Voilà…

Même s'il n'y a qu'une seule personne qui me l'a demandée, c'est la deuxième version du chapitre 13.

Une version plus dramatique pour ceux qui préfère ça aux fin heureuse.

J'espère qu'on ne m'en voudra pas trop pour ce que je fait subir à mon petit couple préféré…

Bon, je vous laisse à votre lecture et surtout n'oubliez pas, une review ça fait toujours plaisir…

Chapitre 13 (version 2)

- J'étais entrain de discuter avec Albus et Minerva quand j'ai vu Harry arriver. Il avait l'air plutôt fâcher et je me doutais plus ou moins que cela avait un rapport avec toi. En tout cas, il m'a carrément jeter la lettre à la figure. Je peux te dire que j'étais vraiment fâché contre lui. En plus de ne rien comprendre du tout.

Il sourit légèrement, en repensant à la tête de ses deux amis.

- Et je ne devais pas être le seul. Tu aurais dû voir la tête d'Albus et de Minerva ! A mon avis, il devait être complètement perdus ! Quand je lui ai demandé ce qui lui arrivait, il m'a simplement dit de prier pour que Ginny et lui ne soit pas arriver trop tard. Bien sûr, sur le moment, je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire. D'ailleurs, comment aurais-je pu ? Je ne pouvais pas savoir que tu étais si désespéré que ça ! Je ne pensais pas que je t'avais fait aussi mal que ça ! Mais lorsque j'ai lu ta lettre, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. Je… je ne voyais même plus le texte tellement ma main tremblait. Mon Dieu Rem', il faut pas que tu meurs ! Parce que je te jure que si ça arrive, je te rejoint là-haut !

Sirius éclata en sanglot, tout en lâchant la main de son ami pour s'effondrer sur son corps.

- Je t'aime Rémus… Je t'aime…

Pendant quelques minutes, il resta là, à sangloter.

Au bout d'un moment, un léger son se fit entendre, une sorte de « bip » sonore.

Sirius releva la tête et chercha des yeux la source de ce bruit.

Il crut que son cœur allait s'arrêter lorsqu'il se rendit compte qu'il s'agissait de l'appareil magique que madame Pomfresh avait relié à Remus pour mesurer son activité cardiaque.

Et ce son signifiait que son cœur avait cessé de battre.

Il reprit vite ses esprits et courut chercher l'infirmière qui tenta de faire repartir le cœur de son ami.

Les joues de Sirius étaient inondées de larmes, alors que madame Pomfresh débrancha le moniteur cardiaque.

Elle se retourna vers le jeune homme qui, à cause des larmes qui lui brouillait la vue, ne remarqua pas que l'infirmière, elle aussi, avait des larmes qui couraient le long de ses joues.

- Sirius… Je suis désolée… dit-elle d'une voix tremblante. Personne ne peut plus rien faire maintenant… c'est fini…

Elle lui dit encore quelque paroles alors qu'il n'écoutait déjà plus, complètement anéanti par la mort de son ami dont il était responsable, puis elle sortit, le laissant seul.

Sirius se rapprocha du lit de Remus, ravalant ses sanglots alors qu'il déposait un dernier baiser sur les lèvres du loup-garou.

Puis, il se pencha en avant pour sortir quelque chose de sa botte.

C'était un couteau.

Un couteau dont il ne se séparait jamais, car on ne sais jamais ce qui peut nous arriver.

Il passa sa main sur la joue de son ami, dans une caresse délicate.

- Pourquoi tu es parti Rem', pourquoi ? Mais, même ça, ça ne pourra pas nous séparer. Je te l'avais dit, si tu meurs, je te rejoins…

Il ravala un sanglot.

- J'arrive Remus, attends-moi là-haut…

Sirius monta sur le lit de son ami et s'agenouilla de façon à être face à lui puis, il prit le couteau des deux mains et dirigea la lame contre lui.

Puis, d'un geste rapide, il s'enfonça le couteau dans le cœur avant de retomber, inanimé, au côté de son ami. (1)

Une tache rouge se formant sur son T-shirt blanc, pendant que, lentement, la vie s'échappait de son corps.

FIN

(1) Pour ceux qui ont vu la comédie musicale « Roméo et Juliette », c'est la même scène que lorsque Juliette se suicide pour de vrai.