Fic à quatre mains

Par Maria Ferrari (et C'line)

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Disclaimer : Les personnages de Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (pas plus qu'à C'line d'ailleurs), ça se saurait… je m'en sers juste un tout ch'tit peu et n'en tire aucun profit financier (je le jure ! D'ailleurs, je me demande bien comment je pourrais !)

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Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu... bon, faut que je prenne la relève !... Alors, c'est reparti !

—Chapitre 3 – Strip tease—

Pendant que Dilandau mettait sur la platine le disque de Joe Cocker que vous connaissez tous pour accompagner l'exercice qu'il allait pratiquer, Folken foutait de force tous les généraux dehors. Il se retourna pour constater que le général Adelphos était toujours présent et qu'il regardait avec attention – et un sourire lubrique – l'adolescent débuter sa danse langoureuse.

« Qu'est-ce que vous foutez encore là, vous ?

— Bah, heu...

— Allez dehors, ici, c'est chez moi, et je choisis qui a le droit d'y séjourner ! »

Il expédia le général dehors.

« égoïste ! » lui glissa ce dernier juste avant que la porte lui claque au nez.

Folken se tourna une nouvelle fois et constata que Dilandau avait tombé la veste. Il s'apprêta à lui demander d'arrêter, puis changea d'avis, se disant que, après tout, si ça lui faisait plaisir. Il alla se servir un Malibu orange (NDLA : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération !) et s'installa dans un fauteuil pour bien suivre le spectacle.

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Pendant ce temps à Astria :

« Aaalllleeeeeennnn !

— Oui, Hitomi ? » répondit aimablement l'interpellé.

Le retour de la petite pucelle en chaleur... entre elle et Mirana, il était verni ! pensa-t-il amèrement.

« Si on s'isolait cinq minutes ? »

Ah ! Enfin une chance de baiser ! C'était pas trop tôt, depuis le début de cet anime, il n'avait jamais pu tirer son coup !

« Hum, pourquoi pas… » déclara Allen sans trop se mouiller et sans montrer son impatience.

Hitomi l'attrapa par le bras, se colla à lui et l'entraîna dans les fourrés.

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Retour à la Forteresse Zaïbacher où Dilly chante une chanson approximative :

« You canne liveuh youre helloooo ! »

Folken, son verre toujours à la main, ne perdait pas une miette de l'effeuillage. Alors que l'éphèbe était sur le point d'enlever son boxer (vous savez ce sous-vêtement super sexy qui est entre le caleçon et le slip, c'est moulant comme un slip, mais en même temps ça couvre tout le derrière, mais sans descendre trop bas pasque sinon c'est trop long… vous vous en foutez, hein ?), la porte fut brutalement ouverte.

Folken sauta de son fauteuil, Dil interrompit son geste et Miguel contempla la scène, ébahi, en songeant que supérieurs ne s'emmerdaient pas.

« Miguel ! », hurla Dilandau.

Dilandau se dirigea vers lui d'un pas vif ; Miguel fit instinctivement un pas en arrière. Son commandant lui passa un bras sur les épaules et le colla à lui. Il regarda Folken, puis plaqua le plat de sa main dans un grand coup sur l'estomac de son soldat. Miguel eut le souffle coupé pendant une seconde et l'expression de son visage le démontra. En même temps qu'il donnait ce coup, Dilandau disait à l'intention de Folken : « Miguel !... Mon meilleur homme ! »

Il tâta les bras de son subalterne.

« … baraqué… et très beau… »

Il regarda le visage de Miguel comme pour vérifier ses propres dires qui se trouvèrent manifestement confirmés car il murmura d'un ton ravi : « … très très beau ! »

Il le contempla plus longuement, puis coula un regard méfiant vers Folken.

« C'est à moi ! Alors pas touche ! »

Folken, qui n'avait de toute façon pas l'intention de se faire Miguel, regarda toute cette scène avec une grosse goutte de sueur le long de son visage façon Sailor Moon. Il reprit une apparence normale : « Que signifie cette intrusion dans mes quartiers, Miguel ?

— Heu… ben… c'est que je viens de lire le scénario et je vais mourir bientôt !

— HEIN ! Fais voir ! » cria Dilandau.

Il arracha le scénario des mains de Miguel.

« Regardez, c'est là…V'voyez, j'me fais étrangler par un morphe !

— Quoi ! Mais c'est nuuul comme mort en plus !

— Et pis, attendez, c'est pas tout, regardez là : y a tous mes collègues qui périssent sous l'épée de Van !

— Péquoi ?

— Périssent. » Un instant s'écoula. « Meurent !

— Ah ouais », fit Dilandau en secouant la tête, heureux de comprendre la phrase… avant de réaliser : « QUOI !! TOUS MES SLAYERS !

— Ouais, pis, regardez là, au dernier épisode, y a Van qui tue Jajuka !

— Ah ! L'enfoiré ! Oser tuer Jajuka ! Là, il y va fort. Tu te rends compte, Folken ? Jajuka ! Ton salaud de frère a tué Jajuka. » Une pause… longue. « Heu… reprit finalement Dilandau, au fait, c'est qui Jajuka ? »

Folken se frappa le front avec le plat de la main.

« Ah, attendez, j'l'ai lu ça : c'est celui qui s'est occupé de Serena quand elle était petite ! répondit Miguel.

— Et c'est qui Serena ?

— PERSONNE !!!! intervint Folken en arrachant les papiers des mains de Miguel. Et pis d'abord, vous avez pas à lire le scénario !

— Jajuka, Jajuka, Jajuka... Serena, Serena, Serena... c'est marrant, ça me dit quelque chose ! réfléchit Dilly qui commençait à dessaouler.

— ça, c'est logique, vu que…

— LA FERME MIGUEL !!!!! hurla Folken

— Pour ce que j'en disais ! » s'exclama Miguel, contrarié.