Fic à quatre mains

Par C'line (et Maria Ferrari)

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Disclaimer : Les personnages de Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (pas plus qu'à C'line d'ailleurs), ça se saurait… je m'en sers juste un tout ch'tit peu et n'en tire aucun profit financier (je le jure ! D'ailleurs, je me demande bien comment je pourrais !)

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—Chapitre 24 – Dialogo—

Oh merde !! J'étais sûre que je me ferais avoir par mes conneries avant de m'embrouiller !!

C'est pas grave, on va arranger ça !

« Mais oui, c'est vrai, je l'avais oublié, expliqua Folken. Je suis revenu ici avec les filles pour récupérer mes affaires, et d'une ! Et de deux pasque j'avais dit qu'il y avait sur Gaïa un garçon supercanon, alors j'ai voulu présenter les filles à Allen ! Et pis dans quand j'ai vu les autres qui commençaient à jouer, j'ai voulu y aller moi aussi sans me poser de questions, pis voilà ! »

Avouez que je me suis super bien récupérée, là, non ?

« Bah d'ailleurs, oukilè l'Allen ? remarqua Van en cherchant autour de lui.

— Je sais moi ! déclara Adelphos. Je l'ai vu qui recherchait les sorciers, pis après on l'a paumé…

— Pas grave, de toute façon, il commençait à être chiant !! dit Dil sans remord.

— Euhhhh !!! C'est bien gentil tout ça, osa Goldorak, mais je commence quand moi ?

— Ah merde, c'est vrai ! fit Folken. Et ben, taka….taka….taka jouer avec nous, tiens !

— Ah ben ouais, c'est une bonne idée, ça ! Viens avec nous, on était en train de gagner !! invita Dil.

— Moi ? Un super-héros ? Le digne représentant des premières séries animées en France des années soixante-dix ? Jouer à un tel jeu ?

— Allez, fais pas ton fier ! calma Folken. De toute manière, t'étais devenu ringard !

— Même pas vrai !!! contrattaqua Goldorak. J'étais même à une époque toujours aussi populaire que "Jem et les Hologrames", alors, hein !

— Oui, euh, alors là t'as pris un mauvais exemple, avoua Folken. Pasque, et d'une, c'était une série vraiment cheap, et de deux, les musiciennes jouaient toujours la même rengaine : même pas foutues de composer, les nulles !!

— Attendez… fit Dil. Cette série… y avait pas une batteuse black avec une furkoi violette faite de cônes de part et d'autre du crâne ?

— Siiiiiiiiiiiiiiiii ! ajouta Sailor Mars en se tapant les mains. Même qu'elles étaient maquillées comme des camions volés !!! Elles étaient toutes ravalées à la truelle !

— Et pis le générique, ça c'est du texte : "mon nom est Jemmmmmm !! Et ce que j'aiiiiime, c'est que mon nom est Jemmmmmm !" De la poésie pure ! ironisa Dil.

— Oui, bon bah c'est pas tout !! coupa Folken. Mais je veux récupérer certains trucs : Dil, tu me redonnes mes vinyles de Dick Rivers, certaines fringues et ton Oréade.

— Quoi ??? Comment ça TON Oréade ? Il est à moi j'te signale !

— Et qui c'est qui a payé le crédit ? C'est p'têt toi aussi ? Nonononon !! En plus, je pourrais m'en servir dans Sailor Moon !!

— Pourquoi faire ?? Pour attaquer les méchants pas beaux très laids qui en veulent après des cartes de tarots toutes pouraves ??

— Hé ! Critique pas mes cartes, la tapette ! invectiva Sailor Jupiter, pas contente.

— Quoi ? Tu m'as traité de tapette là ?… Radasse !

— Au nom de la lune, je vais te PUNIIIIIIIIIIIIIIIIIR !!! » fit Sailor Mars, en omettant un détail, c'est qu'elle a oublié son paquet des cartes marqué "Crédit Agricole" dessus, chez elle ! « Ah, flûte !! remarqua-t-elle. Comment je fais maintenant ? »

Et en plus d'ameuter tout le quartier, elle a appelé l'autre benêt de Bourdu (quel nom à la con, mais quel nom à la con !!)

« TADAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! Au nom de la lune (musique Ferrero Rocher en arrière fond, comme quoi, rien ne se perd !) de la terre et de la galaxie inter-cosmo planétaire, des cartes de la vie du tarot et du crédit agricole "le bon sens près de chez vous !", partenaire officiel, de Vittel – Coca Cola – Orangina – Hollywood – Ajax WC – P.Q – Soupline !! Toi qui es méchant et qui veux du mal etc etc etc… ('l'est lourd quand même !)… blablabla à toi Sailor Moon ! »

Tout le monde regarda l'individu, médusé :

« … Alors ça, ça me botte !!!! s'écria Folken. J'voudrais faire ce rôle là !!

— En costard ridicule avec un masque à dix balles que même un con sait qui est derrière ? fit Dil, étonné de la soudaine vocation de Folken.

— Et en plus, la dernière fois, tu l'avais traité de ringard !, ajusta Sailor… Sailor… tiens, Pluton, on l'a jamais faite celle-là !

— Oui, mais le texte !!! J'adore !!! Et en échange, je te laisse l'Oréade !

— Ah bah dans ce cas, ça marche, topons-là ! » déclara Dil, satisfait du marché.

Et c'est dans cette ambiance sans queue ni tête que les héros continuèrent leur chemin : Folken, après moult tractations, prit la place de Bourdu, qui lui décida de se lancer dans le commercial, laissant ainsi la place vacante à l'ancien stratège de Zaïbach, qui pour mieux coller au personnage se fait dorénavant appeler Raymond, qui fait certes plus classique mais bien ridicule aussi dans son costard craignos !! Avis aux dessinateurs !!

Dil, lui, se remit à ses activités favorites, à savoir martyriser ses hommes et faire une fixette sur Van, vu que l'autre con paraît beaucoup moins sexy en costume du XIXème.

Les généraux, eux, sont tout contents de récupérer leurs gommes et de faire des dessins qu'ils accrocheront sur le mur de leurs chambres.

Van, lui, bah… subit les avances répétées de Dil !

Et Goldorak, lui, bah comme notre fic à Maria et à moi est finie, il est déjà viré, et il va pointer au bureau d'embauche !

Ah, j'oubliais : Allen court toujours dans le désert, poursuivi par Hitomi et Mirana, toujours aussi collantes, et voudrais bien que je l'aide, mais je vais faire celle qu'a pas entendu…

En espérant que vous vous êtes bien marré(e)s, je vous remercie d'avoir daigné lire cette histoire aussi rocambolesque qu'absurde, et vous prie de bien vouloir prendre congé de nous !

—Fin—