|Les Lettres de Seiya |
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|Le 25 décembre, 4h du matin |
|Une douce chaleur, m'extirpa doucement des bras d'Hypnos. |
|J'ouvris les yeux. |
|Mon regard se dirigea vers la cheminée, la grosse flambée qui brûlait dans |
|l'âtre il y a quelques heures était maintenant remplacée par un vulgaire |
|tas de cendres parsemée de braises encore incandescentes. |
|La grande horloge de marbre sur ma gauche indiquait 4 heures du matin. |
|En face de celle-ci et à ma droite se tenait, illuminée, le sapin de Noël |
|couvrant de son regard vert de .multiples cadeaux !!! |
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|" Papa Waarl est passé ", pensai-je en souriant. |
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|Soudain une inquiétude sourde m'envahit. |
|Où se trouvait-elle ?! |
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|Une tendre pression chaude à mon côté me rassura. |
|Je baissais doucement les yeux pour les poser, doux et protecteurs sur le |
|corps d'une belle jeune fille endormie. |
|Seryane reposait là sa tête dans mon cou, et ses beau cheveux ondulant sur |
|mon épaule. |
|Sur son joli visage, on pouvait discerner l'esquisse d'un sourire de |
|plaisir sur ses douces et avenantes lèvres. |
|Elle doit rêver.. |
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|Plus aucune trace des douleurs et souffrances passées sur ton beau visage. |
|Tu es magnifique, mon aimée, |
|Mon c?ur te chérit tant douce Seryane, avec ton sourire éclatant, tes |
|grands yeux pleins de joie, pleins de présages d'un futur heureux. |
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|Maudit soit le passé qui s'est acharné sur elle ! |
|Maudit, sois-tu, toi, l'ombre du bon Saga, qui brisa la jeunesse de Seryane|
|! |
|Maudit sois-tu, Poséidon, qui voulut détruire éliminer ce que Seryane |
|chérit le plus !. la beauté de l'âme des Hommes. |
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|Une grimace de douleur apparut sur mon visage. |
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|Peut-être devrais-je arrêter de me morfondre sur les événements passés. |
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|A force de te regarder et de te serrer un peu plus dans mes bras. |
|Moult souvenirs de notre enfance heureuse refirent surface. |
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|Je me souvins, quand après mes dures entraînements avec mon maître Marine |
|de l'Aigle, nous nous rencontrions sur la grande colline de fleurs située |
|face à l'immensité des flots et au Sud de la maison du Chevalier d'or du |
|Bélier. |
|Te rappelles-tu nos longues conversations lors des beaux couchers de soleil|
|athéniens, nos rires. |
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|Ton beau rire cristallin. |
|Je faisais tout pour avoir la chance de l'entendre. |
|Alors quand tu étais désespérée, quand tu ne croyais plus en rien. |
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|Moi, avec ma personnalité bouillante d'espoir en un avenir radieux, heureux|
|et plein de joie, je te regardais dans les yeux, en serrant dans mes bras |
|ton petit corps frêle et doux. |
|Lors de ces moments, fait étrange, tu devais voir quelque chose dans mes |
|yeux qui te faisait plaisir, car après m'avoir regardé, un joli sourire se |
|dessinait sur tes lèvres et éclairer d'une lueur de gaieté ton beau visage.|
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|Et moi, quand tu souriais comme cela, j'avais mon c?ur qui battait la |
|chamade. |
|Et toi tu riais gentiment, avec douceur de ma tendre confusion. |
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|Mais un jour tu dus partir. |
|Je sombrais dans la tristesse, mais les derniers mots que nous avions |
|échangé avant notre séparation m'empêchèrent de faire des choses qui |
|n'auraient été que folie. |
|Ta dernière parole fut : " Ne perds jamais espoir. " |
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|Dans les années qui suivirent, Seryane, tu fus ma force. |
|Grâce à toi, j'ai revêtu l'armure de Pégase. |
|Grâce à toi, je mis fin au règne du ténébreux Saga |
|Grâce à toi, je détruisis Main Blade Winner |
|Grâce à toi, je blessais Hadès |
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|Mais surtout, grâce à toi, je restais en vie. |
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|Oui, tout cela grâce à toi., pensais-je en te regardant rêver, un sourire |
|au lèvre, au creux de mes bras. |
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|Encore joyeux Noël mon amour, |
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|Ensemble, pour toujours et à jamais, |
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|Ton Seiya |
