose était en préparation. A ce moment la cheminée entra à nouveaux en action et trois nouvelles personnes firent leurs apparitions. Cette fois-ci Harry fut encore plus étonné de voir pénétrer dans son salon Albus Dumbledore, Minerva McGonagall et Fleur Delacour. Il s'approcha pour les saluer et fut abasourdit de voir le professeur McGonagall lui adresser un grand sourire.
« Joyeux anniversaire Harry, je suis contente de voir que vous allez bien »
« Merci Professeur, je suis d'ailleurs assez surpris de vous voir ici »
« Je vous avouerais que c'est le professeur Dumbledore qui a insisté pour que je l'accompagne. »
Harry se tourna vers le professeur Dumbledore et constata qu'il avait l'air extrêmement fatigué.
« Bon anniversaire Harry, je constate avec plaisir que tes vacances semblent se dérouler à merveille. J'espère que cela t'aidera à te remettre complètement des évènements du mois derniers. »
« Merci Professeur, je pense que ça va, en effet. Mais pourquoi êtes vous là ? » Harry ne pouvait en effet s'imaginer une seul raison valable qui pousserait le directeur de Poudlard à venir assister à l'anniversaire d'un simple étudiant. Fut-il le célèbre Harry Potter.
« Et bien mon cher Harry comme tu as dû t'en rendre compte, je tiens beaucoup à toi et j'ai eu envie de te voir pour une fois ailleurs que dans mon bureau ou à l'infirmerie de l'école. » Tout en parlant un fin sourire s'était dessiné sur les lèvres du vieux mage et le pétillement malicieux tellement caractéristique qu'arboraient généralement ses yeux semblait plus vif encore qu'a l'ordinaire. Harry se tourna ensuite vers son ancienne adversaire.
« Bonjour Fleur. Comment va-tu ?»
« Bonjour Harry, bien merci, bon anniversaire à toi en tout cas.», répondit en souriant la demi vélane « comme tu le vois, on se retrouve plutôt que prévus »
« Tu as trouvé un travail en Angleterre ? » lui demanda Harry. Mais ce fut le professeur Dumbledore qui répondit.
« J'ai entendu que Fleur voulait trouver un travail ici pour perfectionner son anglais. Comme le professeur McGonagall et moi-même risquons d'être surchargé de travail au vu des événements récents, je lui ai proposé de une place d'assistante à Poudlard. Elle s'occupera de toute sorte de tâches administratives. La nouvelle fit plaisir à Harry et il remarqua bien vite que Fleur s'était rapidement rapprochée de Bill et l'avait embrassé sur la joue. Harry regarda un moment la pièce remplie de monde où chacun semblait avoir engagé la conversation. Il remarqua rapidement que Sirius discutait dans un coin avec Molly tout en dardant des regards noir aux Dursley qui le regardaient comme s'ils se demandaient à quelle sauce il allait les dévorer. Harry eut pitié d'eux et s'approcha de son parrain pour détourner son attention des moldus. Il parlèrent un peu de Cho et bientôt Molly annonça que le repas allait être prêt. Harry alla s'asseoir à la place d'honneur avec Ron et Hermione à ses côtés. Molly signala alors à Dobby qu'il pouvait servir. Comme Harry s'y était attendu, le repas était pantagruélique. Ils commencèrent par un potage qui fut rapidement suivit d'une multitude de hors-d'?uvre plus succulents les uns que les autres. Vint ensuite les plats principaux composés de viandes en sauce, de pommes de terre frites et de légumes délicatement apprêtés. Harry remarqua que les Dursley qui étaient assis à l'autre extrémité de la table avait reçut la permission de Molly de manger pour une fois ce qui leurs plaisaient. Même Dudley avait le droit de manger un peu plus que d'habitude. Le repas se déroula dans une ambiance très agréable et se termina sous félicitation adressée à Molly. Finalement, après avoir débarrassé la table, Dobby fit apparaître le gâteau. Il était énorme, comprenait trois étage et était surmonté d'une petite figurine qui, juchée sur un balais, poursuivait un minuscule vif d'or. A ce moment Dumbledore se leva et prit la parole.
« Harry », commença-t-il en regardant le jeune homme « je pense que le moment est venu de souffler les bougie de ton gâteau. N'oublie surtout pas de faire un v?ux. Mais j'espère que tu accepteras avant cela de prononcer quelques mots »
A ces mots Harry rougit jusqu'à la racine de ses cheveux et se leva comme à regret.
« Bon et bien », déclara-t-il en semblant chercher ses mots « Je n'ai pas trop l'habitude de devoir prononcer un discours alors je serai bref » Ce fut le moment ou Fred décida de se rappeler à l'attention général.
« Bravo, vraiment bravo Harry, un magnifique discours, si un jour tu te présente aux élections tu pourra compter sur ma voix. » tout le monde commença à rire, y compris le professeur McGonagall et Molly qui pourtant n'avaient pas l'habitude de sourire beaucoup aux incartades des jumeaux. Harry, pour sa part, fut reconnaissant à Fred d'avoir détendu l'atmosphère. Il détestait être le centre de l'attention lorsqu'il se trouvait quelque part.
« Bon », reprit-il « je tiendrai à vous remercier tous pour votre présence et particulièrement Madame Weasley pour s'être si gentiment occupée de moi pendant ce mois de juillet ainsi que d'avoir préparé cette petite fête. Maintenant attaquons ce magnifique gâteau. Il ferma alors les yeux et souhaita que tout ce passe bien avec Cho lorsqu'il la verrait. Il gonfla alors ses poumons et souffla de toutes ses forces sur les bougies. Elles s'éteignirent toutes d'un coup et toutes les personnes présentes applaudirent à tout rompre. Il eut beaucoup moins facile par contre pour arriver à découper des parts égales. Gracieusement, Arthur se proposa pour le remplacer et bientôt tout le monde dévorait sa part en complimentant Molly qui cette fois avoua que le gâteau était l'?uvre de Dobby. On l'appela et en entendant les félicitation ses yeux faillirent jaillir de leurs orbites d'étonnement.
Ce fut alors au tour de Sirius de prendre la parole.
« Bon, Harry, je pense qu'il est temps maintenant d'ouvrir tes cadeaux » déclara-t-il d'une voix impatiente. En effet, Harry s'aperçut qu'un certain nombre de paquet avait rejoint celui que Dobby lui avait donné précédemment. Il en choisit un au hasard et le déballa avec précautions. Avec un peu de surprise Harry s'aperçut qu'il s'agissait d'un livre intitulé « Attrapeur, histoire, technique, stratégie et tactique par Stanislas Krum, attrapeur de l'équipe de Bulgarie. » Il l'ouvrit et s'aperçut qu'il lui était dédicacé.
A Harry Potter
Un valeureux attrapeur que j'espère avoir l'honneur d'affronter un jour.
Viktor Krum
Harry fut très touché par ce cadeau, surtout qu'il venait d'un des plus fameux attrapeur de tout les temps. Hermione qui s'était approché de lui, lui expliqua.
« C'est le grand-père de Viktor qui a écrit ce livre il y a plus de vingt ans. C'est une première édition et il a tenu à t'en faire cadeau. »
A ce moment là les flammes de la cheminées se mirent à ronfler de nouveaux. Si la plus part des invités eurent l'air un peu surpris, Ron, sa mère et Sirius ne le semblèrent pas le moins du monde, ils semblaient même particulièrement ravis. Et si Harry pensait avoir eu son content de surprise aujourd'hui il se trompait. La personne qui apparut devant la cheminée n'était autre que Cho Chang. Harry en fut tellement médusé qu'il pensa un moment que ses jambes avait été transformé en coton. Avant qu'il n'ai pu reprendre son souffle, Cho s'était avancé vers lui et avait rapidement déposé un baiser sur la joue.
« Joyeux anniversaire Harry », déclara-t-elle d'une voix douce « J'espère que tout va bien pour toi »
Harry, qui subitement ne savait plus sur quelle planète il se trouvait, articula péniblement en espérant ne pas avoir l'air trop ridicule.
« Bonjour Cho. Heu ! Qu'est ce que tu fais là ? »
« En fait c'est ton ami Ron qui m'a invité pour te faire la surprise. Il avait remarqué que nous correspondions et il m'a envoyé un hiboux en m'expliquant qu'il y aurait une petite fête pour ton anniversaire. Je ne pouvais pas être présente pour le repas mais j'avais dis à Ron que je passerais un peu plus tard. »
« Eh bien! Je suis très content que tu ais pu venir. » répondit Harry qui reprenait peu à peu contenance.
« Moi aussi » répondit la jolie serdaigle « je t'ai apporté un petit cadeau, j'espère qu'il te fera plaisir »
Elle lui tendit un petit paquet qu'il prit. Il le déballa et regarda le présent avec surprise. C'était une petite pierre couleur d'émeraude montée en pendentif. Elle avait exactement la même couleur que ses yeux. Mais Cho avait reprit la parole.
« Ca ne vaut pas grand chose tu sais, mais je la trouvais jolie, et elle ressemblait tellement à tes yeux ! »
« Merci » répondit le jeune griffondor « Elle me plait vraiment beaucoup » Et il passa la chaîne autour de son cou.
« Bon », interrompirent d'un air narquois les jumeaux « si tu déballais le reste de tes cadeaux » Harry rougit brusquement et Cho qui n'avait pas remarqué qu'il y avait tant de monde se dirigea vers la table pour saluer les invitées et se présenter à ceux qui ne la connaissaient pas. Elle eut un mouvement de recul en reconnaissant Sirius mais le professeur Dumbledore la rassura bien vite et lui expliqua ce qu'il en était. Elle prit un verre d'eau que Molly lui avait tendu et l'avala d'un trait. Elle était un peu pale mais elle reprit des couleurs lorsqu'elle s'aperçut que le professeur Lupin qu'elle avait beaucoup apprécié deux ans auparavant semblait s'entendre très bien avec Sirius. Pendant ce temps, Harry avait lancé à Ron un regard mi-furieux mi-reconnaissant mais celui-ci faisait semblant de regarder en l'air. Peu après Harry reprit le déballage de ses cadeaux. Dobby lui avait offert une véritable collection de chaussettes dépareillée, les jumeaux un carton complet de leurs nouvelles créations; Ron un assortiments de friandises « normale » ainsi qu'un poster représentant la final de la dernière coupe du monde de quidditch, et Hermione sans surprise lui avait offert un livre, « Les BUSE, comment s'y préparer au mieux, par M. McGonagall. » Harry en regardant le nom de l'auteur fut un peu surpris de voir le nom de son professeur de métamorphose et se tourna vers elle.
« Vous écrivez aussi des livres professeur ? »
« Oui Harry », répondit la directrice-adjointe de Poudlard en esquissant un sourire « ce livre fait d'ailleurs partie de la liste des livres requis pour cette année »
Harry remercia Hermione et continua à ouvrir ses cadeaux. Son parrain, pour sa part, lui avait acheté une montre magique pour remplacer celle qui avait cessé de fonctionner lors de la deuxième tâche. Il remarqua rapidement que cette montre avait la possibilité, en plus de lui donner l'heure, de lui indiquer toutes sortes de renseignements comme l'adresse d'un restaurant ou de n'importe quel lieux magique, le chemin pour rentrer chez lui s'il était égaré, elle pouvait encore lui servire pour noter ses devoirs, les horaires de ses cours et pleins d'autres choses très pratiques. Il remercia ardemment son parrain qui lui répondit qu'ainsi il n'aurait ainsi plus aucune excuse s'il se faisait prendre la nuit par Rusard, le concierge de l'école. Le professeur McGonagall sembla un moment outré par cette remarque mais Harry qui avait déjà remarqué que son professeur ne semblait pas insensible au charme de Sirius et nota avec stupéfaction qu'elle s'abstint du moindre commentaire. Harry dirigea son attention sur le cadeau suivant et découvrit bientôt qu'il s'agissait d'un livre qui lui avait été offert cette fois par Remus Lupin. Son titre était écrit en lettre d'or sur la couverture, « Comment exploiter votre potentiel, un guide pratique à l'attention des sorciers surdoué. » Harry en resta un moment interdit et demanda à l'ancien ami de son père pourquoi il avait choisi ce livre.
« Je pensais pourtant que tu l'aurais compris Harry. Comme je te l'ai dit il y a deux ans, il n'est pas communs qu'un sorcier de treize ans arrive à produire un patronus parfaitement fonctionnel. Tu es extraordinairement doué et je pense qu'un peu d'entraînement ne pourrait se révéler que bénéfique. Harry rougit sous le compliment et prestement ouvrit le cadeaux suivant, celui du reste de la famille Weasley. Ceux-ci lui avaient offert une série d'amulettes de protections contre les mauvais sorts qu'ils avaient emplit d'un peu de leurs propres pouvoirs. Il les remercia vivement et les embrassa à tour de rôles. Quand vint le tour de Giny elle réussit à garder contenance et pour une fois on peut dire qu'elle ne devint pas franchement rouge écrevisse. Il ne restait plus que deux cadeaux. Le premiers offerts par les professeurs et Fleur consistait en un ensemble de cahier et de protèges-documents en cuirs au couleurs de Griffondor. Harry remercia les remercia chaleureusement pour ce magnifique cadeaux et dirigea son attention sur le dernier paquet. Ou plutôt sur la dernière enveloppe. Il l'ouvrit un peu curieux et à son étonnement Harry découvrit un chèque à son nom tiré sur le compte de son oncle. Et si le montant n'était pas astronomique, il était tout de même plus que conséquent. Il jeta un coup d'?il surpris à son oncle qui le regarda embarrassé.
« Voilà, Madame Weasley » commença-t-il en jetant de petit coups d'?il à Molly « Madame Weasley m'a convaincu que tu avais besoin de nouveaux vêtements et de toutes sortes de choses pour aller à l'école. Considère que ce chèque couvrent, disons, comment dire, les années où, nous n'avons pas, dirons-nous, pas vraiment fait tout ce que nous aurions dû pour toi. » A ces mots son visage était devenu rouge mais cette fois de honte. Il faut dire que les regards que lui dardaient les sorciers présent n'avait rien d'amicaux. Malgré qu'Harry se sentit un peu gênés pour lui il se contenta de lui répondre un simple.
« Merci, oncle Vernon » Après tout c'était la première fois qu'il recevait de leur part autre chose qu'une vieille chaussette, il n'allait quand même pas se mettre à genoux.
« Bon, maintenant est venus le temps de passer aux choses sérieuse. » Tout le monde se retourna vers Sirius qui venait de faire cette proclamation.
« Remus mon amis, je pense que nous avons ici certaines personnes qui doivent apprendre le respects qu'ils doivent à leurs aînés »
« Je suis entièrement d'accord avec toi mon cher Sirius. Fred et George je veux maintenant que vous alliez vous agenouiller devant la cheminée en regardant vers nous. » Les jumeaux eurent l'air un peu abasourdit par cet ordre totalement inattendu et regardèrent vers leur père l'air un peu perdu. Mais Arthur leur fit signe d'obéir en souriant. L'air penaud ils se dirigèrent vers la cheminées. Ils s'agenouillèrent et Remus qui s'était aussi approché de la cheminées en compagnie de Sirius reprit la parole d'une voie qui semblaient furieuse.
« Fred et George Weasley, avez-vous passé l'ensemble de vos années d'études à Poudlard à essayer de contourner chaque règlement de cette école ? »
« Heu ! »
« Je n'ai pas besoin de heu, monsieur Weasley mais d'un oui ou d'un non, et je vous prie de dire la vérité. »
Malgré la présence du directeur et de la directrice-adjointe, la fermeté de la voix de Remus incita les jumeaux à la méfiance et ce fut d'une seule voix qu'il répondirent
« Oui, Professeur »
« Fred et George Weasley », continua cette fois Sirius « avez-vous fait tout votre possible pour organiser un maximum de farces ainsi que pour répandre le chaos au sein de la dite-école de Poudlard »
« Oui, Monsieur Black »
« Fred et George Weasley », reprit Remus « avez-vous essayé de marcher sur les traces d'anciens élèves de Poudlard qui s'appelèrent eux-même les maraudeurs ? »
« Oui professeur. » répondirent une nouvelle fois les jumeaux qui semblèrent soudain très mal à l'aise. Mais Sirius continuait l'interrogatoire.
« Fred et George Weasley, avez-vous donné à Harry Potter ici présent la carte du maraudeur afin de l'aider à également violer les règlements de Poudlard ? »
Cette fois-ci les jumeaux semblèrent presque pris de panique. Il pensaient que le parrain de Harry allait leurs reprocher d'avoir mis son filleul en danger. Il répondirent que oui d'une voix faible. A ce moment Remus et Sirius les regardèrent l'?il sévère et se mirent à parler entre eux à voix basse. Quand ils eurent finit, ils sortirent leurs baguettes et reprirent la parole en c?ur.
« Fred et George Weasley, Nous Lunard et Patmol, nous vous conférons le titre d'apprenti maraudeur. »
Ils murmurèrent chacun une incantation et les jumeaux se retrouvèrent avec les cheveux vert, un nez de cochon, un coup de girafe, une fourrure bleu ciel et une longue queue ressemblant à celle d'un kangourou. Toutes les personnes présentes explosèrent de rire sous l'effet de surprise. Les jumeaux qui avait eu besoin d'un moment pour réaliser ce qui leur arrivait regardait maintenant Sirius et Remus qui les toisaient en affichant une morgue supérieur. Au bout d'un moment Harry qui en avait encore les larmes aux yeux intervint demanda à son parrain d'expliquer aux jumeaux l'histoire des maraudeurs. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et entama son récit sous leurs yeux ahuris des jumeaux qui ne réalisait pas encore bien qu'ils étaient en présence des authentiques Maraudeurs. Enfin ce qu'il en restait. Harry qui avait commencé à écouter son parrain également, croisa soudain le regard de Cho et y lut une vague implorations. Ils se rappela sa promesse et se dit que puisqu'il en avait l'occasion il n'avait qu'à en finir tout de suite. Il prévint tout le monde qu'il s'absentait un moment et invita Cho à venir avec lui. Il allait suivre Cho qui avait déjà pris la direction du jardin quand il se dit que deux autres personnes voudraient peut être savoir aussi ce qu'il s'était passé en ce soir fatal du 24 juin. Il interpella Ron et Hermione et leur indiqua de le suivre aussi.
Lorsqu'il arrivèrent dans le jardin, il y eut un vague moment où personne ne sut quoi dire. Il s'assirent par terre en se regardant. La tension était lourde. Mais Harry prit une grande respiration et prit la parole.
« Voilà », commença-t-il « Je vais vous raconter les évènements qui sont arrivé pendant la troisième tâche. Je vous demande de ne pas m'interrompre, ce n'est vraiment pas facile pour moi. »
Harry entama son récit et au fil de celui-ci ressentit à nouveaux les douleurs et les émotions qu'il avait ressentit ce soir là. La morsure de l'araignée, la discussion avec Cédric, le portoloin, l'assassinat de Cédric par Queudver, la résurrection de Voldemort, le retour des mangemorts, le sortilège Doloris, la connexion des baguettes, les échos de Cédric et de ses parents, le retour vers Poudlard et comment Barty Croupton avait encore une dernière fois essayer de le tuer avant l'intervention de justesse de Dumbledore.
Lorsque Harry eut terminé son récit, il était en larme. Et il n'était pas le seul. Cho n'essayait même pas de retenir ses sanglots et sur les joues d'Hermione de grosse larmes coulait lentement. Ron quant à lui ne pleurait pas mais serrait les poing. On sentait qu'il était plus tendu que la corde d'un arc prêt à décocher une flèche. Ce fut Cho qui parla la première.
« Harry », dit-elle d'une voix étranglée « tu as fais preuve d'une telle noblesse d'âme et d'un courage tel que je ne vois pas quoi dire d'autres. Merci pour avoir ramené le corps de Cédric. Je t'en serai éternellement reconnaissante. » Elle lui adressa un sourire plein de douceur et il sentit son c?ur s'apaiser lentement. Il fut un peu surpris par contre lorsque Hermione s'approcha et se lova doucement contre lui. Elle l'embrassa sur la joue et lui dit qu'il pourrait toujours compter sur elle. Ron ne dit rien mais le regard qu'il jeta à Harry était suffisamment clair, il serait là pour lui aussi. Ils restèrent un long moment sans rien dire. Enfin ils se levèrent et rejoignirent les autres invités au salon. Les conversations allait bon train, Fred et George qui avaient retrouvé une apparence normale discutaient avec Giny, Sirius et Remus, les professeurs discutaient avec Arthur, Molly et Charlie, Bill et Fleur quant à eux discutaient les yeux dans les yeux et on entendait Dobby houspiller les Dursley dans la cuisine. Petit à petit l'heure arriva où les invités durent se décider à partir. Il était convenu que Molly et Ron retourneraient au Terrier deux jours plus tard en emmenant Harry. Celui-ci en profita pour donner rendez-vous a Cho sur le chemin de traverse pour faire ensemble leurs achats pour la rentrée. Il fut convenu également qu'Hermione viendrait finir les vacances au Terrier à partir de la même date. Les Weasley et Cho partirent par la cheminée et furent bientôt suivi par Sirius et Remus qui, semble-t-il, avaient beaucoup à accomplir le lendemain. Ne restait plus que les Professeurs et Fleur. Celle-ci prit congé également et fut rapidement suivie par le professeur McGonagall. Quant au professeur Dumbledore il semblait qu'il avait encore quelque chose à dire au trio.
« Mes enfants, vous savez déjà que vous avez été fait préfet tous les trois. Je sais qu'il ne s'agit pas de quelque chose de courant et je pense que je vous dois une explication à ce sujet. Mais pas pour l'instant, il est trop tard. J'aimerais que vous me rejoigniez dans mon bureau le premier septembre après la fête de début d'année. Vous guiderez les premières années jusque dans leurs dortoirs et vous viendrez ensuite. Le mot de passe sera, voyons voir, chocogrenouille, vous vous souviendrez ? J'en profiterai pour vous expliquer bien d'autres choses. » Le trio se regarda un moment et ils firent signe qu'ils avaient compris. Harry par ailleurs avait autre chose à demander au directeur de son école.
« Professeur, excusez-moi, avez-vous des nouvelles d'Hagrid. C'est bizarre mais il ne m'a pas encore écrit pour mon anniversaire et ce n'est pas son habitude, Est-ce qu'il va bien ? » Harry ne voulait pas avoir l'air indiscret mais il se doutait qu'Hagrid avait été envoyé en mission et il pensait qu'il s'agissait de quelque chose qui avait à voir avec les géants.
« Je ne sais pas Harry, j'ai demandé à Hagrid de faire quelque chose pour moi cet été et je n'ai toujours pas eu de nouvelle non plus. Mais il me semble qu'il est encore un peu tôt pour en avoir. Normalement nous devrions en avoir dans quelques semaines. Sur ce, je vous laisse, à mon age, on n'aime pas trop aller se coucher tard » Il leur adressa un clin d'?il et se dirigea vers la cheminées ou il disparut dans une gerbe de flamme. Il ne restait plus qu'Hermione. Après avoir embrassé Harry, Molly et même Ron elle disparut à son tour dans la cheminée dans une vague de flammes vertes. Molly ordonna alors à Harry et Ron de monter se coucher pendant qu'elle-même terminait de tout ranger avec les Dursley et Dobby.
En se mettant au lit ce soir là Harry était tellement content qu'il en aurait presque oublié la menace que Voldemort faisait planer sur le monde de la magie.
Chapitre 3 Un anniversaire pas comme les autres
Petit à petit les jours passèrent et Molly desserra le carcan autour des Dursley. Ceux-ci avaient été terriblement secoués par ce qui leur étaient arrivés ce dimanche là et ils arboraient maintenant à tout instant une mine de chien battu. Il commencèrent à faire preuve d'amabilité envers Harry et Ron tout en s'adressant avec respect à la mère de celui-ci. Satisfaite de leur comportement Molly commença à les laisser un peu tranquilles tout en les gardant à l'?il. Elle ne leur faisait toujours pas confiance et ne voulait pas s'exposer au risque d'une revanche sournoise de leur part. On arriva lentement à la mi-juillet et Harry reçut un hibou d'Hermione. Celle- ci avait été immédiatement mise au courant des évènements de Privet Drive, cela ayant d'ailleurs été la première mission d'Hedwige après avoir été libérée de sa prison du placard sous l'escalier. Lorsque le hibou entra, les Dursley n'y firent même plus attention. Harry déchira rapidement l'enveloppe et se mit à lire
Chers Harry et Ron
J'espère que tout continue à se passer sans histoire pour vous. Voilà, Viktor m'a écrit pour confirmer son invitation, mes parents n'ayant jamais eu l'occasion de se rendre dans ce pays, il a été décidé que nous irions tous les trois en Bulgarie. Ainsi nous partons demain et serons de retours fin juillet. Je suis sûre que je pourrai apprendre toutes sortes de choses qui se révéleront utile dans l'optique des BUSE que nous serons amenés à passer en fin d'année. D'ailleurs, je trouve que vous devriez profiter du temps que vous avez pour réviser. Après tout, plus nous en saurons, plus nous serons prêts lorsque vous savez-qui fera sa réapparition. Ron, remets mes amitiés à ta mère pour moi et n'incite pas Harry à commettre toutes sortes de bêtises.
Amitiés,
Hermione
« Non mais, t'a lu ça ? » s'écria Ron lorsqu'il eut lu la lettre à son tour « Révisez, ne faites pas de bêtises, elle se prend pour un préfet ou quoi ? Et en plus Madame va passer deux semaine en Bulgarie avec son Vicky ! Si ça se trouve quand elle reviendra, on devra l'appeler Madame Viktor Krum. »
« Ron, excuse-moi, mais tu crois pas que t'en fais trop ? » déclara Harry « c'est pas un voyage de noce et je te ferai remarquer que ses parents l'accompagnent. Ensuite je pensais que tu avais compris que Viktor n'était pas un mangemort. Et pour les conseils, je te rappelle qu'Hermione n'a jamais cessé de nous rappeler qu'il y avait autre chose dans la vie que le quidditch et la menace de Voldemort. Même si les BUSE ne sont que dans un an, tu peux être sûre qu'Hermione commencera à nous bassiner les oreilles avec ça dès la rentrée. Et je ne dois pas te rappeler le nombre de fois où ses connaissances nous ont sauvé la mise. »
Ron n'ajouta rien mais Harry n'en sut quoi penser. Mais bientôt une autre lettre vint distraire son attention et celle-là le secoua beaucoup plus. C'était une lettre de Cho Chang. Elle arriva le même jour plus tard dans la soirée et Harry s'isola dans le jardin pour la lire. Cho, la jolie serdaigle, Cho qui occupait ses pensées depuis sa troisième année, Cho, dont la seul présence lui envoyait des décharges électriques dans l'estomac, Cho qui l'année dernière avait entamé une relation sentimentale avec Cédric Diggory. Cho dont le petit ami était mort au côté de Harry. Il alla s'asseoir sur une pierre et contempla l'enveloppe les yeux dans le vague. C'était la première fois qu'elle lui écrivait. Un an auparavant, l aurait sauté de joie à l'idée de lire cette lettre. Mais maintenant ? Pourquoi lui écrivait-elle ? Pour le blâmer de la mort de Cédric ? Pour lui cracher sa haine et son mépris à la figure. Ou bien pour tout autre chose ? Un moment Harry considéra la possibilité de brûler la lettre sans la lire. Il avait trop peur de ce qu'il y avait à l'intérieur. Il était encore plus terrifié que le jour ou il l'avait invitée à l'accompagner au bal de Noël. Elle lui avait répondu qu'elle allait avec Cédric. Il en avait des crampes d'estomac. Ses mains tremblaient et il ne savait quoi faire. Finalement il s'apaisa et respira profondément. « Après tout je suis un Griffondor, rien ne me fait peur » se dit-il pour se donner du courage. Et il déchira l'enveloppe.
Mon cher Harry,
Il m'en coûte beaucoup de t'écrire, surtout que nous ne nous sommes quasiment jamais parlés auparavant, ne sachant pas l'état dans lequel tu te trouves actuellement et j'ai peur que ma lettre ne te choque un peu, Je prie du fond du c?ur que ce ne soit pas le cas. Depuis la mort de Cédric, je me pose un tas de questions comme tu peux l'imaginer. Mais surtout, je retourne continuellement dans ma tête les paroles que le Professeur Dumbledore a prononcées lors du dernier repas. Comme il l'a dit nous devons nous serrer les coudes devant les épreuves qui nous menacent. Harry, je ne sais pourquoi ton destin semble tellement lié à celui de Voldemort et cela m'effraie quelque peu mais sache que tu as toute ma confiance, comme tu avais celle de Cédric. Après la deuxième tâche, il m'avait avoué à quel point il regrettait de ne pas avoir eu ton courage et de n'être pas resté pour aider les autres. Il le regrettait non pas parce que cela l'aurait aidé dans le tournoi mais simplement parce qu'il trouvait qu'il n'avait pas fait son devoir comme il l'aurait du. Cédric te ressemblait Harry. Vous aviez en commun la même noblesse du c?ur. Je suis certaine que tu continueras à nous protéger comme tu l'as déjà fait. Comment ne pas faire confiance à quelqu'un qui, à l'age de douze ans, a affronté un basilic pour protéger ses condisciples ? Voilà, je tiens à te dire que si toi ou tes amis aviez besoin de quoique ce soit, je serai là. J'ai fait mon choix, le seul digne de Cédric, j'ai fait le choix du bien envers et contre tout, ce serait une insulte à sa mémoire que de choisir le chemin de la facilité.
Je n'aurais qu'une faveur à te demander et je ne te demanderai d'y penser que si seulement tu t'en sens la force. J'aimerais beaucoup savoir ce qui s'est passé le jours de la mort de Cédric. Je l'aimais beaucoup comme tu le sais et je pense que j'ai besoin de savoir pour pouvoir faire mon deuil. Bien sûr, si tu ne t'en sentais pas capable je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler. Je me doute que tu as du connaître l'enfer ce jour- là.
Alors voilà, en espérant que tu ailles bien, je te souhaite les meilleurs vacances possibles.
Amitiés,
Cho
Lorsque Harry plus tard repenserait à cette lettre, il saurait que c'était ce jour-là qu'il avait réellement compris ce que le Professeur Dumbledore lui avait dit à propos de Voldemort. Ce n'était pas sa faute à lui Harry mais bien celle de celui qui s'était un jours appelé Tom Jedusor. Dans sa lettre Cho montrait bien qu'elle n'avait même jamais envisagé un seul instant la possibilité qu'il puisse être coupable de la mort de Cédric. Et cela le libéra d'une façon qu'il n'aurait pu même jamais espérer. Il ne comprenait pas non plus pourquoi son destin semblait si lié à celui du mage noir mais il décida que cela n'avait plus aucune espèce d'importance. Qu'il soit fourchelangue, qu'il lui ressemble physiquement, qu'il possède le même c?ur de baguette, que le choipeaux aie voulu l'envoyer à serpentard ne changeait rien au fait que c'était lui qui décidait de ce qu'il ferait de sa vie. Par son c?ur et par son choix, il était un vrai griffondor, point à la ligne.. Et ce fut l'esprit un peu plus léger qu'il put répondre à Cho.
Ma chère Cho
Je ne saurais te dire à quel point ta lettre m'a soulagé. Cela me touche énormément que tu puisses me comparer à Cédric. De plus ta lettre m'a aidé à me rendre compte de beaucoup de choses dont je préfère ne pas parler pour l'instant. Je suis touché de la confiance que tu me portes, et sache que je ferai tout pour ne jamais la décevoir. Concernant les événements liés au décès de Cédric, je pense être prêt à t'en faire part, mais pas par écrit. Dès que nous aurons l'occasion de nous voir, sache que je te raconterai. Je pense que j'aurais trop de difficulté à revivre tout cela en devant l'écrire. Pour te rassurer, sache que mes vacances se déroulent plutôt bien en tenant compte des circonstances actuelles.
En espérant avoir encore de tes nouvelles, je souhaite que tes vacances se déroulent aussi bien que les miennes.
Amitiés,
Harry
Au cours des jours suivants, une correspondances régulière s'établit entre Harry et Cho. Ils passèrent tacitement les événements de la troisième tâche sous silence et s'entretinrent de quidditch et de toute sorte de sujets futiles. Mais les sentiment que Harry lui portait ne lui facilitaient pas la vie. Pour la première fois, il découvrait la vraie Cho et il s'apercevait qu'elle lui plaisait encore plus. Elle était intelligente, gentille et pleine d'humour. Elle avait d'ailleurs particulièrement apprécié le traitement que les moldus avaient subi. Il essaya d'adopter un comportement neutre, ne voulant pas risquer de paraître insensible s'il montrait trop d'intérêt envers elle. Mais lentement leur relation s'approfondissait et Harry dut s'avouer qu'il n'aimait pas trop la tournure que prenaient les évènements. Il se sentait perdu. Que pouvait-il bien faire ? Il sentait ses sentiments envers elle grandir, mais il avait peur que toute maladresse n'amène la fin de leur amitié naissante. Elle avait été la petite amie de Cédric et Harry avait le sentiment de commettre un sacrilège en pensant à elle d'une manière autre qu'amicale. Il se débattait dans ses pensées lorsqu'il eut une inspiration soudaine.
« Sirius !! » s'exclama-t-il, « Sirius saura sûrement me conseiller, après tout, à quoi servent les parrains s'ils n'ont pas la réponse dans ce genre de situations ! » se dit-il en souriant. Et il se mit à écrire une lettre ou il expliqua ses tourments et expliqua aussi un peu à son parrain quelques traitements mémorables que Molly avait infligés aux moldus. Sirius, il le savait, avait déjà été mis au courant de la situation par Arthur Weasley mais Harry voulait avoir lui-même le plaisir de lui décrire la situation. Il lui demanda ensuite de ses nouvelles et s'il avait des éléments neuf, sur Voldemort ou en vue de prouver son innocence. Il tendit la lettre à Hedwige et celle-ci s'envola par la fenêtre. Harry fut très surpris lorsqu'il s'aperçut le lendemain matin que sa chouette était déjà de retour. Il se rua sur l'enveloppe et l'ouvrit sans tarder.
Mon cher Harry
Je suis très content de savoir que tu vas bien et que tu préfère un peu penser aux filles plutôt qu'à te morfondre. Concernant ton amie Cho, je conçois bien ce que ta situation a de difficile et ne peut que te conseiller la patience. Sois avant tout un ami pour elle et sois présent à tout instant. Le temps seul, malheureusement, pourra t'indiquer ce que tu peux espérer. Le temps et ton c?ur. Concernant Voldemort, je dirais presque que c'est le black-out total. J'en viendrais presque à penser qu'il a trop peur de montrer sa vilaine tête. Enfin, s'il se prépare dans l'ombre il n'est pas le seul. Dumbledore travaille sans relâche pour compenser l'incompétence de Fudge. J'espère qu'on pourra l'arrêter avant qu'il ait eu le temps de commettre trop de ravages. Mais toi ne pense pas trop à ça (je ne me fais pas d'illusions, je sais que tu y penses beaucoup) amuse- toi, profite au mieux de tes vacances et à bientôt.
Sirius
PS : On se verra peut être avant la fin des vacances si tout se passe bien.
Cette lettre mit Harry en joie pour toute la journée. Il verrait peut être bientôt son parrain. Concernant Cho il décida de suivre les conseils de Sirius et décida de laisser faire le temps.
Les jours filèrent et entre les parties de jeux vidéos et la télévision, Harry fut étonné de voir qu'ils approchaient tout doucement de la fin du mois. Encore quelques jours et ce serait son anniversaire. Molly lui avait dit que tout le reste de la famille viendrait excepté peut être Charlie qui avait dû retourner d'urgence s'occuper d'un dragon difficile en Roumanie et qu'il ne serait peut être pas de retour à temps. Mais Harry ne fut pas trop déçu, de toute façon ce serait la première fois qu'il aurait droit à un vrais repas d'anniversaire et, d'après Ron, ceux de sa mère étaient quelque chose à ne pas rater.
La veille de l'anniversaire d'Harry, deux hiboux apparurent au petit déjeuner et laissèrent tomber une enveloppe dans les assiettes d'Harry et de Ron. Elles portaient les armoiries de Poudlard.
« Oh non! », fit Ron, « voilà les mauvaises nouvelles qui arrivent. Tu vois Harry, on s'amuse bien, on rigole et y a un truc qui tombe du ciel pour nous rappeler sournoisement l'existence de cette chose qui s'appelle l'école. » Harry dut convenir que pour une fois la joie de recevoir sa lettre n'était pas aussi forte que les autres années. D'habitude Poudlard était le seul point à l'horizon capable de le faire tenir le coup pendant l'été mais cette année étant ce qu'elle était, il devait bien s'avouer qu'il regretterait la présence quotidienne et rassurante de madame Weasley. Il s'arracha à ses pensées et déchira son enveloppe. Elle lui semblait d'ailleurs bien plus lourde que d'habitudes.
Collège Poudlard, Ecole de Sorcellerie
Directeur : Albus Dumbledore Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Monsieur Potter
Vous voudrez bien prendre note que la nouvelle année scolaire commencera le premier septembre. Le Poudlard Express partira de la gare de King's Cross, quai n° 9 ¾ à onze heures précises. Veuillez noter également que vous avez été élevé à la dignité de préfet de Griffondor et qu'à ce titre, une place vous est réservée dans le compartiment de tête. Le préfet et la préfète en chef y tiendront une réunion à onze heures trente très précises afin de vous expliquer vos nouveaux droits et devoirs.
Vous trouverez en annexe la listes des nouveaux livres requis pour cette année ainsi que votre badge de préfet.
Avec mes meilleurs sentiments M. MacGonagall, Directrice-Adjointe.
Avant même que Harry ait put dire un mot Ron avait poussé un cri suraigu et bondit de sa chaise
« JE SUIS PREFET, JE SUIS PREFET, YEAAAAAHHHHH. »
« Oh! mon chéri », s'était immédiatement écrié sa mère « Je suis fière de toi. Le troisième préfet dans la famille » A ces mots Harry remarqua que Ron s'était légèrement renfrogné. C'était sa malédiction, quoi qu'il fasse un de ces frères l'avait fait avant lui. Mais Ron s'était déjà tourné vers lui.
« Sorry Harry, j'aurais d'ailleurs plutôt pensé que ce serait toi qui serais fait préfet. »
« Heu! tu n'as pas à être désolé parce que, aussi étrange que ça puisse paraître, je le suis aussi »
« Hein ? Mais normalement il n'y qu'un seul préfet et une seule préfète par maison. N'est ce pas Maman ? »
« Normalement oui mais je suppose qu'Albus doit avoir ses raisons. C'est toujours lui en définitive qui désigne les préfets, en se basant sur les recommandations des professeurs et des directeurs de maisons. Enfin, vous n'aurez qu'à lui demander à la rentrée. »
Le reste de la journée se passa sans autres surprises, mais Harry et Ron ne pouvait s'empêcher d'échafauder toute une série de complot pour être en mesure de pouvoir retirer un maximum de points aux serpentards
« J'espère juste que Malefoy n'a pas été fait préfet aussi. Parce que sinon, entre lui et Rogue, je pense que Griffondor est bon pour être la première maison de Poudlard à obtenir un total de point négatif en fin d'année. » déclara Ron. Harry ne put qu'acquiescer et répondit « J'espère aussi, parce que sinon j'ai bien peur que Poudlard ne survive pas à cet année » Mais leur conversation repartit vers la journée du lendemain et ses préparatifs. Molly avait obligé Vernon à prendre un jour de congé pour donner un coup de main. Toute la préparation du repas se faisait d'ailleurs sans aucune magie et Harry se demandait pour la centième fois ce qu'il y aurait au menu. Il était brûlant de curiosité au point qu'à un moment où il était dans la cuisine occupé à questionner pour la centième fois Dobby qui refusait de répondre, Molly fit alors semblant de s'énerver sur lui et lui interdit de s'approcher encore de la cuisine jusqu'au lendemain soir. Lui ainsi que Ron devraient manger dans le salon jusqu'au lendemain et ne pourraient plus poser la moindre question. Harry passa une des plus ennuyeuses soirée de sa vie. Malgré un bon film à la télévision, son esprit vagabondait vers la soirée du lendemain. Il n'avait jamais eu un anniversaire digne de ce nom et l'idée d'avoir de bons amis autour de lui en ce jour spécial lui procurait une sensation de bien-être sans pareil. La soirée continua à s'étirer et lorsqu'il alla se coucher, il ne trouva pas le sommeil. Il se retournait sans arrêt dans son lit et vit à son réveille- matin que minuit approchait. Harry se sentit bien a cette idée. Depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne, il avait toujours été seul au moment de passer minuit en ce jour-là de l'année. Et pour une fois ce ne serait pas le cas. Son meilleur ami était à ses côtés. Et le réveil marqua douze heures.
Lorsque Harry se réveilla le lendemain matin il fut surpris de voir que Ron s'était déjà levé. Il prit sa douche et descendit dans le salon où il trouva celui-ci occupé à prendre son petit déjeuner.
« Joyeux anniversaire Harry » déclara-t-il aussitôt. « Merci Ron, ça fait bizarre, c'est la première fois qu'on me souhaite ça en me levant. A part Hagrid il y a 4 ans, c'est la première fois qu'on me le souhaite autrement que sur une lettre. Tiens c'est étrange, en parlant d'Hagrid je n'ai reçu de lettre ni de lui, ni d'Hermione, ni de Sirius non plus d'ailleurs. » « Oh! », répondit Ron « Je suppose qu'elles doivent encore arriver. Pour Hagrid je sais pas, pour Hermione elle doit être sur le chemin du retour et n'a peut être pas eu le temps et pour Sirius, vu sa situation, il est possible qu'il n'ait pas eu la possibilité de t'écrire. » « Tu as sans doute raisons » lui répondit Harry
Au fur et a mesure que la journée passait, l'excitation d'Harry grimpait et il ne tenait plus en place. Il avait proposé à Ron une partie de ballon et avait changé d'avis au bout de cinq minutes. Ils décidèrent ensuite de pulvériser quelques aliens sur la console de Dudley mais cela aussi, n'empêcha pas Harry de tressauter d'impatience.
Enfin l'après-midi toucha à sa fin et Molly les envoya se préparer dans leur chambre. Harry s'habilla à la mode des sorciers et enfila son uniforme d'école, Molly ayant insisté que c'était une occasion spéciale, ils devraient faire preuve d'un minimum d'élégance. Et Harry devait avouer que ses vêtements moldus ne correspondaient en rien à cette description. Il laissa Ron terminer de s'habiller et descendit l'escalier. Il ouvrit la porte du salon et pensa un moment être victime d'une hallucination. Le salon avait été décoré en rouge et or et ressemblait étrangement à la salle commune de Griffondor à Poudlard. Une magnifique table en chêne trônait au milieu et Harry nota qu'elle était un peu grande par rapport à la taille normale du salon. Il comprit alors que celui-ci avait subit un sortilège d'agrandissement, un peu comme les tentes enchantées qu'ils avaient utilisées l'année dernière à la coupe du monde de quidditch. A ce moment Molly entra.
« Harry, mon chéri, j'espère que cela te plaît ? » demanda-t-elle d'une voix douce.
« Oh! madame Weasley, vous n'auriez pas dû », répondit Harry qui sentait les larmes lui monter aux yeux.
« Mais ce n'est rien voyons, enfin Harry, ne pleure pas » Mais Harry, sous le coup de l'émotion, avait pris Molly dans ses bras et avait éclaté en sanglot. Molly le réconforta doucement et le garda dans ses bras jusqu'au moment où il put s'arrêter de pleurer. Elle sécha ses larmes et lui ordonna d'une voix douce de s'asseoir en attendant les autres invités. Entre-temps Ron était descendu à son tour et s'extasiait sur les changements que le salon avait subis. A ce moment- là, Pétunia entra et Harry dut se retenir de ne pas pouffer de rire. En effet sa tante était vêtue d'une robe noir et d'un tablier blanc comme une serveuse. Il se tut et fit tout pour éviter son regard. Elle dressa une petite table pliante près de la cheminée sur laquelle elle plaça un assortiment de boissons et d'amuse-gueule. Elle retourna ensuite vers la cuisine sans dire un mot. Harry et Ron échangèrent un regard et éclatèrent de rire en même temps. Ce fut au tour de Dobby de faire son apparition et de se diriger vers Harry.
« Dobby souhaite un bon anniversaire à Harry Potter, Monsieur. madame Molly a demandé à Harry Potter de ne pas déballer tout de suite son cadeau. Il les déballera tous en même temps lorsque tous ses invités seront là. Mais comme Dobby ne peut se permettre de participer à une assemblée de sorciers, il voulait déjà remettre lui-même son cadeau à Harry Potter ! », et il tendit un paquet parfaitement emballé à Harry. Celui-ci le remercia chaleureusement et mit le paquet sur le côté en attendant le moment de l'ouvrir. Sur cette entrefaite Molly revint et annonça que les invités n'allaient pas tarder à arriver. Et en effet, à peine eut-elle terminée sa phrase que les flammes de la cheminées prirent une teinte verte caractéristique et à la grande surprise de Harry ce ne fut pas un Weasley qui pénétra dans le salon mais bien Hermione.
« Salut Harry, joyeux anniversaire, comment vas-tu ? » elle n'avait même pas terminer de parler qu'elle avait déjà pris Harry dans ses bras pour l'embrasser. « Très bien mais qu'est ce que tu fais ici ? je te croyais encore en Bulgarie. » répondit Harry en rougissant un peu sous l'effet de la surprise. « Molly m'a envoyé un hibou en Bulgarie pour me signaler qu'elle organisait une petite fête pour ton anniversaire et qu'Arthur ferait connecter notre cheminée au réseaux pour l'occasion. Je suis en quelque sorte l'invitée surprise. En fait, je suis rentrée cette après-midi et je n'ai même pas encore pu défaire mes valises. » Hermione salua ensuite Ron qui sembla réagir d'une manière un peu formelle.
« Oh à propos! J'ai été nommée préfète» déclara ensuite Hermione en rougissant
« Nous aussi » répondirent Harry et Ron en c?ur. Hermione eut l'air surprise. Elle allait rajouter quelque chose mais à ce moment quelqu'un d'autre débarqua dans le salon. En fait, on aurait dit une véritable vague rousse. La famille Weasley au grand complet salua Harry et lui souhaita un joyeux anniversaire. Harry remarqua néanmoins l'absence de Percy. Il s'en enquit auprès d'Arthur qui sembla gêné un moment. Il lui répondit finalement que Percy avait été muté et que comme il travaillait maintenant au sein de l'équipe rapproché du Ministre de la magie en personne, il n'avait pu se libérer de son travail ce soir là. Harry fut un peu déçu mais constata qu'en définitive Charlie était bien là. Il s'approcha de lui et remarqua que sa main droite était complètement bandée.
« Tu t'es fait brûler par un dragon Charlie ? » lui demanda-t-il.
« Et oui Harry, comme tu vois. » lui répondit le frère de Ron, « D'ailleurs, tu le connais, c'est le norvégien à crête que vous m'avez fait parvenir il y a quatre ans, Norbert. Je dois avouer qu'il est un peu caractériel pour le moment, j'espère que ça lui passera. » Harry pensa qu'Hagrid serait content d'avoir des nouvelles de Norbert. Il se promit de lui écrire une lettre dès le lendemain. Ce qu'il remarqua ensuite le laissa pantois. Vernon et Dudley, vêtus de smokings impeccables s'étaient avancés dans le salon avec des plateaux et servaient à boire aux invités, tandis que Pétunia qui avait retiré son tablier présentait les amuse-gueule. Il se forma rapidement deux groupes, l'un regroupant les jumeaux, Harry, Ron et Charlie s'entretenait de quidditch tandis que l'autre qui comprenait donc les parents Weasley, Giny, Bill et Hermione discutaient à bâtons rompus. Harry commençait à bien s'amuser quand la cheminée se ralluma. Personne n'eut l'air surpris à part Harry. En regardant les Weasley il comprit qu'on lui avait réservé une petite surprise supplémentaire. Et ce fut le cas.
« Sirius !! », s'écria-t-il en se jetant au cou de son parrain.
« Et attention, tu vas m'étrangler », répondit en riant l'ancien détenu de la forteresse d'Azkaban.
« Mais qu'est ce que tu fais ici, tu ne te caches plus ? », demanda le jeune garçon en relâchant son étreinte. « Est-ce que tu penses vraiment que j'allais rater la première fête d'anniversaire de mon filleul préféré ? Et ne t'inquiète pas trop, pour l'instant j'habite chez Remus. » répondit Sirius en arborant un immense sourire. « On te prépare cette fête depuis que Molly a décidé de rester ici pour s'occuper de toi. C'est pour ça d'ailleurs que personne n'est étonné de ma présence. Arthur a expliqué à toute sa famille ma situation. Merci encore pour tout Arthur », ajouta-t-il en s'adressant à celui-ci.
« De rien Sirius, j'ai d'ailleurs été très heureux d'apprendre votre innocence et que Harry avait dorénavant une personne en plus pour veiller sur lui. »
C'est alors que Harry remarqua une autre personne qu'il n'avait pas remarquée tout de suite. Il était arrivé en même temps que Sirius. C'était son ancien professeur de défense contre les forces du mal de troisième année, Remus Lupin. Celui-ci avait dû renoncer à son poste lorsqu'il avait été rendu publique qu'il était atteint de lycanthropie. Harry et beaucoup d'autres étudiants le regrettaient fort. Mais Harry avait une autre raison de le regretter puisqu'il avait été un des meilleurs amis de son père.
« Professeur Lupin, je suis très heureux de vous revoir. J'espère que vous allez bien. »
« Je vais on ne peut mieux Harry, et je te souhaite un très bon anniversaire. J'aimerais juste que tu m'appelle par mon prénom. Avant d'être un professeur je suis un ancien ami de ton père, donc appelle-moi Remus, je t'en prie. Cela s'adresse aussi aux autres élèves bien sûr. Tout bien pensé », continua-t-il « cette dernière remarque ne s'adresse pas à vous les jumeaux » Il adressa alors un regard sévère aux jumeaux qui semblèrent soudain perdus. Ils essayèrent de se rappeler ce qui leur aurait valu cette remarque mais ne purent rien se rappeler, d'autant plus que le professeur Lupin était l'un des rares qu'ils avaient respecté assez pour ne jamais lui faire de blague. L'air assez gêné Fred s'approcha néanmoins de Remus et lui demanda « Professeur, avons nous fait quelque-chose qui vous aurait fâché ? » A ces mots Remus arbora un léger sourire mais répondit néanmoins répondit d'une voix ferme à Fred « Peut-être bien que oui Fred, je vous expliquerai plus tard pourquoi vous ne pouvez m'appeler par mon prénom. Ah! , et cela vaut également pour mon amis Sirius que vous appellerez pour l'instant Monsieur Black. Bien compris ? » Harry remarqua bien vite que Remus se retenait difficilement de rire et il ne dut pas chercher longtemps pour se faire une idée de ce qui était en train de se passer entre les jumeaux et les anciens amis de son père. Il remarqua également qu'Arthur et ses fils aînés souriaient vaguement et il se dit que quelque chose était en préparation. A ce moment la cheminée entra à nouveaux en action et trois nouvelles personnes firent leurs apparitions. Cette fois-ci Harry fut encore plus étonné de voir pénétrer dans son salon Albus Dumbledore, Minerva McGonagall et Fleur Delacour. Il s'approcha pour les saluer et fut abasourdit de voir le professeur McGonagall lui adresser un grand sourire.
« Joyeux anniversaire Harry, je suis contente de voir que vous allez bien »
« Merci Professeur, je suis d'ailleurs assez surpris de vous voir ici »
« Je vous avouerais que c'est le professeur Dumbledore qui a insisté pour que je l'accompagne. »
Harry se tourna vers le professeur Dumbledore et constata qu'il avait l'air extrêmement fatigué.
« Bon anniversaire Harry, je constate avec plaisir que tes vacances semblent se dérouler à merveille. J'espère que cela t'aidera à te remettre complètement des évènements du mois derniers. »
« Merci Professeur, je pense que ça va, en effet. Mais pourquoi êtes vous là ? » Harry ne pouvait en effet s'imaginer une seul raison valable qui pousserait le directeur de Poudlard à venir assister à l'anniversaire d'un simple étudiant. Fut-il le célèbre Harry Potter.
« Et bien mon cher Harry comme tu as dû t'en rendre compte, je tiens beaucoup à toi et j'ai eu envie de te voir pour une fois ailleurs que dans mon bureau ou à l'infirmerie de l'école. » Tout en parlant un fin sourire s'était dessiné sur les lèvres du vieux mage et le pétillement malicieux tellement caractéristique qu'arboraient généralement ses yeux semblait plus vif encore qu'a l'ordinaire. Harry se tourna ensuite vers son ancienne adversaire.
« Bonjour Fleur. Comment va-tu ?»
« Bonjour Harry, bien merci, bon anniversaire à toi en tout cas.», répondit en souriant la demi vélane « comme tu le vois, on se retrouve plutôt que prévus »
« Tu as trouvé un travail en Angleterre ? » lui demanda Harry. Mais ce fut le professeur Dumbledore qui répondit.
« J'ai entendu que Fleur voulait trouver un travail ici pour perfectionner son anglais. Comme le professeur McGonagall et moi-même risquons d'être surchargé de travail au vu des événements récents, je lui ai proposé de une place d'assistante à Poudlard. Elle s'occupera de toute sorte de tâches administratives. La nouvelle fit plaisir à Harry et il remarqua bien vite que Fleur s'était rapidement rapprochée de Bill et l'avait embrassé sur la joue. Harry regarda un moment la pièce remplie de monde où chacun semblait avoir engagé la conversation. Il remarqua rapidement que Sirius discutait dans un coin avec Molly tout en dardant des regards noir aux Dursley qui le regardaient comme s'ils se demandaient à quelle sauce il allait les dévorer. Harry eut pitié d'eux et s'approcha de son parrain pour détourner son attention des moldus. Il parlèrent un peu de Cho et bientôt Molly annonça que le repas allait être prêt. Harry alla s'asseoir à la place d'honneur avec Ron et Hermione à ses côtés. Molly signala alors à Dobby qu'il pouvait servir. Comme Harry s'y était attendu, le repas était pantagruélique. Ils commencèrent par un potage qui fut rapidement suivit d'une multitude de hors-d'?uvre plus succulents les uns que les autres. Vint ensuite les plats principaux composés de viandes en sauce, de pommes de terre frites et de légumes délicatement apprêtés. Harry remarqua que les Dursley qui étaient assis à l'autre extrémité de la table avait reçut la permission de Molly de manger pour une fois ce qui leurs plaisaient. Même Dudley avait le droit de manger un peu plus que d'habitude. Le repas se déroula dans une ambiance très agréable et se termina sous félicitation adressée à Molly. Finalement, après avoir débarrassé la table, Dobby fit apparaître le gâteau. Il était énorme, comprenait trois étage et était surmonté d'une petite figurine qui, juchée sur un balais, poursuivait un minuscule vif d'or. A ce moment Dumbledore se leva et prit la parole.
« Harry », commença-t-il en regardant le jeune homme « je pense que le moment est venu de souffler les bougie de ton gâteau. N'oublie surtout pas de faire un v?ux. Mais j'espère que tu accepteras avant cela de prononcer quelques mots »
A ces mots Harry rougit jusqu'à la racine de ses cheveux et se leva comme à regret.
« Bon et bien », déclara-t-il en semblant chercher ses mots « Je n'ai pas trop l'habitude de devoir prononcer un discours alors je serai bref » Ce fut le moment ou Fred décida de se rappeler à l'attention général.
« Bravo, vraiment bravo Harry, un magnifique discours, si un jour tu te présente aux élections tu pourra compter sur ma voix. » tout le monde commença à rire, y compris le professeur McGonagall et Molly qui pourtant n'avaient pas l'habitude de sourire beaucoup aux incartades des jumeaux. Harry, pour sa part, fut reconnaissant à Fred d'avoir détendu l'atmosphère. Il détestait être le centre de l'attention lorsqu'il se trouvait quelque part.
« Bon », reprit-il « je tiendrai à vous remercier tous pour votre présence et particulièrement Madame Weasley pour s'être si gentiment occupée de moi pendant ce mois de juillet ainsi que d'avoir préparé cette petite fête. Maintenant attaquons ce magnifique gâteau. Il ferma alors les yeux et souhaita que tout ce passe bien avec Cho lorsqu'il la verrait. Il gonfla alors ses poumons et souffla de toutes ses forces sur les bougies. Elles s'éteignirent toutes d'un coup et toutes les personnes présentes applaudirent à tout rompre. Il eut beaucoup moins facile par contre pour arriver à découper des parts égales. Gracieusement, Arthur se proposa pour le remplacer et bientôt tout le monde dévorait sa part en complimentant Molly qui cette fois avoua que le gâteau était l'?uvre de Dobby. On l'appela et en entendant les félicitation ses yeux faillirent jaillir de leurs orbites d'étonnement.
Ce fut alors au tour de Sirius de prendre la parole.
« Bon, Harry, je pense qu'il est temps maintenant d'ouvrir tes cadeaux » déclara-t-il d'une voix impatiente. En effet, Harry s'aperçut qu'un certain nombre de paquet avait rejoint celui que Dobby lui avait donné précédemment. Il en choisit un au hasard et le déballa avec précautions. Avec un peu de surprise Harry s'aperçut qu'il s'agissait d'un livre intitulé « Attrapeur, histoire, technique, stratégie et tactique par Stanislas Krum, attrapeur de l'équipe de Bulgarie. » Il l'ouvrit et s'aperçut qu'il lui était dédicacé.
A Harry Potter
Un valeureux attrapeur que j'espère avoir l'honneur d'affronter un jour.
Viktor Krum
Harry fut très touché par ce cadeau, surtout qu'il venait d'un des plus fameux attrapeur de tout les temps. Hermione qui s'était approché de lui, lui expliqua.
« C'est le grand-père de Viktor qui a écrit ce livre il y a plus de vingt ans. C'est une première édition et il a tenu à t'en faire cadeau. »
A ce moment là les flammes de la cheminées se mirent à ronfler de nouveaux. Si la plus part des invités eurent l'air un peu surpris, Ron, sa mère et Sirius ne le semblèrent pas le moins du monde, ils semblaient même particulièrement ravis. Et si Harry pensait avoir eu son content de surprise aujourd'hui il se trompait. La personne qui apparut devant la cheminée n'était autre que Cho Chang. Harry en fut tellement médusé qu'il pensa un moment que ses jambes avait été transformé en coton. Avant qu'il n'ai pu reprendre son souffle, Cho s'était avancé vers lui et avait rapidement déposé un baiser sur la joue.
« Joyeux anniversaire Harry », déclara-t-elle d'une voix douce « J'espère que tout va bien pour toi »
Harry, qui subitement ne savait plus sur quelle planète il se trouvait, articula péniblement en espérant ne pas avoir l'air trop ridicule.
« Bonjour Cho. Heu ! Qu'est ce que tu fais là ? »
« En fait c'est ton ami Ron qui m'a invité pour te faire la surprise. Il avait remarqué que nous correspondions et il m'a envoyé un hiboux en m'expliquant qu'il y aurait une petite fête pour ton anniversaire. Je ne pouvais pas être présente pour le repas mais j'avais dis à Ron que je passerais un peu plus tard. »
« Eh bien! Je suis très content que tu ais pu venir. » répondit Harry qui reprenait peu à peu contenance.
« Moi aussi » répondit la jolie serdaigle « je t'ai apporté un petit cadeau, j'espère qu'il te fera plaisir »
Elle lui tendit un petit paquet qu'il prit. Il le déballa et regarda le présent avec surprise. C'était une petite pierre couleur d'émeraude montée en pendentif. Elle avait exactement la même couleur que ses yeux. Mais Cho avait reprit la parole.
« Ca ne vaut pas grand chose tu sais, mais je la trouvais jolie, et elle ressemblait tellement à tes yeux ! »
« Merci » répondit le jeune griffondor « Elle me plait vraiment beaucoup » Et il passa la chaîne autour de son cou.
« Bon », interrompirent d'un air narquois les jumeaux « si tu déballais le reste de tes cadeaux » Harry rougit brusquement et Cho qui n'avait pas remarqué qu'il y avait tant de monde se dirigea vers la table pour saluer les invitées et se présenter à ceux qui ne la connaissaient pas. Elle eut un mouvement de recul en reconnaissant Sirius mais le professeur Dumbledore la rassura bien vite et lui expliqua ce qu'il en était. Elle prit un verre d'eau que Molly lui avait tendu et l'avala d'un trait. Elle était un peu pale mais elle reprit des couleurs lorsqu'elle s'aperçut que le professeur Lupin qu'elle avait beaucoup apprécié deux ans auparavant semblait s'entendre très bien avec Sirius. Pendant ce temps, Harry avait lancé à Ron un regard mi-furieux mi-reconnaissant mais celui-ci faisait semblant de regarder en l'air. Peu après Harry reprit le déballage de ses cadeaux. Dobby lui avait offert une véritable collection de chaussettes dépareillée, les jumeaux un carton complet de leurs nouvelles créations; Ron un assortiments de friandises « normale » ainsi qu'un poster représentant la final de la dernière coupe du monde de quidditch, et Hermione sans surprise lui avait offert un livre, « Les BUSE, comment s'y préparer au mieux, par M. McGonagall. » Harry en regardant le nom de l'auteur fut un peu surpris de voir le nom de son professeur de métamorphose et se tourna vers elle.
« Vous écrivez aussi des livres professeur ? »
« Oui Harry », répondit la directrice-adjointe de Poudlard en esquissant un sourire « ce livre fait d'ailleurs partie de la liste des livres requis pour cette année »
Harry remercia Hermione et continua à ouvrir ses cadeaux. Son parrain, pour sa part, lui avait acheté une montre magique pour remplacer celle qui avait cessé de fonctionner lors de la deuxième tâche. Il remarqua rapidement que cette montre avait la possibilité, en plus de lui donner l'heure, de lui indiquer toutes sortes de renseignements comme l'adresse d'un restaurant ou de n'importe quel lieux magique, le chemin pour rentrer chez lui s'il était égaré, elle pouvait encore lui servire pour noter ses devoirs, les horaires de ses cours et pleins d'autres choses très pratiques. Il remercia ardemment son parrain qui lui répondit qu'ainsi il n'aurait ainsi plus aucune excuse s'il se faisait prendre la nuit par Rusard, le concierge de l'école. Le professeur McGonagall sembla un moment outré par cette remarque mais Harry qui avait déjà remarqué que son professeur ne semblait pas insensible au charme de Sirius et nota avec stupéfaction qu'elle s'abstint du moindre commentaire. Harry dirigea son attention sur le cadeau suivant et découvrit bientôt qu'il s'agissait d'un livre qui lui avait été offert cette fois par Remus Lupin. Son titre était écrit en lettre d'or sur la couverture, « Comment exploiter votre potentiel, un guide pratique à l'attention des sorciers surdoué. » Harry en resta un moment interdit et demanda à l'ancien ami de son père pourquoi il avait choisi ce livre.
« Je pensais pourtant que tu l'aurais compris Harry. Comme je te l'ai dit il y a deux ans, il n'est pas communs qu'un sorcier de treize ans arrive à produire un patronus parfaitement fonctionnel. Tu es extraordinairement doué et je pense qu'un peu d'entraînement ne pourrait se révéler que bénéfique. Harry rougit sous le compliment et prestement ouvrit le cadeaux suivant, celui du reste de la famille Weasley. Ceux-ci lui avaient offert une série d'amulettes de protections contre les mauvais sorts qu'ils avaient emplit d'un peu de leurs propres pouvoirs. Il les remercia vivement et les embrassa à tour de rôles. Quand vint le tour de Giny elle réussit à garder contenance et pour une fois on peut dire qu'elle ne devint pas franchement rouge écrevisse. Il ne restait plus que deux cadeaux. Le premiers offerts par les professeurs et Fleur consistait en un ensemble de cahier et de protèges-documents en cuirs au couleurs de Griffondor. Harry remercia les remercia chaleureusement pour ce magnifique cadeaux et dirigea son attention sur le dernier paquet. Ou plutôt sur la dernière enveloppe. Il l'ouvrit un peu curieux et à son étonnement Harry découvrit un chèque à son nom tiré sur le compte de son oncle. Et si le montant n'était pas astronomique, il était tout de même plus que conséquent. Il jeta un coup d'?il surpris à son oncle qui le regarda embarrassé.
« Voilà, Madame Weasley » commença-t-il en jetant de petit coups d'?il à Molly « Madame Weasley m'a convaincu que tu avais besoin de nouveaux vêtements et de toutes sortes de choses pour aller à l'école. Considère que ce chèque couvrent, disons, comment dire, les années où, nous n'avons pas, dirons-nous, pas vraiment fait tout ce que nous aurions dû pour toi. » A ces mots son visage était devenu rouge mais cette fois de honte. Il faut dire que les regards que lui dardaient les sorciers présent n'avait rien d'amicaux. Malgré qu'Harry se sentit un peu gênés pour lui il se contenta de lui répondre un simple.
« Merci, oncle Vernon » Après tout c'était la première fois qu'il recevait de leur part autre chose qu'une vieille chaussette, il n'allait quand même pas se mettre à genoux.
« Bon, maintenant est venus le temps de passer aux choses sérieuse. » Tout le monde se retourna vers Sirius qui venait de faire cette proclamation.
« Remus mon amis, je pense que nous avons ici certaines personnes qui doivent apprendre le respects qu'ils doivent à leurs aînés »
« Je suis entièrement d'accord avec toi mon cher Sirius. Fred et George je veux maintenant que vous alliez vous agenouiller devant la cheminée en regardant vers nous. » Les jumeaux eurent l'air un peu abasourdit par cet ordre totalement inattendu et regardèrent vers leur père l'air un peu perdu. Mais Arthur leur fit signe d'obéir en souriant. L'air penaud ils se dirigèrent vers la cheminées. Ils s'agenouillèrent et Remus qui s'était aussi approché de la cheminées en compagnie de Sirius reprit la parole d'une voie qui semblaient furieuse.
« Fred et George Weasley, avez-vous passé l'ensemble de vos années d'études à Poudlard à essayer de contourner chaque règlement de cette école ? »
« Heu ! »
« Je n'ai pas besoin de heu, monsieur Weasley mais d'un oui ou d'un non, et je vous prie de dire la vérité. »
Malgré la présence du directeur et de la directrice-adjointe, la fermeté de la voix de Remus incita les jumeaux à la méfiance et ce fut d'une seule voix qu'il répondirent
« Oui, Professeur »
« Fred et George Weasley », continua cette fois Sirius « avez-vous fait tout votre possible pour organiser un maximum de farces ainsi que pour répandre le chaos au sein de la dite-école de Poudlard »
« Oui, Monsieur Black »
« Fred et George Weasley », reprit Remus « avez-vous essayé de marcher sur les traces d'anciens élèves de Poudlard qui s'appelèrent eux-même les maraudeurs ? »
« Oui professeur. » répondirent une nouvelle fois les jumeaux qui semblèrent soudain très mal à l'aise. Mais Sirius continuait l'interrogatoire.
« Fred et George Weasley, avez-vous donné à Harry Potter ici présent la carte du maraudeur afin de l'aider à également violer les règlements de Poudlard ? »
Cette fois-ci les jumeaux semblèrent presque pris de panique. Il pensaient que le parrain de Harry allait leurs reprocher d'avoir mis son filleul en danger. Il répondirent que oui d'une voix faible. A ce moment Remus et Sirius les regardèrent l'?il sévère et se mirent à parler entre eux à voix basse. Quand ils eurent finit, ils sortirent leurs baguettes et reprirent la parole en c?ur.
« Fred et George Weasley, Nous Lunard et Patmol, nous vous conférons le titre d'apprenti maraudeur. »
Ils murmurèrent chacun une incantation et les jumeaux se retrouvèrent avec les cheveux vert, un nez de cochon, un coup de girafe, une fourrure bleu ciel et une longue queue ressemblant à celle d'un kangourou. Toutes les personnes présentes explosèrent de rire sous l'effet de surprise. Les jumeaux qui avait eu besoin d'un moment pour réaliser ce qui leur arrivait regardait maintenant Sirius et Remus qui les toisaient en affichant une morgue supérieur. Au bout d'un moment Harry qui en avait encore les larmes aux yeux intervint demanda à son parrain d'expliquer aux jumeaux l'histoire des maraudeurs. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et entama son récit sous leurs yeux ahuris des jumeaux qui ne réalisait pas encore bien qu'ils étaient en présence des authentiques Maraudeurs. Enfin ce qu'il en restait. Harry qui avait commencé à écouter son parrain également, croisa soudain le regard de Cho et y lut une vague implorations. Ils se rappela sa promesse et se dit que puisqu'il en avait l'occasion il n'avait qu'à en finir tout de suite. Il prévint tout le monde qu'il s'absentait un moment et invita Cho à venir avec lui. Il allait suivre Cho qui avait déjà pris la direction du jardin quand il se dit que deux autres personnes voudraient peut être savoir aussi ce qu'il s'était passé en ce soir fatal du 24 juin. Il interpella Ron et Hermione et leur indiqua de le suivre aussi.
Lorsqu'il arrivèrent dans le jardin, il y eut un vague moment où personne ne sut quoi dire. Il s'assirent par terre en se regardant. La tension était lourde. Mais Harry prit une grande respiration et prit la parole.
« Voilà », commença-t-il « Je vais vous raconter les évènements qui sont arrivé pendant la troisième tâche. Je vous demande de ne pas m'interrompre, ce n'est vraiment pas facile pour moi. »
Harry entama son récit et au fil de celui-ci ressentit à nouveaux les douleurs et les émotions qu'il avait ressentit ce soir là. La morsure de l'araignée, la discussion avec Cédric, le portoloin, l'assassinat de Cédric par Queudver, la résurrection de Voldemort, le retour des mangemorts, le sortilège Doloris, la connexion des baguettes, les échos de Cédric et de ses parents, le retour vers Poudlard et comment Barty Croupton avait encore une dernière fois essayer de le tuer avant l'intervention de justesse de Dumbledore.
Lorsque Harry eut terminé son récit, il était en larme. Et il n'était pas le seul. Cho n'essayait même pas de retenir ses sanglots et sur les joues d'Hermione de grosse larmes coulait lentement. Ron quant à lui ne pleurait pas mais serrait les poing. On sentait qu'il était plus tendu que la corde d'un arc prêt à décocher une flèche. Ce fut Cho qui parla la première.
« Harry », dit-elle d'une voix étranglée « tu as fais preuve d'une telle noblesse d'âme et d'un courage tel que je ne vois pas quoi dire d'autres. Merci pour avoir ramené le corps de Cédric. Je t'en serai éternellement reconnaissante. » Elle lui adressa un sourire plein de douceur et il sentit son c?ur s'apaiser lentement. Il fut un peu surpris par contre lorsque Hermione s'approcha et se lova doucement contre lui. Elle l'embrassa sur la joue et lui dit qu'il pourrait toujours compter sur elle. Ron ne dit rien mais le regard qu'il jeta à Harry était suffisamment clair, il serait là pour lui aussi. Ils restèrent un long moment sans rien dire. Enfin ils se levèrent et rejoignirent les autres invités au salon. Les conversations allait bon train, Fred et George qui avaient retrouvé une apparence normale discutaient avec Giny, Sirius et Remus, les professeurs discutaient avec Arthur, Molly et Charlie, Bill et Fleur quant à eux discutaient les yeux dans les yeux et on entendait Dobby houspiller les Dursley dans la cuisine. Petit à petit l'heure arriva où les invités durent se décider à partir. Il était convenu que Molly et Ron retourneraient au Terrier deux jours plus tard en emmenant Harry. Celui-ci en profita pour donner rendez-vous a Cho sur le chemin de traverse pour faire ensemble leurs achats pour la rentrée. Il fut convenu également qu'Hermione viendrait finir les vacances au Terrier à partir de la même date. Les Weasley et Cho partirent par la cheminée et furent bientôt suivi par Sirius et Remus qui, semble-t-il, avaient beaucoup à accomplir le lendemain. Ne restait plus que les Professeurs et Fleur. Celle-ci prit congé également et fut rapidement suivie par le professeur McGonagall. Quant au professeur Dumbledore il semblait qu'il avait encore quelque chose à dire au trio.
« Mes enfants, vous savez déjà que vous avez été fait préfet tous les trois. Je sais qu'il ne s'agit pas de quelque chose de courant et je pense que je vous dois une explication à ce sujet. Mais pas pour l'instant, il est trop tard. J'aimerais que vous me rejoigniez dans mon bureau le premier septembre après la fête de début d'année. Vous guiderez les premières années jusque dans leurs dortoirs et vous viendrez ensuite. Le mot de passe sera, voyons voir, chocogrenouille, vous vous souviendrez ? J'en profiterai pour vous expliquer bien d'autres choses. » Le trio se regarda un moment et ils firent signe qu'ils avaient compris. Harry par ailleurs avait autre chose à demander au directeur de son école.
« Professeur, excusez-moi, avez-vous des nouvelles d'Hagrid. C'est bizarre mais il ne m'a pas encore écrit pour mon anniversaire et ce n'est pas son habitude, Est-ce qu'il va bien ? » Harry ne voulait pas avoir l'air indiscret mais il se doutait qu'Hagrid avait été envoyé en mission et il pensait qu'il s'agissait de quelque chose qui avait à voir avec les géants.
« Je ne sais pas Harry, j'ai demandé à Hagrid de faire quelque chose pour moi cet été et je n'ai toujours pas eu de nouvelle non plus. Mais il me semble qu'il est encore un peu tôt pour en avoir. Normalement nous devrions en avoir dans quelques semaines. Sur ce, je vous laisse, à mon age, on n'aime pas trop aller se coucher tard » Il leur adressa un clin d'?il et se dirigea vers la cheminées ou il disparut dans une gerbe de flamme. Il ne restait plus qu'Hermione. Après avoir embrassé Harry, Molly et même Ron elle disparut à son tour dans la cheminée dans une vague de flammes vertes. Molly ordonna alors à Harry et Ron de monter se coucher pendant qu'elle-même terminait de tout ranger avec les Dursley et Dobby.
En se mettant au lit ce soir là Harry était tellement content qu'il en aurait presque oublié la menace que Voldemort faisait planer sur le monde de la magie.
