Fic de Nytd - traduction de Mélusine
Avant-propos
Et bien il semble que j'ai ENFIN traduit le premier chapitre… oui, j'avais la flemme, et je n'ai pas respecté mon timing – normalement, je traduit un chapitre par jour. Ça va assez vite en soi-même, mais il est compliqué de gérer un écran en trois parties – original, version et dictionnaire. Heureusement que j'ai fait mes classes en Latin, et quiconque a tenté de saisir comment trouver une information valable dans un Gaffiot me comprendra moi-aussi. Rhmm. Quoi qu'il en soit, je suis de bonne humeur : voici-voilà les VACANCES, tant attendues (c'est pas pour râler, mais bon, c'est les premières vacances depuis septembre alors…), et je vais les passer non à réviser mes partiels de grammaire comme je suis censée le faire, mais bien à bouquiner, à peindre et à écrire des bêtises au sujet de certaines jumelles… m'enfin, il faut bien que quelqu'un travaille quand SeveRogue n'est pas là.
Bref : *prend un ton de guide de musée* ci-dessous, vous pouvez admirer le premier chapitre de A witch, a wolf and a serpent, dûment traduit en notre admirable langue… je ne puis davantage que vous souhaiter une bonne lecture, et laisser l'auteur vous faire ses quelques recommendations…
Bises à tous,
Mélusine.
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Note de l'auteur : tous les personnages provenant des livres appartiennent à J K Rowling. Je les ai empruntés (et dans le cas des Serpentard, volés) pour un court moment avec la ferme intention de les rendre intacts. Je ne gagne en aucune manière de l'argent pour cela.
Les reviews sont bienvenues. Les flambeurs se verront infliger une retenue par Mr Rusard, et des points seront retirés à leur maison en conséquence.
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La sorcière, le loup et le serpent
Chapitre premier
« Poudlard »
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Albus Dumbledore siégeait à son bureau, se caressant la barbe la barbe d'un air pensif comme il considérait la lettre sous ses yeux. elle lui semblait satisfaisante, tout comme les qualifications énumérées par Mademoiselle Lorien Desjardins*. Avec un peu de chance, l'entretien allait confirmer qu'elle convenait, et alors il y aurait un créneau de moins à combler pour l'année scolaire à venir.
Au moins un. Cela en laissait un autre à remplir, d'ici les quelques semaines de fin d'été, et pas d'aspirants prometteurs. En vérité, personne n'avait demandé à enseigner la Défense cette année. Il soupira. C'était une matière si essentielle pour les étudiants, maintenant plus que jamais. Il n'était en fait pas surpris que personne ne se fût présenté, chaque année il avait été de plus en plus difficile de trouver un professeur. Et les professeurs précédents ! Sans espoir. Enfin, la plupart. Pas tous.
Dumbledore saisit une plume et consulta la pendule. Il avait pensé qu'il faudrait en arriver à cela, et il était plus que désireux de faire le nécessaire, mais il pensait meilleur de mettre les points sur les i*. Il rédigea deux lettres avant de faire venir les hiboux. La première était très longue et s'adressait au Ministère de la Magie elle expliquait les difficultés de la situation et le pourquoi des mesures qu'il estimait nécessaires de prendre. Il n'hésita pas à faire remarquer par avance les mesures positives que le Ministère pourrait prendre si la situation l'exigeait.
La seconde était bien plus brève.
Cher Remus,
J'espère que cette lettre vous trouvera cherchant u travail depuis les quelques mois passés. Je me trouve moi-même en ce moment dans une situation difficile exigeant à nouveau de vous amener à reconsidérer votre retour parmi nous à Poudlard. Je désespère quelque peu de trouver un professeur de D.C.F.M. et vous n'avez que trop fait vos preuves en tant que tel. Je sais vos inquiétudes à l'égard du Ministère et de la sécurité, mais je crois cela facilement remédiable. Veuillez réfléchir à ce retour, mon ami. Je n'aimerais absolument pas avoir à vous supplier à genoux, mais je le ferais si cela était nécessaire. J'ai hâte d'avoir de vos nouvelles.
Avec toutes mes amitiés,
Albus Dumbledore
Le directeur scella les deux lettres et envoya les deux hiboux réquisitionnés avec un mot de remerciement. Minerva devait s'attendre à accueillir Mlle Desjardins d'un moment à l'autre à présent, et voudrait la mener à son bureau. Il aurait dû la rencontrer avec Pompom* en principe, mais les deux entretiens étaient vraiment une formalité. Elle avait d'excellentes références et sauf cas contraire était presque sûre de décrocher l'emploi.
Il jeta un coup d'œil par la fenêtre de laquelle les deux hiboux avaient pris leur envol. « Et bien, Fumseck » dit-il à l'oiseau étincelant. « Tout ce que peux faire à présent, c'est attendre et espérer que le bon professeur réalise que j'ai réellement besoin de lui. » L'oiseau eut une réponse mélodieuse. « Oui, Fumseck, Poudlard a besoin de lui. »
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Lorien n'avait éprouvé qu'une faible nervosité jusqu'à ce qu'elle pénètre dans le château. Cela changea quand elle aperçut la sorcière d'allure sévère qui s'avançait pour la recevoir. la femme était bien plus âgée et vêtue de robes sombres. Ses cheveux étaient attachés en un chignon serré sous le traditionnel chapeau pointu, et Lorien eut l'impression que la femme s'apprêtait à la sermonner pour être arrivée en avance. Elle fut surprise lorsque la sorcière lui offrit un sourire aussi chaleureux que soudain, et lui tendit la main.
« Mlle Desjardins, bienvenue à Poudlard. Je suis Minerva McGonagall, Directrice Adjointe. J'espère que vous avez fait bon voyage. »
Lorien serra la main tendue. « C'est un plaisir de vous rencontrer, Professeur McGonagall. Mon voyage a été agréable, je vous remercie. J'espère que je ne vous ai pas fait attendre. »
« Nulle dites pas de bêtises, ma chère. Vous semblez être fort ponctuelle. Si vous voulez bien me suivre, je vous ferai visiter une partie de l'école, puis nous irons chez le Directeur. »
Lorien suivit McGonagall tandis que celle-ci ponctuait la visite d'Histoire et d'anecdotes. La jeune sorcière en avait lu la plupart dans Une Histoire de Poudlard, acquise récemment, mais elle trouvait récit et visite reposants pour ses nerfs. « …et cela nous amène aux cachots » ajouta McGonagall.
« Est-ce là l'endroit où les élèves sont soumis à la torture pour avoir transgressé le règlement ? » demanda Lorien, pince-sans-rire.
« Non, mais c'est l'endroit où les élèves, hors-la-loi ou pas, sont envoyés pour le cours de Potions »
Lorien pensa remarquer un petit sourire traverser le visage de McGonagall comme elle revenait à l'entrée. « Etrange » songea-t-elle. Avait-elle laisser échapper quelque détail amusant ?
« A présent, dites-moi. Dans quelle Maison étiez-vous, ma chère ? »
« Serdaigle » répondit la jeune sorcière.
« Hmm, acceptable » fit la l'autre sorcière avec un léger sourire.
« La vôtre doit être Gryffondor ? » Lorien indiqua la broche aux armoiries d'un lion épinglé sur la poitrine du professeur. Elle acquiesça. « C'est ce que je pensais » Lorien sourit en retour.
« Nous y sommes » annonça McGonagall. « Marshmallows »
Lorien mir un moment à réaliser qu'il devait s'agir d'un mot de passe pour que la gargouille révèle l'escalier derrière elle.
« Veuillez me suivre. Le Directeur va vous recevoir. »
Le professeur McGonagall introduisit l'autre femme dans le bureau au sommet des marches.
« Ah, Minerva, vous êtes là. Et vous devez être Mlle Desjardins » Le vieux sorcier sourit comme Lorien serrait sa main. « Je suis Albus Dumbledore »
« C'est un plaisir de vous rencontrer enfin, Monsieur » répondit-elle, notant au passage les yeux bleus pétillants.
McGonagall s'excusa et le directeur indiqua à Lorien de prendre place dans un des fauteuils devant son bureau.
« Bon voyage ? » interrogea-t-il.
« Oui. Aucun problème, merci. »
« Très bien. Allons droit au but, voulez-vous ? » Le sorcier aux cheveux blancs observa la sorcière blonde par-dessus ses lunettes en demi-lune. « Il semble que vous ayez présentement besoin d'un emploi, et que nous ayons un emploi disponible. »
Lorien se contenta de hocher la tête, et le vieux mage poursuivit.
« J'ai trouvé vos qualifications plus que satisfaisantes, et contacté plusieurs des références que vous avez fournies. Madame Ettinger et le professeur Blakemore vous ont tous deux écrit de chaudes recommandations. Je ne vois aucune raison de ne pas vous engager immédiatement. »
Souriante, Lorien s'adressa au directeur. « Je suis heureuse que tout semble convenir. J'ai quelques questions, si cela n'est pas trop demander ? »
« Certainement » répondit Dumbledore en prenant appui sur ses coudes.
« Puis-je vous demander combien de temps prévoyez-vous de laisser le poste vacant ? » s'enquit-elle.
Il sourit. « Comme vous devez le savoir, Madame Pomfresh a servi Poudlard en tant qu'infirmière permanente pendant de nombreuses années et a sans relâche fournit d'excellents soins à la fois aux élèves et aux professeurs. Elle a une sœur plus jeune devenue veuve récemment, et sur le point de mettre au monde des jumeaux.
« Pompom a décidé de s'absenter pour assister sa sœur durant l'accouchement et de rester quelques temps après. Elle m'a précisé qu'il s'agira probablement de plusieurs mois, mais ne sait pas à cet instant combien de temps sa sœur pourra avoir besoin de son aide. Elle pense être partie jusqu'aux vacances, donc je peux vous garantir que nous aurons besoin de votre aide au moins pendant la première partie de l'année. Au-delà je n'en ai aucune idée. »
Lorien considéra la réponse pendant un moment. « Ça devrait convenir » dit-elle en retour, souriant elle aussi.
« Oh, j'avais presque oublié » ajouta Dumbledore rapidement. « J'avais une autre recommandation… Perth Taber a dit beaucoup de bien de son ancienne protégée* » Le visage du vieux sorcier n'avait pas perdu son expression bienveillante, mais il observait sa réaction quand ses yeux s'écarquillèrent légèrement et que son sourire disparaissait lentement.
Cela lui prit un moment pour répondre. « J'espère qu'il allait bien lorsque vous lui avez parlé » dit-elle enfin.
« Il allait bien » dit Dumbledore en souriant.
« Professeur, puis-je… c'est… »
« Je sais. Taber n'était pas sur votre liste de références. Mon petit doigt me l'a dit. » Le pétillement revint. « Mlle Desjardins, juste par curiosité, pourquoi n'avez-vous pas mentionné le temps passé à étudier avec lui ? »
« Je… » commença-t-elle.
« Je vous en prie, je ne cherche pas à vous mettre mal à l'aise »
« Non, tout va bien » Elle soupira, décidant que la franchise valait mieux. « Le temps que j'ai passé à étudier avec Perth Taber comme apprentie est l'un des plus importants de ma vie. Je suis très fière qu'il aie été mon mentor et mon ami. »
« Mais… »
« Mais, je suis sûre que vous réalisez que tout le monde n'a pas l'esprit ouvert face aux anciennes méthodes. Mon expérience m'a enseigné que la philosophie Nemorosi et les arts médicaux sont d'habitude ridiculisés dans les milieux académiques, et afin d'éviter un scepticisme inutile… non, pardon, non-désiré, j'ai simplement choisi d'omettre certains détails »
Dumbledore songea qu'elle paraissait soulagée.
« Je gage, Mlle Lorien, que vous trouverez beaucoup d'esprits ouverts à Poudlard, à commencer par le mien »
Elle sourit à nouveau, et eut l'air complètement soulagée.
« Et bien, venez avec moi et je vous présenterai à Madame Pomfresh. J'ai changé d'avis, mais nous lui laisserons au moins vous jeter un coup d'œil d'abord, non ? » gloussa-t-il.
« Je suis sûre que vous allez vous plaire ici. C'est toujours… heu… intéressant, le moins qu'on puisse dire. A propos » commença Dumbledore pendant qu'il la conduisait à l'infirmerie, « que savez-vous de la Défense Contre les Forces du Mal ?… »
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« Pompom, voici Lorien Desjardins, la sorcière dont je vous ai parlé. Lorien, permettez-moi de vous présenter Poppy Pomfresh »
« Ravie de vous rencontrer, ma chère » Pomfresh transportait une boîte pleine de plusieurs sortes de bocaux et de potions jusqu'à un petit placard de réserve. « Je regarnis juste un peu avant que commence l'année scolaire » dit-elle en souriant.
« Enchantée » dit poliment Lorien en souriant à son tour.
« Je vais laisser les dames seules entre elles un instant, puis-je ? » Dumbledore leva dix doigts pour indiquer qu'il lui donnait une dizaine de minutes et sortit par la porte.
« Alors, j'ai entendu que vous connaissiez Emily Ettinger. Un de vos professeurs ? » commença Madame Pomfresh. « Elle était l'une de mes camarades de classe. Poufsouffle. Comment va-t-elle, alors ? Est-ce qu'elle enseigne toujours ? »
Lorien rit sous cape de l'attaque.
« Oui, toujours »
« Tant mieux pour elle. Soyez gentille et aidez-moi à porter quelques-unes de ces bouteilles, voulez-vous ? »
La sorcière blonde se saisit de flacons contenant de légers somnifères, des antiseptiques et autres potions analgésiques, qu'elle fit passer à l'autre femme perchée sur un petit tabouret.
« Emily a toujours été une jolie fille élégante. Heureuse de voir qu'elle s'en sort bien. Elle s'est fait publier pas mal. Eh bien, vous savez comment sont ces universités, ils vous mettent une pression énorme pour produire. » Pomfresh allait d'une étagère à l'autre.
« Attrapez-moi ce lot » Elle indiquait le carton de bouteille suivant. « Alors, quelle est votre histoire, ma chérie ? Mariée ? Des enfants ? »
Hmm songea Lorien avec un sourire intérieur. Maintenant le véritable interrogatoire. C'est là que nous dénichons les ragots
« Non, ni l'un ni l'autre » répondit-elle.
« Un fiancé ? » questionna Mme Pomfresh.
« Non » Lorien sourit plus largement.
« Un petit-ami ? » essaya-t-elle.
« Non » répliqua-t-elle avec un rire.
« Une petite-amie ? risqua la sorcière plus âgée.
« Définitivement non » La jeune sorcière était à présent réellement amusée.
« Je ne cherche pas à fouiner, ma chère, simple curiosité envers le nouveau membre du personnel enseignant » Pomfresh descendit de son perchoir et lui sourit innocemment.
Lorien eut l'air quelque peu surprise.
« Oh, laissez-tomber. Dumbledore ne vous aurait pas amenée ici s'il n'avait pas eu l'intention de vous engager. Il faut nous asseoir et faire connaissance. Bien sûr il m'a parlé de toute l'affaire Taber. Vous serez en bonne compagnie ici, ma chérie. Attendez juste que je vous présente à Chourave. C'est notre professeur de Botanique, et elle a hâte de vous rencontrer. Alors, dites-moi, comment traiteriez-vous le cas d'une très mauvaise frousse ? »
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Lorien eut un soupir de soulagement intérieur lorsque le professeur McGonagall apparut à son secours. « Je crains de devoir vous voler Mlle Desjardins pour un petit moment, Poppy »
Une fois dans le couloir, McGonagall s'adressa à nouveau à Lorien. « Comment était Madame Pomfresh ? » demanda-t-elle d'un air détaché.
« Bien. Très gentille. Elle est, heu… »
« Vous n'avez pas pu placer un mot, n'est-ce pas ? » La sorcière sourit.
« Non. J'avoue m'être montrée incapable de suivre face aux questions-éclair » admit Lorien avec un rire.
« Vous a-t-elle demandé votre âge, votre date d'anniversaire, et votre potion fortifiante préférée ou était-ce plutôt sur votre vie amoureuse ? » s'enquit McGonagall.
« Directement sur la situation conjugale et les préférences sexuelles »
« Brutal » observa McGonagall. « Le professeur Dumbledore m'a informée que vous étiez le nouveau membre du personnel de Poudlard. Félicitations, Mlle Desjardins, j'espère que vous plairez ici. » ajouta-t-elle avec chaleur. « Et maintenant, que diriez-vous d'aller déjeuner ? »
« Merci Professeur. Ça a l'air fantastique. Je vous en prie, appelez-moi Lorien. » répondit la nouvelle infirmière de Poudlard.
« Très bien. Alors ce sera Minerva. Nous y allons ? »
Dumbledore était sur le point de quitter son bureau afin de rejoindre les autres pour déjeuner quand il entendit un bruit derrière lui. Une grande chouette s'était posée sur le dessus de son bureau. Il détacha le rouleau de parchemin à la patte de la chouette et congédia l'oiseau avec un mot de remerciement. Il avait reconnu l'écriture de R J Lupin.
Il rompit le sceau et ouvrit la lettre.
Presque immédiatement, un sourire s'élargit sur le visage du directeur. Problème numéro deux résolu. Il lut une nouvelle fois le message avant d'aller déjeuner.
Cher Professeur Dumbledore,
Dites au Professeur Chourave de planter des aconits* supplémentaires. Je m'attend à vous voir peu avant le début de la nouvelle année. Que puis-je dire ? Vous avez gagné.
Remus
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Minerva escorta Lorien jusqu'à une pièce aux grandes fenêtres où la table avait été dressée pour un petit nombre. Pendant le déjeuner elle fut présentée au Professeur Flitwick, responsable des Serdaigle et au Professeur Chourave. McGonagall, Mme Pomfresh et Dumbledore se joignirent au groupe.
Elle était en train de converser agréablement avec Flitwick quand Dumbledore prit la parole.
« J'ai une petite surprise pour vous tous » commença-t-il. « J'ai reçu un hibou il y a un petit moment. »
Le groupe l'observa avec un air d'attente.
« Il semble que non contents de la bonne fortune d'avoir Maîtresse* Lorien parmi nos rangs, nous ayons à compter sur la présence du Professeur Lupin, qui ayant reconsidéré la question enseignera à nouveau la Défense Contre les Forces du Mal cette année. » déclara-t-il à la cantonade.
Lorien se promit de demander à Minerva ou Poppy des précisions un peu plus tard comme le groupe se plongeait dans une discussion joyeuse et animée.
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Severus Rogue traversa le hall en quelques grandes enjambées jusqu'à la porte qui marquait l'entrée de ses appartements privés à Poudlard. Prononçant les mots qui annulait le sort de verrouillage placé auparavant par ses soins sur la porte, il s'engouffra dans la pièce et posa la cape noire jetée sur ses épaules sur le dossier d'une chaise.
Pour le moment il était bon d'être rentré.
Les mois d'été s'étaient révélés chargés et il avait eu hâte de profiter d'une semaine ou deux de quiétude avant que les élèves ne reviennent pour l'année scolaire.
Rogue se laissa tenter par une douche chaude et un verre de sherry*. Il se carra dans son fauteuil préféré près de la cheminée et ouvrit un livre. Posant les pieds sur l'ottomane râpée, il soupira et appuya la tête contre le dossier. Il commençait à se relaxer.
Il fut rapidement captivé par les premiers chapitres du livre qu'il avait mis des siècles à ouvrir, et se plongea plus profond au creux des coussins confortables. Comme il tournait les pages, il débattit à propos d'un autre sherry.
« Pourquoi pas ? » songea-t-il. Il étendit le bras jusqu'à la petite table près de lui et versa une autre mesure dans son verre. Il était définitivement relaxé. C'était un moment rare et il avait l'intention d'en profiter pleinement. Rogue eut un sourire tandis qu'il ouvrait à nouveau son livre.
Toc, toc, toc. On frappait à la porte. Rogue grogna et se rencogna dans son fauteuil. Fichez-moi la paix !
Toc, toc, toc. « Severus ? C'est le directeur. » Si jamais il s'agit de quelqu'un d'autre…
Rogue posa le livre sur la table et se traîna jusqu'à la porte.
« Ah, Severus. Vous êtes de retour. » Dumbledore entra dans la pièce. « Bon voyage ? »
« Aucun problème » Rogue eut un regard plus aimable.
« Parfait. Je ne vais pas vous retenir. Je voulais être sûr que vous alliez bien. »
« Je vais bien » dit-il d'un ton neutre. « Merci, Albus »
Le vieux sorcier se tourna pour partir mais hésitait sur le seuil.
« Vous avez des nouvelles ? » dit Rogue dans le dos du Directeur.
« Oui »
« Par la barbe de Merlin, quoi maintenant ? » Rogue eut un soupir audible. « Qu'y a-t-il ? »
Le directeur pivota légèrement. « Remus Lupin est de retour. »
« Lupin ! » siffla Rogue. « Cours de Défense ? »
« Oui »
Rogue n'en croyait pas ses oreilles. « Mais sûrement… le loup-garou… »
« Cela a déjà été réglé » Dumbledore coupa le Maître des Potions. « Bonne soirée, Severus » La porte se referma.
Le directeur de la maison des Serpentard resta planté là à fixer la porte durant un grand moment. Il rebroussa lentement chemin jusqu'au fauteuil dans lequel il se laissa tomber. Il contempla le second verre de sherry sur la table puis s'en empara, admirant la manière dont la lueur des flammes dansait dans les profondeurs du liquide ambré.
Il le vida d'un trait.
Puis se resservit un autre verre.
______________________________________________________ - à suivre - ____________________________________________________
Rhôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôô… voilà mon Roguinouchet alcoolo ! alors, dans le prochain chapitre, saurons-nous si sa gueule de bois va passer ? sourons-nous si, du fait de ladite gueule de bois, le Maître des Potions peut être ENCORE plus désagréable ? ou pensez-vous qu'il tiens mal l'alcool et va danser tout nu au milieu du terrain de Quidditch, le cache-théière de Dobby sur la tête ?
Envoyez-moi vos réponses !
Mel
Quelques petites précisions pour une meilleure compréhension :
*en français dans le texte. Pour une meilleure compréhension, je n'ai pas traduit les noms.
* « to dot his I's and cross his T's » moi, je trouve ça irrésistible
* en fait, normalement c'est Poppy dans le texte original, comme dans les romans d'ailleurs. Je ne comprend pas pourquoi ils ont traduit par Pompom. Ridiculous !
* en français dans le texte ! si si, avec les accents et tout. Marvellous. (« y sont fous ces Bretons »)
* alors, l'aconit… et bien en anglais l 'aconit est désigné sous le nom de wolfsbane, littéralement « tue-loup » Il est évident que le traducteur a joué sur cette particularité et parlé de la Potion Tue-loup, que prend Remus Lupin avant la pleine lune…
* « Mistress » : je trouve ce terme intéressant. J'aurais pu traduire par Professeur, le morphème étant assez inusité, quoique existant. Savez-vous que les femmes au Moyen-Age étaient ainsi désignées ? Il s'agissait de femmes d'âge mûr, possédant certaine situation – si vous connaissez l'excellente édition de poche « 10/18 », collection « Grands Détectives », vous constaterez que Kathryn Swinbrooke, héroïne de la série de C L Grace, se fait appeler « Maîtresse Swinbrooke »… CQFD, et vive la bonne ville de Cantorbéry !
* savez-vous bien ce qu'est le sherry ? moi, j'étais persuadée qu'il s'agissait d'une liqueur de cerise (j'ai un énooorme faible pour le kirsh), mais apparemment c'est l'appellation anglaise du… xérès ! qui d'après mon petit Larousse est un vin blanc liquoreux fabriqué dans la région de Cadix, en Espagne. Ben j'ai pu qu'à réviser mes classiques.