Auteur : Mimi Yuy
Email : mimimuffins@yahoo.fr
Origine : Yami no matsuei
Disclamer : Persos pas à moua, je ne fais que l'en emprunter
Genre : Heu…. Yaoi ca vous suffit ^_^ ?
Couples : Tatsumi + Watari Cool, notre Tatsumi cède enfin à son tour à la tentation ^__^ Manque de bol, il fait un peu tout de travers ^_^
Les Ombres de Shokra
Chap 3 : La sixième victime.
Il était là, abandonné comme un moins que rien au milieu de la chaussé et pourtant son esprit vagabondait vers un monde merveilleux où deux bras forts et puissants l'enserraient dans une étreinte toute passionnée. Quelque peu bousculé par un couple n'ayant pas un regard d'excuse pour lui, Watari redescendit rudement à la réalité, à savoir qu'il venait de se faire joliment plaqué devant la porte même d'un restaurant. Encore heureux qu'il n'était pas un client régulier de ce dernier où cela aurait été la honte de sa vie. Passant outre ce petit désagrément, il fit alors le choix de renter chez lui plutôt que de retourner dans son labo. Ce n'était pas très recommandé, mais comme le lui avait fait remarquer Tatsumi, il était fatigué et avait grand besoin d'une longue nuit de repos. Et puis, une petite promenade digestive en ce début de nuit ne lui ferait pas de mal. Cela lui permettrait ainsi de réfléchir avec calme au comportement plus qu'inattendu que venait d'avoir Tatsumi à son égard.
Watari errait donc sur les abords d'une avenues désertée en raison de l'heure avancée quand il sentit une présence derrière lui. Un regard oblique sur le reflet des vitrines de cette rue commerçante (en journée) lui assurait pourtant l'absence d'un quelconque voyou ayant décidé de l'agresser. Il ne craignait absolument rien des êtres humains, sauf exception du genre le docteur Muraki mais redoutait toutes attaques d'un autre genre. Perdus dans ses rêveries d'amoureux transit, il avait quelque peu oublié la règle qui avait été donnée avec insistance à toutes les Ombres travaillant à la Sommation. Une puissance inconnue s'attaquait depuis quelques temps aux Shinigami et il redoutait soudainement d'être devenu la sixième cible. Se traitant de tous les noms, il savait malheureusement qu'il était loin d'égaler bon nombre de Dieux de la mort plus âgés et plus entraînés que lui aux combats. Si cinq de ces types n'avaient pas su faire face à leur agresseur, comment lui pourrait-il en survivre. Voilà à quoi cela le menait de préférer vivre reclus la majeur partie de son temps dans ses recherches. Si seulement il connaissait celui qui en avait décidé ainsi, il le lui en toucherait deux mots. [1]
N'ayant guère de choix à sa disposition, Watari tenta alors de risquer le tout pour le tout.
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Il somnolait paisiblement, son amant blottit dans ses bras le recouvrant de petit baiser dont il avait le secret quand ce dernier se redressa violemment.
- Tsusuki !
- hum… t'arrêtes pas.
- Lève toi, faut y aller !!!
- Quoi ?
- Et vite !!!
Ne laissant pas le temps au rêveur de comprendre ce revirement de situation, l'empathe s'habillait déjà, jetant au visage de son compagnon ses propres affaires. Tsusuki n'était pas idiot. Une fois remis de sa surprise, il reconnu enfin l'appel à l'aide clair et distinct émit faiblement en direction d'Hisoka. La porte ouverte que celui-ci lui octroyait aurait pu l'en informer dés le départ s'il avait seulement su l'interpréter correctement. Ne perdant pas plus de temps, les deux Shinigami s'envolèrent aussitôt vêtus, vers l'origine de cet appel de détresse.
***********
L'ombre se matérialisa quand sa victime fut suffisamment éloignée de tout témoin. Isolée aux abords d'un parc, l'entité savait que le pas rapide de sa proie ne la sauverait pas le moins du monde. Pour sa propre perte, la créature mise à sa poursuite avait été programmée pour ne cesser sa chasse qu'à l'instant même où sa prise rendait son dernier souffle.
Ayant enfin identifié la chose étrange, proche d'un Shikigami s'approcher de lui, la silhouette de Watari sut qu'il était à présent top tard pour que ses amis arrivent à temps pour le secourir. Maudissant les raisons qui expliquaient sa présence en ces lieux, il tenta malgré tout de se battre jusqu'au bout.
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Comme il le redoutait, la réunion n'allait pas se terminer avant le petit matin. Une énième nuit passée loin de son appartement. A quoi bon de toute façon quand son esprit n'était pas le moins du monde dirigé vers ce dernier. Si seulement sa présence n'aurait pas été aussi importante, il n'osait imaginer ce qui aurait pu se passer ce soir même. Avec un certain plaisir, il aurait pu raccompagner Watari jusqu'à la petite maison qu'il habitait à Tokyo. Peut-être aurait-il eut alors le droit d'entrer boire un dernier verre, lui offrant ainsi la possibilité d'exprimer plus clairement tout le désir qu'il ressentait à sa simple vue. Après quoi le destin aurait pu lui être enfin favorable et lui donner ce à quoi il rêvait depuis si longtemps. Revenant à la réalité après qu'on lui ai glissé des photos macabres de corps déchiquetés devant les yeux, Tatsumi dut se résoudre à reprendre le fil de la discussion. Celle-ci portait sur les avancées de ce cauchemar ambulant qui éliminait l'un après l'autre leurs équipes.
Décryptant les rapports, ils en étaient à la conclusion évidente que ce soir-même, le tueur serait à la recherche de sa sixième victime devant impérativement appartenir au sixième bloc. Cette certitude était la raison pour laquelle toutes les équipes de cette section avaient été astreintes à rester en compagnie de leur partenaire avec si possible d'autres Shinigami à leur cotés.
- Et pour cette Ombre agissant en solo ces deniers temps, qu'en est-il ?
Devant la remarque pertinente du Comte, Konoe lui expliqua que cette dernière resterait toute la nuit dans les locaux gardés de la division Shokra pour y poursuivre ses expériences. Ils n'avaient donc aucune inquiétude la concernant.
Aux dernières paroles prononcées par le chef Konoe, Tatsumi ressentit une forte douleur sans sa poitrine. Qu'avait-il fait ? Sans dire un mot, il se leva alors pour fuir au plus vite la salle guindés et les dizaine de personnes s'y trouvant. Il n'était qu'un imbécile doublé d'un incompétent. Il venait tout bonnement d'offrir Watari en pâture à leur ennemi. S'il devait lui arriver malheur par sa seule négligence, nul doute qu'il ne se le pardonnerait jamais.
************
Ils étaient enfin arrivés devant l'entrée d'un parc. Et aussi difficile que ce soit à accepter, il était déjà trop tard. Devant eux, gisait un corps déchiqueté reposant dans une marre de sang. Autour des morceaux de chaire putréfiée se trouvait les restes d'un imperméable qu'il leur était malheureusement que trop familier. Bien que ne supportant pas ce spectacle répugnant de ce qui avait été leur ami, Tsusuki s'approcha des restes encore chauds pour tenter de trouver malgré sa colère et les larmes qui menaçaient de couler une explication à cette boucherie.
Cherchant avant cela son partenaire des yeux, il ne fut guère surpris de voir celui-ci s'éloigner. Comment lui en vouloir d'être lui aussi choqué par cette nouvelles des plus atroces. Il rejoignit donc l'empathe dans un désir de le consoler. Tout comme lui, il devait très certainement s'en vouloir de ne pas avoir réussi à arrivée à temps.
- Hisoka ?
Glissant une main sur le dos de l'adolescent dans un geste de réconfort, Tsusuki n'eut pour seule réponse que de se voir entraîné par le jeune homme lui tenant fermement son poignet.
- Par là !
- Hein ?
Etrangement ce n'était pas la réaction qu'il attendait de sa part.
- Dis moi, tu cherches quelque chose ?
- Ne me dis pas que tu n'as rien remarqué ?
- Je comprend que tu sois bouleversé. Mais nous devrions plutôt resté près de ses restes au lieu de courir après l'assassin.
- Anta Baka !
- Hé !!!
Ne comprenant décidément rien à rien, Tsusuki perdait patience jusqu'à ce qu'il voie enfin ce que cherchait Hisoka.
- Watari !
*************
L'expérience avait été des plus douloureuses mais l'étrange créature semblait avoir été bernée par sa marionnette. Une chance qu'il ait eu sur lui son badge d'entrée pour les locaux de la Sommation. Sans quoi, il se serait retrouvé obligé de chercher un photomaton à minuit passé pour y faire développer son portrait. Autant dire qu'il n'aurait eut aucune chance. Se dirigeant vers les abords d'un parc, il avait griffonné sur un bout de papier trouvé à terre, un corps plus ou moins réussi, auquel il avait associé son visage. Le clone créé avant qu'ils ne soient rattrapés, il avait finalement caché son corps nu et ses imperfections en l'habillant de son imperméable avant de lui faire don d'une importante quantité de son propre sang. Sa création ne ressemblait à rien de bien concret. Mais dans l'endroit sombre où il avait attiré son agresseur, l'odeur de son sang et l'image de son visage avaient suffit à tromper ce qui ressemblait à si méprendre à un cerbère. [2]
Il avait alors assisté impuissant à la scène du massacre. Caché derrière une haie végétale pour ne pas risquer de se faire découvrir, il dut serrer les dents pour ne pas hurler de douleur. Le lien fragile qui l'unissait à l'esprit dont il avait donné naissance lui renvoyait toute la souffrance dont il était l'objet. Une âme dont la si courte vie, n'aurait jamais du connaître pareil effroi. Membre après membre, la créature les lui arrachait lui soustrayant des cris de souffrance insoutenables, avant qu'elle ne fasse exploser son cœur inerte libérant ainsi tout le sang qu'il lui avait confié. Watari se sentait à cet instant au dessous de tout. Car au dernier souffle de son nouveau né, il comprenait qu'il venait de commettre ni plus ni moins un crime de ses propres mains. Quel homme pouvait-il donc être pour se cacher derrière ses créations ?
Quelque peu tétanisé par la panique et l'horreur de ses gestes, il en était toujours là dans ses réflexions quand un bruit le fit réagir. S'attendant à accepter la sentence qu'il lui était dû pour pareil lâcheté, il ne vit devant lui que l'expression de soulagement de ses deux amis.
- Watari.
*************
Sourds aux protestations du scientifique, ils avaient ramené ce dernier jusqu'à son domicile. Aussitôt rentré dans ses murs quelques peu plus rassurants que les rues désertes, Tsusuki imposa alors à son ami de s'installer sur le canapé le temps qu'il y retrouve tous ses esprits. Avoir donné la vie à une sorte de poupée vivante à son image et assister au massacre de cette dernière avait été plus qu'éprouvant pour le Shinigami.
- Bouge pas de là, on revient.
S'éclipsant, Tsusuki attira son partenaire dans la cuisine.
- Je vais tenter de retrouver Tatsumi pour l'informer qu'une nouvelle attaque a eu lieu. Si quelqu'un tombe sur l'illusion de Watari avant que cette dernière ne disparaisse, on va avoir droit à une émeute.
Au signe d'acquiescement de l'adolescent, Tsusuki rejoint leur compagnon laissant Hisoka s'occuper de trouver de quoi calmer les nerfs de ce dernier. Quelques minutes plus tard, le bruit de la porte d'entrée annonçait son départ. Rejoignant Watari pour lui proposer une tasse de café, l'empathe entreprit à son tour de lui parler en tête à tête.
- Tiens.
- Merci.
- Comment te sens-tu ?
- J'ai peur de ne pas réussir à te faire croire à toi aussi que tout va pour le mieux.
- je….je suis désolé. Mais j'ai du les lire.
- mes pensées ?
Hisoka hocha la tête avant de poursuivre.
- Je n'avais que ce moyen pour te localiser au plus vite. Je ne voulais pas m'immiscer dans ta vie privée.
- Tu sais, pour ce qu'il en ai de ma vie privée.
Devant la rougeur subitement prise par l'adolescent, le scientifique compris ce à quoi il devait faire allusion.
- T'inquiètes pas va. Après tout ce que tu m'as confié, tu peux bien savoir ça.
Profitant du fait qu'ils avaient vécu des situations assez proches psychologiquement parlant, les deux Dieux de la mort poursuivirent leur discussion jusqu'à ce que l'un d'eux ne finisse par s'endormir enfin. Le somnifère glissé dans le café avait enfin joué son rôle.
*************
Un souffle de vent et l'ombre entra dans la demeure. Silencieuse, elle s'approcha des deux formes immobiles. L'une était allongée sur un canapé tandis que l'autre se trouvait assise face à la première. De toute évidence, toutes deux s'étaient profondément endormis dans cette pénombre. Rejoignant le jeune homme assit, Tsusuki ne put s'empêcher de chuchoter.
- Bravo pour la surveillance.
- Comme si je ne te sentais pas approcher à des kilomètres.
De toute évidence, Hisoka n'était pas si endormi qu'il en donnait l'air. Penaud d'avoir cru à une telle défaillance de sa part, Tsusuki l'éjecta du canapé [3] pour le prendre dans ses bras. Sans ce faire prier son partenaire se laissa aller sur lui.
- Tu sais ce qui s'est passé ?
- Il ne m'a pas dit grand chose de plus qu'à toi.
- Et même avec ..
Comprenant qu'il faisait allusion à son empathie, Hisoka se permit de le regarder avec des yeux furieux.
- Je te rappelle que je ne suis pas voyant. Je li les pensées et les émotions, pas l'avenir ou le passé.
- Excuse moi.
Constatant qu'Hisoka n'était pas plus en colère que ca, le Shinigami en déduit qu'il était lui aussi exténué.
- Tu devrais rentrer pour dormir un peu. Je vais rester.
L'adolescent se contenta d'un signe négatif de la tête avant de se blottir dans les bras de son amant. Quitte à dormir, il le ferait ici même. Tsusuki se doutait qu'il aurait cette réaction et ne fit donc aucun commentaire. De toute façon, il ne lui restait plus que quelques heures de veille. L'assassin des Ombres n'agissait qu'à la nuit tombée.
**************
Il y avait pensé tout le reste de la nuit. Avait-il été blessé. Tsusuki lui assurait que non, qu'ils l'avaient retrouvé avec Hisoka physiquement intacte bien qu'extrêmement fatigué. Mais cela ne lui suffisait pas. Tatsumi aurait voulu le voir en personne. Le toucher pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. S'assurer que son subconscient ne lui imposait pas l'idée qu'il vivait encore pour ne pas affronter une réalité plus cruelle. Tout comme ses meilleurs éléments, il avait retrouvé la trace de Watari jusqu'à l'entrée du parc où se trouvait une masse informe de chair et de sang qui semblait avoir été le corps du scientifique. A cette vue, son cœur avait cessé de battre, le faisant s'écrouler sur les genoux. Jamais il n'aurait pu penser que sa perte pouvait lui procurer pareille souffrance. Il n'y croyait pas. Ou plutôt ne voulait pas y croire. Il était si douloureusement responsable de sa mort. Watari avait eu l'ordre de rester dans les locaux de la Sommation et lui l'en avait tirer. Lui qui était officiellement le chef des services. Comment ne devait-il pas comprendre après qu'il l'ait abandonné seul au milieu d'une rue qu'il lui donnait par ce geste, l'assurance que tout danger était écarté.
Perdu dans un désespoir sans fond, Tsusuki l'avait alors retrouvé pour lui demander de s'asseoir à ses cotés sur le rebord d'une rue. Commençant par le début, il lui avait enfin appris la nouvelle tant espérée et désirée du plus profond de son âme : Watari n'était pas mort. Mieux, il n'était physiquement pas blessé. Qu'en était-il en revanche de son mental. Pour cela, seul Hisoka serait alors à même de les renseigner avec exactitude. Aussi dérangeant que cela soit pour eux tous, ce gamin avait la possibilité de sonder leur esprit et d'en extraire leurs secrets, enfouis au plus profond de leur subconscient.
Depuis, des heures étaient passées, le jour s'était levé et aussi douloureux que cela puisse être, les rapport de tous les protagonistes de cette nuit agitée avaient été déposés sur son bureau. Surchargé de travail, il n'avait pas eu une seule minute à lui pour rejoindre l'un ou l'autre Shinigami. Cette idée l'obsédait à un point qu'il abandonna toute sa charge pour le rejoindre enfin. Il ne pouvait rester plus longtemps sans lui présenter ses excuses. Après avoir été en dessous de tout, depuis la veille. Nul doute qu'il venait de perdre là, le peu de crédit qu'il devait avoir à ses yeux.
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Il avait rédigé rapport sur rapport puis parlé la matinée entière avec les deux Shinigami du dixième bloc avant qu'ils ne le libèrent enfin. Le comble pour ces derniers, était que la victime qu'il considérait comme la moins forte avait été la seule à s'en sortir. Ce qui les poussait à en déduire qu'il ne devait pas s'agir du même agresseur. A croire que ces deux là étaient vraiment stupide. Ne voulant pas s'attarder plus longuement sur ces incapables, Watari entreprit de refaire ses calculs. Une tache qui bien qu'ennuyeuse avait la joie de lui changer quelque peu les idées. Après sa discussion la veille avec Hisoka, ce dernier avait réussi à la convaincre avec une effrayante facilité qu'il ne devait pas se sentir aussi coupable face au massacre de sa création.
D'une logique déconcertante, il lui avait fait remarquer que les quelques minutes utilisées pour modeler un corps à son image étaient tout simplement insuffisantes pour relier l'esprit aux différents nerfs. Sans compter qu'il lui aurait fallu une journée entière pour dessiner et créer ces derniers. En d'autre terme, l'âme qu'il avait attirer jusqu'à lui, n'avait eu que la déception de ne pouvoir être reçu dans aucun réceptacle viable. Quant à la question, pourquoi entendait-il alors tous ces cris ? La réponse n'avait été que plus évidente. Cela n'était que son propre esprit qui hurlait à défaut que ses lèvres puissent s'exprimer d'elles-mêmes.
- Je connais parfaitement les conséquences induites par l'impossibilité de laisser s'échapper la douleur, alors il ne fait aucun doute pour moi qu'il s'agissait là de tes propres cris.
Watari savait qu'il faisait là, référence à ce qui lui était arrivé quelques semaines plus tôt suite au piège tendu par Muraki et n'avait pas eu besoin de plus de preuve pour le croire sur parole.
A présent, il soupirait de ne pas réussir à se concentrer sur quoique ce soit quand il entendit la porte de son "labo" s'ouvrir. Espérant de tout son cœur voir apparaître Tatsumi, il du se contenter de Tsusuki.
- Surtout cache ta joie de me voir.
- Que fais tu ici ?
- J'en sais rien. Je te rappelle à tout hasard que c'est toi qui m'a demandé de passer hier. Accessoirement, je suis aussi venu m'excuser. Nous n'avons repris l'affaire qui te concerne que ce midi, ce qui explique pourquoi je n'ai pas pu empêcher ces idiots de te cuisiner toute la matinée.
Sans vouloir dénigrer la compétence de leur collègue, Watari fut soulagé d'apprendre cette nouvelle.
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Il n'avait pas beaucoup de temps. Mais en si prenant bien, il pourrait au moins, le rejoindre quelques minutes pour s'excuser de son comportement irresponsable de la veille. Que ce soit l'abandonner à son meurtrier ou l'abandonner tout court après le baiser qu'il lui avait rendu, il n'avait cessé d'agir de travers. Grâces à Dieu, cela n'avait pas eu de conséquence mortelle. Mais cela ne suffisait pas à pardonner pour autant ses erreurs.
Tatsumi s'approchait enfin de l'atelier du parfait petit chimiste quand il aperçu par l'entrebâillement de la porte que Tsusuki était déjà présent. Il savait pour les avoir lui-même présenté que les deux hommes étaient très vite devenus amis. Et les voir rire ensemble lui brisait tout simplement le cœur. Quoiqu'il fasse, ils en revenaient toujours au même point de départ. Watari ne semblait penser à longueur de journée qu'à ces améthystes qui agissaient sur tout son entourage comme des diamants attirant qu'ils voulaient tous posséder. Que pouvait-il seulement faire face à pareille concurrence ? Tstusuki avait beau être fidèle et actuellement lié à Hisoka. Cela ne semblait pas empêcher leur "pharmacien" [4] de garder l'espoir qu'un jour leur union serait possible. Ne se sentant pas le courage de lutter contre pareille adversaire, il décida à regret de remettre ses excuses à plus tard. Après tout, Watari ne devait très certainement en avoir que faire.
A suivre.
[1] Heu… Il me semble que c'est justement Tatsumi ^_^;;; Va y avoir de la vengeance dans l'air
[2] Bon, je sais que la spécialité de Watari est de pouvoir donner la vie à n'importe quel dessin qu'il fait en lui insufflant un esprit. Le hic. C'est qu'effectivement entre des trucs bizarres de moins d'un mètre de haut et un clone y'a une grande marge. Pour les besoins de mon intrigue, je me permets de franchir ce ravin ^_^;;; Alors pour les puristes, soyez sympa et m'en voulez pas trop. Miciiiii d'avance ^^
[3] Admirer la façon très personnelle qu'à Tsusuki pour être gentil. Il éjecte sans préavis son mamour du fauteuil ^^;;
[4] Watari se présente lui-même comme un pharmacien dans la série (version papier tout du moins ^_^)
La fin est un peu brutale, mais c'était ça ou je rallongeais le chapitre de deux pages. Et franchement, il est déjà assez long comme ça ^_^ (je suis décidément incapable de faire des chapitres de longueur homogène).
Bon, selon toute vraisemblance, le prochain chapitre est le dernier (vi déjà ^_^). Et aucune chance de voir un petit dernier apparaître comme par miracle (je vous rappelle que les miracles n'existe pas). Mais pour continuer sur mes pubs internes, j'annonce d'hors et déjà un troisième et dernier opus dont le titre n'est pas encore décidé.
