À tous ceux qui croient qu'ils ne sont pas beaux. À tous ceux qui croient
qu'ils sont inutiles et qu'ils ne sont chers à personne. À tous ceux qui ne
veulent que pleurer lorsque la nuit vient parce qu'ils ne savent pas
comment ils affronteront demain...
Vous êtes beaux. Vous m'êtes chers. Nous affronteront demain ensemble.
Peu importe à quel point vous êtes triste, il y a toujours quelqu'un qui veut vous voir sourire. Si vous ne pouvez trouver cette personne, envoyez moi un e-mail, vous aller découvrir quelqu'un qui veut votre sourire plus que les siens.
"You are beautiful
No matter what they say
'Cause words can't bring you down
You are beautiful
In every single way
'Cause words can't bring you down"
-Beautiful, par Christina Aguilera.
« Tu es beau, belle
Peu importe ce qu'ils disent
Parce que les mots ne te rendront pas triste.
Tu es beau, belle
De toute les manières
Parce que les mots ne te rendront pas triste. »
Tu es Beau
Partie III
Poudlard étant Poudlard, bientôt toute l'école su ce qui était arrive à Ron. Au début, seulement les Gryffondors devaient être mis au courant, mais éventuellement, la nouvelle s'est répandue dans toute l'école. Quelques étudiants soupçonnait Parvati Patil d'en avoir parler avec sa s?ur de Serdaigle; Padma. Mais ce n'était absolument pas prouvé... de plus, ce n'était pas grave que tout le monde sache.
Ce qui était grave, c'était les rumeurs...
Elles devenaient de pire en pire à mesure que les jours passaient et elles étaient presque insupportable pour l'entourage direct de Ron...
Les seuls fait confirmés était que pour l'instant il était sous un puissant sortilège de sommeil parce qu'il avait désespérément besoin de sommeil et que Dumbledore avait envoyer un hibou aux Weasley pour leur dire ce qui était arrivé à leur plus jeune fils...
***
Hermione cherchait Harry. Depuis * Le jour * il était très silencieux... ce qui était arrivé l'avait beaucoup affecté et il essayait de se convaincre que Ron n'avait pas tenté de se suicider, mais ça ne semblait pas fonctionner... Il avait même perdu la partie de Quidditch. Angelina avait essayer d'annuler le match, elle savait que ni son attrapeur ni ses deux batteurs ne pourrait se concentrer, mais ses efforts avait été vains. Ils avaient perdus contre Pouffsouffle.
Hermione savait que même s'il disait qu'il voulait être seul, Harry avait besoin de quelqu'un. Juste une presence réconfortante...
Alors qu'elle tounait un coin, elle entendit deux deuxième année commérer.
"Sélina Baxter a dit qu'il souffrait d'anorexie..."
« Tu parles du garçon aux cheveux roux? Celui dont tout le monde parle? »
"Ouais..."
"Anorexie! Mais il était déjà si svelte!"
"Oui! J'aurais tué pour avoir sa taille!" gloussa-t-elle.
Le sang d'Hermione se mit à bouillir...
"Comment osez-vous! » cria-t-elle. « Il aurait pu mourir pour ce que l'on en sait! Et vous glousser à propos de sa taille! »
"Heu... Désolée... » dit celle qui avait rigolé.
L'autre fille croisa ses bras.
"Tu es Hermione Granger n'est-ce pas? Tu étais son amie si les rumeurs sont vraies. »
"Je * suis * son amie. Pour une fois qu'un commérage est véridique. »
"Alors pourquoi n'as-tu pas vu qu'il avait un trouble alimentaire? » dit- elle méchamment.
"Vous ne connaissez pas Ron! Vous ne me connaissez pas! Comment... »
Elle laissa échapper un cri de frustration et s'en alla.
Elle entendit celle qui s'était excusée dire à son amie qu'elle était détestable, mais elle n'en sourit même pas.
Sa vision se brouilla et elle pressa son dos contre un mur. Avec un soupir, elle se laissa glisser sur le plancher. Ses larmes coulèrent et elle n'essaya pas de les arrêter.
"Ho Ron... qu'est-ce qui allait si mal que tu ne pouvais pas même en parler. Je sais que ces filles sont idiotes. Tu ne pouvais souffrire d'anorexie. Tu te plaignais toujours d'être déjà si mince... Mais ce qui m'a fait peur dans ce qu'elles ont dit, c'est que je n'ai même pas vu que quelque chose n'allait pas. Harry et moi étions-nous si aveugles? Étions- nous de si mauvais amis que tu ne croyais pas pouvoir nous raconter tes problèmes? As-tu vraiment cru que nous ne te comprendrions pas? Et si ce n'était pas pour ton poids, pourquoi as-tu arrêté de manger? Pourquoi as-tu arrêté de dormir? Pourquoi as-tu arrêter de vivre? Quand es-tu devenu si déprimé... Je suis désolée... je n'ai pas su lire la détresse dans tes yeux... Reviens-nous... s'il te plait...reviens et illumine nos journées à nouveau... tu dois revenir parce que nous ne t'avons jamais dit à quel point tu es spécial...' pensa-t-elle.
Pansy Parkinson et Millicent Bulstrode passèrent près d'elle....
« J'ai entendu d'une Serdaigle que Weasley a essayé de se tuer... » dis Pansy de son horrible voix.
"Entre toi et moi, si j'étais lui, il y a longtemps que je l'aurais fait! Mais... sais tu pourquoi? » demanda Millicent.
"À cause de Granger. Il lui aurait demandé de sortir avec lui et elle aurait refusée prétextant qu'il n'était pas assez beau pour elle! Peux-tu croire ça! »
"Et alors? Il a réalisé qu'il était laid et à décidé de s'ouvrir les veines?" Dit-elle de son horrible voix sarcastique.
"Ça semble étrange, mais c'est exacte! Même si il aurait d'après moi du faire cela depuis longtemps! »
"Ouais, et Granger n'est pas non plus mon exacte vision de la beauté..."
Elles ricanèrent
Hermione se leva avec rage.
« Fermez-là toute les deux! Ron est très beau! C'est une offense que vos sale bouches ose même prononcer son nom! Vous pouvez dire ce que vous voulez à mon sujet, mais si vous l'insultez encore, je vais... je vais... »
Pansy sourcilla et sourit, aucunement affectée par les larmes de l'autre jeune fille.
« Tu vas faire quoi, Granger? » Dit-elle d'une voix faussement effrayée.
"Je vais m'assurer que vous n'ayez plus de langue pour commettre le crime de prononcer son nom d'une voix si dégoûtante! » dit-elle avec dédain.
"Pansy..." Murmura Millicent, le fait qu'elles parlaient à l'étudiante la plus douée de toute l'école l'alertant soudainement. « Je crois que nous devrions partir... »
Les deux Sepentard, sans un mot de plus, laissèrent Hermione seule dans le corridor. Son regard les suivit jusqu'à ce qu'elles soit hors de son champ de vision.
Hermione soupira et se laissa assaillir par les sanglots.
"Ron...Comment ai-je pu laisser une chose pareille t'arriver... »
Hermione s'effondra et serra ses genoux contre sa poitrine.
"...Ron...."
***
Ginny était dans la sale commune des Gryffondors, assise dans un fauteuil confortable. Mais elle n'était pas confortable du tout. Elle était tendue.
« Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... » murmura- t-elle.
Elle se la répétait comme un mantra. Elle concentrait chaque petite partie de son esprit à ne pas penser... mais dès qu'elle arrêtait le mantra, son cerveau ne penserait qu'à une seule chose...
Ron... Ron blessé... Ron essayant de se blesser....
Elle ferma ses yeux et des images de cheveux roux, de peau pâle et de sang rouge envahir ses pensées.
« Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... »
La paix revint et elle ouvrit les yeux, exiprant nerveusement.
"Regardez, c,est sa soeur!" Entendit-elle.
Martin Miller, un deuxième année, murmurait aux oreilles de ses amis.
"Sa soeur? La soeur de qui?" répondit un des deux autres garçons nommé Élzéar White.
"Tu sais, le garçon aux cheveux roux..."
"Oh... Je vois..."
"J'ai entendu quelque chose d'affreux à son sujet..." dit le troisième garcon que Ginny reconnu comme Gordon Gondor.
"Quoi?" s'exclama Elzear.
"J'ai entendu dire qu'il aurait tenté de se tuer parce qu'il pensait qu'il était un fardeau pour sa famille. »
"Un fardeau?"
"Vous savez probablement qu'il est un Waesley... En se moment, seulement trios de ses frères et soeur son à Poudlard, mais il a une très grande famille. Trois de ses frères sont déjà gradués, puis il y a Fred et George en septième année et... »
Ils levèrent les yeux vers Ginny et elle détourna son regard.
"Ginny Weasley..." Haleta Martin.
"Ouais, et même si leur père travail au ministère, ils sont affreusement pauvre... Il voulait que sa famille sauve l'argent qu'il dépensait pour lui.... »
"Vraiment! Mais c"est horrible!"
Ginny se leva. Elle n'en pouvait plus.
Les trois garçon la regardèrent. Elle était très pâle et au bord des larmes. Ils surent tout de suite qu'elle les avait entendu et Gordon Gondor rougit de honte et de culpabilité.
Et elle courut... Elle courut aussi vite que possible... Elle devait s'éloigner... s'éloigner de toute ces horribles rumeurs.
' Par... parce qu'il croit qu'il est un... un fardeau... non ! Non, pas Ron! Ron si joyeux et souriant. Alors... alors pourquoi? Pourquoi aurait-il voulu se faire tant de mal? Je sais qu'il serait prêt à tout sacrifier pour sa famille, il a prouvé cela avec les événements de la Chambre des secrets, mais il n'aurait pas fait ça... non... Et si... et si c'était... chaque fois qu'il emmène Ha...Harry à la maison... je le vois... ses oreilles roses, sa nervosité. Il a honte. Honte de sa vieille maison . Honte de son horrible chambre orange. Honte de sa pauvreté. Honte de ... sa famille? Non... jamais... non... il a honte de lui... J'ai vu cette expression de honte un nombre incalculable de fois sur son visage, mais...'
Les pensées de Ginny furent interrompues car elle entra en collision avec quelqu'un... avec * deux* quelqu'un en fait...
"Ginny?" demandèrent Fred et George d'une même voix.
Elle s'était toujours demandé comment ils faisaient ça... dire les même mots en même temps... Ça devait être une sorte de « connexion de jumeau » . Elle ne comprendrait jamais car elle n'avait pas de jumeau ou de jumelle, mais elle autrefois avait Ron...
Depuis * Le Jour*, elle sentait qu'elle ne l'avait jamais vraiment bien connu...
« Est-ce que ça va? » demanda Fred en se penchant pour être face à face avec elle.
Ginny ouvrit sa bouche pour dire "oui" , mais avant que le mot ne quitte ses lèvres, George sourit doucement et dit :
« Bien sûr que non... »
Il amena une de ses main au visage de sa soeur pour y sécher les larmes qu'elle avait verses.
"Tu as entendu un de ces commérage affreux, c'est ça?" dit Fred.
"Gordon Gondor a dit que Ron..."
"Chut..."l'interrompit George."Ce ne sont que des bobards stupides. J'ai même entendu une fille de Poufsouffle raconter qu'il avait fait ça parce qu'il était enceinte! »
Sa blague mis un petit sourire sur le visage de sa s?ur, tout comme il l'avait espéré.
"Mais Gordon a dit que..."
"Que venons de te dire à propos de ces ragots?"
"Écoutez! Il a dit que Ron avait fait cela car il croyait qu'il était un fardeau pour sa famille! »
"Oh, Ginny!"
Les jumeaux enlacèrent leur s?ur fermement et elle éclata en sanglots contre leurs poitrines.
"Ne t'en fait pas... Il va bientôt se réveiller. Il nous donnera un explications. Une explication très simple. Si simple que nous allons en rire tous les trois ensemble. »
"Ouais, tout comme avant..." sourit George.
Ils doutaient évidement de la véracité de ce que venait de dire Fred, mais ils essaieraient d'y croire. Oh oui! Ils essaieraient. Car pour l'instant, c'était la seule chose qui pourrait les aider à se sentir mieux.
"Ne t'en fait plus worry anymore. Une fois que Ron se sera éveillé, nous allons nous assurer que plus personne ne lui fasse jamais de mal. Pas même lui. Il se rétablira... Nous nous rétablirons... »
Deux Serdaigles passèrent, ne les remarquant pas.
"J'ai entendu dire qu'il l'a fait pour attirer l'attention . Tu sais, avec ses célèbres amis : Harry Potter et Hermione Granger et sa famille baignée de succès. Des préfets en chef, un joueur de Quidditch et tout... ça me semble un peu égoïste! Fit l'une des deux jeunes filles.
Les Weasleys leur lancèrent un regard furieux. C'est tout ce qu'ils pouvaient faire pour l'instant. Lancer des regards furieux et espérer que leur petit Ron irait bien...
***
"Tu sais quoi? J'ai entendu dire que c'était la première fois qu'un élève de Poudlard essayait de se suicider... Pas surprenant que Dumbledore était si surpris lorsqu'il a appris la nouvelle ! » dit un septième année nommé Jeffrey Puggle.
"Tu dois parler de Ron Weasley..."
"Bien sur! Ce n'est pas tout les jours qu'un élève tante de s'enlever la vie à Poudlard!"
"Savais-tu qu'il avait vraiment frôlé la mort? Si son meilleur a..."
"Qu'est-ce qu'il y a?"
"Chut... Il est là..."
Jeffrey pointa un coin sombre et Harry sortit de l'ombre. Il leur lança un regard irrité, espérant qu'ils s'en iraient. Embarrassés, c'est ce qu'ils firent. pointed a dark corner and Harry stepped out of the shadow. Il soupira et laissa tomber son dur masque, révélant un visage misérable et épuisé.
Suicide. Tenter de se Suicider. Ron a tenté de se Suicider...
Des mots si intolérables...
'Est-ce vrai Ron ? Voulais-tu vraiment mettre fin à ta vie ? Voulais-tu vraiment te tuer ?' pensa Harry.
Il les avait tous entendu... Oh oui ! Tous ces horribles commérages... toutes ces rumeurs stupides...
Il voulait crier. Crier que Ron était heureux... Qu'il n'avait pas essayer de se suicider... Que tout cela n'était qu'un malentendu.
Mais il savait que ce n'était pas la vérité.
Il essayait très fort de croire que c'était la vérité, mais il ne pouvait pas se duper lui-même. Il savait que quelque chose devait avoir mal tourné... pour que Ron pose de tells actes, quelque chose devait avoir horriblement mal tourné...
« J'ai entendu dire qu'il avait une de ces complexe d'infériorité... Tous ses amis et ses frères sont tellement extraordinaires! » dit un Poufsouffle à un de ses amis.
Harry leur lança un regard irrité et ils partirent.
Tout comme tous les autres...
Ceux qui avaient dit qu'il l'avait fait parce que sa trop grosse famille l,avait renié car il était le moins intéressant parmis tous ses frères et soeur. Même s'il ne voulait que frapper les gens qui osaient dire de telle choses des Weasleys, Harry avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Ceux qui avait dit qu'il n'avait pas essayé de se tuer, mais bien de se travestir en laissant ses cheveux pousser et sa silhouette devenir effilée.
Même s'il ne voulait que crier qu'ils étaient maladies de penser une telle chose de Ron: Ron qui était si pur, Harry avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Et ces stupides Poufsouffles qui avaient dit que c'était un dernier message de détresse pour avoir de l'aide pour sa grossesse indésirable. Même si Harry ne voulait qu'Hurler que quelqu'un DEVAIT leur apprendre une chose ou deux à propos « D'où viennent les bébés ? », Harry était resté calme. Il avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Un nombre incalculable de ces rumeurs étaient ridicules.
Non, Ron n'était pas un idiot égoïste recherchant voracement l'attention de son entourage. C'était juste stupide. Non, Ron n'était pas un psychopathe sordide achevant sa longue ligné de meurtres en séries par sa propre mort spectaculaire C'était juste bizarre et impossible. Non, Ron n'était pas un adolescent suicidaire et sans-ressource plongé dans une profonde dépression. C'était juste... inconcevable et douloureux et effrayant.
C'était donc de fait pas si ridicule que ça...
C'était tellement inconcevable que Ron veuille se tuer... Ron était la vie elle-même... C'était tellement terrifiant de penser que Ron était plongé dans une profonde dépression. Ron était le bonheur incarné... C'était tellement douloureux de penser que Ron était sans-ressource. Ron était son meilleur ami...
Mais il ne lançait que des regards irrités et il s'en allaient.
Oui, un nombre incalculable de ces rumeurs étaient ridicules, mais quelques unes d'entre elles l'effrayant par-delà les limites de l'imagination...
Tous les « pas assez bien... » « Sans habilitées particulières » et « complexe d'infériorité » le faisait sursauter.
Ils savait parfaitement que Ron était juste parfait, mais il doutait que son ami ait la même opinion...
Fréquemment, ça et là, il avait laissé des indices de sa basse opinion de lui-même...
Mais Ron était habituellement si transparent... Ses sentiments toujours écrit clairement sur son visage parsemé de taches de rousseurs.
Un grand sourire pour exprimer la joie. Des oreilles roses pour l'embarras. Une terreur complète face à n'importe qu'elle espèce d'araignée. De la pure inquiétude lorsqu'un danger menaçait ceux qu'il aimait.
L'inquiétude était un sentiment qu'il n'aimait pas voir sur le visage de Ron. Ça n'y avait simplement pas sa place. Il ne devait absolument jamais s'inquiéter ! Ron devait rester gamin et innocent. Ron qui était si pur...
Mais Harry devait être honnête envers lui-même, le plupart du temps, il était ce qui angoissait Ron.
La troisième année avait été très dur pour le jeune roux... sachant que la vie de son ami était en danger pendant toute l'année scolaire. L'inquiétude n'avait jamais vraiment quitté son visage jusqu'à ce qu'ils retournent chez eux...
Pour être rapidement remplacée par un autre type d'inquiétude... celle qui gagnait sur son sourire joyeux à chaque fois qu'ils retourneraient à la maison... La peur que l'horrible famille d'Harry lui fasse du mal pendant l'été...
Harry se sentit soudain très mal. Il savait que Ron s'inquiétait beaucoup, mais il n'avait jamais réalisé qu'il s'inquiétait autant... Quand avait-il éprouvé autant d'angoisse pour son meilleur ami ?
Quand il s'était sacrifié sur le jeu d'échec en première année? Non, il avait simplement quitté la pièce, * espérant* que Ron aille bien...
Son ami venait de se sacrifier pour lui et il ne lui avait même pas accorder un dernier regard avant de partir.
Quand plus d'un millier de spécimens des créatures qu'il craignait le plus l'encerclaient dans l'endroit où il avait le moins envie de se trouver une fois la nuit tombée, tellement effrayé qu'il ne pouvait pas même parler ? Tellement effrayé qu'il en avait vomit plus tard ?
Non, il avait simplement continué à parler avec Aragog, ignorant les plaintes et gémissements de Ron...
Il ne s'était même pas tourné vers son ami qui avait besoin de lui lorsqu'il appelait * son* nom pour recevoir réconfort et protection.
Quand Ron, en agonie ,s'était tenu debout sur une jambe brisée et avait dit qu'il était prêt à mourir pour le protéger ? S'évanouissant presque tant la douleur était lancinante. La douleur qu'il ressentait à cause qu'un chien l'avait capturé alors qu'il essayait de l'en protéger en troisième année ? Non, il lui avait juste causé encore plus de douleur en s'arrachant de son emprise. Emprise qu'il sur lui avait non seulement pour l'empêcher de commettre des gestes regrettable, mais aussi pour se permettre de se tenir debout...
Son ami venait de lui dire la plus belle chose que personne au monde ne lui ait jamais dit, et il ne se rendait même pas compte de sa présence...
Son ami s'était battu pour lui sur une jambe cassée et il ne s'était même pas rendu compte de sa présence ! Il ne l'avait jamais même remercier ! Il ne lui avait jamais dit que c'était un acte noble et courageux ! Rien du tout !
Harry était dégoûté. Comment osait-il prétendre être le meilleur ami de Ron ? Après tout ce qu'il lui avait fait -ou plutôt pas fait !
Ron... la toute première personne qui l'avait jamais apprécié... Son premier ami... Ron...
"Ron..." gémit-il, laissant une larme rouler sur sa joue.
Réalisant bien trop tard qu'il n'avait pas exactement été un bon ami envers ce garçon qui méritait beaucoup mieux.
"Hey! Potter... Tu dois te sentir affreusement mal!" ricana une voix sèche derrière lui.
Il essuya la larme solitaire et se retourna pour voir nul autre que Drago malfoy avec ses deux gardes du corps, Crabbe et Goyle.
"Que veux-tu dire?" dit-il, essayant de contrôler les tremblements de sa voix.
"Oh arête Potter! Nous savons tous pourquoi il l'a fait..."
Harry ne pouvait répondre... est-ce que Malfoy venait de lire ses pensées ?
Le garçon aux cheveux blonds se tourna vers ses deux gorilles.
« Potter a rompu avec son amoureux ! Le petit coeur de Weasley est brisé ! » chanta-t-il.
Les yeux d'Harry s'écarquillèrent. Il venait de réaliser quelque chose.
" Mon amoureux?"
Mais pour maintenant, il devait s'occuper de quelque chose d'autre... comme d'un certain abruti qui méritait une bonne correction.
Il agrippa le collet de la robe de Drago et poussa le garçon contre une mur.
"Ferme-là Malfoy! Un jour viendra où tu regretteras tout ce que tu as pu dire à propos de Ron ! » murmura-t-il entre ses dents.
« Hey, Potter, je suis vraiment désolé pour Weasley, des choses comme ça ne devrait simplement pas se produirent, mais ce n'est pas ma faute. Maintenant, laisse-moi partir. »
Harry fit ce que Malfoy lui avait demandé et les trios Serpentard repartirent. Harry lança un regard irrité dans la direction de Malfoy qui époussetait ses vêtements jusqu'à ce que les trois jeunes hommes soit hors de son champs de vision.
« Mon amoureux » répéta Harry « Ron ... »
Il se dirigea vers l'infirmerie... Le seul endroit où il se devait d'être... Aux côté de celui qu'il aimait...
" I spend my whole time running
He spend his running after me
When I feel myself going down
I just call and he comes around
And for the first time
I feel love"
-'The first time', by U2
"Je passe mon temps à courir
Il passe le sien à essayer de me rattraper
Quand je me sens déchanter
Je n'ai qu'à appeler et il vient
Et pour la première fois
Je ressent l'amour''
Vous êtes beaux. Vous m'êtes chers. Nous affronteront demain ensemble.
Peu importe à quel point vous êtes triste, il y a toujours quelqu'un qui veut vous voir sourire. Si vous ne pouvez trouver cette personne, envoyez moi un e-mail, vous aller découvrir quelqu'un qui veut votre sourire plus que les siens.
"You are beautiful
No matter what they say
'Cause words can't bring you down
You are beautiful
In every single way
'Cause words can't bring you down"
-Beautiful, par Christina Aguilera.
« Tu es beau, belle
Peu importe ce qu'ils disent
Parce que les mots ne te rendront pas triste.
Tu es beau, belle
De toute les manières
Parce que les mots ne te rendront pas triste. »
Tu es Beau
Partie III
Poudlard étant Poudlard, bientôt toute l'école su ce qui était arrive à Ron. Au début, seulement les Gryffondors devaient être mis au courant, mais éventuellement, la nouvelle s'est répandue dans toute l'école. Quelques étudiants soupçonnait Parvati Patil d'en avoir parler avec sa s?ur de Serdaigle; Padma. Mais ce n'était absolument pas prouvé... de plus, ce n'était pas grave que tout le monde sache.
Ce qui était grave, c'était les rumeurs...
Elles devenaient de pire en pire à mesure que les jours passaient et elles étaient presque insupportable pour l'entourage direct de Ron...
Les seuls fait confirmés était que pour l'instant il était sous un puissant sortilège de sommeil parce qu'il avait désespérément besoin de sommeil et que Dumbledore avait envoyer un hibou aux Weasley pour leur dire ce qui était arrivé à leur plus jeune fils...
***
Hermione cherchait Harry. Depuis * Le jour * il était très silencieux... ce qui était arrivé l'avait beaucoup affecté et il essayait de se convaincre que Ron n'avait pas tenté de se suicider, mais ça ne semblait pas fonctionner... Il avait même perdu la partie de Quidditch. Angelina avait essayer d'annuler le match, elle savait que ni son attrapeur ni ses deux batteurs ne pourrait se concentrer, mais ses efforts avait été vains. Ils avaient perdus contre Pouffsouffle.
Hermione savait que même s'il disait qu'il voulait être seul, Harry avait besoin de quelqu'un. Juste une presence réconfortante...
Alors qu'elle tounait un coin, elle entendit deux deuxième année commérer.
"Sélina Baxter a dit qu'il souffrait d'anorexie..."
« Tu parles du garçon aux cheveux roux? Celui dont tout le monde parle? »
"Ouais..."
"Anorexie! Mais il était déjà si svelte!"
"Oui! J'aurais tué pour avoir sa taille!" gloussa-t-elle.
Le sang d'Hermione se mit à bouillir...
"Comment osez-vous! » cria-t-elle. « Il aurait pu mourir pour ce que l'on en sait! Et vous glousser à propos de sa taille! »
"Heu... Désolée... » dit celle qui avait rigolé.
L'autre fille croisa ses bras.
"Tu es Hermione Granger n'est-ce pas? Tu étais son amie si les rumeurs sont vraies. »
"Je * suis * son amie. Pour une fois qu'un commérage est véridique. »
"Alors pourquoi n'as-tu pas vu qu'il avait un trouble alimentaire? » dit- elle méchamment.
"Vous ne connaissez pas Ron! Vous ne me connaissez pas! Comment... »
Elle laissa échapper un cri de frustration et s'en alla.
Elle entendit celle qui s'était excusée dire à son amie qu'elle était détestable, mais elle n'en sourit même pas.
Sa vision se brouilla et elle pressa son dos contre un mur. Avec un soupir, elle se laissa glisser sur le plancher. Ses larmes coulèrent et elle n'essaya pas de les arrêter.
"Ho Ron... qu'est-ce qui allait si mal que tu ne pouvais pas même en parler. Je sais que ces filles sont idiotes. Tu ne pouvais souffrire d'anorexie. Tu te plaignais toujours d'être déjà si mince... Mais ce qui m'a fait peur dans ce qu'elles ont dit, c'est que je n'ai même pas vu que quelque chose n'allait pas. Harry et moi étions-nous si aveugles? Étions- nous de si mauvais amis que tu ne croyais pas pouvoir nous raconter tes problèmes? As-tu vraiment cru que nous ne te comprendrions pas? Et si ce n'était pas pour ton poids, pourquoi as-tu arrêté de manger? Pourquoi as-tu arrêté de dormir? Pourquoi as-tu arrêter de vivre? Quand es-tu devenu si déprimé... Je suis désolée... je n'ai pas su lire la détresse dans tes yeux... Reviens-nous... s'il te plait...reviens et illumine nos journées à nouveau... tu dois revenir parce que nous ne t'avons jamais dit à quel point tu es spécial...' pensa-t-elle.
Pansy Parkinson et Millicent Bulstrode passèrent près d'elle....
« J'ai entendu d'une Serdaigle que Weasley a essayé de se tuer... » dis Pansy de son horrible voix.
"Entre toi et moi, si j'étais lui, il y a longtemps que je l'aurais fait! Mais... sais tu pourquoi? » demanda Millicent.
"À cause de Granger. Il lui aurait demandé de sortir avec lui et elle aurait refusée prétextant qu'il n'était pas assez beau pour elle! Peux-tu croire ça! »
"Et alors? Il a réalisé qu'il était laid et à décidé de s'ouvrir les veines?" Dit-elle de son horrible voix sarcastique.
"Ça semble étrange, mais c'est exacte! Même si il aurait d'après moi du faire cela depuis longtemps! »
"Ouais, et Granger n'est pas non plus mon exacte vision de la beauté..."
Elles ricanèrent
Hermione se leva avec rage.
« Fermez-là toute les deux! Ron est très beau! C'est une offense que vos sale bouches ose même prononcer son nom! Vous pouvez dire ce que vous voulez à mon sujet, mais si vous l'insultez encore, je vais... je vais... »
Pansy sourcilla et sourit, aucunement affectée par les larmes de l'autre jeune fille.
« Tu vas faire quoi, Granger? » Dit-elle d'une voix faussement effrayée.
"Je vais m'assurer que vous n'ayez plus de langue pour commettre le crime de prononcer son nom d'une voix si dégoûtante! » dit-elle avec dédain.
"Pansy..." Murmura Millicent, le fait qu'elles parlaient à l'étudiante la plus douée de toute l'école l'alertant soudainement. « Je crois que nous devrions partir... »
Les deux Sepentard, sans un mot de plus, laissèrent Hermione seule dans le corridor. Son regard les suivit jusqu'à ce qu'elles soit hors de son champ de vision.
Hermione soupira et se laissa assaillir par les sanglots.
"Ron...Comment ai-je pu laisser une chose pareille t'arriver... »
Hermione s'effondra et serra ses genoux contre sa poitrine.
"...Ron...."
***
Ginny était dans la sale commune des Gryffondors, assise dans un fauteuil confortable. Mais elle n'était pas confortable du tout. Elle était tendue.
« Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... » murmura- t-elle.
Elle se la répétait comme un mantra. Elle concentrait chaque petite partie de son esprit à ne pas penser... mais dès qu'elle arrêtait le mantra, son cerveau ne penserait qu'à une seule chose...
Ron... Ron blessé... Ron essayant de se blesser....
Elle ferma ses yeux et des images de cheveux roux, de peau pâle et de sang rouge envahir ses pensées.
« Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... Ne pense pas... »
La paix revint et elle ouvrit les yeux, exiprant nerveusement.
"Regardez, c,est sa soeur!" Entendit-elle.
Martin Miller, un deuxième année, murmurait aux oreilles de ses amis.
"Sa soeur? La soeur de qui?" répondit un des deux autres garçons nommé Élzéar White.
"Tu sais, le garçon aux cheveux roux..."
"Oh... Je vois..."
"J'ai entendu quelque chose d'affreux à son sujet..." dit le troisième garcon que Ginny reconnu comme Gordon Gondor.
"Quoi?" s'exclama Elzear.
"J'ai entendu dire qu'il aurait tenté de se tuer parce qu'il pensait qu'il était un fardeau pour sa famille. »
"Un fardeau?"
"Vous savez probablement qu'il est un Waesley... En se moment, seulement trios de ses frères et soeur son à Poudlard, mais il a une très grande famille. Trois de ses frères sont déjà gradués, puis il y a Fred et George en septième année et... »
Ils levèrent les yeux vers Ginny et elle détourna son regard.
"Ginny Weasley..." Haleta Martin.
"Ouais, et même si leur père travail au ministère, ils sont affreusement pauvre... Il voulait que sa famille sauve l'argent qu'il dépensait pour lui.... »
"Vraiment! Mais c"est horrible!"
Ginny se leva. Elle n'en pouvait plus.
Les trois garçon la regardèrent. Elle était très pâle et au bord des larmes. Ils surent tout de suite qu'elle les avait entendu et Gordon Gondor rougit de honte et de culpabilité.
Et elle courut... Elle courut aussi vite que possible... Elle devait s'éloigner... s'éloigner de toute ces horribles rumeurs.
' Par... parce qu'il croit qu'il est un... un fardeau... non ! Non, pas Ron! Ron si joyeux et souriant. Alors... alors pourquoi? Pourquoi aurait-il voulu se faire tant de mal? Je sais qu'il serait prêt à tout sacrifier pour sa famille, il a prouvé cela avec les événements de la Chambre des secrets, mais il n'aurait pas fait ça... non... Et si... et si c'était... chaque fois qu'il emmène Ha...Harry à la maison... je le vois... ses oreilles roses, sa nervosité. Il a honte. Honte de sa vieille maison . Honte de son horrible chambre orange. Honte de sa pauvreté. Honte de ... sa famille? Non... jamais... non... il a honte de lui... J'ai vu cette expression de honte un nombre incalculable de fois sur son visage, mais...'
Les pensées de Ginny furent interrompues car elle entra en collision avec quelqu'un... avec * deux* quelqu'un en fait...
"Ginny?" demandèrent Fred et George d'une même voix.
Elle s'était toujours demandé comment ils faisaient ça... dire les même mots en même temps... Ça devait être une sorte de « connexion de jumeau » . Elle ne comprendrait jamais car elle n'avait pas de jumeau ou de jumelle, mais elle autrefois avait Ron...
Depuis * Le Jour*, elle sentait qu'elle ne l'avait jamais vraiment bien connu...
« Est-ce que ça va? » demanda Fred en se penchant pour être face à face avec elle.
Ginny ouvrit sa bouche pour dire "oui" , mais avant que le mot ne quitte ses lèvres, George sourit doucement et dit :
« Bien sûr que non... »
Il amena une de ses main au visage de sa soeur pour y sécher les larmes qu'elle avait verses.
"Tu as entendu un de ces commérage affreux, c'est ça?" dit Fred.
"Gordon Gondor a dit que Ron..."
"Chut..."l'interrompit George."Ce ne sont que des bobards stupides. J'ai même entendu une fille de Poufsouffle raconter qu'il avait fait ça parce qu'il était enceinte! »
Sa blague mis un petit sourire sur le visage de sa s?ur, tout comme il l'avait espéré.
"Mais Gordon a dit que..."
"Que venons de te dire à propos de ces ragots?"
"Écoutez! Il a dit que Ron avait fait cela car il croyait qu'il était un fardeau pour sa famille! »
"Oh, Ginny!"
Les jumeaux enlacèrent leur s?ur fermement et elle éclata en sanglots contre leurs poitrines.
"Ne t'en fait pas... Il va bientôt se réveiller. Il nous donnera un explications. Une explication très simple. Si simple que nous allons en rire tous les trois ensemble. »
"Ouais, tout comme avant..." sourit George.
Ils doutaient évidement de la véracité de ce que venait de dire Fred, mais ils essaieraient d'y croire. Oh oui! Ils essaieraient. Car pour l'instant, c'était la seule chose qui pourrait les aider à se sentir mieux.
"Ne t'en fait plus worry anymore. Une fois que Ron se sera éveillé, nous allons nous assurer que plus personne ne lui fasse jamais de mal. Pas même lui. Il se rétablira... Nous nous rétablirons... »
Deux Serdaigles passèrent, ne les remarquant pas.
"J'ai entendu dire qu'il l'a fait pour attirer l'attention . Tu sais, avec ses célèbres amis : Harry Potter et Hermione Granger et sa famille baignée de succès. Des préfets en chef, un joueur de Quidditch et tout... ça me semble un peu égoïste! Fit l'une des deux jeunes filles.
Les Weasleys leur lancèrent un regard furieux. C'est tout ce qu'ils pouvaient faire pour l'instant. Lancer des regards furieux et espérer que leur petit Ron irait bien...
***
"Tu sais quoi? J'ai entendu dire que c'était la première fois qu'un élève de Poudlard essayait de se suicider... Pas surprenant que Dumbledore était si surpris lorsqu'il a appris la nouvelle ! » dit un septième année nommé Jeffrey Puggle.
"Tu dois parler de Ron Weasley..."
"Bien sur! Ce n'est pas tout les jours qu'un élève tante de s'enlever la vie à Poudlard!"
"Savais-tu qu'il avait vraiment frôlé la mort? Si son meilleur a..."
"Qu'est-ce qu'il y a?"
"Chut... Il est là..."
Jeffrey pointa un coin sombre et Harry sortit de l'ombre. Il leur lança un regard irrité, espérant qu'ils s'en iraient. Embarrassés, c'est ce qu'ils firent. pointed a dark corner and Harry stepped out of the shadow. Il soupira et laissa tomber son dur masque, révélant un visage misérable et épuisé.
Suicide. Tenter de se Suicider. Ron a tenté de se Suicider...
Des mots si intolérables...
'Est-ce vrai Ron ? Voulais-tu vraiment mettre fin à ta vie ? Voulais-tu vraiment te tuer ?' pensa Harry.
Il les avait tous entendu... Oh oui ! Tous ces horribles commérages... toutes ces rumeurs stupides...
Il voulait crier. Crier que Ron était heureux... Qu'il n'avait pas essayer de se suicider... Que tout cela n'était qu'un malentendu.
Mais il savait que ce n'était pas la vérité.
Il essayait très fort de croire que c'était la vérité, mais il ne pouvait pas se duper lui-même. Il savait que quelque chose devait avoir mal tourné... pour que Ron pose de tells actes, quelque chose devait avoir horriblement mal tourné...
« J'ai entendu dire qu'il avait une de ces complexe d'infériorité... Tous ses amis et ses frères sont tellement extraordinaires! » dit un Poufsouffle à un de ses amis.
Harry leur lança un regard irrité et ils partirent.
Tout comme tous les autres...
Ceux qui avaient dit qu'il l'avait fait parce que sa trop grosse famille l,avait renié car il était le moins intéressant parmis tous ses frères et soeur. Même s'il ne voulait que frapper les gens qui osaient dire de telle choses des Weasleys, Harry avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Ceux qui avait dit qu'il n'avait pas essayé de se tuer, mais bien de se travestir en laissant ses cheveux pousser et sa silhouette devenir effilée.
Même s'il ne voulait que crier qu'ils étaient maladies de penser une telle chose de Ron: Ron qui était si pur, Harry avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Et ces stupides Poufsouffles qui avaient dit que c'était un dernier message de détresse pour avoir de l'aide pour sa grossesse indésirable. Même si Harry ne voulait qu'Hurler que quelqu'un DEVAIT leur apprendre une chose ou deux à propos « D'où viennent les bébés ? », Harry était resté calme. Il avait simplement lancé un regard irrité et ils étaient partis.
Un nombre incalculable de ces rumeurs étaient ridicules.
Non, Ron n'était pas un idiot égoïste recherchant voracement l'attention de son entourage. C'était juste stupide. Non, Ron n'était pas un psychopathe sordide achevant sa longue ligné de meurtres en séries par sa propre mort spectaculaire C'était juste bizarre et impossible. Non, Ron n'était pas un adolescent suicidaire et sans-ressource plongé dans une profonde dépression. C'était juste... inconcevable et douloureux et effrayant.
C'était donc de fait pas si ridicule que ça...
C'était tellement inconcevable que Ron veuille se tuer... Ron était la vie elle-même... C'était tellement terrifiant de penser que Ron était plongé dans une profonde dépression. Ron était le bonheur incarné... C'était tellement douloureux de penser que Ron était sans-ressource. Ron était son meilleur ami...
Mais il ne lançait que des regards irrités et il s'en allaient.
Oui, un nombre incalculable de ces rumeurs étaient ridicules, mais quelques unes d'entre elles l'effrayant par-delà les limites de l'imagination...
Tous les « pas assez bien... » « Sans habilitées particulières » et « complexe d'infériorité » le faisait sursauter.
Ils savait parfaitement que Ron était juste parfait, mais il doutait que son ami ait la même opinion...
Fréquemment, ça et là, il avait laissé des indices de sa basse opinion de lui-même...
Mais Ron était habituellement si transparent... Ses sentiments toujours écrit clairement sur son visage parsemé de taches de rousseurs.
Un grand sourire pour exprimer la joie. Des oreilles roses pour l'embarras. Une terreur complète face à n'importe qu'elle espèce d'araignée. De la pure inquiétude lorsqu'un danger menaçait ceux qu'il aimait.
L'inquiétude était un sentiment qu'il n'aimait pas voir sur le visage de Ron. Ça n'y avait simplement pas sa place. Il ne devait absolument jamais s'inquiéter ! Ron devait rester gamin et innocent. Ron qui était si pur...
Mais Harry devait être honnête envers lui-même, le plupart du temps, il était ce qui angoissait Ron.
La troisième année avait été très dur pour le jeune roux... sachant que la vie de son ami était en danger pendant toute l'année scolaire. L'inquiétude n'avait jamais vraiment quitté son visage jusqu'à ce qu'ils retournent chez eux...
Pour être rapidement remplacée par un autre type d'inquiétude... celle qui gagnait sur son sourire joyeux à chaque fois qu'ils retourneraient à la maison... La peur que l'horrible famille d'Harry lui fasse du mal pendant l'été...
Harry se sentit soudain très mal. Il savait que Ron s'inquiétait beaucoup, mais il n'avait jamais réalisé qu'il s'inquiétait autant... Quand avait-il éprouvé autant d'angoisse pour son meilleur ami ?
Quand il s'était sacrifié sur le jeu d'échec en première année? Non, il avait simplement quitté la pièce, * espérant* que Ron aille bien...
Son ami venait de se sacrifier pour lui et il ne lui avait même pas accorder un dernier regard avant de partir.
Quand plus d'un millier de spécimens des créatures qu'il craignait le plus l'encerclaient dans l'endroit où il avait le moins envie de se trouver une fois la nuit tombée, tellement effrayé qu'il ne pouvait pas même parler ? Tellement effrayé qu'il en avait vomit plus tard ?
Non, il avait simplement continué à parler avec Aragog, ignorant les plaintes et gémissements de Ron...
Il ne s'était même pas tourné vers son ami qui avait besoin de lui lorsqu'il appelait * son* nom pour recevoir réconfort et protection.
Quand Ron, en agonie ,s'était tenu debout sur une jambe brisée et avait dit qu'il était prêt à mourir pour le protéger ? S'évanouissant presque tant la douleur était lancinante. La douleur qu'il ressentait à cause qu'un chien l'avait capturé alors qu'il essayait de l'en protéger en troisième année ? Non, il lui avait juste causé encore plus de douleur en s'arrachant de son emprise. Emprise qu'il sur lui avait non seulement pour l'empêcher de commettre des gestes regrettable, mais aussi pour se permettre de se tenir debout...
Son ami venait de lui dire la plus belle chose que personne au monde ne lui ait jamais dit, et il ne se rendait même pas compte de sa présence...
Son ami s'était battu pour lui sur une jambe cassée et il ne s'était même pas rendu compte de sa présence ! Il ne l'avait jamais même remercier ! Il ne lui avait jamais dit que c'était un acte noble et courageux ! Rien du tout !
Harry était dégoûté. Comment osait-il prétendre être le meilleur ami de Ron ? Après tout ce qu'il lui avait fait -ou plutôt pas fait !
Ron... la toute première personne qui l'avait jamais apprécié... Son premier ami... Ron...
"Ron..." gémit-il, laissant une larme rouler sur sa joue.
Réalisant bien trop tard qu'il n'avait pas exactement été un bon ami envers ce garçon qui méritait beaucoup mieux.
"Hey! Potter... Tu dois te sentir affreusement mal!" ricana une voix sèche derrière lui.
Il essuya la larme solitaire et se retourna pour voir nul autre que Drago malfoy avec ses deux gardes du corps, Crabbe et Goyle.
"Que veux-tu dire?" dit-il, essayant de contrôler les tremblements de sa voix.
"Oh arête Potter! Nous savons tous pourquoi il l'a fait..."
Harry ne pouvait répondre... est-ce que Malfoy venait de lire ses pensées ?
Le garçon aux cheveux blonds se tourna vers ses deux gorilles.
« Potter a rompu avec son amoureux ! Le petit coeur de Weasley est brisé ! » chanta-t-il.
Les yeux d'Harry s'écarquillèrent. Il venait de réaliser quelque chose.
" Mon amoureux?"
Mais pour maintenant, il devait s'occuper de quelque chose d'autre... comme d'un certain abruti qui méritait une bonne correction.
Il agrippa le collet de la robe de Drago et poussa le garçon contre une mur.
"Ferme-là Malfoy! Un jour viendra où tu regretteras tout ce que tu as pu dire à propos de Ron ! » murmura-t-il entre ses dents.
« Hey, Potter, je suis vraiment désolé pour Weasley, des choses comme ça ne devrait simplement pas se produirent, mais ce n'est pas ma faute. Maintenant, laisse-moi partir. »
Harry fit ce que Malfoy lui avait demandé et les trios Serpentard repartirent. Harry lança un regard irrité dans la direction de Malfoy qui époussetait ses vêtements jusqu'à ce que les trois jeunes hommes soit hors de son champs de vision.
« Mon amoureux » répéta Harry « Ron ... »
Il se dirigea vers l'infirmerie... Le seul endroit où il se devait d'être... Aux côté de celui qu'il aimait...
" I spend my whole time running
He spend his running after me
When I feel myself going down
I just call and he comes around
And for the first time
I feel love"
-'The first time', by U2
"Je passe mon temps à courir
Il passe le sien à essayer de me rattraper
Quand je me sens déchanter
Je n'ai qu'à appeler et il vient
Et pour la première fois
Je ressent l'amour''
