Fic à quatre mains

Par Maria Ferrari (et C'line)

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Disclaimer : Les personnages de Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (pas plus qu'à C'line d'ailleurs), ça se saurait… je m'en sers juste un tout ch'tit peu et n'en tire aucun profit financier (je le jure ! D'ailleurs, je me demande bien comment je pourrais !)

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—Chapitre 19 – Pas de titre non plus—

« C'EST PAS DU TOUT C'QUE J'VOULAIS DIRE !!!! hurla Folken.

— Ah ? » fit Dilly dépité (ben ouais, Folken lui a quand même fait une fausse joie, c'est pô cool)

Les Popples se rapprochèrent, tenant toujours Van. Folken le regarda de haut.

« Alors, comme ça, tu nous as trahi… Comment as-tu pu en arriver là ? »

Moment intensément dramatique et musique qui va avec.

« Frère… si tu savais ce qu'ils m'ont fait endurer ! » s'exclama Van en jetant la tête sur le côté et en serrant les yeux. Folken lui posa une main sur l'épaule.

« Je me doute, mais…

— Ils m'ont torturé ! Ils m'ont fait des incisions au couteau sur tout le corps ! Ils m'ont sodomisé avec un bout de bois ! Ils m'ont…

— HE OH EH !!! ça va pas bien là ? On t'a juste menacé de te bourrer de cochonneries sucrées jusqu'à ce que t'aies du diabète ! » s'écria un Popple.

Folken leva les yeux au ciel.

« Oui, mais, bon, hé ! Le diabète, c'est dangereux ! Et pis d'abord, c'est même pas une vraie trahison : Dilandau, c'est pas mon copain. En plus, il m'a dit qu'il jouerait plus au docteur avec moi… alors hein !

— Tu n'es qu'un sale connard, Van ! Cela dit, t'as toujours un joli petit cul, fit Dilandau.

— Bon, c'est d'pire en pire ici, j'me casse ! J'vais aller voir s'ils embauchent dans Sailor Moon : le niveau sera toujours plus élevé qu'ici ! » déclara Folken.

Après son départ (définitif ?), le chef Popple se posa devant Dilandau.

« Tu vas expier pour tes crimes !

— Mes crimes ?

— La façon dont tu as traité un de nos congénères…

— Un de vos con… Poupou ?... mais j'lui ai jamais fait d'mal ! Poupou, c'est mon doudou !

— Tu l'as maltraité ! Et tu l'as jamais lavé en plus ! »

Dilandau réfléchit très vite à une manière de se tirer de là.

« Ah, attendez… heu… vous vous trompez de personne ! Moi, je suis Serena Schezar !

— Hein ?

— Oui… et le grand con qui marche sur ses cheveux, ben… c'est mon grand frère. »

Allen, se sentant visé, s'incrusta dans la conversation.

« KESSEKECEQUCETISTOUARE ? demanda-t-il.

— Mon grand frère adoré à moi toute seule, s'exclama Dilandau en allant s'agripper à Allen (qui n'en demandait pas tant).

— MA SŒUR ! Ma sœur ! Ma sœuuuuuuurrrr ! éclata Allen en sanglots du plaisir de retrouver sa p'tite sœur (couillue la p'tite sœur quand même).

— Mon grand frèèèèèèèèrrrrrrreeeeeeuh, fit Dilandau qui n'en était pas à une exagération près.

— Une p'tite minute, fit Allen en arrêtant momentanément de chialer, ma sœur… c'était une fille ! » (trop fort le keum !)

— ça, c'est d'la faute aux méchants sorciers !

— OUKISSON ? J'vais leur casser la gueule, moi ! T'vas voir ! »

Sur ces mots et sans plus demander d'explications, Allen partit à la recherche des sorciers.

« Heu, quelqu'un s'occupe de moi ? intervint Van qui commençait à trouver le temps long.

— Pourquoi ? T'es très bien avec les mains liées ! Ça me donne des idées, d'ailleurs… » sussura Dilandau.

J'tombe à court ! Démerde-toi C'line !