« Première Rencontre »
Note de la traductrice
Ooooooops ! O_o
Voici enfin le second chapitre de WW&S, tout frais traduit… (le service n'est pas compris, m'sieur-dames)
Oui, je sais… j'ai mis l'temps. Bon, c'est vrai aussi que Noël approche, que j'ai pris la ferme résolution de décorer moi-même toutes mes cartes de Noël (je demanderai à mes amis de ne pas s'étonner du nombre réduit qu'ils en recevront, en conséquence) et qu'aujourd'hui, jour moins heu… il est 11 heures et quart, comptez vous-mêmes, de la-nuit-du-vingueuteu-quatre-au-vingueuteu-cinqueu-décembre (naaan, mince alors SeveRogue, on dirait ton accent), je devrais avoir terminé le sapin que je n'ai pas même commencé. Je trouve que Noël perd beaucoup de son intérêt lorsqu'on arrête de croire qu'un vieux type barbu et ventripotent vient chaque année déposer des cadeaux sur nos chaussures. A ce sujet, lisez « La Rocambolesque Aventure du Père-Noël chez les M******** », que je m'efforce de mettre en HTML depuis une bonne semaine et qui, je l'espère, devrait être uploadé d'ici heu… disons quelques heures. *croise les doigts*
Enfin, et il faut bien l'avouer, j'ai écopé de la corvée-visite chez la « grand-mère-chiante » (« pas celle que tu connais, mais l'autre » ça ne te dis rien SeveRogue ? ^^) dont la conversation se limite à qui s'est marié et qui est mort dans la famille pendant ces deux dernières semaines. Affligeant. J'ai beau porter ma pile de bouquins et mes plumes à calligraphier, sans compter mon baladeur, mon portable et quelques cahiers destinés à consigner mon profond désespoir, je finis l'interminable journée sur les rotules, le cerveau en compote et les tympans anémiés. Sans compter que les livres, les encres, le walkman™, le téléphone et les idées sont restés sagement dans leurs nombreux sacs. *soupir*
En somme, quelques jours de handicap complet pour le travail littéraire. Bon. Je me rattrape aujourd'hui, et 1°) je finis ce £$¤%µ§ de chapitre 5 de CDA, 2°) je finis de traduire celui-ci, et 3°) je publie enfin la « soirée du Père-Noël » Ah ! oui, et 4°) je fais un sapin. Courage, ma fille, courage.
Bon, personne n'a une baguette magique ?
Note de l'auteurDisclaimer : Tous les personnages d'HP appartiennent à la fabuleuse JK. Je vais les rendre. C'est promis. Je ne gagne pas le moindre argent pour l'effort.
Le nom de Lorien je l'ai bien sûr… hum… acquis de mon autre série de livres préférée.
La Sorcière, le Loup et le SerpentChapitre second
« Première Rencontre »
Les jours qui suivirent l'entretien de Lorien apportèrent leur lot d'occupation. Elle passa une bonne partie de son temps avec Poppy, à faire l'inventaire des fournitures que contenait la salle, et à se préparer pour cette nouvelle année scolaire. La sorcière était méticuleuse et organisée, et Lorien fut impressionnée par la connaissance qu'elle montrait des arts médicaux. Elle avait toujours des anecdotes intéressantes et amusantes à raconter sur les situations difficiles dans lesquelles s'était mis les élèves de Poudlard, et Lorien se prit de hâte à l'idée du défi qui consisterai à leur prodiguer des soins.
Lorien avait également mis un point d'honneur à passer du temps dans les serres pour se familiariser avec la variété presque infinie d'herbes, de fleurs et de plantes qui y poussait. Elle trouva le Professeur Chourave travailleuse et enjouée, se plut à échanger avec elle des suggestions au sujet des techniques de culture.
« Avez-vous déjà fini de vous installer ? » lui demanda le Professeur Chourave.
« Pratiquement. J'ai rangé pas mal de choses. Il reste seulement quelques babioles à accrocher. Ça fait bizarre »
« Pourquoi cela ? » s'enquit le professeur.
« Et bien, je n'ai pas apporté toutes mes affaires à Poudlard, et j'ai tant d'espace en trop ! Je suppose que cela vaut mieux que d'être à l'étroit » dit Lorien en riant.
« Tenez. Cela devrait vous aider un peu. » Le Professeur Chourave se pencha par-dessus le banc où elles travaillaient et en tira un joli petit pot de céramique qu'elle tendit à Lorien.
« Oh ! Merci beaucoup » Lorien baissa les yeux vers les étranges et minces feuilles en dents-de-scie que contenait le pot.
« Je sais déjà exactement où le mettre. Mais qu'est-ce, au juste ? Cette plante ne m'est pas familière. »
Le Professeur Chourave eut un sourire bienveillant, heureuse d'avoir pu surprendre la jeune sorcière. Elle savait que Lorien avait des connaissances très étendues sur le sujet et excellait en botanique, et il était amusant de voir la guérisseuse excitée par une nouvelle découverte.
« On appelle cela une Méneveine » expliqua le Professeur Chourave. « Elle apporte la chance à ceux qui la font pousser sous leur toit. Elle est apparentée à la plus commune Kalancoé, mais la magie qu'elle contient est forte et subtile. »
Lorien sourit à son aînée.
« Je l'adore. C'était une très délicate attention de votre part. »
« Gardez cela à l'esprit lorsque je ferai appel à vous pour m'aider à transplanter le premier lot de Mandragores ! » répliqua Chourave avec un horrible sourire.
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Lorien passa du temps à apprendre peu à peu l'agencement d'une bonne partie du château, et fut bientôt à même de se déplacer à peu près convenablement sans se perdre continuellement. Elle mit également un point d'honneur à profiter de son temps libre avant que l'effervescence des élèves n'arrivent pour explorer la vaste bibliothèque et errer dans le parc quand le temps serait au beau fixe.
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C'était par un ennuyeux après-midi de la semaine précédent la rentrée des classes. Lorien était assise à une table dans l'infirmerie, en train de lire un passage sur sa plante d'intérieur dans un grand livre. Madame Pomfresh s'assit de l'autre côté de la table, s'inquiétant au sujet d'une multitude de détail, et faisant à la dernière minute une liste des choses à faire.
« Vous pourrez garder un œil sur la réserve de potion Pimentine ? » Ce n'était pas vraiment une question.
« Oui, Poppy. »
« Et sur la poudre de Minufièvre ? »
« Oui, Poppy. »
« Et vous savez que vous pouvez m'envoyer un hibou si jamais vous vous posiez des questions sur quoi que ce soit ? »
« Poppy, je vous en prie. Cessez de vous tourmenter. » Lorien se pencha pour prendre la main de l'autre sorcière. « Tout va bien se passer. Tout est prêt. Je m'en sortirai. Vous ne devez plus que vous préoccuper de votre sœur à présent. Elle va avoir un grand besoin de vous. »
« Je sais. C'est juste que je ne veux être sûre de ne rien avoir oublié avant mon départ dans la matinée. » dit Madame Pomfresh d'un air égaré.
« Vous devriez sûrement finir d'emballer vos affaires Poppy. » dit Lorien.
« Je sais. Il y a seulement une dernière chose que je voudrais faire. » dit la sorcière.
« De quoi s'agit-il ? Je peux peut-être vous aider. Comme ça vous n'aurez pas à vous ronger les sangs toute la nuit pour votre bagage. »
« Je voulais être sûre que nous avions une réserve fraîche d'Elixir de Freloux sous la main. Vous savez à quel point ses pouvoirs s'affaiblissent au bout d'un moment. » expliqua Poppy.
« Poppy, il faut vous préparer. Vous n'avez même pas besoin de vous en occuper. Je m'en chargerai. » lui assura Lorien. Madame Pomfresh semblait fatiguée.
« Vous en êtes sûre ? »
« Aucun problème. Il s'agit d'une formule toute simple. Et je vais avoir beaucoup de temps à tuer d'ici les quelques prochains jours. Je pourrai le faire demain. »
Poppy eut l'air soulagée.
« Merci, Lorien. Oh ! cela me rappelle… » dit soudain Madame Pomfresh.
Elle fit passer par-dessus sa tête une fine chaîne d'or et la tendit à Lorien. Pendant au bout de la chaînette, il y avait une étrange petite clef.
« Cela ouvre les deux placards de réserve de l'école où sont enfermées les substances contrôlées. Le petit blanc dans mon bureau et un grand meuble laqué et richement décoré dans la petite pièce de réserve dans les cachots. »
« Les cachots ? Oh, le labo de Potions. » répondit Lorien, se rappelant ce que McGonagall lui avait dit.
« Oui. Les contre-sorts pour déverrouiller la classe de Potions et la pièce de réserve sont changés chaque semaine par le Professeur Rogue, et vous les trouverez toujours dans le premier tiroir à droite de mon bureau. J'en ai rarement besoin, mais en cas d'urgence ou si nous sommes à court de quelque chose vous pouvez souvent en trouver davantage là-bas. »
« C'est bon à savoir. Maintenant veuillez cesser de vous faire du souci et tenez-vous prête à voir votre sœur. » dit Lorien. Elle attacha la chaîne avec la petite clef à son propre cou.
Le matin suivant, Lorien se leva de bonne heure pour voir Poppy partir. Après avoir embrassé la sorcière en lui promettant que tout irait pour le mieux, Lorien la regarda descendre les marches, jeter un dernier coup d'œil au château quelques mètres plus loin, et Disparaître avec ses bagages.
Après que Madame Pomfresh eut disparu, Lorien rebroussa chemin en direction du parc. Les nuages de la veille se dissipaient peu à peu, et le jour promettait d'être chaud et clair.
Lorsqu'elle regagna le château, elle se rendit à l'infirmerie et procéda, durant une demi-heure, à apporter de légères modifications à la manière dont les choses étaient organisées. Après tout, si elle s'apprêtait à passer les mois prochains à travailler là, mieux valait que tout soit arrangé à sa manière.
Elle finit par décider qu'elle avait faim, et se dirigea vers la Grande Salle. Elle prit place à côté de Flitwick, McGonagall, et d'une femme qu'elle n'avait jamais rencontrée. Elle eut l'impression fugitive d'observer un gros insecte comme elle jetait un œil aux grandes lunettes et aux robes chamarrées.
« Bien le bonjour, Maîtresse Lorien. » salua Filius Flitwick.
« Ah, oui. La Guérisseuse. J'ai prédit que mon chemin croiserait le vôtre aujourd'hui. » interrompit la femme aux lunettes d'une voix rêveuse.
Trelawney. Cela lui revenait. Lorien remarqua que McGonagall et Flitwick arborait tous deux une expression étrange lorsqu'elle se joignit à eux.
« Vraiment ? » dit-elle à la voyante. « Alors vous devez être le Professeur Trelawney. »
« Sybil » La femme tendit une main couverte de bracelets et de bagues. Lorien se présenta et serra la main offerte.
« Ma chère, » commença Trelawney, agrippant le poignet de Lorien, « quelle ligne de vie intéressante vous avez. » Elle commença à scruter la paume tendue. « Pourquoi ne me laisseriez-vous pas vous la lire ? »
« Sybil, cela suffit. Laissez la pauvre femme avaler son petit-déjeuner. » dit McGonagall sur un ton de reproche.
« Pardonnez-moi. » répliqua Trelawney en la lâchant. « Je me retrouve souvent entraînée lorsque le Troisième Œil vient à moi. Peut-être pourrions-nous plus tard nous occuper de votre lecture ? »
« Cela serait… hum… plaisant. » répondit Lorien avec un sourire bref. Elle fit un sourire reconnaissant à McGonagall dès que Trelawney se trouva occupée avec sa tasse de thé. Bien sûr, Pomfresh et Chourave l'avaient déjà prévenue au sujet de la mystique excentrique.
« Comment était Poppy quand elle est partie ? » s'enquit Minerva. « Tout allait bien ? »
« Oui, mais je sais qu'il lui était difficile de partir. » répondit Lorien.
« Cela lui passera quand les bébés arriveront. Elle est si excitée à propos des jumeaux ! »
« Cela fera beaucoup de travail. » ajouta Flitwick. « Je suis sûre que sa sœur n'aura que trop besoin d'elle pour s'en sortir. »
Lorien se leva de table après quelques minutes, emportant un muffin avec elle. « Bon, si vous voulez bien m'excuser, » dit-elle, « j'ai quelques choses à faire qui valent mieux que je m'y mette. Je vous verrai tous plus tard. »
Elle se dirigea vers l'infirmerie, avec l'intention de s'atteler à la tâche qui lui incombait. Elle avait promis à Poppy de préparer un lot frais d'Elixir de Freloux (utilisé comme analgésique et léger sédatif) et elle voulait s'en débarasser.
Il s'agissait d'une potion simple, et Lorien connaissait bien la formule, mais elle savait que cela mettait du temps à refroidir et qu'elle mettrait plusieurs heures à le préparer.
Elle installa un chaudron et commença à rassembler les ingrédients dont elle avait besoin. Après avoir tout posé sur la table où elle travaillerait, elle examina ce qu'elle avait amassé. Satisfaite d'avoir tout trouvé, mis à part l'ingrédient final, elle se dirigea vers le bureau.
S'agenouillant devant le petit placard blanc, Lorien retira la chaîne qu'elle portait autour du cou. L'étrange petite clef sembla vibrer légèrement comme le verrou émettait un déclic, et elle remit sa chaîne en place.
C'était quelques instants avant que son front ne se plisse légèrement. Il n'y avait pas un grand nombre de sachets et de fioles sur l'étagère, et il était facile de constater qu'aucune ampoule de morphine ne se trouvait au milieu.
Hmm… Poppy a dû utiliser les dernières et oublié d'en remettre d'autres.
Elle réalisa qu'il lui fallait s'aventurer jusqu'à la réserve du laboratoire de potions si elle voulait en finir aujourd'hui.
Lorien se dirigea vers les cachots.
Les cachots de Poudlard étaient calmes pendant l'été. Très calmes. Il y avait peu de cabinets en service et jusqu'au retour des élèves, les salles de classes et les dortoirs de Serpentard restaient silencieux.
Lorien trouva que la température dans l'entrée était nettement plus basse que dans les étages supérieurs. Ses pas étouffés furent le seul bruit qu'elle remarqua alors qu'elle se rendait jusqu'à la porte de la salle de Potions.
« Umbra » dit-elle en direction de la porte. Il y eut un petit déclic et la porte s'ouvrit seule d'un pouce en grinçant. Les torches au mur de la classe revinrent à la vie en vacillant lorsqu'elle entra en remarquant les faibles relents qui subsistaient toujours dans la pièce. Elle reconnut certains parfums, d'autres non, et elle était sûre de ne pas souhaiter identifier le reste.
Elle demeura un instant immobile, prenant une vue d'ensemble de la grande salle, embrassant tout depuis les établis jusqu'à la tête de la gargouille qui se penchait vers le large bassin de pierre dans un coin. Juste à côté, sur un des murs de la classe, il y avait une autre porte.
Il doit s'agir de la pièce de réserve.
Lorien traversa la pièce en direction de la lourde porte de bois. Celle-ci était fermée à double-tour.
« Caligo » Elle prononça le second contre-sort. Elle aperçut le sombre cabinet laqué lorsque les torches de la petite pièce s'enflammèrent en grésillant.
Alors, c'est ici.
Elle tira la chaîne de sous ses robes et la fit passer par-dessus sa tête. Elle nota à nouveau la faible vibration qu'émit la clef en tournant dans le verrou, et sentit le déclic. Remettant la clef en place, elle tira la porte par la poignée.
Rien.
Elle tira plus fort.
Aucun mouvement.
Je l'ai senti marcher.
Lorien se pencha davantage pour examiner la porte du placard.
« QU'EST-CE, puis-je vous demander, que vous êtes en train de faire ?! »
Lorien sursauta violemment au son de la voix derrière elle. Elle se retourna brusquement pour se trouver nez à nez avec un homme aux cheveux sombres. Il était plus grand qu'elle et portait des robes d'un noir d'ébène qui balayaient le plancher.
Rogue.
« Vous m'avez fait sursauter. » Elle rit avec gêne.
« Evidemment. » railla-t-il.
Le faible sourire sur ses lèvres s'évanouit comme il glissait d'un pas vers elle, ses yeux noirs vrillant les siens.
« Faut-il que je me répète ? » Sa voix était basse mais impatiente.
Lorien tenta de se ressaisir, son cœur battant toujours la chamade.
« Je suis désolée, nous ne nous sommes pas encore rencontrés. Vous devez être le Professeur Rogue. Je suis Lorien Desjardins, la nouvelle…
« Je suis au courant de qui vous êtes, Mlle Desjardins. Que faites-vous exactement dans ma salle de classe ? » Les yeux de Rogue ne l'avaient quittée à aucun moment.
Poppy m'avait prévenue.
« Nous sommes à court d'ampoules de morphine et Madame Pomfresh m'a informée que la plupart des substances contrôlées étaient entreposées ici. » Lorien fit miroiter clef et chaîne.
« Et pourquoi en avez-vous besoin ? » Le regard de Rogue n'avait jamais vacillé, mais il la devança pour se planter devant le placard verni.
Lorien était irritée mais refusait de le laisser paraître. « J'ai besoin de constituer un nouveau lot d'Elixir de Freloux pour l'avoir sous la main avant…
« Et alors vous entamez mes provisions ? » coupa Rogue à nouveau.
« Veuillez m'excuser » Lorien parlait lentement pour ne pas perdre son calme. « J'ai suivi les instructions de Madame Pomfresh sans être au courant qu'il s'agissait des vôtres. »
« Hmph. Je suppose que vous vous apprêtiez à préparer ça vous-même ? » interrogea Rogue, une pointe de sarcasme glissant dans sa voix.
« Mais oui, bien sûr. Il s'agit d'une formule simple. » répliqua Lorien.
« Je suis au courant. » Son ton donnait l'impression qu'il se montrait avec elle d'une patience infinie. « Vous l'avez déjà fait auparavant ? »
« Oui. » acquiesça-t-elle.
« Vous savez que vous devez ajouter la morphine moulue en dernier, et par petites quantités ? » demanda-t-il.
« Oui. »
« Je vois. »
Rogue rompit le contact visuel et se tourna vers le placard. Il appliqua une légère pression à la porte, lui donnant une petite poussée intérieure. Elle s'ouvrit en oscillant.
Il se tourna à nouveau vers elle.
« Mlle Desjardins, à l'avenir vous voudrez bien me faire savoir ce dont vous avez besoin avant de dégarnir ma réserve. »
« Absolument. » répliqua gracieusement Lorien.
« Cela vous suffira-t-il ? » demanda Rogue. Il déposa au creux de sa main un petit sac de velours.
« Oui. Merci, Professeur. » Lorien lui fit un petit sourire.
Il se contenta de hocher la tête, et Lorien sentit qu'on la congédiait. Elle fit demi-tour, traversa la salle avec calme puis repassa l'entrée. Ce ne fut qu'après avoir regagné l'étage supérieur qu'elle laissa filtrer quelque émotion.
Wow ! Poppy ne m'avait pas préparée à ça ! Lorien s'appuya au mur du couloir. Madame Pomfresh l'avait prévenue que le Maître des Potions était « un peu vif »
L'euphémisme de l'année !Elle secoua la tête et choisit finalement de prendre sa mésaventure à la plaisanterie.
Donnant une pichenette au sachet de velours elle rejoignit l'infirmerie pour préparer sa potion.
Rogue la regarda partir.
Il remarqua comme elle rebroussait chemin qu'elle s'enveloppait d'un sens du mystère silencieux, typique de ceux qui versent dans les Arts Médicinaux.
Il avait remarqué les cheveux d'un blond moyen et la silhouette galbée que dévoilait la robe ajustée qu'elle portait.
Il avait remarqué ses boucles d'oreilles – de petits oiseaux de proie en or.
Et par-dessus tout, il avait remarqué que le nouveau Guérisseur de Poudlard avait l'intention de concocter quelques unes de ses potions lui-même.
Il était temps. Se dit-il avec un sourire méprisant.
Il ferma le placard puis la porte, prononçant les charmes de Condamnation.
Il eut une pensée fugace pour sa rencontre avec la jeune femme.
Intéressant.
Il s'en débarrassa et retourna à ses occupations.
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Note de l'auteur : à propos des contre-sorts… Umbra – ombre et Caligo – s'obscurcir.
Note de la traductrice :
A suivre ! hinhinhin… bon, c'est vrai, j'ai mis du temps à traduire ce chapitre-là. Ben, aussi c'était Noël et j'avais la fleeeeeme ! Ouais, farpaitement d'abord. Hic ! J'ai un peu la gueule de bois, je crois. Remarquez, ça vous porte chance : chuis tranquille chez moi et tout ce que j'ai à faire c'est d'écrire des fics en me gavant de bicarbonate. Hmph.
Au fait, qu'avez-vous pensé du merveilleux Maître des Potions pour sa première rencontre ? « un peu vif ». Mouais. Je dirais même plus, c'est un euphémisme.
Prochain chapitre… l'arrivée de mon Mumus à moi ! Ouééé !
A la prochaine review ^^
PS : n'empêche que chais pas fait l'sapin. C'est d'vot' fôte, d'abord. Ouais.
Mélusine, avec le mal aux cheveux post-Noël
