Coucou ! Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que vous allez aimer ce chapitre...Enfin, j'ai fait comme j'ai pu, hein ! Bref, passons. Sinon, merci pour vos rewiews, j'en ai 70 ! ! Je vous adore !

Cora : eh ben voilà, c'est mardi donc, chapiiiiiitre ! ! Merci pour tes encouragements.

Mimi : toujours fidèle au poste, t'es adoraaaable ! Oui, oui, je confirme, le lemon arrive très bientôt...

Jedi Cathy : d'abord, je voulais te dire que j'adore ta fic « Draco et la magie noire », elle est géniale et très drôle. Ceci dit, c'est vrai que Harry est particulièrement mimi, comme Draco d'ailleurs, enfin ça c'est pas nouveau...Bref, je vais m'arrêter là, sinon j'vais partir dans des envolées lyriques douteuses...

Elava : voilà ! La suite est-elle à la hauteur de tes attentes ?

Moony White Wolf : tsss tsss, petite coquine ! Ben là, je crois que tu vas pouvoir te lécher les babines...(non, j'ai rien dit du tout, le lemon est pas du tout dans ce chapitre, et j'ai pas du tout vendu la mèche, pas du tout, pas du tout ! Oh et puis flûte, vous attendez que ça alors ! lol)

Ange Rogue : kikou toi ! Oui, je suis totalement d'accord : VIVE DRAY/HARRY ! !

Bon, sur ce, bonne lecture, et j'espère avoir des tites reviews !

Chapitre 8 : APPELEZ-CA DU DESIR

Deux jours s'étaient écoulés et les choses ne pouvaient aller mieux. Enfin, peut-être qu'elles pourraient...Mais tout était si proche de la perfection que je n'avais même pas de mots pour décrire ça. C'était comme si j'avais enfin trouvé un sens à ma vie. Devant tout le monde, Harry me traitait comme un ami et rien de plus - ce qui était frustrant, quelque part. Mais quand nous étions seuls...Mon Dieu ! Il me comblait comme je l'avais toujours rêvé et il me faisait ce qu'il voulait. Nous n'avions pas dépassé le stade des caresses, mais bientôt nous serions des amants dans tous les sens du terme. Je sentais que ce moment était proche et qu'il allait bientôt se livrer à moi.

Tout allait bien. Il ne me repoussait plus et n'essayait pas de me renier. Ok, peut-être qu'il n'était pas prêt à dire à tout le monde qu'on sortait ensemble - si on peut appeler ça comme ça -, mais je savais qu'il le dirait au moins à Weasley et Hermione, et je n'avais pas tort. Le deuxième jour, il leur parla de nous. Oui ! Et j'exécutai la danse de la victoire dans l'intimité de ma chambre - tout seul, bien entendu !

Je pense qu'il m'avait enfin accepté dans sa vie, comme une partie de lui. Ou peut-être que c'était juste mon rêve débile qui parlait pour lui-même. Je veux dire, ça faisait seulement que deux jours ! Mais je voulais tellement qu'il m'accepte dans sa vie. J'avais besoin de son acceptation. Je la désirais ardemment. Bien sûr, il y avait aussi d'autres choses que je désirais ardemment. Moi sur lui, par exemple.

Bientôt...

Cependant, il ne m'appelait toujours pas Draco, pourtant c'était pas faute de lui avoir demandé.

****

La nuit de Noël, je dis brusquement : « Harry ? »

« Oui »

Nous étions dans ma chambre, reposant dans les bras l'un de l'autre après une parfaite séance de bécotage. Il ressemblait à un ange, et il en était un, en quelque sorte. Ses yeux brillaient de satisfaction, comme les miens. MAIS - et il y avait toujours un foutu mais - il refusait toujours de m'appeler par mon prénom.

C'était Noël, par Merlin ! Des miracles étaient sensés se produire à Noël. Alors pourquoi ne pouvait-il pas m'appeler Draco ? Ca serait le parfait cadeau de Noël. J'en avais besoin. Je l'appelais Harry. Le moins qu'il pouvait faire était de m'appeler Draco.

« Appelle-moi Draco. Juste une fois » dis-je d'une voix si suppliante que j'eus envie de me baffer.

Moi qui ne voulais pas que ma voix soit trop implorante, c'était raté.

« Je ne peux pas » dit-il, sans me regarder.

Ma gorge se serra. « Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a de si difficile ? C'est juste un bon dieu de nom ! »

J'en avais ras le bol et je me levai, me foutant de ma nudité.

« Je te comprends pas, j'te jure. J'essaie autant que possible...mais je ne te comprends pas, Potter. Et je crois que je ne te comprendrai jamais »

Il s'assit sur le lit et baissa la tête. « Je suis désolé »

« Pourquoi ? Tu n'aimes pas ce que nous avons ? Où suis-je juste quelqu'un pour passer le temps en attendant que Cho Chang décide si elle veut de toi ou pas ? Est-ce que c'est ça ? Tu l'attends, n'est-ce pas ? » dis-je d'un ton venimeux. « Tu te réserves pour elle. Je parie que tu l'appelleras Cho et pas Chang quand tu la baiseras. Cho, chaud (1)...c'est plutôt marrant ». Je rigolai.

Je savais que ça m'avait échappé. J'étais fatigué, jaloux et.eh bien...je l'aimais. Tout ça aurait rendu fou n'importe qui. C'était tellement facile d'aimer Harry Potter mais en même temps, c'était la chose la plus difficile au monde. Donc je riais. Je riais tellement que j'avais du mal à reprendre mon souffle. Ce fut à ce moment qu'il descendit du lit et se planta devant moi.

« Arrête ! » cria-t-il.

J'essayai de lui dire quelque chose mais rien ne sortit de ma bouche. A part un rire encore plus hystérique.

« Arrête ! » répéta-t-il. « Tu me fais peur ! »

Je m'effrayais moi-même, mais je ne pouvais pas m'arrêter. J'avais trop de pression à supporter. D'accord, nous avions nos moments à nous, mais je voulais plus. Donc, je rigolai jusqu'à ce que je pus à peine respirer. Alors, il me gifla. Je m'arrêtai immédiatement de rire et le regardai, ne pouvant vraiment pas croire qu'il avait fait ça. Le gentil petit Harry Potter m'avait donné une baffe !

« Je suis désolé mais tu avais presque arrêté de respirer » dit-il en guise d'explication.

Je continuais de le regarder.

« Dis quelque chose ! ». Harry me secoua, mais je me dégageai.

« Sors d'ici »

« Quoi ? »

« Je t'ai dit de sor- »

« Je sais ce que tu as dit » m'interrompit-il. « Mais ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi. C'est parce que je ne veux pas t'appeler par ton prénom ? C'est ça ? C'est une raison débile et tu le sais »

« Va te faire foutre ! C'est mon nom, par Merlin ! Et c'est juste un foutu nom ! Tu ne te saloperas pas ta jolie petite bouche en le disant ! Tu m'as déjà embrassé. Mon Dieu ! Tu m'as même sucé, et il n'y a pas si longtemps en plus ! ». J'étais énervé et j'avais besoin que ça sorte.

Il devint écarlate. Il était toujours très timide en ce qui concernait tout ce qui avait un rapport avec le sexe, et j'avais toujours trouvé que c'était une de ses qualités les plus adorables, mais pas cette nuit. Cette nuit, je voulais qu'il me prenne au sérieux. Je voulais...Par l'enfer, je ne sais pas ! Qu'il ait besoin de moi comme j'avais besoin de lui !

« En plus, tu m'as giflé ! Personne n'a le droit de lever ne serait-ce que le petit doigt sur moi. Personne, tu m'entends ? Même mon père ne m'a jamais giflé ! »

« Je suis désolé » dit-il, paraissant aussi contrit que sa voix. « Ton visage était rouge et tu étais à bout de souffle. J'ai vu Hermione faire ça une fois à Ginny quand elle était dans cet état et je croyais bien faire. Franchement, je n'étais pas...je...Merde ! Je pensais t'aider ! Je n'avais pas l'intention de te faire mal, je le jure sur la tombe de ma mère ! S'il te plaît, pardonne-moi ! Je t'en prie ! »

Il me suppliait. Il devait sûrement se sentir désespéré de ne pas obtenir mon pardon. Bon, la baffe ne m'avait pas fait si mal que ça. Il n'y aurait même pas de trace. Oh, et puis merde. Il semblé si perdu et rongé par le remords. Sans parler qu'il avait juré sur la tombe de sa mère. Harry n'aurait jamais fait ça s'il n'avait pas été sérieux.

Je pris une profonde inspiration et puis je lui pardonnai. « C'est bon. Mais si jamais tu refais ça... ». Je laissai la phrase en suspens.

« Je ne le referai pas ! Je le jure ! ». Il sembla pensif un moment. « La prochaine fois, je pense que je te jetterai de l'eau à la figure. Qu'est-ce que t'en penses ? Ca pourrait marcher, non ? Mon Dieu, j'aurais dû y penser avant ! Je pense que ça aurait marché »

« S'il te plaît...La ferme ! ». J'avais une forte envie de lui balancer un coussin.

« Pourquoi est-ce que tu rigolais ? »

Je haussai les épaules. « Parce que j'en avais envie »

« Tu étais nerveux »

« Et comment tu peux le dire ? »

« Parce que je te connais »

« Non, tu ne me connais pas ! » dis-je, indigné.

« Et j'ai fait la même chose une fois parce que j'étais nerveux »

« Vraiment ? »

« Oui »

Nous restâmes silencieux un moment, puis je me rendis compte que nous étions tous les deux nus. Harry Potter était tellement sexy quand il était nu. Je fus paralysé par sa beauté. Seule sa beauté intérieure réussissait presque à masquer celle de son corps. Qu'ils aillent au diable, lui et sa parfaite perfection !

« Tu es jaloux de Cho, hein ? » demanda-t-il, me prenant par surprise. « Puis-je savoir pourquoi ? »

QUOI ?

« Ne sois pas stupide, Potter. Je ne suis pas jaloux de cette maigrelette ! Pourquoi tu l'aimes bien d'ailleurs ? Elle est tellement moche ! »

Ok, ce n'était pas vrai. En fait, elle était mignonne dans son genre. Pas du tout mon type, bien sûr, mais elle était agréable à regarder. Mon type était plutôt dans le genre Harry. Mon Dieu ! Ne sois pas stupide, Draco ! Ton type est Harry !

« Elle n'est pas moche ! » dit-il. « Elle est superbe et a de doux cheveux noirs qui sentent très bon et- »

« Oh là ! Ne me dis pas ça ! Trop de renseignements ! » protestai-je.

Mon Dieu ! J'avais mal au c?ur.

« Tu es jaloux, Malfoy ! ». Il semblait particulièrement triomphant.

Ok. Peut-être que c'était le moment de lui dire la vérité sur mes sentiments. C'était Noël, alors...Oh, et puis merde !

« Oui, je suis jaloux ! Et tu peux penser ce que tu veux ! » dis-je brusquement.

Il me dévisagea, les yeux grand ouverts, comme s'il était en état de choc.

« Tu l'aimes bien ? » osa-t-il demander. L'espèce de con, et aveugle en plus ! Et c'était lui qui avait des lunettes !

« Et toi ? »

« J'l'ai demandé en premier ! »

Je me rassis sur mon lit et fermai les yeux. « Tu es tellement bête, Potter. Ce n'est pas évident ce que je ressens ? »

Il ne répondit pas et j'ouvris les yeux pour le regarder. Il s'assit à côté de moi et fixa le sol comme si c'était la chose la plus intéressante du monde.

« Non » fut sa seule réponse.

« Je...je... » bredouillai-je. Merde !

Pourquoi c'est si dur de prononcer ces mots ? C'était probablement la peur d'être rejeté.

« Jetaime !»

Voilà ! Je l'ai dit ! Oh mon Dieu. Je l'ai dit.

« Quoi ? Je n'ai pas entendu »

« J'ai dit jetaime »

Ok peut-être que ma voix était un peu basse la première fois mais là, c'était impossible qu'il n'ait pas entendu.

« Je n'ai pas compris, désolé. Tu peux répéter ? » demanda-t-il.

« Oh, par Merlin ! ». Je me plantai en face de lui et hurlai : « JE T'AIME ! Voilà ce que j'ai dit ! JE - T'AIME ! C'est si dur à comprendre ? J'AIME TOUT EN TOI ! COMMENT PEUX-TU PENSER QUE J'AIME CETTE...CETTE...SERDAIGLE ! ELLE NE T'ARRIVE MÊME PAS A LA CHEVILLE ET JE NE SAIS FRANCHEMENT PAS POURQUOI TU L'AIMES TELLEMENT ! TU PEUX AVOIR TELLEMENT MIEUX QU'ELLE ! TU PEUX M'AVOIR, MOI ! COMBIEN DE PERSONNES PEUVENT EN DIRE AUTANT ? »

Il ouvrit les yeux aussi grand qu'il le pouvait et je me rassis.

« Voilà, t'es content ? » dis-je, bouleversé. « Tu me rends fou »

Il se mordit la lèvre inférieure et j'attendis sa réaction, mais il était simplement assis là, la bouche grande ouverte.

« Dis quelque chose, Potter ! »

Il ne dit rien mais ce qu'il fit ensuite fut mieux que tout ce qu'il aurait pu dire. Enfin, presque tout. J'aurais voulu l'entendre dire qu'il m'aimait...Mais quand même, le baiser qu'il me donna fut extraordinaire. La tête me tourna quand il m'allongea sur le lit et me mit au-dessus de lui. Il me chauffa comme il ne l'avait jamais fait. Il m'embrassa, me lécha et me mordit jusqu'à ce que je ne me contrôle plus. Sa virginité ne survivrait pas à cette nuit. Et j'avais raison.

Je frottai mon corps contre le sien, sachant qu'il aimait beaucoup ca. Puis je caressai et embrassai ses points sensibles - derrière ses oreilles, juste sous son nombril et au-dessus de mon terrain de jeu favori. Il frissonnait et gémissait comme je le rendais fou. Harry Potter pouvait gémir ; j'avais appris ça d'une façon exquise.

Il fit tous les bruits que je voulais l'entendre faire. Je le fis réclamer, supplier et jouir plus d'une fois.

Je le préparai à me recevoir, et lui murmurai des mots doux à l'oreille. Je le rassurai, lui disant que je n'allais pas lui faire mal. Ma première fois n'avait été que souffrance et larmes, mais je ne voulais pas que ça soit pareil pour lui. Je voulais qu'il gémisse de plaisir, pas de douleur. Jamais de douleur. Pour lui, je ferai de mon mieux. Ca sera la performance de ma vie.

Non, pas de performance. Performance sonnait tellement faux et neutre. Comme si je faisais seulement semblant.

Non, avec lui je n'aurai pas à faire semblant.

J'entrai en lui doucement pour lui permettre de s'adapter. Il renversa la tête en arrière et je sentis son corps frissonner. Je nageais dans le bonheur. J'entendais tous les délicieux petits bruits qu'il faisait et ça attisait ma libido déjà déchaînée. L'aimer comme ça, c'était comme violer un endroit sacré. Je savais que je ne le méritais pas. Mais ça ne m'empêchait pas de l'aimer et de le désirer.

Il me ramena encore plus près de lui et me mordit l'épaule. Cette fois, je gémis à voix haute. Alors qu'il me murmurait des choses excitantes et parfois incompréhensibles à l'oreille, je perdis toute notion de temps et d'espace. Pour moi, il n'y avait plus que Harry et moi au monde, et rien de plus. Je commençai à accélérer le rythme de mes allées et venues. Je gémis son nom, mon esprit s'envolant vers un autre monde.

A cet instant, nous ne formâmes plus qu'un. Il reversa encore la tête en arrière et j'embrassai sa pomme d'Adam. Il me sourit, ses mains agrippant mes bras jusqu'à ce que ses jointures blanchissent ; ses dents mordaient sa lèvre inférieure avec tant de force qu'elle en était meurtrie. Je ne voulais pas qu'elle soit abîmée, alors je lui embrassai tendrement les lèvres et lui demandai d'arrêter de se faire du mal comme ça.

Je le caressai rapidement comme j'allais et venais en lui, jusqu'à ce qu'il jouisse, puis je me laissai aller librement à mon moment d'extase totale. C'était magique et aussi stupide que cela puisse paraître, j'avais envie de pleurer. Mes émotions tourbillonnaient furieusement en moi. Pourtant, je ne pleurai pas. Cette nuit avait été le meilleur cadeau de Noël que je pouvais recevoir. Harry était le plus beau cadeau que je pouvais avoir.

Quelques instants plus tard, alors que nous reposions, enlacés, dans les bras l'un de l'autre, il chuchota quelque chose que je ne pus saisir. Mes paupières étaient lourdes, mais je réussis à les ouvrir et je le regardai avec curiosité.

Harry me dévisageait d'une manière que je n'avais jamais vue avant.

« Tu as dit quelque chose, Harry ? » marmonnai-je.

Il sourit et me caressa le visage : « Rien d'important. Endors-toi »

« Tu seras là demain ? » demandai-je, ensommeillé.

« Oui. J'ai un cadeau pour toi »

« Vraiment ? Je croyais que tu m'avais déjà donné ton cadeau » le taquinai- je.

Il gloussa. « J'ai quelque chose d'autre pour toi »

Je souris, satisfait. « J'en ai un pour toi, moi aussi. Ca ne te fais rien si je te le donne demain ? Je suis trop fatigué pour me lever ». Je fermai les yeux.

« Pas de problème » murmura-t-il.

Je me pelotonnai contre lui. « Promets-moi que tu seras là demain matin quand je me réveillerai »

« Je serai là, ne t'inquiète pas. Tu t'inquiète trop »

Je haussai les épaules et il rit.

« Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi » dit-il.

« Ben, c'est normal, Harry. Je suis unique et exceptionnel »

« Oui, tu l'es »

Je soupirai, content : « Fais de beaux rêves, Harry »

« Fais de beaux rêves, Draco »

(1) Draco fait un jeu de mots avec « Chang » et « shag », qui veut dire « baiser ». Donc, je me suis débrouillée comme j'ai pu pour retranscrire...

Voilà ! Ah, je vous avais dit qu'il y aurait un lemon ! Vos impressions, svp ! Et à jeudi !