Fic à quatre mains
Par Maria Ferrari (et C'line)
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Disclaimer : Les personnages de Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (pas plus qu'à C'line d'ailleurs), ça se saurait… je m'en sers juste un tout ch'tit peu et n'en tire aucun profit financier (je le jure ! D'ailleurs, je me demande bien comment je pourrais !)
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Bon, l'affaire se complique… on va tâcher de la compliquer encore plus, alors ^_^
—Chapitre 5 – Lady Marmelade—
« Le Mênailoir ? C'est quoi ça ?, questionna Folken.
— Ben, figure-toi qu'on a fait des recherches et… débutderéponsa Allen.
— FOLKEN !! »
Folken fit un bond de trois mètres de haut, retomba sur le cul et hurla de douleur (et de mécontentement).
« PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! CA FAIT LA DEUXIEME FOIS AUJOURD'HUI ! (NDLA : Pour mémoire, la première fois, c'est quand il a dérapé sur le sol fraîchement serpillé) J'EN AI MARRE MOI, BORDEL… QU'EST-CE QUE TU VEUX ENCORE TOI ?! »
Dilly, qui venait de faire une entrée fracassante, éclata en sanglots.
« ET IL CHIALE MAINTENANT… Où il est mon portable ? »
Il se mit à fureter partout et finit par retrouver la trace de son téléphone cellulaire.
Il était dans l'aquarium.
« Génial ! marmonna-t-il, les épaules basses. Bon, Dil, arrête de chialer cinq minutes, qu'est-ce que tu viens encore foutre là ?
— TU ME CRIES D'SSUS ! pleura Dilandau.
— Oooooh, pôvr'p'tit Dilly, son méchant supérieur, il fait rien qu'à lui crier dessus », fit Folken. Est-il utile de préciser que le ton employé était légèrement – très légèrement – sarcastique.
Dilandau renifla, essuya ses larmes et dit : « J'veux pas dormir tout seul ! Il fait tout froid dans ma chambre… »
Folken se prit la tête dans les mains.
« J'en ai marre de lui, j'en ai marre de lui, j'en ai marre de lui, j'en ai marre de lui, j'en ai marre de lui, j'en ai marre de lui, j'en ai...
— Tu veux bien dormir avec moi ?
— NON MAIS ÇA VA PAS NON !... Qu'est-ce que les gens vont penser ? »
Dilandau croisa les bras, se posa l'index de la main droite sur la bouche, prit un air profondément inspiré, se gratta l'arrière de la tête, soupira, se mordilla les lèvres, tapota du pied droit, se gratta le nez, fronça les sourcils, se posa les mains sur les hanches, contempla le sol, se mordit légèrement le petit doigt, se gratta le front, tapota du pied gauche, se passa la main dans les cheveux et finit par dire : « Ils vont penser qu'on couche ensemble ?
— Wouah ! s'exclama Folken, béat d'admiration. T'as trouvé ça tout seul ?
— Avec un p'tit peu de réflexion, on arrive à tout », assura Dilandau d'un ton très sérieux.
Folken leva les yeux au ciel.
« J'vais voir si mon portable marche toujours. Commençons par le repêcher. »
Il se dirigea vers l'aquarium, hésita à y plonger la main. Pourquoi n'avait-il pas des poissons d'ornement comme tout le monde ? Les piranhas, c'était quand même un peu gênant dans certaines situations.
« Dilandau… sussura-t-il, la voix mielleuse.
— Vouiii ?
— Tu vois le joli portable dans l'aquarium ? Ça te plairait de le voir de plus près ?
— Prend-moi pour un con ! J'ai p'tet pas le Q.I. d'Einstein, mais j'ai pas non plus celui d'une moule ! J'vais pas aller me faire croquer les doigts alors que tu veux même pas que je dorme avec toi !
— Et si je voulais bien ?
— T'es sérieux ? »
Folken fit la balance dans son esprit : un portable probablement mort contre une nuit avec Dilandau et le risque de se faire violer…
