Coucou!! J'ai pas du tout le temps alors je vous mets tout de suite la suite. Merci encore pour vos messages enthousiastes, c'est trop chou!!!

Bonne lecture!

Chapitre 6 : APPELEZ-CA DE LA BEATITUDE

Cette semaine fut un pur moment de...béatitude. Chaque matin, je sortais de mon lit pour retrouver Harry pour le petit déjeuner. Nous parlions, mangions et nous chamaillions. Je parlais même à Weasley d'une manière civilisée ! Ca ne me faisait rien de m'asseoir à la table des Griffondors, mais je faisais en sorte que Harry s'assoie aussi à ma table.

Pour toute l'école, nous étions simplement de bons amis. Pour Hermione et Ron, nous étions dans la catégorie « inclassable ». C'est vrai, nous n'étions pas que des amis puisque nous nous embrassions sur la bouche, et ce n'était pas un baiser innocent, mais un vrai baiser. Le genre de baiser échangé par des couples et des amoureux. Le genre de baiser qui faisait s'envoler votre esprit et qui lavait votre âme de tous vos pêchés. Ses

baisers étaient ma rédemption mais aussi ma punition, mon plaisir et ma souffrance.

Nous allions dans ma chambre pour soi-disant travailler et nous passions le reste de la journée ensemble. Il ne me permettait pas de le toucher d'une manière plus intime, mais quelque part, je m'en foutais. Je voulais courtiser Harry, comme si nous vivions au siècle dernier. J'aimais bien prendre mon temps avec lui. Je me sentais comme un de ces chevaliers dans un vieux conte de fées...Je sais, ça paraît stupide...et ça ne me ressemble pas du tout ! Mais j'aimais ça. C'était bien plus érotique de flirter avec lui d'une manière naïve que de le mettre dans mon lit au premier rendez-vous.

Non pas que nous sortions ensemble. Franchement, moi non plus je ne savais pas dans quelle catégorie mettre notre relation. Nous aimions juste être ensemble.

Ma plus grande victoire fut quand il m'autorisa à lui caresser le visage et les lèvres du bout des doigts et à lui mordiller les oreilles. Il avait alors posé sa tête sur mon épaule et s'était laissé aller. Je le savais car il me l'avait dit.

Il me dit aussi que quand je le caressais tendrement et que je lui mordillais le cou, son esprit s'envolait vers un endroit calme et paisible. J'aimais la façon dont il me confiait cela, car il n'en avait pas honte.

Parfois, il me laissait lui prendre la main pendant que nous travaillions. En lisant le texte, il me caressait la main et je souriais, essayant de ne pas le regarder tout le temps comme un fou d'amour. J'étais fou d'amour mais il était hors de question de lui montrer.

Le cinquième jour, je remarquai qu'il dormait presque, la tête enfouie dans un gros livre de Transfiguration. Je refermai prudemment le bouquin et lui demandai s'il voulait rester dormir dans ma chambre. Il n'y avait aucun sous-entendu, ni dans ma voix, ni dans mes intentions. Je lui proposai simplement cela parce qu'il semblait épuisé et incapable de marcher. Il eut à peine la force de hocher la tête en signe d'assentiment.

Je le pris dans mes bras et le déposai sur mon lit. Puis je lui enlevai son uniforme et ses chaussures. Je contemplai un long moment son corps élancé. Harry était exactement où je voulais qu'il soit et pourtant, il ne l'était pas. Dans mes rêves, j'étais étendu à ses côtés. Puis il m'embrassait et me serrait contre son corps chaud. Et je soupirais de contentement et je remerciais les dieux pour ce miracle. Peut-être que lui et moi, nous partagions également les mêmes rêves.

Mais je ne m'allongeai pas près de lui. Je dormis sur le canapé, ou du moins j'essayai. C'était dur d'oublier que mon amour était à quelques mètres de moi et que je ne pouvais pas le tenir dans mes bras comme je le voulais. C'était frustrant mais je finis par sombrer dans le sommeil et mon esprit s'envola vers le pays des rêves.

****

Je fus réveillé par des sanglots désespérés venant de mon lit. Mon cerveau mit quelques instants pour se remettre en route, mais dès que je réalisai que c'était Harry qui pleurait, je me levai vivement et l'encerclai de mes bras. Il me prit par la taille et me rapprocha de lui. Je ne protestai pas. Pourquoi l'aurais-je fait ? J'avais seulement peur qu'il se réveille et se rende compte que c'était lui qui me touchait. Mais il ne se réveilla pas. Pas encore.

« Harry. Réveille-toi, Harry. C'est seulement un cauchemar. S'il te plaît, réveille-toi, mon amour » murmurai-je, en le berçant doucement, comme un bébé.

Il ouvrit soudainement les yeux et me regarda : « Malfoy ? »

« Oui ». J'essuyai ses larmes.

Sa bouche était à quelques centimètres de la mienne et je pouvais sentir son souffle chaud et précipité sur mon visage. Je pensais qu'il allait se reculer quand il réaliserait que c'était moi qui le tenais contre moi. Et je fus plus que surpris quand il me fit allonger sur le lit à côté de lui et posa sa tête sur ma poitrine.

Je crus que j'allais me mettre à pleurer, aussi stupide et gnan-gnan que cela puisse paraître. Je me détestai pour être aussi émotif.

« Harry, je ne crois pas que cela fasse partie de notre règle ». Il fallait que je le dise.

« On emmerde la règle. De toutes façons, elle était débile. Je ne sais pas pourquoi tu l'as acceptée, d'abord »

Il semblait à moitié endormi, ce qui voulait sûrement dire qu'il ne savait pas de quoi il parlait. Son état pouvait être très intéressant. Je ne devrais pas en profiter alors qu'il était si faible...Pourtant, je ne pus me retenir.

« J'ai accepté parce que... »

« Tu me désirais. Je sais »

Je lui caressai le dos et il se pelotonna contre moi.

« De quoi as-tu rêvé, Harry ? » demandai-je doucement.

Il se raidit. Peut-être que je l'avais poussé un peu loin. C'était une mauvaise idée de profiter de l'occasion pour le faire se confier à propos de ses sentiments. Je devrais apprendre à être calme. A tout moment, il pouvait me jeter hors du lit.

« Hagrid » marmonna-t-il.

« A quel sujet ? »

« S'il te plaît, ne me force pas à le dire »

« Tu as besoin d'en parler, Harry »

« Je sais »

Silence.

« Il est mort en me sauvant la vie, tu le savais ? »

« Non. Raconte-moi »

Il secoua la tête et l'enfouit dans le creux de mon épaule. Il semblait si adorablement sans défense que je souhaitai pouvoir l'arracher à tous les malheurs du monde et à tout ce désespoir qu'était sa vie depuis sa naissance. Mais je ne pouvais faire aucune de ces choses-là. Et en plus, je n'étais pas un sentimental. Je sais qu'on le dirait, mais ce n'était pas vrai. Franchement.

Une fois de plus, qui est-ce que je bernais ?

« S'il te plaît » insistai-je.

« Je ne veux pas pleurer devant toi » avoua-t-il timidement.

« C'est trop tard pour ça, Potter. Ce sont tes pleurs qui m'ont réveillé ! En plus, je pense que tu as besoin de pleurer. Je te promets que je ne moquerai pas de toi demain. Tu as ma parole »

« Ta parole ? » railla-t-il. « Je ne pense pas que ta parole ait une quelconque valeur, Malfoy »

Ca me fit l'effet d'un coup de poignard dans le dos.

« Alors ça, c'est pas vrai ! Ma parole a beaucoup de valeur, Potter ! J'ai de l'honneur, tu connais ? »

J'étais vraiment offensé par sa remarque. Alors je fis ce que j'aurais dû faire depuis le début. Je me levai pour le quitter.

« Où vas-tu ? » demanda-t-il.

« Je crois que je vais aller dormir ailleurs »

J'attrapai mon oreiller et une couverture, et j'étais prêt à partir quand la voix de Harry retentit dans la pièce.

« S'il te plaît, reste. Je suis désolé si je t'ai insulté. C'était juste pour te taquiner »

J'étais faible et pathétique. Que pouvais-je dire de plus ? J'étais amoureux. Les gens amoureux font des choses stupides.

Je me retournai et revins vers le lit. Il mit ses bras autour de moi et je crus l'entendre soupirer de bonheur. Je souris et j'essayai d'empêcher de revenir une pensée complètement dingue et cul-cul qui m'avait traversé l'esprit il y avait déjà un bout de temps. Mais elle me revint quand même, avec la force d'une révélation : « Le Binoclard et moi étions destinés l'un à l'autre ». Je pouvais réellement voir ces mots briller de mille feux devant mes yeux. Merde. Je détestai cette connerie dégoulinante de bons sentiments...

« Je crois que je n'oublierai jamais la façon dont Hagrid est mort pour moi. Je ne lui avais pas demandé mais il l'a fait quand même. C'était entièrement la faute de Voldemort. Tout ce qui est arrivé de mal dans ma vie est la faute de Voldemort. Je le détestais tellement. Je le haïssais encore plus que je ne te haïssais » dit-il, me prenant par surprise.

Mon cur se brisa. Il me détestait. Il ne m'aimerait jamais. Il était en train de m'ouvrir son cur et tout ce à quoi je pouvais penser, c'était à mes propres sentiments ! J'étais tellement égoïste. Bien sûr qu'il ne m'aimerait jamais. Je ne méritais pas d'être aimé.

« Malfoy ? Tu pleures ? »

Je portai vivement une main à ma joue, ce qui me confirma que j'étais bien en train de pleurer. Je me maudis. Harry me dévisageait, essayant de me mettre à nu.

« Pourquoi est-ce que tu pleures ? »

« Je ne pleure pas ! » dis-je, sur la défensive.

« Ok » se moqua-t-il. « Et les larmes qui tombent de tes yeux sont simplement... quoi ? »

Je détestais quand il prenait cet air méprisant.

« Laisse-moi tranquille » marmonnai-je aigrement en lui tournant le dos.

Il soupira : « Je...Je ne te comprends pas »

« Ca prouve seulement que tu es stupide et aveugle »

« Je faisais simplement ce que tu me demandais ! Je te racontais ce qui s'était passé ce jour-là ! Et tu viens juste de me prouver que t'étais un fils de pute insensible qui ne s'occupe que de lui-même ! »

Il avait raison mais j'étais blessé. Je ne l'admettrai jamais.

« Ecoute, Malfoy, apparemment, j'ai dit quelque chose qui t'as blessé. J'ai raison ? Qu'est-ce que j'ai dit ? »

J'avais arrêté de pleurer depuis un petit moment. Ca aurait été embarrassant sinon. Je jetai un regard à Harry : il semblait pensif, essayant probablement de dénicher ce qu'il avait dit qui m'avait autant bouleversé. Cet imbécile ne se rendrait jamais compte que...

« HA ! » s'écria-t-il tout à coup, ce qui me fit presque tomber du lit. « C'était parce que j'ai dit que je te détestais, c'est ça ? »

Je ne répondis rien.

« Hum...Vu ton manque de réaction, je suppose que j'ai raison. Pourquoi tu te préoccupes de si je te déteste ou pas ? »

« C'est toujours vrai ? » soufflai-je.

Putain, Draco ! Ressaisis-toi un peu !

« Que je te déteste ? » demanda-t-il.

« Oui »

« Non »

Je retins mon souffle, attendant la suite. Je savais qu'il allait dire quelque chose pour briser mes rêves. Je le

savais.

« Je veux dire, je t'ai haï, mais maintenant...Tu n'es pas la personne que je croyais. Je ne sais pas. Peut-être que la guerre t'a changé, comme elle a changé presque tout le monde. Comme elle m'a changé, moi. Moi aussi, je ne suis plus le même. Peut-être que je suis plus comme toi. Je veux dire, je suis comme ton « moi » d'avant »

« Non, tu n'es pas comme ça ! ». Je me retournai pour lui faire face. « Tu n'as aucune idée de ce que c'est que d'être comme moi. Tout le monde pense que tu es sombre, Harry, mais je ne vois pas de noirceur en toi. Tu le penses peut-être, mais tu as tort ! Je connais ça, j'ai de l'expérience en la matière. Tous ceux que je connaissais étaient des gens noirs, et tu n'es pas l'un d'entre eux. Tu ne le seras jamais ! Tu es déprimé, triste et t'en as marre de ta vie et de ton destin, mais tu n'es pas noir. Tu n'es pas mauvais »

Ouh la ! Où est-ce que j'étais allé chercher le courage pour lui dire tout ça ? Il en resta bouche bée. Je crois qu'il ne me comprenait plus. Moi non plus d'ailleurs ! Je n'aurais jamais pensé que j'étais le genre de personne qui faisait la morale à quelqu'un, et encore moins à Harry Potter. Je pensais qu'il avait juste besoin de réconfort, mais maintenant je pense qu'il méritait un sermon. Il n'était pas noir, il était simplement déboussolé par ce qu'il devait ressentir à propos du foutoir qu'était sa vie. Je comprenais.

« Comment peux-tu me dire tout ça ? » demanda-t-il, ahuri.

« Ouh ouh, Potter ! C'est moi ! Draco Malfoy ! Je connais tout des ténèbres ! J'ai grandi dedans ! » dis-je,

moqueur.

« Ok. Pas la peine d'être sarcastique ! »

« Dormons, d'accord ? ». Je me rallongeai et j'attendis que Harry s'étende près de moi, mais il ne bougea pas.

« Qu'est-ce qu'il y a, Potter ? »

« Comment peux-tu en savoir plus sur moi que moi-même ? »

Oups. Il m'a eu. Devais-je lui dire que je l'aimais ? Devais-je lui avouer que durant les sept dernières années j'avais étudié ses moindres faits et gestes jusqu'à ce que je le connaisse par cur ? Hum...Ouais, d'accord ! Non, je ne le pensais pas. Harry n'était pas prêt à entendre ça. Il aurait sûrement une crise cardiaque si je le lui disais !

« Chai pas » dis-je en haussant les épaules. « Peut-être que je suis un bon observateur »

Il s'allongea à côté de moi et fixa le plafond. Je me souvins alors de ce qu'il avait dit juste après son réveil et je me demandai si je ne devais pas ramener le sujet là-dessus. J'en avais envie même si j'étais sûr que ça n'allait pas lui plaire.

« Potter... »

« Je viens de remarquer un truc » me coupa-t-il. « Tu m'as beaucoup appelé Harry ! »

Je rougis et j'eus une soudaine envie de m'enfuir : « Et alors ? »

« C'est marrant. Et je crois que tu m'as dit « réveille-toi, mon amour » tout à l'heure. C'est vrai ? »

Ok. Maintenant je pouvais sentir de la fumée qui me sortait des oreilles, comme dans un dessin animé. Comment au nom du ciel avait-il pu entendre cela ? Je croyais qu'il dormait !

« Je croyais que tu dormais ! » protestai-je, sachant que j'étais en train de me vendre.

« Eh bien, je dormais. En quelque sorte. Alors, est-ce que tu l'as dit ? » dit-il en me regardant droit dans les yeux.

« Qu'est-ce que ça ferait si je l'avais dit ? »

« Oui ou non ? »

« Mais pourquoi tu t'en soucies ? » demandai-je, énervé.

« Je n'en ai rien à faire ! »

« Tant mieux. Parce que je ne l'ai pas dit. Tu étais en train de rêver, j'te rappelle, Potter » mentis-je.

Nous nous allongeâmes côte à côte mais nous laissâmes un espace entre nos corps. Je voyais qu'il était perturbé, et moi aussi je l'étais.

« Qu'est-ce que ça aurait fait si je l'avais dit ? » murmurai-je.

« Ca n'aurait fait aucune différence » dit-il.

Voilà ! Il venait de me briser le cur, le salaud !

« Je vais retourner sur le canapé » fis-je d'un air décidé.

« Pourquoi ? »

« Oh, allez ! Devine, par Merlin ! »

Je me levai et, à ma grande surprise et à mon ravissement, il me tira en arrière. Nos corps se touchèrent et nous nous regardâmes. J'eus un frisson.

« Tu as froid. Mets-toi sous les couvertures et dormons, d'accord ? » dit-il.

« Potter... »

« As-tu déjà fait l'amour, ailleurs que dans les rêves ? »

« Oui ! ». Bien sûr que je l'avais déjà fait. J'étais un mec de dix-sept ans en bonne santé !

« Alors rentre là-dessous ! »

Je le fis de mauvaise grâce. Harry pouvait être très autoritaire quand il s'y mettait. Je laissai un grand espace entre nous. Je ne voulais pas risquer de le toucher par accident. Ca aurait fait encore plus de dégâts. Ce fut alors que je me souvins de ce que j'avais voulu lui demander avant qu'il ne me coupe la parole.

« Potter ? Est-ce que c'était vrai ? La règle que t'as inventée...Tu penses qu'elle est stupide ? »

Je compris alors la véritable signification de « un silence pesant ».

« Oui » répondit-il d'une voix si basse que je pus à peine l'entendre.

« Bon d'accord ». Je pris une grande inspiration et laissai tomber : «Est-ce que ça veut dire que je peux te toucher ? »

« Est-ce que tu le veux ? »

Je commençais vraiment à en avoir marre de sa manière de répondre à une question par une autre question.

« Réponds-moi, Potter ! »

« Je pense que oui »

Donc j'étais autorisé à le toucher. JE POUVAIS LE TOUCHER ! ENFIN !

« Mais pas trop » rajouta-t-il.

Et mon monde s'écroula, une fois de plus. Je soupirai, frustré.

« Bon Dieu, Potter, pourquoi ne me jettes-tu pas tout simplement le sortilège de mort ? » dis-je amèrement.

« Tu te comportes comme si tu étais un bon sang de puceau ! Je parie que même Granger est plus généreuse avec Weasley que tu ne l'es avec moi ! Tout ce que tu me laisses faire, c'est t'embrasser. Va au diable ! »

Il ne répondit rien et je fus surpris par ce silence soudain. Je le regardai et il me regarda. Je vis quelque chose vaciller dans son regard et je sais pas comment diable j'ai pu comprendre ce qu'il essayait de me dire.

« MERDE ! Mais tu es vierge ! » m'exclamai-je, ébahi.

« N'en fais pas tout un plat, d'accord ? »

Je bredouillai : « Non...Je-je...Ca v-va, vraiment. Pas de problème »

« Sûr ? »

« Oui »

Et c'est vrai qu'il n'y avait pas de réel problème. J'étais surpris, mais pas tant que ça. Soudain, tout s'éclairait ! La façon dont il embrassait, la bouche fermée, et la façon dont il se comportait, comme s'il ne savait pas quoi faire de ses mains...Il était vierge ! Il ne faisait pas un blocage, alors ! Il était juste effrayé ! Ou peut-être pas. J'étais troublé.

« Merci » dit-il.

« Pour quoi ? »

« Pour ta compréhension »

« Pas de problème ». Je ne savais pas quoi dire d'autre.

Alors, après un autre moment de silence pesant, il dit ce que j'avais tellement envie d'entendre : « Malfoy, est-ce que je peux te toucher ? »

Gniark, gniark ! ! C'est vicieux cette fin, hein ? Vous aurez la suite dimanche ! Bisous et continuez vos reviews, vous êtes adorables !