- Quand je suis sorti, j'ai vu Ginny et Harry qui attendaient un peu plus loin dans le couloir. Vu les têtes qu'ils ont fait quand ils m'ont vu sortir en courrant presque et vraiment énervé, je suppose qu'ils croyaient que tout allait s'arranger tout de suite. Moi aussi d'ailleurs.
Il sourit en se rappelant ce moment-là.
- C'est vrai que leur têtes étaient vraiment comique ! Tu aurais dû voir ça. Mais bon, je ne m'en suis pas préoccuper, pas plus des questions qu'ils me crièrent au travers du couloir. J'en continuer de marche jusque dans la grande salle sans m'arrêter. Quand j'y suis arrivé, j'ai vu Albus et Minerva qui s'y trouvaient. Heureusement qu'il n'y avait aucun élève parce que, sinon, il se seraient vraiment posé des questions. C'est vrai, ce n'est tout de même pas mon style de m'énerver comme ça. Mais pourquoi as-t-il fallu que, pour une fois que je m'énerve contre quelqu'un d'autre que Rogue. Il a fallu que ce soit toi qui en face les frais.
Sa voix était devenue un peu plus aiguë sous l'effort qu'il devait fournir pour retenir ses larmes.
- Mais bon, on ne peut pas revenir en arrière. Même si j'aimerais plus que tout pouvoir retirer ce que j'ai dit et ce que j'ai fait. Je crois que si j'avais un retouneur de temps, je l'utiliserais. Mais ma fois, c'est impossible… En tout cas, j'ai vraiment eu droit à un interrogatoire en règle de la part de Albus et Minerva quand je suis allé m'asseoir vers eux. Il voulaient absolument savoir pourquoi j'étais comme ça ! Cela devenait vraiment agaçant, cois-moi ! mais je ne leur ai rien dit à part que ce n'était pas important. Et je croyais que ça ne l'était pas ! Et ensuite, je me suis joint à leur conversation, ce qui m'a permis de penser un peu à autre chose, m'a un peu calmé. Une fois que j'eux vraiment retrouvé mes esprits, je me suis dit que toute cette disputes était vraiment ridicule et qu'il fallait que j'aille m'excuser. Mais je voulais attendre un moment avant, que tu aies aussi le temps de te calmer.
Il porta la main de son ami à sa joue, ruisselante de larmes, sans cesser de parler.
- Si seulement j'y étais allé tout de suite ! Je serais arrivé à temps et j'aurais pu t'empêcher de faire ça. Tout ce serais arranger et tu ne serais pas dans un lit d'hôpital, entre la vie et la mort ! Mais comment j'aurais pu deviner que tu allais faire ça ? Comment j'aurais pu savoir que cela te mettrais dans un état pareil ? Je pensais que tu serais fâché contre moi ! C'est pour ça que j'ai attendu. Mais je ne pensais pas que tu serais désespéré ! J'aimerais tellement être repartit directement vers toi et m'être excusé. Mais pourquoi a-t-il fallu que j'attende ? Que j'attende quoi d'ailleurs ? De toute façon, si tu avais été fâché contre moi, ce n'est pas une ou deux heures qui auraient changé grand chose.
Il éclata en sanglots.
- Si seulement j'étais venu m'excuser plus tôt…