Fic à quatre mains
Par Maria Ferrari (et C'line)
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Disclaimer : Les personnages de Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (pas plus qu'à C'line d'ailleurs), ça se saurait… je m'en sers juste un tout ch'tit peu et n'en tire aucun profit financier (je le jure ! D'ailleurs, je me demande bien comment je pourrais !)
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Bon, t'as bien couvert les mangas de mon enfance… mais il en reste !!! Reprenons !
—Chapitre 7 – Au dodo !—
« Alors, c'est à ce moment là que Saori débarqua pour dire ce qu'elle pensait de l'attitude de Bourdu qui fait rien qu'à exciter une pauvre petite niaise en tenue de marin. Sur ce, le chevalier pégase passe par là avec au bras une fille aux cheveux verts déguisée en frère jumeau de Louis XIV (bah oui, elle porte un masque de fer !). Donc, Saori laisse tomber le cas de Bourdu et Jeanne pour se consacrer à celui de son connard d'amant qui fricote avec des chevalières du cobra qui font rien qu'à être méchantes ! Là-dessus, Esteban, Zia et Tao se pointent à bord d'un grand condor tout en or suivis par Végéta et Son Gokû qui volent sans même avoir des ailes ! A ce moment-là, Candy tape l'épaule de Serge qui venait d'arriver pour lui demander s'il a pas vu sa copine Annie pasqu'elles ont été séparées à l'orphelinat et que la pôvre Candy, elle en est toute traumatisée ! Et c'est alors que Lady Oscar se pointe sur son cheval et qu'elle saute sur le condor et… et… et… »
à ce moment-là du récit, Folken constata que Dil le regardait avec des yeux exorbités (plus exorbités que ça, ils tombent façon coyote !), ce qui le calma instantanément. Il termina son histoire de cette façon : « Et alors, le beau prince embrassa la jolie princesse, ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !... Dors maintenant ! »
« Elle était nulle ton histoire ! reprocha Dil.
— Ouais, ben, j'suis pas diplômé en racontage d'histoires moi ! Ma partie, ça s'rait plutôt pondre des jolies stratégies pour remporter des victoires, tu vois ! », riposta Folken, visiblement vexé. Après quelques instants, il ajouta : « Pis d'abord, elle était très bien mon histoire ! »
Dilandau eut une moue dubitative.
« Bon, laisse tomber pour l'histoire, viens plutôt t'installer à mes cotés », invita Dilandau en se poussant et en tapotant la partie libre du matelas à sa gauche.
Folken se déshabilla en surveillant du coin de l'œil le regard de Dilandau. Celui-ci faisait semblant de regarder ailleurs, mais son œil gauche avait tendance à loucher sur le cul de Folken. Il se grouilla d'enfiler son pyjama (avec plein de petits nounours et plein de petits cœurs… adorable !). Dès que Dil vit ce pyjama, il fut submergé par une vague de jalousie : son pyjama à lui était beaucoup moins mignon ! C'était pas juste ! (pensez : lui, il avait juste un petit chaton sur le devant !)
« Où tu l'as acheté ? demanda-t-il d'un ton faussement indifférent.
— Quoi ?
— Ton pyjama…
— Chez Petit Bateau.
— Il est complètement ringard ! s'exclama alors Dilandau pour se venger de pas avoir un aussi beau pyjama que ça.
— Bon, on a dit que tu dormais maintenant !
— Ouais, ouais, okay… d'abord, viens t'allonger à mes cotés. »
Dilandau se remit à tapoter le matelas. Folken se fourra sous les couvertures (avant de se faire fourrer par… rhôôôôô, qu'est-ce que j'raconte moi !). Immédiatement, Dilandau se colla à lui et se mit à sucer (ah, ah…) son pouce ! (bande d'obsédé(e)s !). Les doigts de sa main libre firent tournoyer les cheveux de Folken, façon p'tit garçon avec sa môman.
