Coucou ! Voici la suite, comme promis ! Merci beaucoup pour vos reviews,
j'en ai déjà 16, rien que pour un chapitre ! ! Chouette, chouette !
Elanor : merci à toi, ma première revieweuse ! voici la suite, j'espère qu'elle te plaira.
Cora : merci beaucoup, j'ai traduit le deuxième chapitre, le voici !
Andadrielle : merci merci ! Je vais essayer de mettre un chapitre en ligne tous les 2-3 jours...
Mimi : merci pour ces compliments, je rougis ! Ca va, je me débrouille en anglais, mais je fais pas des études de langues, j'suis en lettres classiques. Mais j'adore traduire des fics. C'est une nouvelle passion ! ;)) Surtout depuis que j'ai découvert Harry Potter (début janvier 2003 !) et dévoré les 4 bouquins en 1 semaine !
Mioko Tsukito : merci ! ! ! C'est vrai que Draco n'est pas OOC dans cette fic, j'adore ! !
Headmaze : alors, tu t'es laissée tenter par la version originale ? Ou vas- tu continuer à lire ma traduction ? Ou les deux ? lol
Chen : c'est vrai que la réaction d'Harry était prévisible mais c'est mignon quand même. J'me dépêche, grand chef, pour traduire la suite !
Lilas O'Connor : j'me répète, mais là, merci, vraiment. Ca m'encourage de savoir que mes traductions sont appréciées, car j'y passe pas mal de temps, avec des retouches et tout et tout...donc merci.
Sophie Black : c'est clair, vive blanchemalfoy ! J'ai pas lu ses autres fics, car j'ai pas beaucoup de temps, et généralement, quand une fic anglaise me plaît, je lis les chapitres au fur et à mesure que je les traduis, ça me permet vraiment de ressentir les émotions des persos, enfin c'est une opinion personnelle !
Sandrine : ben écoute, j'espère que j'arriverai pas trop mal à traduire les moments hots, parce que c'est, à mon avis, le truc le plus difficile à retranscrire. Donc bon, je verrais... merci pour tes encouragements.
Cajedi : merci merci merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! ! ! ! ! ! !
Isymea : merci pour tes compliments. C'est surtout pour ceux qui ne peuvent pas super bien lire l'anglais que je traduis ces fics et je suis contente que tu l'apprécies. Merci et j'espère que tu aimeras ce chapitre !
Elava : merci à toi ! ! Voici la suite !
Mae : c'est vrai que la fic est pas mal, mais je ne suis que la traductrice, snif...
Lunarde : voici la suite avant que tu piques une crise cardiaque !
Enishi28 : la voilà la suite !
Bon voilà, j'vous ai tous répondu, j'pourrai pas le faire à chaque fois, ça dépendra du temps que j'aurai, mais en tous cas, ça me va droit au c?ur (bon c'est débile comme formule mais c'est vrai !). Et continuez, continuez ! !
Chapitre 2 : APPELEZ-CA DE LA HAINE
Il m'embrassait ! Je ne pus y croire lorsque je sentis la douce pression de ses lèvres sur les miennes. J'avais terriblement peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Harry Potter m'avait embrassé, même si ça n'avait duré que quelques secondes. Peu importait. Il m'avait embrassé !
Après le baiser, il me regarda avec une expression étrange, comme s'il me voyait pour la première fois. Et d'une certaine manière, c'était ça. J'étais né pour l'embrasser et j'espérai -juste un instant - qu'il ressentait la même chose que moi.
Avant que j'aie pu lui arracher ses vêtements et le prendre comme je l'avais toujours souhaité, il s'enfuit. Je restai là, à la fois confus et désespéré, désirant ardemment sa présence. « Confus » n'était pas un mot assez fort pour exprimer ce que je ressentis à ce moment-là.
Il m'avait embrassé, et non pas l'inverse. Qu'est-ce qu'il trafiquait, bon Dieu ? Pourquoi m'avait-il embrassé s'il n'en n'avait pas envie ?
Il y avait tellement de questions qui trottaient dans mon esprit. Je retournai dans ma chambre, souhaitant simplement prendre une douche pour faire retomber la tension, me glisser dans mon lit et dormir des jours entiers, peut-être même éternellement. Dans des moments comme celui-ci, je remerciais Dieu d'avoir ma propre chambre. Comme ça, je n'étais pas obligé de parler à quelqu'un. Je n'avais pas envie de parler, à part si c'était avec lui.
Je m'étendis sur mon lit en songeant que Harry Potter était la personne la plus étrange que j'avais rencontrée. Il m'avait tenté avec le fruit défendu et maintenant, je voulais plus. Par l'enfer, je le voulais totalement ! Je le désirais tellement que tout mon corps s'embrasa.
A la nuit tombée, je me caressai en gémissant.
****
Je me réveillai le ventre vide. Je n'avais pas mangé la veille car je n'étais pas prêt à affronter Potter au dîner, donc je n'étais pas allé dans la Grande Salle. J'avais faim à présent, et pas seulement de nourriture. J'avais faim de lui aussi. Malheureusement, je ne pouvais rien y faire. Pour le moment.
Je le repérai à la table des Griffondors, la tête basse. Il ne me regardait pas, et je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Je m'attendais à ce qu'il soit le même Griffondor lâche que d'habitude. Non, comment pouvais-je penser cela ? Harry Potter était tout sauf un lâche. Mais quand même...Il ne me regardait pas. Je me demandais à quel jeu il jouait. Je le détestais pour ça. Je le détestais plus que jamais à cause de ce baiser volé.
Je décidai que j'allais être aussi désagréable que possible pendant tout la journée. Pendant le cours de Potions, je cherchai la bagarre avec Weasley et je taquinai Granger de mon mieux. Quelques filles de Serpentard en furent très jalouses, mais j'en avais rien à faire. C'était évident pour toute la classe que je draguais Hermione Granger, mais c'était très inattendu car chacun pensait que je détestais son origine moldue. C'était faux, mais ils n'avaient pas besoin de le savoir. C'était mon père qui était obsédé par le fait d'expulser et de tuer tout Moldu faisant partie de notre peuple, mais moi je m'en fichais éperdument. Je continuais ce petit jeu car j'y étais habitué.
De toutes façons, Granger ne m'intéressait pas. Je voulais juste donner une leçon à Potter. S'il voulait jouer avec le feu, qui étais-je pour l'en empêcher ? Je voyais que Harry n'arrêtait pas de me regarder, à la fois curieux et gêné. Bien. Mais ce n'était pas assez. Je voulais qu'il souffre autant que j'avais souffert de ne pas le posséder la veille. Il était sûrement en train de se demander jusqu'où je pourrais continuer ce petit jeu. Ha ! Il ne me connaissait pas, l'imbécile ! Je pouvais aller très loin.
Alors je fis quelque chose d'absolument impensable. Je demandai à Granger si elle voulait sortir avec moi. J'entendis un hoquet de surprise général parcourir la salle et je vis les yeux de Potter vaciller. Il n'était pas immunisé contre moi et c'était un bon point. Le jeu avait commencé et j'étais en train de gagner. A ma grande surprise, Granger accepta. Je ne m'y attendais pas, même si je n'en laissai rien paraître. Je souris et lui dis de me retrouver devant la porte du château un peu plus tard.
Harry sursauta et laissa tomber un de ses livres de Potions sur le sol. Moi - en gentleman que j'étais -, je voulus l'aider et je me baissai pour ramasser le livre. Nos mains se frôlèrent une seconde et je sentis l'énergie qui traversa nos corps. Il me regarda, gêné, se demandant probablement si c'était réellement arrivé. Oui Harry chéri, t'as bien senti. Je savais que Harry me désirait, mais il refusait cette idée, je pouvais le voir à présent.
« Fais gaffe, Potter » dis-je d'une voix traînante.
« Non, toi, fais gaffe, Malfoy »
Il se rapprocha encore plus près de moi et je déglutis.
« Ne sors pas avec elle » murmura-t-il entre ses dents.
Tout simplement. Harry Potter était vraiment un boulet. Comment pouvais-je être intéressé par lui ? En plongeant mon regard dans le sien, je me rappelai pourquoi je l'aimais. Merde ! Pas d'amour, jamais d'amour ! C'était juste du désir.
« Et pourquoi ? » demandai-je.
« Parce que Ron l'aime beaucoup et il te cassera la figure »
« Ca ne me suffit pas, Potter. Donne-moi une meilleure raison et je la laisserai tranquille »
« Je refuse de jouer à ce jeu-là » siffla-t-il, menaçant.
« Trop tard, Potter. Tu as commencé le jeu quand tu m'as embrassé »
Et je le plantai là.
****
Le rendez-vous avec Granger fut surprenant. Je n'avais jamais pensé que je pourrais réellement l'apprécier et pourtant, c'était le cas. Je lui proposai de faire une ballade dans le parc de Poudlard et nous parlâmes pendant des heures. Nous avions beaucoup de points communs. Le plus important fut quand elle me dit qu'elle avait accepté de sortir avec moi pour rendre Weasley jaloux. Je rigolai en apprenant ça et lui expliquai que je lui avais demandé pour la même raison.
« Tu aimes bien Ron ? » me demanda-t-elle, gênée.
Je ris encore plus. Franchement, est-ce que quelqu'un pouvait m'imaginer bavant sur Weasley ? Je ne pense pas.
« Non, mais je veux Harry »
Elle me sourit, compatissante.
Je ne savais pas pourquoi je lui faisais confiance. Peut-être parce qu'elle était une Griffondor et que les Griffondors étaient supposés être dignes de confiance. Elle ne lui dirait pas mon secret, même pas une petite allusion. Elle m'avait assuré qu'elle ne le ferait pas, et je la croyais. Ca ne me ressemblait pas, hein ? En ben, c'est vrai que je n'avais jamais réellement discuté avec Granger avant cela.
Nous remarquâmes que deux personnes nous suivaient. C'était Ron et Harry. Mon Dieu, ils étaient si...prévisibles ! Je parie que Harry avait dit à Ron qu'il était juste là pour défendre Hermione au cas où je dépasserai les limites. Cette pensée me rendit furieux et je le détestai encore plus.
« T'as du boulot, Malfoy. Encore plus que moi » me dit-elle.
« Pourquoi ? »
C'était une question idiote. Je savais pourquoi. Mais quand même...
« Ron est juste un adolescent ordinaire. Il est tiraillé entre grandir et rester éternellement dans le monde de l'immaturité. Mais Harry...Harry est plus sombre. Il ne veut pas parler de ses sentiments. Il passe ses journées si silencieux et si isolé que ça me fait peur. J'ai l'impression que tu vas devoir essayer de trouver la faille du mur qu'il s'est construit autour de son c?ur »
Je le savais, mais j'avais espéré...On peut toujours espérer, non ?
Laissez-moi vous expliquer pourquoi Granger était si gentille avec moi. Retournons en sixième année, quand Voldemort avait attaqué en force. Elle avait été sa prisonnière pendant un mois. La pauvre avait beaucoup souffert, et à la fin, c'était moi qui l'avais sauvée. Pas Harry, pas Ron, mais moi, Draco Malfoy. Après ça, même si on n'était pas devenus amis, elle se montrait reconnaissante envers moi. Une dette entre sorciers était un lien très puissant.
Pendant la guerre, je n'avais pas choisi tout de suite mon camp. En fait, mon père était furieux contre moi uniquement parce que je n'avais pas fait mon choix. Mais j'avais finalement décidé d'être du côté de Harry. Je n'aimais pas Voldemort, avec ses idéaux stupides. Je n'aimais pas mon père non plus. Mais j'appréciais Harry, même si je le détestais. Je n'avais jamais vraiment compris ce que je ressentais pour lui, et je ne crois pas que je le comprendrai un jour.
« Je te souhaite bonne chance » me dit Granger en me prenant les mains.
« Merci »
Les deux idiots étaient toujours après nous. Je savais qu'ils étaient en train de nous espionner, cachés quelque part dans les buissons, et je décidai de provoquer Harry. D'abord, je demandai à Granger si je pouvais l'embrasser. Je suis un gentleman, malgré ce que tout le monde pense. Je devais lui demander son accord avant de passer à l'action. Elle me sourit, une lueur de compréhension et d'intérêt dans le regard. C'était évident qu'elle s'amusait beaucoup de tout cela, et elle comprit immédiatement quelle était mon intention. Granger était une fille intelligente.
Nos lèvres se touchèrent très timidement au début, et à en juger par les grognements que j'entendais sortir des buissons, Granger et moi nous en sortions bien. J'aimais bien l'embrasser. Elle avait des lèvres douces et un corps tendre. Elle était aussi petite et délicate, ce qui me plaisait beaucoup. Si mon c?ur n'avait pas déjà été pris, elle et moi aurions pu être très heureux ensemble.
J'arrêtai le baiser avant que Weasley n'ait trouvé la vaillance nécessaire de surgir des fourrés pour me taper dessus ou me jeter un sort. Je supposai que Sa Sainteté Harry Potter devait le retenir car il ne se montra pas.
Hermione s'excusa en disant qu'elle devait rentrer au château et nous convînmes d'un autre rendez-vous. Elle partit, mais moi je restai. Je ne voulais pas partir, pas tout de suite. Je voulais penser à ce que j'allais faire à présent.
Potter me surprit en s'avançant vers moi. Weasley n'était nulle part en vue. Il s'arrêta à côté de moi et je pus sentir son odeur merveilleuse et magique. J'adorais ce parfum.
« Qu'est-ce que tu fais, Malfoy ? » me demanda-t-il, d'un air blessé.
Ou peut-être que je me faisais des idées.
« Rien » répondis-je.
« Tu l'as embrassée »
Il semblait adorablement troublé. Je me contentai de hausser les épaules. Je n'avais pas envie de parler, vraiment. Je voulais juste le plaquer contre mon corps pour satisfaire mes besoins. Et croyez-moi, ils ne demandaient qu'à être satisfaits. Je pouvais sentir la bosse qui grossissait à l'intérieur de mon pantalon. Je détestais ça. Je détestais ce sentiment de faiblesse que j'avais quand Potter était dans le coin. Je détestais ce désir honteux qui s'emparait de mon corps et de mon esprit, me laissant avec rien de plus qu'une satanée érection et une frustration intense.
Mon Dieu, je le désirais tellement.
« Pourquoi m'as-tu embrassé, Potter ? »
Il se mordit la lèvre inférieure, essayant de penser à quelque chose. Peut- être à une bonne excuse. J'espérais qu'il n'allait pas me briser le c?ur quand il trouva le mensonge parfait.
« Je ne sais pas » dit-il.
Il ne savait pas. Je ne savais pas. On était vraiment foutus.
« T'as aimé ? »
« Je n'avais jamais... »
Il ne termina pas sa phrase, encore une fois.
« Quoi ? » insistai-je.
« Je ne sais pas, d'accord ? » explosa-t-il. « Je ne sais pas ! Je te déteste ! C'est la seule chose que je sais et ça me rend dingue de ne pas savoir pourquoi je t'ai embrassé ! Je ne voulais pas le faire et je ne veux plus jamais le faire ! »
Il était furieux et tout en me hurlant dessus, il se rapprocha de plus en plus, jusqu'à ce que nos lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres. Je le détestais car à ce moment-là, je sus qu'il mentait. Il voulait encore m'embrasser, ce sale menteur !
Et c'est ce qu'il fit. Il me plaqua contre un arbre et m'embrassa de force, un baiser plein de haine. Je voulus le repousser mais je n'en eus pas la force. Même si c'était un baiser rageur, je le voulais. Comme je l'avais déjà dit auparavant, je le voulais totalement. Apportez-moi un Harry Potter furieux et je le recevrai les bras ouverts. Apportez-moi Harry Potter quelle que soit son humeur et je le laisserai me faire tout ce qu'il voudra.
Notre premier baiser avait été doux et tendre. Celui-là était brutal. C'était un avertissement : je ne devais pas aller plus loin avec Hermione. Il était si naïf. Je ne respectais jamais les mises en garde. Et son côté agressif ne faisait qu'augmenter mon désir.
Mais il ne se servait pas de sa langue et ça m'embêtait. Harry Potter embrassait la bouche fermée, comme s'il était un putain de débutant. Moi je ne l'étais pas. Et s'il voulait que j'aie peur de lui, il devrait mettre le paquet.
« Ouvre la bouche, Potter » murmurai-je contre ses lèvres.
« Quoi ? » souffla-t-il.
« Ouvre la bouche »
Je savais qu'il n'allait pas m'obéir, et il ne le fit pas. Mais sa bouche était légèrement ouverte et je profitai de l'occasion. Je caressai ses lèvres de ma langue et la poussai à l'intérieur de sa bouche. Ses yeux s'ouvrirent en grand et quand ma langue entra en contact avec la sienne, il les referma avec un soupir.
C'était moi qui dirigeais à présent, et j'en savourai chaque seconde. Je commençai par caresser doucement sa langue de la mienne, pour qu'il puisse s'y habituer. Je ne savais pas pourquoi j'étais si gentil. Je suppose qu'il se sentit insulté par ma tendresse car il revint au baiser violent, et il savait parfaitement se servir de sa langue.
Nous nous embrassions férocement à nouveau, mais ça m'était égal. Je sentis que je perdais le contrôle de moi-même. Je sentis mon corps se serrer contre lui. Je sentis que ma langue cherchait la sienne aussi insatiablement et violemment que sa langue cherchait la mienne.
La tête me tournait et ma main glissa le long de son corps pour le toucher. Ce fut comme un électrochoc et il me repoussa.
« Qu'est-ce que tu fais ? » me demanda-t-il, effrayé.
« Je te touchais » expliquai-je.
Je n'avais pas à expliquer. Je n'avais rien à lui dire. J'aurais voulu l'envoyer en enfer pour me chauffer comme ça et ensuite tout arrêter pour me poser cette question stupide.
« Ne refais plus jamais ça ! » cria-t-il.
Mon Dieu, Harry faisait vraiment un blocage...Et j'étais débile de le désirer.
« Va au diable, Potter » dis-je calmement.
Comment j'arrivais à rester calme dans une situation pareille, j'en avais aucune idée.
« J'ai trouvé, Potter »
« La ferme ! »
« Tu me désires »
« Ne dis pas ça ! »
« Alors vas te faire foutre ! »
« Tu sais, j'ai parlé à Dumbledore »
Je frémis. Alors il savait que c'était un mensonge et c'était pour ça qu'il m'avait embrassé. Il voulait me punir. Mes mains devinrent moites et ma bouche s'assécha. J'étais paniqué. Je baissai les yeux, ayant trop honte de moi pour le regarder en face.
« Je ne peux toujours pas croire qu'il t'a envoyé pour m'aider »
Je levai la tête et le dévisageai, incrédule.
« Qu'est-ce qu'il a dit ? » demandai-je.
« Il a dit que t'étais le seul capable d'y arriver »
QUOI ? Dumbledore avait couvert ma connerie ! Mais dans quel monde je vivais ? Peut-être que j'avais des hallucinations.
« Pourquoi t'as l'air autant surpris ? » me demanda-t-il, me sortant de mon état catatonique.
« J'suis pas surpris ! » protestai-je.
Nous restâmes silencieux un long moment. Ca commençait à devenir chiant.
« Je n'ai pas envie de toi, Malfoy » murmura-t-il soudainement.
« Tu n'as pas envie de moi» répétai-je, énervé.
« Non »
« Menteur ! »
Je plaquai mes lèvres sur les siennes et il dut ravaler sa haine. Il pouvait appeler ça de la haine. Il pouvait appeler ça comme il voulait, mais nous savions tous les deux la vérité. La vérité était dans ses baisers et dans ses yeux, chaque fois qu'il me regardait.
« Je te déteste ! » hurla-t-il, les larmes aux yeux.
Mon c?ur se serra et je souhaitai pouvoir le serrer dans mes bras.
« Qu'est-ce que tu m'as fait ? » me demanda-t-il, comme si j'avais la réponse.
Avant que je puisse dire quelque chose, il partit.
Ca vous a plu ? Dites-moi ce que vous en pensez ! A très vite !
Elanor : merci à toi, ma première revieweuse ! voici la suite, j'espère qu'elle te plaira.
Cora : merci beaucoup, j'ai traduit le deuxième chapitre, le voici !
Andadrielle : merci merci ! Je vais essayer de mettre un chapitre en ligne tous les 2-3 jours...
Mimi : merci pour ces compliments, je rougis ! Ca va, je me débrouille en anglais, mais je fais pas des études de langues, j'suis en lettres classiques. Mais j'adore traduire des fics. C'est une nouvelle passion ! ;)) Surtout depuis que j'ai découvert Harry Potter (début janvier 2003 !) et dévoré les 4 bouquins en 1 semaine !
Mioko Tsukito : merci ! ! ! C'est vrai que Draco n'est pas OOC dans cette fic, j'adore ! !
Headmaze : alors, tu t'es laissée tenter par la version originale ? Ou vas- tu continuer à lire ma traduction ? Ou les deux ? lol
Chen : c'est vrai que la réaction d'Harry était prévisible mais c'est mignon quand même. J'me dépêche, grand chef, pour traduire la suite !
Lilas O'Connor : j'me répète, mais là, merci, vraiment. Ca m'encourage de savoir que mes traductions sont appréciées, car j'y passe pas mal de temps, avec des retouches et tout et tout...donc merci.
Sophie Black : c'est clair, vive blanchemalfoy ! J'ai pas lu ses autres fics, car j'ai pas beaucoup de temps, et généralement, quand une fic anglaise me plaît, je lis les chapitres au fur et à mesure que je les traduis, ça me permet vraiment de ressentir les émotions des persos, enfin c'est une opinion personnelle !
Sandrine : ben écoute, j'espère que j'arriverai pas trop mal à traduire les moments hots, parce que c'est, à mon avis, le truc le plus difficile à retranscrire. Donc bon, je verrais... merci pour tes encouragements.
Cajedi : merci merci merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! ! ! ! ! ! !
Isymea : merci pour tes compliments. C'est surtout pour ceux qui ne peuvent pas super bien lire l'anglais que je traduis ces fics et je suis contente que tu l'apprécies. Merci et j'espère que tu aimeras ce chapitre !
Elava : merci à toi ! ! Voici la suite !
Mae : c'est vrai que la fic est pas mal, mais je ne suis que la traductrice, snif...
Lunarde : voici la suite avant que tu piques une crise cardiaque !
Enishi28 : la voilà la suite !
Bon voilà, j'vous ai tous répondu, j'pourrai pas le faire à chaque fois, ça dépendra du temps que j'aurai, mais en tous cas, ça me va droit au c?ur (bon c'est débile comme formule mais c'est vrai !). Et continuez, continuez ! !
Chapitre 2 : APPELEZ-CA DE LA HAINE
Il m'embrassait ! Je ne pus y croire lorsque je sentis la douce pression de ses lèvres sur les miennes. J'avais terriblement peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Harry Potter m'avait embrassé, même si ça n'avait duré que quelques secondes. Peu importait. Il m'avait embrassé !
Après le baiser, il me regarda avec une expression étrange, comme s'il me voyait pour la première fois. Et d'une certaine manière, c'était ça. J'étais né pour l'embrasser et j'espérai -juste un instant - qu'il ressentait la même chose que moi.
Avant que j'aie pu lui arracher ses vêtements et le prendre comme je l'avais toujours souhaité, il s'enfuit. Je restai là, à la fois confus et désespéré, désirant ardemment sa présence. « Confus » n'était pas un mot assez fort pour exprimer ce que je ressentis à ce moment-là.
Il m'avait embrassé, et non pas l'inverse. Qu'est-ce qu'il trafiquait, bon Dieu ? Pourquoi m'avait-il embrassé s'il n'en n'avait pas envie ?
Il y avait tellement de questions qui trottaient dans mon esprit. Je retournai dans ma chambre, souhaitant simplement prendre une douche pour faire retomber la tension, me glisser dans mon lit et dormir des jours entiers, peut-être même éternellement. Dans des moments comme celui-ci, je remerciais Dieu d'avoir ma propre chambre. Comme ça, je n'étais pas obligé de parler à quelqu'un. Je n'avais pas envie de parler, à part si c'était avec lui.
Je m'étendis sur mon lit en songeant que Harry Potter était la personne la plus étrange que j'avais rencontrée. Il m'avait tenté avec le fruit défendu et maintenant, je voulais plus. Par l'enfer, je le voulais totalement ! Je le désirais tellement que tout mon corps s'embrasa.
A la nuit tombée, je me caressai en gémissant.
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Je me réveillai le ventre vide. Je n'avais pas mangé la veille car je n'étais pas prêt à affronter Potter au dîner, donc je n'étais pas allé dans la Grande Salle. J'avais faim à présent, et pas seulement de nourriture. J'avais faim de lui aussi. Malheureusement, je ne pouvais rien y faire. Pour le moment.
Je le repérai à la table des Griffondors, la tête basse. Il ne me regardait pas, et je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Je m'attendais à ce qu'il soit le même Griffondor lâche que d'habitude. Non, comment pouvais-je penser cela ? Harry Potter était tout sauf un lâche. Mais quand même...Il ne me regardait pas. Je me demandais à quel jeu il jouait. Je le détestais pour ça. Je le détestais plus que jamais à cause de ce baiser volé.
Je décidai que j'allais être aussi désagréable que possible pendant tout la journée. Pendant le cours de Potions, je cherchai la bagarre avec Weasley et je taquinai Granger de mon mieux. Quelques filles de Serpentard en furent très jalouses, mais j'en avais rien à faire. C'était évident pour toute la classe que je draguais Hermione Granger, mais c'était très inattendu car chacun pensait que je détestais son origine moldue. C'était faux, mais ils n'avaient pas besoin de le savoir. C'était mon père qui était obsédé par le fait d'expulser et de tuer tout Moldu faisant partie de notre peuple, mais moi je m'en fichais éperdument. Je continuais ce petit jeu car j'y étais habitué.
De toutes façons, Granger ne m'intéressait pas. Je voulais juste donner une leçon à Potter. S'il voulait jouer avec le feu, qui étais-je pour l'en empêcher ? Je voyais que Harry n'arrêtait pas de me regarder, à la fois curieux et gêné. Bien. Mais ce n'était pas assez. Je voulais qu'il souffre autant que j'avais souffert de ne pas le posséder la veille. Il était sûrement en train de se demander jusqu'où je pourrais continuer ce petit jeu. Ha ! Il ne me connaissait pas, l'imbécile ! Je pouvais aller très loin.
Alors je fis quelque chose d'absolument impensable. Je demandai à Granger si elle voulait sortir avec moi. J'entendis un hoquet de surprise général parcourir la salle et je vis les yeux de Potter vaciller. Il n'était pas immunisé contre moi et c'était un bon point. Le jeu avait commencé et j'étais en train de gagner. A ma grande surprise, Granger accepta. Je ne m'y attendais pas, même si je n'en laissai rien paraître. Je souris et lui dis de me retrouver devant la porte du château un peu plus tard.
Harry sursauta et laissa tomber un de ses livres de Potions sur le sol. Moi - en gentleman que j'étais -, je voulus l'aider et je me baissai pour ramasser le livre. Nos mains se frôlèrent une seconde et je sentis l'énergie qui traversa nos corps. Il me regarda, gêné, se demandant probablement si c'était réellement arrivé. Oui Harry chéri, t'as bien senti. Je savais que Harry me désirait, mais il refusait cette idée, je pouvais le voir à présent.
« Fais gaffe, Potter » dis-je d'une voix traînante.
« Non, toi, fais gaffe, Malfoy »
Il se rapprocha encore plus près de moi et je déglutis.
« Ne sors pas avec elle » murmura-t-il entre ses dents.
Tout simplement. Harry Potter était vraiment un boulet. Comment pouvais-je être intéressé par lui ? En plongeant mon regard dans le sien, je me rappelai pourquoi je l'aimais. Merde ! Pas d'amour, jamais d'amour ! C'était juste du désir.
« Et pourquoi ? » demandai-je.
« Parce que Ron l'aime beaucoup et il te cassera la figure »
« Ca ne me suffit pas, Potter. Donne-moi une meilleure raison et je la laisserai tranquille »
« Je refuse de jouer à ce jeu-là » siffla-t-il, menaçant.
« Trop tard, Potter. Tu as commencé le jeu quand tu m'as embrassé »
Et je le plantai là.
****
Le rendez-vous avec Granger fut surprenant. Je n'avais jamais pensé que je pourrais réellement l'apprécier et pourtant, c'était le cas. Je lui proposai de faire une ballade dans le parc de Poudlard et nous parlâmes pendant des heures. Nous avions beaucoup de points communs. Le plus important fut quand elle me dit qu'elle avait accepté de sortir avec moi pour rendre Weasley jaloux. Je rigolai en apprenant ça et lui expliquai que je lui avais demandé pour la même raison.
« Tu aimes bien Ron ? » me demanda-t-elle, gênée.
Je ris encore plus. Franchement, est-ce que quelqu'un pouvait m'imaginer bavant sur Weasley ? Je ne pense pas.
« Non, mais je veux Harry »
Elle me sourit, compatissante.
Je ne savais pas pourquoi je lui faisais confiance. Peut-être parce qu'elle était une Griffondor et que les Griffondors étaient supposés être dignes de confiance. Elle ne lui dirait pas mon secret, même pas une petite allusion. Elle m'avait assuré qu'elle ne le ferait pas, et je la croyais. Ca ne me ressemblait pas, hein ? En ben, c'est vrai que je n'avais jamais réellement discuté avec Granger avant cela.
Nous remarquâmes que deux personnes nous suivaient. C'était Ron et Harry. Mon Dieu, ils étaient si...prévisibles ! Je parie que Harry avait dit à Ron qu'il était juste là pour défendre Hermione au cas où je dépasserai les limites. Cette pensée me rendit furieux et je le détestai encore plus.
« T'as du boulot, Malfoy. Encore plus que moi » me dit-elle.
« Pourquoi ? »
C'était une question idiote. Je savais pourquoi. Mais quand même...
« Ron est juste un adolescent ordinaire. Il est tiraillé entre grandir et rester éternellement dans le monde de l'immaturité. Mais Harry...Harry est plus sombre. Il ne veut pas parler de ses sentiments. Il passe ses journées si silencieux et si isolé que ça me fait peur. J'ai l'impression que tu vas devoir essayer de trouver la faille du mur qu'il s'est construit autour de son c?ur »
Je le savais, mais j'avais espéré...On peut toujours espérer, non ?
Laissez-moi vous expliquer pourquoi Granger était si gentille avec moi. Retournons en sixième année, quand Voldemort avait attaqué en force. Elle avait été sa prisonnière pendant un mois. La pauvre avait beaucoup souffert, et à la fin, c'était moi qui l'avais sauvée. Pas Harry, pas Ron, mais moi, Draco Malfoy. Après ça, même si on n'était pas devenus amis, elle se montrait reconnaissante envers moi. Une dette entre sorciers était un lien très puissant.
Pendant la guerre, je n'avais pas choisi tout de suite mon camp. En fait, mon père était furieux contre moi uniquement parce que je n'avais pas fait mon choix. Mais j'avais finalement décidé d'être du côté de Harry. Je n'aimais pas Voldemort, avec ses idéaux stupides. Je n'aimais pas mon père non plus. Mais j'appréciais Harry, même si je le détestais. Je n'avais jamais vraiment compris ce que je ressentais pour lui, et je ne crois pas que je le comprendrai un jour.
« Je te souhaite bonne chance » me dit Granger en me prenant les mains.
« Merci »
Les deux idiots étaient toujours après nous. Je savais qu'ils étaient en train de nous espionner, cachés quelque part dans les buissons, et je décidai de provoquer Harry. D'abord, je demandai à Granger si je pouvais l'embrasser. Je suis un gentleman, malgré ce que tout le monde pense. Je devais lui demander son accord avant de passer à l'action. Elle me sourit, une lueur de compréhension et d'intérêt dans le regard. C'était évident qu'elle s'amusait beaucoup de tout cela, et elle comprit immédiatement quelle était mon intention. Granger était une fille intelligente.
Nos lèvres se touchèrent très timidement au début, et à en juger par les grognements que j'entendais sortir des buissons, Granger et moi nous en sortions bien. J'aimais bien l'embrasser. Elle avait des lèvres douces et un corps tendre. Elle était aussi petite et délicate, ce qui me plaisait beaucoup. Si mon c?ur n'avait pas déjà été pris, elle et moi aurions pu être très heureux ensemble.
J'arrêtai le baiser avant que Weasley n'ait trouvé la vaillance nécessaire de surgir des fourrés pour me taper dessus ou me jeter un sort. Je supposai que Sa Sainteté Harry Potter devait le retenir car il ne se montra pas.
Hermione s'excusa en disant qu'elle devait rentrer au château et nous convînmes d'un autre rendez-vous. Elle partit, mais moi je restai. Je ne voulais pas partir, pas tout de suite. Je voulais penser à ce que j'allais faire à présent.
Potter me surprit en s'avançant vers moi. Weasley n'était nulle part en vue. Il s'arrêta à côté de moi et je pus sentir son odeur merveilleuse et magique. J'adorais ce parfum.
« Qu'est-ce que tu fais, Malfoy ? » me demanda-t-il, d'un air blessé.
Ou peut-être que je me faisais des idées.
« Rien » répondis-je.
« Tu l'as embrassée »
Il semblait adorablement troublé. Je me contentai de hausser les épaules. Je n'avais pas envie de parler, vraiment. Je voulais juste le plaquer contre mon corps pour satisfaire mes besoins. Et croyez-moi, ils ne demandaient qu'à être satisfaits. Je pouvais sentir la bosse qui grossissait à l'intérieur de mon pantalon. Je détestais ça. Je détestais ce sentiment de faiblesse que j'avais quand Potter était dans le coin. Je détestais ce désir honteux qui s'emparait de mon corps et de mon esprit, me laissant avec rien de plus qu'une satanée érection et une frustration intense.
Mon Dieu, je le désirais tellement.
« Pourquoi m'as-tu embrassé, Potter ? »
Il se mordit la lèvre inférieure, essayant de penser à quelque chose. Peut- être à une bonne excuse. J'espérais qu'il n'allait pas me briser le c?ur quand il trouva le mensonge parfait.
« Je ne sais pas » dit-il.
Il ne savait pas. Je ne savais pas. On était vraiment foutus.
« T'as aimé ? »
« Je n'avais jamais... »
Il ne termina pas sa phrase, encore une fois.
« Quoi ? » insistai-je.
« Je ne sais pas, d'accord ? » explosa-t-il. « Je ne sais pas ! Je te déteste ! C'est la seule chose que je sais et ça me rend dingue de ne pas savoir pourquoi je t'ai embrassé ! Je ne voulais pas le faire et je ne veux plus jamais le faire ! »
Il était furieux et tout en me hurlant dessus, il se rapprocha de plus en plus, jusqu'à ce que nos lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres. Je le détestais car à ce moment-là, je sus qu'il mentait. Il voulait encore m'embrasser, ce sale menteur !
Et c'est ce qu'il fit. Il me plaqua contre un arbre et m'embrassa de force, un baiser plein de haine. Je voulus le repousser mais je n'en eus pas la force. Même si c'était un baiser rageur, je le voulais. Comme je l'avais déjà dit auparavant, je le voulais totalement. Apportez-moi un Harry Potter furieux et je le recevrai les bras ouverts. Apportez-moi Harry Potter quelle que soit son humeur et je le laisserai me faire tout ce qu'il voudra.
Notre premier baiser avait été doux et tendre. Celui-là était brutal. C'était un avertissement : je ne devais pas aller plus loin avec Hermione. Il était si naïf. Je ne respectais jamais les mises en garde. Et son côté agressif ne faisait qu'augmenter mon désir.
Mais il ne se servait pas de sa langue et ça m'embêtait. Harry Potter embrassait la bouche fermée, comme s'il était un putain de débutant. Moi je ne l'étais pas. Et s'il voulait que j'aie peur de lui, il devrait mettre le paquet.
« Ouvre la bouche, Potter » murmurai-je contre ses lèvres.
« Quoi ? » souffla-t-il.
« Ouvre la bouche »
Je savais qu'il n'allait pas m'obéir, et il ne le fit pas. Mais sa bouche était légèrement ouverte et je profitai de l'occasion. Je caressai ses lèvres de ma langue et la poussai à l'intérieur de sa bouche. Ses yeux s'ouvrirent en grand et quand ma langue entra en contact avec la sienne, il les referma avec un soupir.
C'était moi qui dirigeais à présent, et j'en savourai chaque seconde. Je commençai par caresser doucement sa langue de la mienne, pour qu'il puisse s'y habituer. Je ne savais pas pourquoi j'étais si gentil. Je suppose qu'il se sentit insulté par ma tendresse car il revint au baiser violent, et il savait parfaitement se servir de sa langue.
Nous nous embrassions férocement à nouveau, mais ça m'était égal. Je sentis que je perdais le contrôle de moi-même. Je sentis mon corps se serrer contre lui. Je sentis que ma langue cherchait la sienne aussi insatiablement et violemment que sa langue cherchait la mienne.
La tête me tournait et ma main glissa le long de son corps pour le toucher. Ce fut comme un électrochoc et il me repoussa.
« Qu'est-ce que tu fais ? » me demanda-t-il, effrayé.
« Je te touchais » expliquai-je.
Je n'avais pas à expliquer. Je n'avais rien à lui dire. J'aurais voulu l'envoyer en enfer pour me chauffer comme ça et ensuite tout arrêter pour me poser cette question stupide.
« Ne refais plus jamais ça ! » cria-t-il.
Mon Dieu, Harry faisait vraiment un blocage...Et j'étais débile de le désirer.
« Va au diable, Potter » dis-je calmement.
Comment j'arrivais à rester calme dans une situation pareille, j'en avais aucune idée.
« J'ai trouvé, Potter »
« La ferme ! »
« Tu me désires »
« Ne dis pas ça ! »
« Alors vas te faire foutre ! »
« Tu sais, j'ai parlé à Dumbledore »
Je frémis. Alors il savait que c'était un mensonge et c'était pour ça qu'il m'avait embrassé. Il voulait me punir. Mes mains devinrent moites et ma bouche s'assécha. J'étais paniqué. Je baissai les yeux, ayant trop honte de moi pour le regarder en face.
« Je ne peux toujours pas croire qu'il t'a envoyé pour m'aider »
Je levai la tête et le dévisageai, incrédule.
« Qu'est-ce qu'il a dit ? » demandai-je.
« Il a dit que t'étais le seul capable d'y arriver »
QUOI ? Dumbledore avait couvert ma connerie ! Mais dans quel monde je vivais ? Peut-être que j'avais des hallucinations.
« Pourquoi t'as l'air autant surpris ? » me demanda-t-il, me sortant de mon état catatonique.
« J'suis pas surpris ! » protestai-je.
Nous restâmes silencieux un long moment. Ca commençait à devenir chiant.
« Je n'ai pas envie de toi, Malfoy » murmura-t-il soudainement.
« Tu n'as pas envie de moi» répétai-je, énervé.
« Non »
« Menteur ! »
Je plaquai mes lèvres sur les siennes et il dut ravaler sa haine. Il pouvait appeler ça de la haine. Il pouvait appeler ça comme il voulait, mais nous savions tous les deux la vérité. La vérité était dans ses baisers et dans ses yeux, chaque fois qu'il me regardait.
« Je te déteste ! » hurla-t-il, les larmes aux yeux.
Mon c?ur se serra et je souhaitai pouvoir le serrer dans mes bras.
« Qu'est-ce que tu m'as fait ? » me demanda-t-il, comme si j'avais la réponse.
Avant que je puisse dire quelque chose, il partit.
Ca vous a plu ? Dites-moi ce que vous en pensez ! A très vite !
